Bertholène

Bertholène est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie, au cœur de la forêt des Palanges.

Bertholène

Château de Bertholène

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Des Causses à l'Aubrac
Maire
Mandat
Christine Presne
2020-2026
Code postal 12310
Code commune 12026
Démographie
Gentilé Bertholénois
Population
municipale
1 050 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 44″ nord, 2° 46′ 46″ est
Altitude Min. 533 m
Max. 926 m
Superficie 46,96 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lot et Palanges
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Bertholène
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Bertholène
Géolocalisation sur la carte : France
Bertholène
Géolocalisation sur la carte : France
Bertholène

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Bertholène se trouve à l'est du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole des Grands Causses[1].

    Elle se situe à 20 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département et à 34 km de Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac[3], bureau centralisateur du canton de Lot et Palanges dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Laissac[4].

    Les communes les plus proches sont[5] : Laissac (3,8 km), Palmas (5,1 km), Montrozier (5,8 km), Gabriac (6,4 km), Sévérac-l'Église (6,6 km), Coussergues (8,1 km), Cruéjouls (8,2 km), Arques (8,8 km), Agen-d'Aveyron (8,9 km).

    Bertholène est située en bordure de la forêt des Palanges. Le village était autrefois desservie par la ligne ferroviaire de Bertholène à Espalion.

    Hameaux

    Anglars, Ayrinhac, Banc, etc.

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Bertholène.

    La commune est drainée par l'Aveyron, le Dourdou de Conques, le ruisseau de Lugagnac, le ruisseau des Palanges, le riou del Mas, le ruisseau de Galties, le ruisseau de Lestrade, le ruisseau de Rieutord, le ruisseau des Balaures, le ruisseau des Bourines, le ruisseau de Semmène et par divers petits cours d'eau[6].

    L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Baraqueville, après avoir arrosé 60 communes[7].

    Le Dourdou de Conques, d'une longueur totale de 83,7 km, prend sa source dans la commune de Lassouts et se jette dans le Lot à Conques-en-Rouergue, après avoir arrosé 12 communes[8].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[9].

    La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[10],[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[12],[13].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 061 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[16]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau de la commune[17], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[18], à 10,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[20].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22]. Les « Vieux arbres de la haute vallée de l'Aveyron et des abords du Causse Comtal », d'une superficie de 1 630 ha, est un secteur à très large dominance bocagère comprenant un réseau dense de haies et de bosquets riches en vieux arbres, riche par la présence de nombreux coléoptères dont Osmoderma eremita, de loin la plus grosse population connue en Midi-Pyrénées[23].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Bertholène comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3],[24] :

    • l'« agrosystème de Bertholène » (1 490 ha)[25]
    • la « rivière Aveyron » (3 500 ha)[26];
    • les « zones humides de la Forêt des Palanges » (74,2 ha)[27]

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[24] :

    • le « Causse Comtal » (13 496 ha), qui s'étend sur 9 communes[28];
    • la « vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 42 dans l'Aveyron, 21 dans le Tarn-et-Garonne et 5 dans le Tarn[29];
    • la « vallée du Dourdou » (5 964 ha), qui s'étend sur 16 communes de l'Aveyron[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Bertholène est une commune rurale[Note 5],[31]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[32],[33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[34],[35].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Bertholène.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,4 %), forêts (27,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), terres arables (6,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6 %), zones urbanisées (1,3 %)[36].

    Planification

    La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[37]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[38].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bertholène est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[39],[40].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Bertholène.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Aveyron et de ses affluents (le ruisseau de Lugagnac). Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[41]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Aveyron amont[42], approuvé le 24 novembre 2017[43].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne[44].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[39]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[45]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[46]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[47].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[48].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Bertholène est classée à risque moyen à élevé[49].

    Histoire

    Héraldique

    De sable au lévrier rampant d'argent colleté du même, à la bordure denticulée de huit pièces aussi d'argent

    Préhistoire

    Le site a été très anciennement habité comme en témoigne la présence du dolmen des Bourines.

    Moyen Âge - Époque moderne

    Le prieuré qui comprenait l'église d'Ayrinhac faisait partie des possessions de la Domerie d'Aubrac. Le château de Bertholène qui surplombe le bas bourg date du XIIe siècle[50]. Point de résistance huguenote, il a été assiégé et mis à sac en 1556 par les troupes catholiques, et en partie incendié.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Bertholène est membre de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[51], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Palmas d'Aveyron. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[52].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[51]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Palanges pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[51], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[53].

    Élections de 2020

    Tête de listeSuffragesPourcentageCMCC
    Christine Presne37666,78 %133
    Christian Boulouis18733,21 %20

    Le conseil municipal de Bertholène, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[54], pour un mandat de six ans renouvelable[55]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[56]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 65,77 %, se répartissant en treize issus de la liste conduite par Christine Presne et deux issus de celle de Christian Boulouis[57]. Christine Presne est élue nouvelle maire de la commune le [58].

    Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac sont alloués à la liste de Christine Presne[57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Gilbert Passaga    
    mars 2008 juin 2020 Jacques Maisonabe[59] SE Agriculteur
    juin 2020 En cours Christine Presne UDI Conseillère départementale du canton de Lot et Palanges (depuis 2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

    En 2018, la commune comptait 1 050 habitants[Note 7], en augmentation de 2,84 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2331 4391 4931 4921 4521 2311 1731 2191 255
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2021 0771 1411 1491 1891 1241 1091 0931 222
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1161 1321 055944917920868944926
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    8837857057829189249941 0031 013
    2017 2018 - - - - - - -
    1 0461 050-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pour la paroisse d'Anglars, il est indiqué en fin d'année 1778 :

    "J'ai compté cette année tous les paroissiens ils sont au nombre de 1127 tant petits que grands pour l'année 1779

    1780 le 2 avril j'ai compté tous les paroissiens, il y en a 1130.

    1781 le 21 mars j'ai compté tous les paroissiens il y en a 926

    L'an 1784, j'ai compté tous les habitants de la paroisse d'Anglars et j'en ai trouvé 445"

    Économie

    Exploitations minières

    Par sa position au bord de l'ancien détroit de Rodez, la commune de Bertholène dispose de plusieurs sites riches en minerai: charbon, uranium et baryte.

    Charbon

    Le charbon est exploité à Bertholène depuis 1820[64]. La dernière mine a été fermée en 1956 à la suite du dépôt de bilan de son dernier exploitant. Il est aujourd'hui question de recommencer l'exploitation de la houille par mines à ciel ouvert[65].

    Uranium et barite

    Une mine d'uranium se situe sur la commune. À l'arrêt depuis 1995 et servant de site de stockage pour 476 000 tonnes de stériles miniers, elle a entre 1977 et 1995 produit et pré-traité 745 tonnes d'uranium[66]. C'était de fait la plus grande mine d'uranium de l'Aveyron avec 95 % de la production[67] (les autres étant très marginales).

    Une mine d'extraction du baryte a été exploitée de 1977 à 1988.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux

    • L'église Saint-Julien d'Ayrinhac  Inscrit MH (2007)[68] dominée par un clocher-mur est formée d'une nef un chœur et quatre chapelles dont une du XIe siècle hexagonale.
    • L'église Saint-Maurice d'Anglars  Inscrit MH (1944)[69] du XIIIe siècle, modifiée au XVe siècle possède un clocher arcade avec deux retours en maçonnerie et un toit formant abri pour le sonneur. La porte en bois est d'origine ainsi que son cloutage et son verrou, datés de la fin du XVe siècle.
    • Église Saint-Roch de Banc.
    • L’église Saint-Amans de Bertholène ornée de fresques modernes, a été reconstruite en 1839.[réf. nécessaire]

    Édifices civils

    • Le château des Bourines  Inscrit MH (1963)[70] est une ancienne demeure féodale. Le château médiéval et son enceinte, haute de plusieurs mètres, remontent au XIIIe siècle. Il est l'objet d’un programme de restauration par la commune qui le reçut en don en 1992. Le dégagement opéré par les archéologues en 1999 a permis de mettre au jour un des ensembles mobiliers les plus riches jamais découvert dans le Rouergue. Les objets retrouvés au château sont visibles au musée archéologique de Montrozier.
    • Site archéologique du dolmen 1 des Bourines  Inscrit MH (1995)[71].
    • Le château de Bertholène en ruines remonte au XIIe siècle[50]. Il fut pris et détruit plusieurs fois au cours de sa longue existence et les dernières occupations des lieux remontent au début du XIXe siècle.

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Yves Boyer), Laissac : Bertolena, Cossèrgas, Cruèjols, Galhac, Palmàs, Severac, Vimenet / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Laissac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 312 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-45-9, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF37108950)

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le )
    2. « Distance entre "Bertholène" et "Rodez" », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Distance entre "Bertholène" et "Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac" », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Métadonnées de la commune de Bertholène », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Bertholène », sur https://www.villorama.com (consulté le ).
    6. « Fiche communale de Bertholène », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    7. Sandre, « l'Aveyron »
    8. Sandre, « le Dourdou de Conques »
    9. « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
    10. « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    11. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    12. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
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    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    19. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bertholène », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    24. « Liste des ZNIEFF de la commune de Bertholène », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « ZNIEFF l'« agrosystème de Bertholène » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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