Marc Chagall

Marc Chagall (en russe : Марк Захарович Шагал, Mark Zakharovitch Chagal ; en biélorusse : Марк Захаравiч Шагал, Mark Zakharavitch Chagal), né Moïche Zakharovitch Chagalov (en russe : Мойшe Захарович Шагалов), est un peintre et graveur né le à Liozna près de Vitebsk en Biélorussie (alors intégrée à l'Empire russe), naturalisé français en 1937 et mort le à Saint-Paul-de-Vence où il est enterré.

Pour les articles homonymes, voir Chagall (homonymie).

Chagall est l'un des plus célèbres artistes installés en France au XXe siècle, avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l'Est) et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la gravure, à la sculpture, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc.[1].

Biographie

Portrait de Chagall par Iouri Pen.

Enfance et formation

Chagall est né le à Liozna dans la région de Vitebsk, en Biélorussie (laquelle appartenait alors à l'Empire russe), dans une famille juive hassidique. La ville compte une importante communauté juive. Sa mère tenait une épicerie et son père allait tous les matins à la synagogue où il était employé, tandis que son grand-père était précepteur et chantre à la synagogue. Il a été élevé dans la paix et la tendresse de sa mère qui lui a appris à lire et à aimer la Bible et les hommes.

Vitebsk restera dans l'imaginaire de Chagall le paradis naïf de l'enfance, et le peintre le représentera dans de nombreuses toiles, dans sa jeunesse mais aussi plus tard[2]. Aîné d'une famille de neuf enfants, il commence à travailler dans des ateliers, à la fin de ses études à l’école des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. À Vitebsk, adolescent, il étudie à l'école créée par Youri (Yehouda) Pen auprès duquel il ne s’instruisit que deux [Quoi ?] mais dont il dira qu’il « vit dans ma mémoire comme mon père »[3].

Il étudie également auprès de Léon Bakst, à Saint-Pétersbourg, chez qui il rencontre Bella Rosenfeld, dont il tombe amoureux.

Arrivée à Paris, 1910-1914

Il part pour Paris en 1910[4]. Il y est témoin de mouvements picturaux, tels que le fauvisme finissant et le cubisme naissant. Le premier lui inspire la couleur pure, gaie et claire, le second une certaine déconstruction de l’objet. Il découvre notamment les toiles de Robert Delaunay, Jean Metzinger, Henri Rousseau, Albert Gleizes. Néanmoins, jamais Chagall n’adhèrera pleinement à un mouvement ou à une école. Dans le même temps, il passe de nombreuses journées au musée du Louvre, où il étudie Delacroix, Géricault, Watteau, Courbet[5].

Il se lie d'amitié avec le poète Blaise Cendrars, qui est l'un des seuls habitants de la Bohème parisienne à parler le russe. Cendrars lui présente, entre autres, Robert Delaunay et Guillaume Apollinaire, qui seront fascinés par sa liberté dans l'utilisation de la couleur[6].

Selon l'écrivain Nina Berberova, Marc Chagall adhère en 1912 à la franc-maçonnerie[7]. Influencé par Apollinaire, il semble épouser les philosophies ésotériques (l'alchimie et la kabbale) dans son célèbre tableau Hommage à Apollinaire (1913) où il aborde pour la première fois la figure de l'androgyne[8].

Tout en adoptant Paris comme sa deuxième ville natale, il n’oublie pas ses origines russes. Pour preuve : même lorsqu’il peint les ponts de la Seine ou la tour Eiffel, on peut reconnaître des éléments de décor inspirés de ses souvenirs d’enfance qui ne le quitteront jamais. Il expose ses travaux pour la première fois en 1914 au Salon des indépendants. Dans le même temps, il se rend à Berlin, où il expose dans la galerie Der Sturm avec Paul Klee et Alfred Kubin. Il a ensuite une exposition personnelle dans cette galerie. C'est un succès[9].

En Russie avant et après la Révolution

En 1914, il est de retour à Vitebsk pour une courte durée, pense-t-il, mais le premier conflit mondial empêche tout retour à Paris. En 1915, il épouse Bella ; leur fille Ida naît le . Pendant cette période, Chagall peint surtout la vie de la communauté juive, qui est persécutée car soupçonnée d'espionnage par l'état-major russe. La famille de Chagall offre l'hospitalité à de nombreux juifs expulsés, notamment venus de la frontière lituanienne. Dans ces circonstances, sans être pieux, le peintre renoue avec sa culture hassidique. Ses œuvres témoignent de son respect pour le peuple juif[10].

Il expose à de nombreuses reprises entre 1916 et 1917. Après la Révolution russe, il devient « commissaire aux beaux-arts » et responsable de la vie artistique de Vitebsk. Il organise de nombreuses expositions d'artistes de Moscou et de Vitebsk avec Abram Brazer. Il prend la direction de l'école d'art en 1919, dont son maître Iouri Pen avait déjà créé une ébauche : l'École artistique de Vitebsk. Kasimir Malevitch, qui devient rapidement le leader radical de la jeunesse artistique, vient y participer puis prend le relais de Chagall. De retour d'un voyage à Moscou, Chagall apprend que l'école a été rebaptisée « Académie suprématiste » et qu'il est démissionné de force et remplacé par Malevitch. Il repart alors pour Moscou où il crée les décors pour le théâtre d'Art juif[11].

Pour la critique d'art Maria Berezanskaïa, l'idole principale de Chagall en Russie était le peintre symboliste Mikhaïl Vroubel. Dans son autobiographie[12], il s'appelle lui-même « disciple de Vroubel ». Une continuité de nature stylistique est difficile à tracer entre les deux artistes, mais Chagall n'en est pas moins l'héritier d'une puissante tradition mythologique créé par Vroubel. L'art de Vroubel puis celui de Chagall procèdent tous deux à la transformation totale du monde visible : les objets sont encadrés dans des supports matériels aux significations spirituelles infinies. Des détails insignifiants participent chez les deux artistes à la grande dynamique d'un monde en mutation [13].

Retour à Berlin puis à Paris, exil aux États-Unis

Marc Chagall vers 1920, photographie de Pierre Choumoff.

Il retourne en 1922 à Berlin puis à Paris. Ses œuvres sont connues aux États-Unis où des expositions sont organisées. En 1923, Chagall fait la connaissance d'Ambroise Vollard, marchand et éditeur de livres qui, ensuite, lui commande notamment trente gouaches et cent eaux-fortes illustrant les Fables de La Fontaine (1924-1925), cent dix-huit eaux-fortes pour Les Âmes mortes, de Nicolas Gogol (1925-1931) mais aussi, et surtout, des illustrations pour la Bible (1930).

Entre 1927 et 1929, Marc Chagall s'installe au mas Lloret, à Céret[14].

Au début des années 1930, il voyage beaucoup avec sa famille. À partir du , il prend la nationalité française pour fuir l'antisémitisme de l'Europe centrale. C'est cette année-là qu'il fait la connaissance du peintre hongrois Imre Ámos (1907-1944 ou 1945) à Paris, qui s'est ensuite inspiré de son style dans certaines de ses peintures. À la fin du printemps 1941, Chagall est arrêté et doit son salut au journaliste américain Varian Fry, qui lui permet de rejoindre les États-Unis[15]. Il vit alors en exil à New York, comme de nombreux intellectuels français[16],[17].

Sa femme, Bella, meurt en 1944 ; cet événement marque le choix de ses sujets à cette époque.

Il rencontre en 1945 Virginia Haggard, mariée à John McNeil dont elle n'est pas divorcée. Marc et Virginia ont un fils en 1946, le futur chanteur et auteur-compositeur David McNeil[18], lequel porte le nom du mari de sa mère. Il a raconté ses souvenirs d'enfance avec son père dans Quelques pas dans les pas d’un ange.

Retour en Europe après la guerre

Vava Brodsky et Marc Chagall à Saint-Paul-de-Vence en 1967.

Après la guerre, les œuvres de Chagall sont à nouveau exposées en Europe. Il retraverse l'Atlantique en 1948, pour s'installer à Vence, sur la Côte d'Azur où il aide Frans Krajcberg à partir pour le Brésil.

Il rompt avec Virginia et se remarie en 1952 avec Valentina Brodsky (1905-1993) dite Vava.

Maeght vend ses œuvres à travers le monde entier. Ses techniques se diversifient : gravures, mosaïques, vitraux. Il continue de peindre des décors, conçoit des costumes pour l'opéra, notamment La Flûte enchantée.

En 1970, il représente une grive et une mère offrant du raisin à un enfant pour l'étiquette du célèbre vin bordelais Château Mouton Rothschild[19].


Il peint ses premiers vitraux en 1959 pour la cathédrale Saint-Etienne de Metz[20].

Ensuite il a dessiné notamment les vitraux de l'église paroissiale Saint-Étienne de Mayence. Cet ordre est né grâce à la médiation du prêtre local Klaus Mayer. Les vitraux de l'église de Mayence, où il y avait déjà eu de violentes persécutions des Juifs au Moyen Âge, sont censés être un signe permanent de solidarité judéo-chrétienne et de compréhension internationale. Chagall a été en mesure d'achever un total de neuf fenêtres d'église au moment de sa mort.

Sépulture de Marc Chagall, cimetière de Saint-Paul-de-Vence

Chagall finit sa vie à Saint-Paul-de-Vence, célèbre et reconnu dans le monde entier.

Affaire Chagall

À la fin des années 1980, peu après sa mort, éclate l'affaire Chagall, où des dizaines de ses œuvres sont dérobées et écoulées sur le marché de l'art : elle s'achève par l'arrestation et la condamnation de trois marchands d'art.

Chagall et la Bible

En 1930, le marchand d'art et ami de Chagall, Ambroise Vollard, lui commande une série d'illustrations sur la Bible. Celui qui décrit le texte sacré comme « la plus grande source de poésie de tous les temps », exécute alors une quarantaine de gouaches, avant d'entamer une série d'eaux-fortes qui sont insérées au sein de la Bible de Genève : 105 gravures figurent diverses scènes-clés de l'Ancien Testament. À la main, Chagall les rehausse toutes d'un peu de gouache. Ses sujets de prédilection sont les prophètes, les patriarches, les guerriers et les rois. Surtout, il fait des liens entre le passé et le présent, entre la persécution de Jésus et celle que les Juifs subissent en Europe dans les années 1940[21].

Ce travail monumental est à l'origine du Message biblique qui propose un cycle décoratif relatant l'histoire biblique, terminé en 1966. Chagall en fait don à l'État français qui, au grand bonheur de Chagall, l'expose au Louvre avant d’inaugurer en 1973 le musée national du Message biblique à Nice, en présence d'André Malraux.


Il dort
Il est éveillé
Tout à coup, il peint
Il prend une église et peint avec l'église
Il prend une vache et peint avec une vache
Avec une sardine
Avec des têtes, des mains, des couteaux…

 Blaise Cendrars, 19 poèmes élastiques, Portrait de Chagall 1919

Œuvres

Tableaux

Peintures sur papier

  • Cantique des Cantiques II, 1957 (huile).
  • Cantique des Cantiques III, 1960 (huile).
  • Cantique des cantiques IV, 1958, Provincial Museum of Alberta.
  • Cantique des Cantiques V, 1965-1966.

Vitraux

Vitrail de Chagall dans l'église de Tudeley.

Mosaïques

Céramique

Décoration

  • Théâtre juif d'État de Moscou.
  • Le plafond de la salle de spectacle de l'opéra Garnier : peint en 1964.
  • Peintures murales du Watergate Theatre de Londres (1949).

Tapisserie

  • Israël : le hall Chagall à la Knesset, Jérusalem : tapisserie triptyque illustrant les thèmes bibliques et modernes de l'histoire du peuple juif.

Expositions

Musée des Beaux-Arts de Montréal, exposition Chagall en 2017.

Marché de l'art

Les œuvres de Marc Chagall sont très recherchées par les collectionneurs du monde entier.

  • Le Grand Cirque, une huile sur toile (159,5 × 308,5 cm), a été vendue 13 760 000 US$, soit 10 176 896 euros à New York le [34].
  • Roses et mimosas, une huile sur toile (147,3 × 114,3 cm) a été vendue 1 833 250 £, soit 2 318 694 euros à Londres le [34].

Publications

  • Ma vie, autobiographie, 1923.
  • Les Âmes mortes, de Gogol, 118 illustrations, Tériade, Éd. Verves, 1948.
  • Les Fables de La Fontaine, 100 illustrations, Tériade, Éd. Verves, 1952.
  • La Bible, 150 illustrations, Tériade, Éd. Verves, 1956 et 1960.
  • Le Monde De Marc Chagall, photographies d'Izis Bidermanas, Gallimard, 1959.
  • Chagall sur la terre des dieux, avec 10 lithographies, textes de Robert Marteau Paris, éd. Mazo, 1969
  • Chagall, Cathédrale Saint-Etienne de Metz , Christian Schmitt (préf. Robert Féry, Chanoine d'honneur de la cathédrale de Metz), , Éditions des Paraiges, 2021 (ISBN 978-2-37535-134-5)

Hommages

  • À la mémoire de Chagall, œuvre pour flûte et percussions écrite par Roger Lersy, 1995[35].
  • Louis Aragon écrit un recueil consacré à Chagall nommé, Celui qui dit les choses sans rien dire.
  • Dans Ferrat chante Aragon, Jean Ferrat, chante le titre Chagall en hommage au peintre.
  • 2014 : Mimoza Koike, Gaétan Morlotti et Bruno Roque, danseurs du Ballets de Monte-Carlo avec le Musée Marc-Chagall de Nice créent un spectacle ayant pour argument l'enfance du peintre à Vitebsk en s'inspirant du récit autobiographique Ma vie[36].
  • Une copie quelque peu modifiée du tableau Le violoniste vert apparaît dans le film Monsieur Klein tourné par Joseph Losey en 1976.
  • Il vécut au no 4 villa Eugène-Manuel (16e arrondissement de Paris) ; une plaque lui rend hommage.
  • (2981) Chagall, astéroïde.
  • Dans l'épisode Un indice de trop de la série Hercule Poirot (1991), le célèbre détective, accompagné de la comtesse Vera Rossakoff, admire le tableau Les Plumes en fleurs. Poirot explique qu'il fait partie des œuvres qu'il préfère, tandis que la comtesse constate que lorsque l'on voit son travail on sait de tout de suite qu'il est Russe avant tout.

Documentaires

  • 1963 : Chagall, film documentaire américain, Oscar du meilleur court métrage en 1964.
  • 1974 : The Gift: Four Seasons Mosaic of Marc Chagall[31].

Notes et références

Références

  1. Lettre de 1936 mentionnée dans Au vent virtuel, les mémoires d'Andreï Voznessenski.
  2. Daniel Marchesseau, Chagall. Ivre d'images, cf. bibliographie, p. 14.
  3. Marc Chagall, Ma vie, cf. bibliographie, p. 86-88.
  4. Marc Chagall, Ma vie, cf. bibliographie, page ??[réf. incomplète]
  5. Daniel Marchesseau, Chagall. Ivre d'images, op. cit., p. 23-24.
  6. Daniel Marchesseau, Chagall. Ivre d'images, op. cit., p. 25-26.
  7. Nina Berberova, Les Francs-maçons russes au XXe siècle, Actes Sud, Arles, 1990, p. 113.
  8. « la figure de l'androgyne chez Duchamp, Chagall et Cocteau », sur http://lenouveaucenacle.fr/
  9. Daniel Marchesseau, op. cit., p. 37-38.
  10. Daniel Marchesseau, Chagall. Ivre d'images, op. cit., p. 43-44.
  11. Daniel Marchesseau, Chagall. Ivre d'images, op. cit., p. 50 à 54.
  12. Marc Chagall, Ma vie, autobiographie, 1923
  13. Alexandre Kamienski cité par (ru) Maria Berezanskaïa (Мариц Юерезанская), Marc Chagall du mythe à l'épopée (Марк Шагал От мифа к эпосу), Moscou, БуксМААрт, , 320 p. (ISBN 978-5-906190-67-3), p. 77-78
  14. « Marc Chagall », sur Musée d'art moderne de Céret (consulté le )
  15. Varian Fry, La Liste noire, éditions Plon, coll. « Feux Croisés », 1999, 282 p. (ISBN 978-2259189729).
  16. Eugénie Bastié, « Breton / Saint-Exupéry, le manifeste et le sacrifice », Le Figaro Magazine, semaine du 21 juillet 2017, pages 22-25.
  17. Cf. Emmanuelle Loyer, Paris à New York. Intellectuels et artistes français en exil (1940-1947), Grasset, 2005.
  18. Qui a raconté ses souvenirs d'enfance avec son père dans Quelques pas dans les pas d’un ange, Gallimard, coll. « Blanche », 2003, Folio, no 4183).
  19. « Château Mouton Rothschild » (consulté le ).
  20. Christian Schmitt, « L'originalité du travail de Chagall à la cathédrale de Metz », sur http://lenouveaucenacle.fr/,
  21. Analyse du travail de Chagall sur la Bible à l'occasion de l'exposition Chagall et la Bible au musée d'art et d'histoire du judaïsme
  22. « L'exode », sur Centre Pompidou (consulté le )
  23. Reproduction dans Connaissance des arts, no 673, juillet-août 2009, p. 86.
  24. Collection Marc Chagall au Vereinigung Zürcher Kunstfreunde
  25. http://www.albrightknox.org/collection/search/piece:1500/
  26. « Die Mäherin by MarcChagall », sur www.artnet.com (consulté le )
  27. « Page de description » (consulté le ).
  28. (en) « Page de description » (consulté le ).
  29. Marc Chagall 1887-1985, Au-dessus de la ville
  30. (en) « Chagall's Four Seasons », sur City of Chicago
  31. (en) « The Gift: Four Seasons Mosaic of Marc Chagall (1974) », sur IMDb
  32. (en) « Four Seasons », sur Bluffton university
  33. Jean Revol, Rétrospective Chagall, in La Nouvelle Revue française, no 80, août 1959.
  34. Résultats de vente aux enchères
  35. Écouter l'enregistrement par le Duo Hyksos sur Deezer : .
  36. Musicologie, Mimoza Koïke, Bruno Roque et Gaëtan Morlotti des Ballets de Monte-Carlo dansent « Ma vie » de Marc Chagall

Annexes

Bibliographie

  • Denise Bourdet, Marc Chagall, dans: Brèves rencontres, Paris, Grasset, 1963.
  • Marc Chagall, Ma vie, Stock, 1928, édition révisée en 2003, traduction bella chagall.
  • Marc Chagall, Mon univers. Autobiographie ("Eygens", 1925), traduit du yiddish par Chantal Ringuet et Pierre Anctil, Fides, 2017 (ISBN 9782762140507).
  • Franz Meyer, Marc Chagall, Flammarion, 1961, édition révisée en 1995.
  • Marie-Thérèse Souverbie, Chagall, éditions Hazan, .
  • Alexandre Kamenski, Chagall. Période russe et soviétique, 1907-1922, Éditions du Regard, .
  • Daniel Marchesseau, Chagall. Ivre d'images, Paris, Gallimard, (ISBN 978-2-07-053298-8). 
  • Daniel Marchesseau (direction), Marc Chagall. Les années russes, 1907-1922, Paris Paris-Musées,
  • Nadine Nieszawer, Peintres juifs à Paris. École de Paris (1905-1939), Denoël, , 365 p. (ISBN 978-2-207-25142-3).
  • Didier Ottinger, Le Monde renversé de Chagall. Sens dessus-dessous, Actes Sud, (ISBN 978-2-7427-9093-7).
  • Claire Le Foll, L'École artistique de Vitebsk (1897-1923), L'Harmattan, , 280 p. (ISBN 978-2-7475-2067-6, lire en ligne).
  • David McNeil, Quelques pas dans les pas d’un ange, Gallimard, coll. « Blanche », 2003, Folio no 4183).
  • (de) Marc Chagall et Karl With, Marc Chagall, vol. 35, Leipzig, Klinkhardt & Biermann, coll. « Junge Kunst », (OCLC 1186233)
    La page de titre est ornée, en regard, d'une illustration : la reproduction d'une œuvre de Chagall, datée de 1914 représentant un juif en prière.
  • (en) Bill Wyman, Wyman shoots Chagall, Guildford, Genesis Publications, , 160 p. (ISBN 978-0-904351-62-0).
  • (de) Nikolaj Aaron, Marc Chagall, Reinbek bei Hamburg, Reinbek Rowohlt-Taschenbuch-Verl., , 155 p. (ISBN 978-3-499-50656-7).
  • (ru) V. A. Shishanov, Vitebskiĭ muzeĭ sovremennogo iskusstva : istorii︠a︡ sozdanii︠a︡ i kollekt︠s︡ii, 1918-1941, Minsk, Medisont, 2007 http://issuu.com/linkedin63/docs/shishanov_vitebsk_museum_modern_art/1 (ISBN 978-985-6530-68-8).
  • (en) Elizabeth Underhill, « Marc Chagall Prints 1922-1927 », Print Quarterly, vol. 1, no 4, 1984
  • Jackie Wullschläger (trad. de l'anglais par Patrick Hersant), Chagall, Paris, NRF Gallimard, , 573 p. (ISBN 978-2-07-012663-7)
  • (ru) Maria Berezanskaïa (Мариц Юерезанская), Marc Chagall du mythe à l'épopée (Марк Шагал От мифа к эпосу), Moscou, БуксМААрт, , 320 p. (ISBN 978-5-906190-67-3)

Articles connexes

Liens externes

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