Ligne de Capdenac à Rodez

La ligne de Capdenac à Rodez est une ligne de chemin de fer, à voie unique non électrifiée, située dans le département français de l'Aveyron. Elle relie son chef-lieu, Rodez, à l'étoile de Capdenac, un nœud ferroviaire majeur de la région. Ce nœud permet notamment de relier Rodez à Paris via Brive-la-Gaillarde. La ligne a été mise en service dans un premier temps en 1858, entre Capdenac et Saint-Christophe, et, deux ans plus tard, elle était ouverte jusqu'à Rodez. Si le transport de passagers est devenu le flux majeur, la ligne a été avant tout construite pour desservir le pôle houiller et sidérurgique majeur qu'était Decazeville, avec le trafic de marchandises que cela pouvait impliquer.

Ligne de
Capdenac à Rodez

La gare d'Aubin, au début du XXe siècle.
Pays France
Villes desservies Capdenac, Viviez, Rodez
Historique
Mise en service 1858 1860
Concessionnaires Grand-Central (1853 1857)
PO (1857 1937)
SNCF (1938 1997)
RFF (1997 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 701 000
Longueur 66,492 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 16 
Nombre de voies Voie unique
(Anciennement 2 de Capdenac à Viviez)
Signalisation Capdenac - Viviez : BMU (depuis 1985)
Viviez - Rodez : BMVU (depuis 1988)
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic Intercités de nuit, TER, Fret SNCF

Elle constitue la ligne no 701 000 du réseau ferré national.

Histoire

La ligne de Capdenac à Decazeville et Marcillac, embranchement d'un itinéraire de Montauban au Lot, est concédée par décret impérial le à Messieurs le comte de Morny, J. Masterman, le comte H. de Pourtalès-Gorgier, Matthiew Uzielli, Calvet-Rogniat, Samuel Laing, le marquis de Latour-Maubourg et Hutchinson[1].

Le est constituée la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France. Cette compagnie est autorisée par un décret impérial du qui autorise aussi sa substitution aux concessionnaires initiaux de la ligne.

Les et est signé une convention entre le ministre des Travaux publics et les administrateurs de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France. Elle concède à titre définitif à la compagnie le prolongement « de Marcillac sur Rodez[2]. Cette convention est approuvée par décret impérial le [3].

À la suite de la déconfiture financière de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France, son démantèlement est organisé en 1857 au profit de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et de la constitution de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans récupère notamment la concession de la ligne de Capdenac à Rodez par la convention signée le avec le ministre des Travaux publics. Cette convention est approuvée par décret le [4].

Notes et références

  1. « N° 400 - Décret impérial portant concession des chemins de fer de Clermont-Ferrand à Lempdes, de Montauban à la rivière Lot et de Coutras à Périgueux : 21 avril 1853 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 1, no 45, , p. 690 - 713 (lire en ligne).
  2. « Convention relative à la concession de lignes de chemin de fer à la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 5, no 292, , p. 830 - 838 (lire en ligne).
  3. « N° 2878 - Décret impérial qui approuve la convention passée, les 2 février et 6 avril 1855, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France : 7 avril 1855 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 6, no 313, , p. 58 - 59 (lire en ligne).
  4. « N° 4796 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 11 avril 1857, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans : 19 juin 1857 », Bulletin des lois du l'Empire Français, Paris, Imprimerie impériale, xI, vol. 10, no 522, , p. 244 - 274.

Voir aussi

Bibliographie

  • François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 978-2-9509421-2-8 et 2-9509421-2-1, notice BnF no FRBNF37658881), p. 44-45

Articles connexes

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