Peyzac-le-Moustier

Peyzac-le-Moustier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Payzac.

Pour les articles homonymes, voir Moustier.

Peyzac-le-Moustier

L'église Saint-Robert du Moustier.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Joëlle Jouanel-Monribot
2020-2026
Code postal 24620
Code commune 24326
Démographie
Population
municipale
181 hab. (2018 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 59′ 30″ nord, 1° 04′ 47″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 263 m
Superficie 10,10 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Peyzac-le-Moustier
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Peyzac-le-Moustier
Géolocalisation sur la carte : France
Peyzac-le-Moustier
Géolocalisation sur la carte : France
Peyzac-le-Moustier
Liens
Site web www.peyzac-le-moustier-perigord.fr

    Géographie

    Généralités

    La commune de Peyzac-le-Moustier, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

    Elle est arrosée par la Vézère qui y rencontre un de ses petits affluents, le Vimont.

    Communes limitrophes

    Carte de Peyzac-le-Moustier et des communes avoisinantes en 2018, avant la création de la commune nouvelle des Eyzies.

    Peyzac-le-Moustier est limitrophe de sept autres communes, dont Fleurac au nord-ouest, sur moins de 300 mètres et Tamniès à l'est sur environ 550 mètres.

    Communes limitrophes de Peyzac-le-Moustier
    Fleurac Saint-Léon-sur-Vézère Sergeac
    Tursac Tamniès
    Les Eyzies Marquay

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 914 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Peyzac-le-Moustier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,1 %), prairies (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), terres arables (0,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2000 pour la Vézère  qui traverse la commune du nord à l'ouest  à Peyzac-le-Moustier, impactant ses rives jusqu'à une largeur pouvant approcher 500 mètres au niveau du pont de la route départementale 706, ainsi que la partie aval de son affluent le Vimont sur son dernier kilomètre[20],[21].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Paisac e lo Mostièr[22].

    Histoire

    En 1793, les trois communes de Le Moustier, Peyzac et La Roque-Saint-Christophe fusionnent sous le nom de Peyzac-de-Montignac qui devient en 1925 Peyzac-le-Moustier.

    Le , la 111e division blindée allemande, en route vers la Normandie, abat huit résistants sur la commune[23].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[24],[25].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 2001 avril 2014 François Labatut PCF[26] Agent de maîtrise
    avril 2014[27]
    (réélue en mai 2020)
    En cours Joëlle Jouanel-Monribot SE Agent territorial

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Peyzac-le-Moustier relève[28] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

    En 2018, la commune comptait 181 habitants[Note 5], en diminution de 3,21 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    406217324410420417440442439
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    454484503456486510508368351
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    309304276240237210220195181
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    151157119112117147137171179
    2018 - - - - - - - -
    181--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2013, Peyzac-le-Moustier est organisée en regroupement pédagogique intercommunal[33] (RPI) avec les communes de Plazac et de Saint-Léon-sur-Vézère au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune n'a plus d'école. Saint-Léon-sur-Vézère se charge des classes de maternelle et du cours préparatoire, et Plazac du cours élémentaire et du cours moyen.

    Économie

    Emploi

    En 2015[34], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 81 personnes, soit 45,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (treize) a augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte vingt-neuf établissements[35], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[36].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Sarlat - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Peyzac-le-Moustier et Sarlat-la-Canéda », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Sarlat - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Peyzac-le-Moustier et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. PPR inondation - 24DDT20000018 - Peyzac-le-Moustier - Vézère, DREAL Aquitaine, consulté le 10 avril 2019.
    21. [PDF] Vallée de la Vézère – Peyzac-le-Moustier – Révision du plan de prévention du risque inondation, DREAL Aquitaine, consulté le 10 avril 2019.
    22. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 17 mars 2014.
    23. Danièle Willer, « En mémoire des résistants tombés sous les balles nazies », Sud Ouest édition Périgueux, 6 juillet 2015, p. 22.
    24. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 7 septembre 2020.
    25. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 9 novembre 2020.
    26. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 15.
    27. Pierre Fock, L'équipe municipale renouvelée est désormais en place, Sud Ouest édition Périgueux du 15 avril 2014, p. 20a.
    28. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. École élémentaire publique à Saint-Léon-sur-Vézère sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 24 août 2013.
    34. Dossier complet - Commune de Peyzac-le-Moustier (24326) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 12 décembre 2018.
    35. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    36. Dossier complet - Commune de Peyzac-le-Moustier (24326) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 12 décembre 2018.
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