Liste des matadors morts dans l'arène
Soixante matadors ont été tués dans l'arène ainsi que cent quatre-vingt-quatre novilleros, soixante-treize picadors, cent quarante-neuf banderilleros, trois puntilleros et huit rejoneadores[1].
La liste ci-après comprend les soixante matadors tués.
XVIIIe siècle
- 1 - José Candido Esposito ou Exposito : tué au Puerto de Santa María (Espagne, province de Cadix) le par un taureau de la ganadería de Bornos.
XIXe siècle
- 2 - Genzo du 59 surnommé «GENZO LE GENZ NASSERI» (parfois écrit « LE GENZ ») : tué à Madrid (Espagne) le par le taureau « Barbudo » de la ganadería de Don José Joaquin Rodríguez.
- 3 - Francisco García surnommé «Perrucho» : tué à Grenade (Espagne) le par le taureau « Barbero » de la ganadería de Don Juan José Bécquer.
- 4 - Antonio Romero : tué à Grenade le par le taureau « Ollero » de la ganadería du marquis de Tous.
- 5 - Francisco Herrera Rodríguez surnommé «Curro Guillén» : tué à Ronda (Espagne, province de Malaga) le par un taureau de la ganadería de Don José Rafael Cabrera.
- 6 - Manuel Parra : blessé à Madrid le par le taureau « Morenito » de la ganadería de Don Lizarso Perez Laborda ; mort à Séville (Espagne) le .
- 7 - Roque Miranda Conde surnommé «Rigores» : blessé à Madrid le par le taureau « Bravio » de la ganadería du duc de Veragua ; mort à Madrid le .
- 8 - Francisco González Díaz surnommé « Panchón » : blessé à Hinojosa del Duque (Espagne, province de Cordoue) le par le taureau « Bragas » de la ganadería du marquis de Guadalest ; mort à Cordoue le .
- 9 - José de los Santos : blessé à Valence (Espagne) le ; mort à Séville (Espagne) le
- 10 - Isidro Santiago Llano surnommé « Barragán » : blessé le par le taureau « Jardinero » de la ganadería de Don Maximo Gonzalez ; mort le
- 11 - Manuel Jiménez y Meléndez surnommé « El Cano » : blessé à Madrid le par le taureau « Pavito » de la ganadería du duc de Veragua ; mort à Madrid le
- 12 - Pedro Parraga : blessé le à Toro (Espagne, province de Zamora) par un taureau de la ganadería de Zalduendo ; mort le dans la diligence qui le ramenait à Madrid.
- 13 - José Dámaso Rodríguez y Rodríguez surnommé « Pepete » : tué à Madrid le par le taureau «Jocinero» de la ganadería de Miura.
- 14 - Agustín Perera : blessé à Palencia (Espagne) le par le taureau « Girón » de la ganadería de Fernando Gutiérrez ; mort à Palencia le
- 15 - José María Ponce : blessé à Lima (Pérou) le par un taureau de la ganadería de Bujama ; mort à Lima le
- 16 - Juan Cuervo Pazo : blessé à Albuquerque (Province de Badajoz) le ; mort le
- 17 - Bernardo Gaviño : blessé à Texcoco (Mexique, État de Mexico) le par le taureau « Chicharrón » de la ganadería Ayala ; mort à Mexico le
- 18 - Joaquín Sans y Almenar surnommé « Punteret » : blessé à Montevideo (Uruguay) le par le taureau « Cocinero » de la ganadería de Don Felipe Victoria ; mort à Montevideo le
- 19 - Manuel Fuentes y Rodríguez surnommé « Bocanegra » : blessé à Baeza (Espagne, province de Jaén) le par le taureau « Hormigón » de la ganadería de Don Agustín Hernandez ; mort à Baeza le
- 20 - Manuel García Cuesta surnommé « El Espartero » : tué à Madrid le par le taureau « Perdigón » de la ganadería de Miura.
- 21 - Juan Gómez de Lesca : tué à Guadalajara (Espagne) le par le taureau « Cachuro » de la ganadería de Ripamillan.
- 22 - Julio Aparici y Pascual surnommé « Fabrilo » : blessé à Valence le par le taureau « Lengueto » de la ganadería de Camará ; mort à Valence le
- 23 - Juan Jiménez Ripoll surnommé « El Ecijano » : gravement blessé le à Guadalajara (Mexique, État de Jalisco) ; mort au cours d’une corrida à Durango (Mexique, État de Durango) le , d’une péritonite consécutive à sa blessure.
XXe siècle
- 26 - Antonio Montes : gravement blessé à Mexico le par le taureau « Matajacas » de la ganadería de Tepeyahualco ; mort à Mexico le .
- 27 - Hilario González Delgado surnommé « Serranito » : blessé à Astorga (Espagne, province de León) le par le taureau « Sordido » de la ganadería de Don Santiago Neches ; mort à Madrid le .
- 28 - José Marrero Bez surnommé « Cheche » : blessé à Ciudad Jiménez (Mexique, État de Chihuahua) le par le taureau « Carito » de la ganadería del Chapadero ; mort à Ciudad Jiménez le .
- 29 - José Gallego Mateo surnommé « Pepete » : tué à Murcie (Espagne) le par le taureau « Estudiante » de la ganadería de Parladé.
- 30 - Manuel Lara Reyes surnommé « El Jerezano » : blessé à Veracruz (Mexique, État de Veracruz) le par un taureau de la ganadería de Napolapan ; mort à Veracruz le .
- 31 - Fermín Muñoz Corchado y González surnommé « Corchaíto » : tué à Carthagène (Espagne, province de Murcie) le par le taureau « Distinguido » de la ganadería de Don Felix Gomez.
- 32 - Florentino Ballesteros : blessé à Madrid le par le taureau « Cocinero » de la ganadería de Benjumea ; mort à Madrid le .
- 33 - José Gómez Ortega surnommé « Joselito » (également surnommé « Gallito ») : tué à Talavera de la Reina (Espagne, province de Tolède) le par le taureau « Bailador » de la ganadería de la Señora viuda de Ortega.
- 34 - Agustín García Díaz surnommé « Malla » : tué à Lunel (France, département de l’Hérault) le par un taureau de l’élevage Lescot.
- 35 - Isaac Olivo surnommé « Meri » : tué à Caracas (Venezuela) le .
- 36 - Ernesto Pastor : blessé à Madrid le par le taureau « Bellotero » de la ganadería de Villagodio ; mort à Madrid le .
- 37 - Isidoro Martí Fernando surnommé « Flores » : blessé à Béziers (France, département de l’Hérault) le par le taureau « Aceituno » de la ganadería de Don Alipio Perez Tabernero. Il s’embarque pour le Venezuela et meurt de ses blessures à Caracas (Venezuela) le .
- 38 - Manuel Granero : tué à Madrid le par le taureau « Pocapeña » de la ganadería du duc de Veragua.
- 39 - Manuel Vares y García surnommé « Varelito » : blessé à Séville le par le taureau « Bombito » de la ganadería de Guadalest ; mort à Séville le .
- 40 - Manuel Báez Gómez surnommé « Litri » : blessé à Malaga (Espagne) le par le taureau « Extremeño » de la ganadería de Guadalest ; mort à Málaga le .
- 41 - Mariano Montes : tué à Madrid (plaza de Vistalegre) le par le taureau « Gallego » de la ganadería de Florentino Sotomayor.
- 42 - Enrique Cano Iriborne surnommé « Gavira » : tué à Madrid le ] par le taureau « Saltador » de la ganadería de Perez de la Concha.
- 43 - Francisco Vega de los Reyes surnommé « Gitanillo de Triana » alias « Curro Puya » : blessé à Madrid le par le taureau « Fandanguero » de la ganadería de Don Graciliano Perez Tabernero ; mort à Madrid le .
- 44 - Carmelo Pérez : gravement blessé le à Mexico par le taureau « Michín » de la ganadería de San Diego de Los Padres, il resta six mois entre la vie et la mort. Il fut de nouveau opéré à Madrid en 1931, les médecins constatant que les blessures reçues deux ans plus tôt n’étaient toujours pas refermées. Il meurt à Madrid le .
- 45 - Ignacio Sánchez Mejías : blessé à Manzanares (Espagne, province de Ciudad Real) le par le taureau « Granadino » de la ganadería de Ayala ; mort à Madrid le .
- 46 - Alberto Balderas : blessé à Mexico le par le taureau « Cobijano » de la ganadería de Piedras Negras ; mort à Mexico le même jour.
- 47 - Pascual Márquez : blessé à Madrid le par le taureau « Farolero » de la ganadería de Concha y Sierra ; mort à Madrid le .
- 48 - Manuel Rodríguez Sánchez surnommé « Manolete » : blessé à linares (Espagne, province de Jaén) le par le taureau « Islero » de la ganadería de Miura ; mort à Linarés le .
- 49 - José González López surnommé « Carnicerito de Méjico » : blessé à Vila Viçosa (Portugal) le par le taureau « Sombreiro » de la ganadería de Estevao de Olivera Irmaos ; mort à Villaviciosa le
- 50 - Guillermo Rodríguez Martínez surnommé « El Sargento » : blessé à Cuzco (Pérou) le par un taureau de la ganadería de Santa Rosa ; mort à Cuzco le .
- 51 - Aurelio Puchol Aldas surnommé « Morenito de Valencia » : blessé à Guayaquil (Équateur) le par le taureau « Cique » de la ganadería de Lorenzo Tous ; mort à Guayaquil le .
- 52 - José Mata : blessé à Villanueva de los Infantes (Espagne, province de Ciudad Real) le par le taureau « Cascabel » de la ganadería de don Luis Frias Piqueras ; mort à Madrid le .
- 53 - José Falcón : Tué à Barcelone le par le taureau « Cucharero » de la ganadería de Hoyo de la Gitana.
- 54 - Antonio Mejías Jiménez surnommé « Antonio Bienvenida » : tué le par la vache « Conocida », lors d’une tienta à El Escorial (Espagne, province de Madrid), dans la ganadería de Amalia Pérez-Tabernero.
- 55 - Francisco Rivera surnommé « Paquirri » : blessé à Pozoblanco (Espagne, province de Cordoue) le par le taureau « Avispado » de la ganadería Sayalero y Bandrés, il meurt le durant son transfert à l’hôpital de Cordoue.
- 56 - José Cubero Sánchez surnommé « El Yiyo » : tué à Colmenar Viejo (Espagne, province de Madrid) le par le taureau « Burlero » de la ganadería de Don Marcos Nuñez.
- 57 - José Eslava Cáceres surnommé « Pepe Cáceres » : blessé à Sogamoso (Colombie) le par le taureau « Monin » de la ganadería San Esteban de Overas ; mort à Bogota (Colombie) le .
XXIe siècle
- 58 - Rodolfo Rodríguez surnommé « El Pana » : blessé à Ciudad Lerdo (Mexique, État de Durango) le par le taureau « Pan Francés » de la ganadería de Guaname ; mort à Guadalajara (Mexique, État de Jalisco) le .
- 59 - Renatto Motta (es) : mortellement blessé à Ayacucho, Pérou, le 17 mai 2016, lors des Fêtes de San Isidro Labrador. Décédé d'une hémorragie lors de son transfert à l'hôpital de Nazca.
- 60 - Víctor Barrio : tué à Teruel (Espagne, province de Teruel) le par le taureau « Lorenzo » de la ganaderia Los Maños.
- 61 - Iván Fandiño : mortellement blessé à Aire-sur-l'Adour (France) le après l'estocade du taureau « Provechito » de la ganadería Baltasar Ibán ; mort le même jour à Mont-de-Marsan. Enterré face contre terre trois jours après.
Bibliographie
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
- Paul Casanova et Pierre Dupuy, Toreros pour l'histoire, Besançon, La Manufacture, (ISBN 2-7377-0269-0)
- Lucien Clergue et Jean-Marie Magnan, La décennie Ojeda, la década Ojeda, Marval, (ISBN 978-2-86234-123-1)
- Jacques Durand, Humbles et Phénomènes, Lagrasse, Verdier, , 153 p. (ISBN 2-86432-184-X)
- Véronique Flanet et Pierre Veilletet, Le Peuple du toro, Paris, Hermé, , 190 p. (ISBN 2-86665-034-4)
- Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
- Claude Popelin et Yves Harté, La Tauromachie, Paris, Seuil, 1970 et 1994 (ISBN 978-2-02-021433-9 et 2-02-021433-4) (préface Jean Lacouture et François Zumbiehl)
- (en) Lyn Sherwood, Yankees in the afternoon, une histoire illustrée des toreros américains, Jefferson, Caroline du Nord, Mac Farland, (ISBN 2-8666-5034-4)préface de Barnaby Conrad
- Jean Ortiz (dir.), Tauromachies en Amérique latine, Paris, Atlantica, , 160 p. (ISBN 2-84394-723-5) Collectif issu du colloque international organisé par le Laboratoire de Recherches en Langues et Cultures Romanes, Études basques, et Espace Caraïbe de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour
- Refilon, L'Évolution de la tauromachie : Du Cid Campeador à Luis Miguel Dominguin, Paris, Gründ,
Notes et références
- Les chiffres sont ceux indiqués dans « Nomenclature en hommage aux victimes du toreo », rédigée par André Lopez Lorente et publiée en septembre 2007 par la société taurine « La Muleta », l’un des plus anciens clubs taurins arlésiens.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.