Montferrand-du-Périgord

Montferrand-du-Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine. Limitrophe du site préhistorique de Combe-Capelle, elle bénéficie d'un riche patrimoine, en particulier son église Saint-Christophe.

Pour les articles homonymes, voir Montferrand.

Montferrand-du-Périgord

La mairie de Montferrand-du-Périgord.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Nathalie Fabre
2020-2026
Code postal 24440
Code commune 24290
Démographie
Gentilé Montferrandais
Population
municipale
156 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 06″ nord, 0° 52′ 01″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 234 m
Superficie 13,10 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Montferrand-du-Périgord
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Montferrand-du-Périgord
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Montferrand-du-Périgord
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Montferrand-du-Périgord
Liens
Site web montferrand-du-perigord.fr

    Géographie

    Localisation

    Montferrand-du-Périgord se trouve en bordure sud de la route départementale 26, entre Beaumont-du-Périgord et Belvès, à égale distance de Bergerac, Sarlat-la-Canéda et Villefranche-du-Périgord.

    Le village est sur le trajet du sentier de grande randonnée GR 36, entre Belvès et Monpazier.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 310 hectares ; son altitude varie entre 85 et 234 mètres[1].

    Située sur le plateau aquitain, la commune domine la vallée préhistorique de la Couze, affluent de la Dordogne.

    Le point le plus haut se situe au nord, dans la forêt de la Bessède. Le point le plus bas se situe à l'ouest, sur la Couze, face au gisement préhistorique de Combe-Capelle.

    Selon le relief, il existe différents types de sols :

    • sur les plateaux, des sols lessivés sur graviers, sables et argiles qui sont pauvres et légèrement acides, avec également la présence de minerai de fer ;
    • sur les pentes qui bordent les cours d’eau (Couze et affluents), on trouve principalement des causses calcaires durs du Tertiaire, sols perméables sensibles à la pollution ;
    • dans les vallées, un sol argileux, très humide au printemps puis rapidement desséché.

    Les causses calcaires favorisent les orchidées.

    Hydrographie

    La Couze en contrebas du village de Montferrand-du-Périgord.

    La commune est traversée par la Couze, alimentée sur sa rive droite par trois ruisseaux : le Tournier, le Fournier et le Ségurel. Elle est alimentée rive gauche par une source importante au pied du château médiéval (captage).

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par deux routes départementales : la D 2 (axe nord-sud) et la D 26 (axe est-ouest).

    La gare SNCF la plus proche est la gare du Buisson située à 12 km.

    L'aéroport le plus proche est celui de Bergerac à 35 km.

    Communes limitrophes

    Carte de Montferrand-du-Périgord et des communes avoisinantes.

    Montferrand-du-Périgord est limitrophe de six autres communes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 895 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Montferrand-du-Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,2 %), zones agricoles hétérogènes (42,2 %), prairies (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune de Montferrand-du-Périgord est un exemple d'habitat dispersé. Elle comporte un bourg de dimension modeste et un grand nombre de lieux-dits : trente-sept en tout dont certains ne comportent plus qu'une seule habitation occupée.

    Hormis le bourg composé de l'école, de la mairie-poste et de 21 habitations dont deux logements sociaux, treize villages ou hameaux sont situés au sud de la Couze : Brondel, la Côte rouge, les Granges, la Métaderie, les Meules, Minjou, le Moulin de Granjou, le Pech de Caumont, Piquepoul, le Planège, la Poutine, Rambeaux et les Vignes (abandonné).

    Vingt-trois hameaux sont situés au nord de la Couze : la Babée, la Barrière, Bellevue, le Blanquier, le Bost, Boulègue, la Brandette, Cavard, la Couture, Dourite, Ferrière, Gentil, Labattut, Langlade, Menaud, Pinel, Plaisance, Ponchelle, Régagnac, la Rivière, le Tournier, les Tuques, la Valentie et Vidal.

    Le village n'a pas de plan local d'urbanisme (PLU) en 2014.

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 152, alors qu'il était de 111 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 53,9 % étaient des résidences principales, 41,2 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,7 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 70,5 %, en légère hausse par rapport à 1999 (67,6 %)[I 3].

    Projets d'aménagements

    Un projet d'aménagement de la voirie du bourg est prévu en 2014 afin d'améliorer le cadre historique et la vie des habitants.

    Des travaux de rénovation de l'église paroissiale Saint-Christophe dans le bourg sont en voie d'achèvement (2014).

    Un projet d'amélioration de la sécurité aux abords de l'hôtel-restaurant, sur la départementale 26, est à l'étude.

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Mont Ferrand de Perigòrd[21].

    Ce nom peut avoir différentes origines. On peut penser à la présence de minerai de fer sur les coteaux nord de la commune, mais c'est une particularité qu'on retrouve dans toute la vallée de la Couze. Une autre origine, plus vraisemblable est celtique : le mot ferh (fort, fortifié), selon les Mémoires sur la langue celtique de Jean Baptiste Bullet, qui correspondrait à une place forte antérieure au château médiéval. C'est également l'origine de nombreux noms de famille qualifiant des hommes puissants et solides.

    Histoire

    Préhistoire

    Le territoire de la commune a été habité depuis la préhistoire. En témoignent plusieurs gisements de silex taillés sur les coteaux au nord et au sud de la Couze, ainsi que la présence, à quelques mètres de la commune, mais sur le territoire de Saint-Avit-Sénieur, du gisement néandertalien de Combe-Capelle.

    C'est sur ce site qu'on a trouvé l'un des plus anciens outils fabriqués par l'homme : un lissoir[22].

    Moyen Âge

    Trois sarcophages de l’époque mérovingienne ont été également découverts à Piquepoul et dans une carrière de Bellevue[23],[24].

    D'après une tradition orale non vérifiée, le village médiéval primitif se situait sur le plateau dominant le bourg actuel. Il aurait été incendié à la suite d'une épidémie de peste et rebâti sous la protection du château fort médiéval. Celui-ci était une place forte avancée de la baronnie de Biron. La chapelle romane Saint-Christophe (XIIe siècle), décorée de fresques romanes et gothiques, est le témoin du village primitif.

    Sur le territoire de la commune deux autres monuments sont associés à la famille de Biron : le château de Regagnac et une métairie. Le premier était initialement un repaire noble construit au XIIIe siècle par la famille de Regagnac.

    Le castrum de Monte Ferrando est mentionné dans la charte des coutumes accordé par le roi d'Angleterre Édouard Ier, duc de Guyenne, à la bastide de Beaumont, en , le mettant dans le ressort de la bastide de Beaumont, sauf le château de Montferrand.

    Renaissance

    Le XVIe siècle est marqué par la construction de la halle et de plusieurs maisons du bourg, ainsi que par la reconstruction du château de Régagnac par la famille de Biron[25].

    Époque contemporaine

    En 1790, Montferrand devient le chef-lieu du canton de Montferrand[26], comprenant sept communes. Ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX ()

    On construit une nouvelle église vers 1850 dans le bourg, auprès de la halle du XVIe siècle.

    En 1894, la commune de Montferrand prend le nom de Montferrand-du-Périgord[26].

    Au XIXe siècle, quatre foires annuelles reflétaient l'ampleur de l'activité commerciale du village dans son environnement.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Montferrand-du-Périgord est rattachée au canton de Montferrand qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Beaumont (devenu canton de Beaumont-du-Périgord en 2001) dépendant de l'arrondissement de Bergerac[26].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[27]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, également dépendant de l'arrondissement de Bergerac.

    Intercommunalité

    Fin 1995, Montferrand-du-Périgord intègre dès sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[28],[29].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1872 1893 Barjou    
    1893 1929 Villeréal    
    1929 1944 Magimel    
    1944 1947 Girardie    
    1947 1958 Rebeyrol    
    1958 1971 Pasquet    
    1971 1972 Biou    
    1972 1978 Bernard Laubal   Menuisier
    1978 2001 Pierre Peyronnie   Exploitant agricole
    2001 mars 2014 Georges Meyrignac SE[30] Exploitant agricole
    mars 2014[31]
    (réélue en mai 2020)
    En cours Nathalie Fabre FG[32] Agent administratif du conseil général

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Montferrand-du-Périgord relève[33] :

    Jumelages

    En 2014, Montferrand-du-Périgord n'est jumelée avec aucune commune[34].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Montferrand-du-Périgord sont appelés les Montferrandais[35].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

    En 2018, la commune comptait 156 habitants[Note 5], en diminution de 4,29 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    680705784736717677693709724
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    682619616585583571574544507
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    437452437423320310288285261
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    232236211185197180172171170
    2013 2018 - - - - - - -
    163156-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    À compter de la rentrée de , la commune administre une école élémentaire au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Molières, Saint-Avit-Sénieur et Saint-Avit-Rivière. Le RPI comptait 11 élèves de la commune de Montferrand en 2012-2013[39]. L'école accueillait 25 élèves du RPI en 2014 en cours élémentaire et en cours moyen. À compter de 2015, elle accueillera les élèves de cours préparatoire et de cours élémentaires. L'école de Saint-Avit-Sénieur accueillera les élèves des classes maternelles, et celle de Molières les cours moyens.

    Le collège le plus proche est à Beaumont-du-Périgord, à une dizaine de kilomètres par la route.

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune organise une fête le dernier week-end de juillet.

    Les « conférences de la Couze », animées par des spécialistes de la préhistoire, ont lieu chaque année dans la première quinzaine d’août (29e édition en 2018[40]). Ce rendez-vous est l’occasion de parler de sujets avec des spécialistes renommés tout en se replongeant dans la richesse de cette vallée qui possède plusieurs gisements historiques.

    Santé

    Les médecins, dentistes et ophtalmologistes sont installés à Beaumont-du-Périgord à 10 km, à Monpazier et à Belvès. L'hôpital le plus proche est situé à Bergerac à 38 km.

    Économie

    Emploi

    En 2015[41], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante personnes, soit 38,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte vingt-quatre établissements[42], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[43].

    Entreprises et commerces

    La commune de Montferrand-du-Périgord est en zone de revitalisation rurale (ZRR).

    Depuis le XVIIIe siècle, Montferrand-du-Périgord a une tradition de commerce et d'artisanat bien supérieure à ce que représente sa population. Au XXIe siècle, l'économie repose sur :

    • le tourisme : un hôtel-restaurant, des tables d'hôtes et des gîtes ruraux ;
    • l'agriculture et l'exploitation de la forêt : l'agriculture est diversifiée : élevage de bovins, kiwis, fraises, aviculture (canards et poules) ; la forêt repose principalement sur l'exploitation des châtaigniers ;
    • l'artisanat et le commerce : un GAEC de fabrications de produits fermiers (atelier de foie gras en particulier), un traiteur, quatre entreprises du bâtiment.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte 4 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[44] et 25 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[45]. Par ailleurs, elle compte 3 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[46] et 11 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[47].

    Monuments historiques

    • La halle couverte du XVIe siècle est inscrite depuis le 5 janvier 1948[48] ;
    • la maison du XVIe siècle est inscrite depuis le 5 janvier 1948[49] ;
    • l'ancienne église Saint-Christophe présente des peintures murales à l'intérieur. Elle est mentionnée pour la première fois dans une bulle pontificale de 1153 où figure « Sancti Christophori » parmi les possessions de l'abbaye de Sarlat. Elle est classée en totalité depuis le 12 juillet 2001[50] ;
    • le château de Montferrand du XIIe siècle est inscrit depuis le 5 janvier 1948[51].

    Autres sites et monuments

    On peut également citer :

    • le château de Regagnac des XVIe et XVIIe siècles[52] ;
    • la nouvelle église paroissiale Saint-Christophe, construite en 1849 dans le bourg, dans laquelle on trouve plusieurs objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel, en particulier les vitraux (première moitié du XXe siècle) et la garniture d'autel (deuxième moitié du XIXe siècle) ;
    • des maisons Renaissance et une chartreuse ;
    • l'ancienne forge dans le bourg ;
    • Comme dans toutes les communes en milieu rural où les habitants vivaient autrefois en autarcie, furent bâtis de petits édifices utilitaires tels que lavoirs, fontaines, fours, pontets, ou liés à des pratiques religieuses, par exemple croix sur le passage des processions des Rogations, croix jubilaires en souvenir de missions comme la croix de Couquette[53] ou à la mémoire d'un défunt.


    Cinéma et télévision

    Les et , le village de Montferrand-du-Périgord a accueilli un tournage pour la série Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge[54].

    Personnalités liées à la commune

    Né à Paris le , Charles Lenormand[55] est connu comme architecte (église Notre-Dame de Nice, cathédrale de Monaco) mais également comme photographe. Il s'est construit une maison XIXe siècle sur le plateau, face au bourg de Montferrand. Selon le témoignage du petit-fils de son régisseur : « L'escalier en bois du chalet qui part du rez-de-chaussée et monte aux étages est très large et les marches peu hautes car l'architecte avait du mal à marcher ». Décédé en 1904, il est enterré au cimetière du village. Son tombeau est situé sur la place libérée au milieu du XIXe siècle par la disparition des trois-quarts de la nef de l'église romane Saint-Christophe. Il fait partie de l'inventaire du petit patrimoine rural bâti du Périgord en 2013[56] pour le mélange des styles et des matériaux utilisés.

    Héraldique

    Blason
    Parti : au premier d’argent à la bande ondée d’azur chargée de trois anilles du champ, au deuxième de gueules à la tour d’argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur un mont du même mouvant de la pointe
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bernard de Montferrand, Montferrand-du-Périgord, lieu de mémoire en Aquitaine , Le Bugue, PLB éditeur, 1995, (ISBN 2-86952-037-9)
    • Collectif d'instituteurs du canton de Beaumont, Beaumont, monographies historiques et géographiques des communes du canton de Beaumont, Bayac, Graphie-services, 1985, (ISBN 2-95009-940-8)
    • Jean Darriné, Montferrand-du-Périgord. De la nuit des temps à la Révolution, Les éditions Esprit de Pays, Lembras, 2018, (ISBN 978-2-9560026-6-6) ; 242p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

    Autres sources

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Belves - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Montferrand-du-Périgord et Pays de Belvès », sur fr.distance.to (consulté le ).
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