Ligne de Sévérac-le-Château à Rodez

La ligne de Sévérac-le-Château à Rodez est une ligne ferroviaire française, à écartement standard et à voie unique non électrifiée, qui relie les gares de Sévérac-le-Château et Rodez. Elle est longue de 44,718 km. Son numéro officiel dans la nomenclature du réseau ferré national est 725 000, et les déclivités maximales sont de 16 pour mille.

Ligne de
Sévérac-le-Château à Rodez
Pays France
Historique
Fermeture 2017
Concessionnaires Midi (1863 1937)
SNCF (1938 1997)
RFF (1997 2014)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 725 000
Longueur 44,718 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 16 
Nombre de voies Voie unique
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic aucun (reporté sur route)

La ligne était desservie par des trains TER Occitanie, avant sa fermeture le . Le trafic voyageur s'effectue, depuis, par autocar.

Histoire

La ligne, partie d'un itinéraire de « Milhau[1] à Rodez » est concédée à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par décret impérial le [2].

La ligne disposait à l'origine de 6 gares et haltes intermédiaires: Lapanouse, Gaillac d'Aveyron, Mézérac, Sévérac-L'église, Laissac et Bertholène avec, par ailleurs, une possibilité de croisement à Bertholène. Dès l'ouverture de la ligne, Les trains furent assurés en rames tractées avec locomotive a vapeur. Les fréquences ne dépassaient pas les 2 à 3 trains par jour et par sens[réf. nécessaire].

A partir des années 30, des autorails diesels de type Renault, Michelin ou encore EIC commencent à être utilisés sur des omnibus. Le trafic rapide et express sur la ligne a toujours été très faible si ce n'est inexistant avec tout au plus un express Toulouse-Lyon qui n'eut que peu de succès et ne fut pas reconduit[réf. nécessaire].

À partir des années 1950, des autorails de type X 5500 et X 5800 furent utilisés ainsi que des autorails FNC en attendant l'arrivée des autorails unifiés X 2400 et X 2800. Alors qu'à son apogée, la ligne comptait plus de 5 A/R par jour, la politique du tout automobile, la motorisation de la population et l'abandon des petites lignes fit diminuer fortement la fréquentation et la desserte qui tomba à 1 A/R par jour en correspondance avec l'express "Aubrac" à Sévérac-le-Château.

En 1986, les omnibus deviennent des TER mais la desserte ne change pas. À partir de 1998, des autorails modernes type X 72500 puis, en l'an 2000 de type X 73500 font leur apparition, chassant les séries anciennes. En 2002, à l'initiative de la région Midi-Pyrénées, le plan de transport est revu à la hausse, passant de 1 à 3 A/R par jour. En 2014,[Quand ?], la fréquentation de la ligne est très faible, ne dépassant que rarement la barre des 100 voyageurs par jour[réf. nécessaire].

La ligne étant jugée "à bout de souffle"[3], une fermeture temporaire ou définitive pourrait être mise en œuvre dès le [4]. Cependant, à la faveur de la nouvelle convention qui devrait être signée entre la SNCF et la région Occitanie le , la réouverture de la ligne au service des voyageurs devrait intervenir entre 2018 et 2025[5],[6].

Tracé

La ligne se situe entièrement dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie. Elle traverse les communes de Sévérac-Le-Château, Lapanouse, Cornuéjouls, Recoules-Prévinquières, Gaillac d'aveyron, Mézérac, Lugans, Sévérac-L'église, Laissac, Bertholène, Montrozier, Gages, Canabols, et Rodez. Elle est longue de 44,718 km. Elle franchit plusieurs fois la rivière Aveyron.

Notes et références

  1. Orthographe à l'époque de la concession du nom de la commune de Millau.
  2. « N° 11553 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 1er mai 1863, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la Compagnie du chemin de fer du Midi et du canal latéral à la Garonne : 11 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1141, , p. 153 - 158 (lire en ligne).
  3. « La ligne Rodez-Millau stoppée le 9 décembre ? », sur Midi Libre (consulté le ).
  4. « Ligne Rodez -Millau : ces 6 millions d'euros que la SNCF refuse d'investir », sur La Dépêche (consulté le ).
  5. « Convention TER : les inquiétudes des cheminots », La Dépêche, 10 mars 2018 (consulté le 11 mars 2018).
  6. « A Toulouse, la SNCF rouvre des petites lignes », BFM Business, 9 mars 2018 (consulté le 11 mars 2018).

Articles connexes

Liens

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