Mespaul

Mespaul [mɛspɔl] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Mespaul

Mairie de Mespaul.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Communauté de communes Haut-Léon Communauté
Maire
Mandat
Bernard Floch
2020-2026
Code postal 29420
Code commune 29148
Démographie
Gentilé Mespaulitains
Population
municipale
955 hab. (2018 )
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ nord, 4° 01′ ouest
Superficie 11,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roscoff - Saint-Pol-de-Léon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-de-Léon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Mespaul
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Mespaul
Géolocalisation sur la carte : France
Mespaul
Géolocalisation sur la carte : France
Mespaul

    Géographie

    Mespaul est située au sud-ouest de Plouénan, à peu près à mi-chemin entre Plouescat (à l'ouest) et Morlaix (à l'est). La commune appartient au canton de Saint-Pol-de-Léon. Elle est limitrophe de Plouvorn au Sud, Trézilidé à l'Ouest, Tréflaouénan et Plougoulm au Nord-Ouest. L'Horn au Nord et le Guillec vers Sainte-Catherine sont des cours d'eau s’arrêtant dans la commune.

    Communes limitrophes de Mespaul
    Plougoulm
    Trézilidé Plouénan
    Plouzévédé Plouvorn

    Cadre géologique

    Dans la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, l'observation du sarcophage roman (dit de Conan Mériadec), réalisé au XIIe siècle en granite de Sainte-Catherine, laisse voir les plages de tourmaline.

    Mespaul est au nord-est du domaine structural de la zone de Léon qui constitue un vaste antiforme granitique et métamorphique de 70 km sur 30 km orienté NE-SW. Postérieurement au métamorphisme hercynien, se développe un important plutonisme : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909[1], formant de Ouessant à Barfleur (Aber-Ildut, Carantec, Ploumanac'h, puis Flamanville et Barfleur) un alignement de plutons de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE), datés aux alentours de 300 Ma, correspond à un magmatisme permien[2]. L'orogenèse hercynienne se termine par la formation de deux accidents crustaux majeurs qui décalent les granites carbonifères : le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-Guissény (CPG)[3]. Le plutonisme sur le territoire de Mespaul se traduit par la mise en place du massif de Sainte-Catherine qui se présente en feuillets lenticulaires allongés sur près de 35 kilomètres[4] (depuis la grève de Kerigou en Saint-Pol-de-Léon jusqu'au-delà du Drennec[5]). Ce massif encaissé dans le socle métamorphique (orthogneiss monzogranitique de Plouénan dont la direction des plis conditionne l'allure générale du massif) du flanc sud de l'antiforme, forme une succession discontinue de bosses monadnocks qui dominent le riche plateau limoneux du Haut-Léon. « C’est un massif leucogranitique équant très évolué (> 72 % SiO2) à microcline, albite, quartz, muscovite, parfois biotite, avec tourmaline et béryl, considéré comme très tardif dans l’histoire magmatique du Léon[6] ». Le granite est caractérisé surtout par la cristallisation de nombreuses petites plages de tourmaline noirâtre qui, par contraste, renforcent sa blancheur. Selon sa mise en place, il présente quatre faciès géochimiques principaux[7]. Cette venue du leucogranite à tourmaline de Sainte-Catherine est associée au fonctionnement du la faille de Porspoder[8].

    Les monuments de la région montrent que le granite de Sainte-Catherine a fourni de belles pierres de taille mais, mieux encore, s'est prêté aussi à la sculpture. Les édifices ayant fait appel à ce granite sont essentiellement inclus dans une zone de contour piriforme qui correspond aux affleurements du granite lui-même[9], jalonnés par plusieurs dizaines de carrières dont la plupart sont abandonnées et parfois même entièrement comblées[7].

    Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de la région peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 9,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 954 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988[17] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 923,6 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 15 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[21], à 11,2 °C pour 1981-2010[22], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Mespaul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-Léon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,8 %), terres arables (32,7 %), prairies (22,2 %), zones urbanisées (3,3 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Mezpaul en 1426.

    Mespaul vient de maez champ ouvert » en breton) et de Pol Aurélien, patron de la paroisse (premier évêque du pays du Léon)[31].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Visitant Mespaul en 1927, le chanoine Pérennès et l'abbé Bellec remarquèrent, non loin de la chapelle Sainte-Catherine, au lieu-dit « Lannéir », gisant dans le fossé sur le bord de la route (une ancienne voie romaine[32]), un fragment de pierre paraissant porter des lettres gravées. « C'était une pierre de 0m22 de hauteur et 0m29 de rayon. Avant d'être mutilée, elle devait avoir, ainsi que le monument 0m60 de diamètre. (...) La trouvaille était sans conteste un fragment de borne romaine, l'inscription étant visible : "MANICVS AXVMVS TRI POTEST" ("Germanicus maxumus tribunicia potestate") ». Cette inscription daterait du IIIe siècle, l'expression Germanicus Maximus se rencontrant sous le règne de Maximin Ier le Thrace[33].

    Ce déchiffrement est incorrect car il ne prend pas en compte les lettres TRI POTEST. Cette inscription est répertoriée dans le Corpus Inscriptionum Latinarum et reconstituée comme suit [Ti(berius) Claudius Drusi] / [f(ilius) Caesar Augustus] / [Ge]RMANICVS PO[nti]/[fex m]AX<i=U>MVS TRI[bu]/[nici]AE POTEST[atis V] / [imp(erator) XI p(ater) p(atriae) co(n)s(ul) III] / [designatus IIII]. Le Germanicus ayant le titre de pontifex maximus s'identifie comme l'empereur Claude (41-54), surnommé Germanicus[34].

    Moyen Âge

    D'abord trèves de Plouvorn, Mespaul et son quartier de Sainte-Catherine sont issus d'un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plouvorn. Mespaul devint une paroisse indépendante qui dépendit de l'ancien évêché de Léon.

    Le granite de Sainte-Catherine (un granite clair parsemé de cristaux bleu noir de tourmaline) fut utilisé dès le Moyen Âge ; il servit aussi à construire partiellement le château de Kerjean ; il a peu été utilisé à l'époque moderne[35].

    Époque moderne

    Au XVIIe siècle, la châtellenie de Daoudour est subdivisée en deux juridictions : celle de "Daoudour-Landivisiau", dite aussi "Daoudour-Coëtmeur", qui avait son siège à Landivisiau et comprenait Plouvorn et ses trèves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trève de Landivisiau, Guiclan, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-Bodénès, Pleyber-Christ, Commana et sa trève de Saint-Sauveur, Plounéour-Ménez et pour partie Plouénan ; et celle de "Daoudour-Penzé", qui avait son siège à Penzé et comprenait Taulé et ses trèves de Callot, Carantec, Henvic et Penzé, Locquénolé, Saint-Martin-des-Champs et sa trève de Sainte-Sève[36].

    Révolution française

    Mespaul est érigé en commune en 1790. En 1791, le curé J. Gougouil ainsi que Moal à Sainte-Catherine font partie des prêtres refusant de s’assermenter à la Constitution civile du clergé.

    Le , quatre gendarmes vinrent arrêter le recteur de Sainte-Catherine ; ils furent assaillis à coups de pierres par les paroissiens et l'un d'eux fut grièvement blessé[37].

    Le XIXe siècle

    La commune est principalement rurale et le développement agricole fait croître la population au XIXe siècle. Dès le XXe siècle, le nombre d'habitants diminue avec la mécanisation de l'agriculture, qui implique une main-d'œuvre moindre.

    La Belle Époque

    L'inventaire ds biens d'église à Mespaul (journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest du .

    En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Mespaul, l'abbé Messager, écrit : « Les instructions paroissiales se font toujours ici en breton »[38].

    L'inventaire des biens d'église est effectué par le commissaire de police, accompagné de gendarmes, le [39].

    L'Entre-deux-guerres

    Une coopérative agricole dénommée "La Paysanne" fut créée à Mespaul ; elle existait encore pendant la Deuxième Guerre mondiale[40].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    avant 1811 1832 Jean-Marie Salaun de Kertanguy[Note 6]   Baron. Propriétaire. Le baron de Kertanguy habitait durant la belle saison son manoir de Coatudavel en Mespaul. Frère de Jean Augustin Salaun de Kertanguy, maire de Plouénan entre 1816 et 1818.
             
    2001 2014 Jean-Jacques Moal    
    2014 En cours Bernard Floch DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Monuments

    L'église paroissiale Saint-Éloi.
    • L'église Saint-Éloi, reconstruite vers 1900 à partir des plans d'Ernest Le Guerranic. Le culte de saint Éloi s'expliquant par une confusion au Moyen Âge avec saint Alor, ancien évêque de Quimper, dont la vie est très peu connue.
    • La chapelle Sainte-Catherine (XVe et XVIIIe siècles), ancienne église tréviale de Plouvorn. Datant du XVe siècle dans ses parties les plus anciennes, elle est presque entièrement reconstruite au XVIIIe siècle et restaurée en 1895. Son calvaire est inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques depuis 1997.
    • L'ossuaire du Vieux-Bourg.
    • La fontaine de Saint-Anastase.
    • L'oratoire de Cosquérou.
    • Le moulin du C'houenner.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].

    En 2018, la commune comptait 955 habitants[Note 7], en augmentation de 4,03 % par rapport à 2013 (Finistère : +0,86 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0069271 2621 0941 1891 2511 3051 3511 198
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1781 1941 2061 1541 1341 1041 0671 0271 025
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0511 1211 1441 0791 0981 1211 0461 014964
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    963937814779797739827891930
    2018 - - - - - - - -
    955--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Évolution du rang démographique

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
    Rang de la commune dans le département 187 179 187 196 210 201 197 197
    Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

    En 2017, Mespaul était la 186e commune du département en population avec ses 966 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Trégourez (185e avec 972 habitants) et devant Saint-Jean-Trolimon (187e avec 962 habitants).

    Vie locale

    Salle polyvalente.
    • Salle polyvalente construite dans les années 2000.
    • Espace multifonctions de 600 m2 construit en 2013, utilisé pour les scolaires.
    • Stade Jean-Autret, utilisé par les clubs de football (Union Sportive Mespaulitaine).
    • Allée Verte, parcours sportif réalisé en 2014.
    • Foire de Sainte-Catherine organisée par les associations de la commune jusqu'en 2012.

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Jean-Marie Salaun de Kertanguy, né le à Saint-Pol-de-Léon, baron d'Empire en 1811, décédé le à Saint-Pol-de-Léon.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (1re édit.), 1909.
    2. Louis Chauris, « Le granite porphyroïde de Porzpaul dans l'île d'Ouessant: un nouvel élément dans la ceinture des « granites rouges » du Massif armoricain (France) », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Paris, iI, t. 313, , p. 245-250.
    3. Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) », Géologie de la France, no 1, , p. 19-20 (lire en ligne).
    4. « Très étroit à l'Est, où les deux pointements littoraux ne dépassent pas quelques dizaines de mètres, le granite s'élargit au droit du hameau de Sainte-Catherine, avant de se ramifier, vers l'Ouest, en une série de diverticules indépendants. Le granite de Sainte-Catherine est l'intrusion la plus récente de la région ». Cf L. Chauris et al., Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères. Saint-Pol-de-Léon, éditions du BRGM, 1998, p. 49
    5. Filon de Landouzen constitué d'un granite aplito-pegmatitique à tourmaline (type "Sainte-Catherine").
    6. Marcoux, op. cit., p. 30
    7. Louis Chauris, « Éclairage lithologique sur l’église de Lanhouarneau (Finistère) : XIVe-XVIe-XVIIIe siècles », Revue archéologique de l'Ouest, vol. 23, , p. 117-149 (DOI 10.4000/rao.156).
    8. Marcoux, op. cit., p. 27
    9. Utilisation du granite de Sainte-Catherine : 1, affleurements ; 2, édifice en pierres de taille ; 3, édifice en moellons ; 4, localité ; 5, toponyme « Mengleuz » (carrière) ; 6, limite de la principale zone d’utilisation (d’après Chauris, 1993)
    10. Hubert Lardeux, Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 127.
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    13. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    14. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    15. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    16. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    17. « Station Météo-France Sibiril S A - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    18. « Orthodromie entre Mespaul et Sibiril », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Sibiril S A - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Mespaul et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    31. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 84, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
    32. Cette voie romaine venant de Vorgium, via Vorganium en Plounéventer et Le Folgoët, passant ensuite près du château de Penmarc'h en Saint-Frégant et de Kerscao en Kernilis en direction de Plouguerneau.
    33. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 3 novembre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658720g/f5.image.r=Fr%C3%A9gant?rk=450646;0
    34. Inscription référencée CIL 17-02, 00415.
    35. Serj Le Maléfan, Granites de Bretagne, Coop Breizh, 2013 (ISBN 978-2-84346-588-8).
    36. Arthur de La Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne. La vicomté ou principauté de Léon, "Revue de Bretagne et de Vendée", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f108.image.r=Daoudour?rk=21459;2
    37. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
    38. Fanch Broudic, "L'interdiction du breton en 1902", Coop Breizh, 1997, (ISBN 2-909924-78-5).
    39. « Les inventaires en province. À Mespaul. », sur La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (consulté le ).
    40. « Coopérative agricole « La Paysanne », Mespaul. », sur Gallica, (consulté le ).
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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