Asprières

Asprières est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Asprières

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Francis Delous
2020-2026
Code postal 12700
Code commune 12012
Démographie
Gentilé Aspriérois(e)
Population
municipale
739 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 48″ nord, 2° 08′ 44″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 546 m
Superficie 17,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lot et Montbazinois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Asprières
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Asprières
Géolocalisation sur la carte : France
Asprières
Géolocalisation sur la carte : France
Asprières
Liens
Site web asprieres.com

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune d'Asprières se trouve au nord-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Ségala[1]. Elle se situe à 51 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 30 km de Villefranche-de-Rouergue[3], sous-préfecture et à km de Capdenac-Gare[4], bureau centralisateur du canton de Lot et Montbazinois dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Figeac[5].

    Les communes les plus proches sont[6],[Note 2] : Les Albres (2,5 km), Sonnac (2,9 km), Bouillac (3,5 km), Cuzac (46) (3,7 km), Naussac (4,9 km), Lentillac-Saint-Blaise (46) (5,4 km), Galgan (5,5 km), Peyrusse-le-Roc (5,6 km), Viviez (5,8 km).

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier d'Asprières.

    La commune est drainée par le Lot, le ruisseau de tournhac, le ruisseau de Clamouze, le ruisseau de Layzac, le ruisseau de l'Estang, le ruisseau de Prat Rigal, le ruisseau de Querbes, le ruisseau de Roucayrol et par divers petits cours d'eau[7].

    Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[8].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 075 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 40 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal d'Asprières comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[16] : le « cours moyen du Lot » (1 543 ha)[17] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] :

    • la « moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), qui s'étend sur 36 communes dont 28 dans le Lot et 8 dans l'Aveyron[18];
    • la « vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, deux dans le Lot et une dans la Lozère[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Asprières est une commune rurale[Note 6],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Asprières.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), forêts (44,2 %), prairies (6,5 %), eaux continentales (2 %), zones urbanisées (1,8 %)[25].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Pays de Figeac, dont le périmètre a été fixé en 2011, le projet a été arrêté par le comité syndical en 2015 puis, après enquête en mai 2016, approuvé en décembre 2016. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Figeac - Quercy - Vallée de la Dordogne, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes Grand-Figeac, dont la commune est membre[26].

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale qui était en révision[27].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Asprières est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[28],[29].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune d'Asprières.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[30]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot aval[31], approuvé le 14 décembre 2006[32].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz et une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

    Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[38].

    Risques particuliers

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[39].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Asprières est classée à risque moyen à élevé[40].

    Toponymie

    Le village nommé de Asperiis en 1267 tirerait son nom de l'ancien occitan aspre, "rugueux, caillouteux, aride", du latin asper, "âpre, rude".

    Histoire

    Le nom d'Asprières apparaît pour la première fois en 966 dans un cartulaire de l'abbaye de Conques. En 1209, Raymond VI, comte de Toulouse, concède des privilèges au prieuré et à la ville d'Asprières. A la mort de Raymond VII, la seigneurie passe à Alphonse de Poitiers, puis à la couronne de France.

    En 1280, un hôpital (lieu d'accueil des pèlerins) et une léproserie sont signalés à Asprières, sur le "chemin romieu" (des pèlerins), entre Rodez et Figeac. En 1326, l'abbé de Saint-Martial de Limoges cède la juridiction d'Asprières à Raymond VII, comte de Toulouse.

    En 1338, premières fortifications de la ville ; Philippe de Valois concède à Hugues de Fabrefort tous ses droits de juridiction sur Asprières. En 1368, mort de Bertrand, fils de Hugues II de Fabrefort, co-seigneur d'Asprières, en paréage avec le prieuré. Sa veuve Hélène épouse Jean de Morlhon. En 1371, ce dernier est chargé par le sénéchal anglais de fortifier la ville. En 1372, celle-ci est qualifiée de "village fort". En 1390, Asprières est assiégée pendant 23 jours par une compagnie anglaise.

    En 1516, la ville est frappée par la peste. Une statue votive dans l'église rappelait ce fléau. En 1568, la ville devient protestante, par la conversion de son seigneur François de Morlhon. Par mariage, la seigneurie d'Asprières passe en 1608 de la maison de Morlhon à celle de Freyssinet, puis par le mariage de Jeanne de Freyssinet à Gaspar de Gleyse, vers 1660, à cette famille de Gleyse qui donna les derniers seigneurs d'Asprières.

    Le prieuré d'Asprières s'éteint en 1762. En 1792, Asprières devient chef-lieu de canton, ce qu'il demeurera jusqu'en 1922. En 1794, le curé d'Asprières, Guillaume de Trémolières, réfractaire à la Constitution civile du clergé, est exécuté à Rodez.

    En 1814, première adduction d'eau à Asprières, avec la création de 12 fontaines publiques. Entre 1855 et 1864, l'abbé Lafon mène des travaux de restauration de l'église Saint-Martial. Une enquête de 1771 déclare que le village compte 532 habitants dont 302 dans le bourg et 230 dans les hameaux (le village voisin de Vernet-le-haut, aujourd'hui rattaché à Asprières, compte 400 habitants à la même date). Il n'y a pas d'hôpital, mais un chirurgien et une sage-femme. pas de maître d'école, mais un curé et un vicaire pour l'annexe de Tournhac. Il y a un cordonnier, quatre tisserands et deux cabaretiers. Le village compte 78 pauvres et 52 mendiants.

    Les armoiries, que l'on trouve sur une porte datant de la fin XIVe, début XVe,et sur un vitrail en grisaille au-dessus de la porte de l'église, et où figure une tour, appartiennent probablement à l'un des évêques de Rodez, soit Guillaume de la Tour d'Ortolan (1397-1416) ou Guillaume de La Tour d'Olliergues (1429-1457). Elle ont été considérées plus tard comme armoiries du village.

    (Source : Jean-Paul Oddos, Découvrir Asprières et ses environs, Editions de la Diège, 2016)

    Héraldique

    D’azur à la tour d’argent, maçonnée de sable, ouverte de gueules.

    Époque contemporaine

    Asprières devient en 1790 commune et chef-lieu du canton. En 1922, Asprières perd son statut de chef-lieu du canton au profit de la nouvelle ville de Capdenac-Gare. Le développement démographique du village et sa vocation de plus en plus agricole ont modifié la physionomie du village. Autour du noyau médiéval, on construit maisons et granges, en dépassant le tracé des anciens remparts. Le bâtiment emblématique de cette époque est l'ancienne gendarmerie, grand édifice au toit de lauzes sur la place Porte haute, où l'on remploie une porte médiévale provenant probablement de l'ancien prieuré.

    La foire d'Asprières, qui se tient le 23 de chaque mois, est un des plus importantes de la région : on y échange châtaignes et vin, porcs, chevaux, moutons et vaches. Cette tradition perdure jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Après les transactions commerciales du matin, l'après-midi est voué à la musique, aux échanges dans les nombreux estaminets et.. aux discussions matrimoniales.

    La fête votive le 3ème week-end de juillet est une des rares animations subsistant dans le village marqué par le déclin, comme tant d'autres bourgs ruraux. Le festival de jazz et de littérature, les Nuits & jours de Querbes, nés dans le hameau éponyme, se déroule depuis une vingtaine d'années. S'il réussit à programmer des grands noms dans son domaine et à attirer un public de connaisseurs, il est reçu de façon mitigée par le public local.

    Les différentes municipalités ont entrepris des travaux importants pour moderniser le bourg : mairie, salle d'animation, voirie, station d'épuration, centre d'activité, comportant notamment une nouvelle cantine et une petite médiathèque.

    La population globale est stationnaire ou en légère hausse, avec la création de lotissements attirant un certain nombre de jeunes couples. Cette population nouvelle, qui travaille sur les sites industriels du Grand Figeac (aéronautique principalement), a permis de maintenir une école communale avec trois classes. Cette démographie fait de plus en plus d'Asprières un "village-dortoir", avec un centre bourg qui se dépeuple et un nombre limité de commerces : une épicerie, un restaurant, un garage automobile.

    La maison de retraite d'Asprières, devenue EHPAD et gérée désormais par l'ARS, est regroupée administrativement avec celle de Capdenac-gare. Cela pourrait aboutir à la construction d'un nouvel EHPAD moderne, présentant des services diversifiés, sur le sol de Capdenac.


    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Asprières est membre de la communauté de communes Grand-Figeac[41], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Figeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[41]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Montbazinois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[41], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal d'Asprières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[44] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[46], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[47]. Francis Delous est élu nouveau maire de la commune le [48].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[49]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Grand-Figeac[50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    (maire en 1981)[51]   Georges Moysset    
    2001 mars 2008 Robert Marty    
    2008 août 2013[52] Alain Combres    
    octobre 2013[53] mars 2014 Jean-Pierre Cantaloube    
    avril 2014 mai 2020 Alain Casterot[54]   Employé (entreprise publique)
    mai 2020 En cours Francis Delous[54],[55]   Ancienne profession intermédiaire

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

    En 2018, la commune comptait 739 habitants[Note 7], en augmentation de 4,08 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5786851 4181 5121 4431 4591 4641 6431 620
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6741 6561 8211 8571 8161 1931 2561 2011 088
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    989912896883859774715675678
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    655634650672691707721678719
    2018 - - - - - - - -
    739--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Église.

    Lieux et monuments

    Monument aux morts.

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jacques Dournes), Capdenac : Los Aures, Asprièras, Balaguièr, Bolhac, Causse-e-Diège, Foissac, Naussac, Salas, Sonnac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Capdenac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-23-9, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36688708)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
    2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le )
    2. « Distance entre "Asprières" et "Rodez" », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Distance entre "Asprières" et "Villefranche-de-Rouergue" », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Distance entre "Asprières" et "Capdenac-Gare" », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Métadonnées de la commune d'Asprières », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches d'Asprières », sur https://www.villorama.com (consulté le ).
    7. « Fiche communale d'Asprières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    8. Sandre, « le Lot »
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    15. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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