Michel Cruger

Michel Cruger (Łojewo, - Paris, ), est un militaire français d'origine polonaise, Compagnon de la Libération. Engagé dans la Légion étrangère, il participe, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la Campagne de Norvège puis décide de se rallier à la France libre pour laquelle il combat en Afrique du Nord, en Italie et en France.

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Michel Cruger

Michel Cruger

Naissance
Łojewo (Royaume de Prusse)
Décès
Paris 12e (France)
Origine Pologne
Allégeance République française
Forces françaises libres
Arme Infanterie
Grade Adjudant-chef
Années de service 19361945
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

Jeunesse et engagement

Michel Cruger naît le 16 février 1915 à Łojewo, en Pologne, d'un père mineur[1]. En 1936, il vient en France pour s'engager dans la Légion étrangère et est affecté en Algérie puis au Maroc où il se trouve encore lorsqu'est déclarée la Seconde Guerre mondiale[2].

Seconde Guerre mondiale

Sous-officier de la 13e demi-brigade de légion étrangère, il participe en avril 1940 à la campagne de Norvège et est blessé par un éclat d'obus lors de la bataille de Narvik[3]. Évacué en Angleterre en juin avec le corps expéditionnaire français, il décide de s'engager dans les forces françaises libres[1].

Promu adjudant, il est affecté au Bataillon de marche n° 1 puis au bataillon de marche no 11 avec lequel il participe à la campagne de Syrie puis à la guerre du désert en Libye et en Égypte[2]. Lors de la seconde bataille d'El Alamein en octobre 1942, il est à nouveau blessé par éclat d'obus[2]. Il est ensuite engagé dans la campagne de Tunisie en 1943 puis dans la campagne d'Italie en 1944[3]. Débarqué en Provence avec la 1re division française libre, il prend part à la Libération de la France[2]. Il se distingue particulièrement lors de la bataille des Vosges, au col de la Chevestraye, où il assure le ravitaillement de sa compagnie dans des conditions périlleuses[1]. Promu adjudant-chef, il est cependant très affaibli par les combats et doit être hospitalisé jusqu'à la fin de la guerre[3].

Après-guerre

Resté en France après le conflit, il est naturalisé en 1948 et devient fonctionnaire à l'organisation européenne de coopération économique en 1951[3]. Dans les années 1960, il travaille pour le ministère des anciens combattants où il est chargé du service intérieur du matériel[2]. Michel Cruger meurt le 2 janvier 1979 à Paris et est inhumé au cimetière parisien d'Ivry[1].

Décorations




Officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945
Avec palme
Médaille de la Résistance française Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre

Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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