La Celle-Saint-Avant

La Celle-Saint-Avant est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir La Celle.

La Celle-Saint-Avant

La mairie.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Yannick Perot
2020-2026
Code postal 37160
Code commune 37045
Démographie
Gentilé Cellois
Population
municipale
1 069 hab. (2018 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 01′ 20″ nord, 0° 36′ 18″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 103 m
Superficie 17,80 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Descartes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
La Celle-Saint-Avant
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
La Celle-Saint-Avant
Géolocalisation sur la carte : France
La Celle-Saint-Avant
Géolocalisation sur la carte : France
La Celle-Saint-Avant
Liens
Site web lacellesaintavant37.fr

    Géographie

    La commune appartient à l'arrondissement de Loches et au canton de Descartes. Elle est au sud du département d'Indre-et-Loire, sur les voies qui relient son chef-lieu Tours à Châtellerault dans le département de la Vienne. La commune, à km au nord-ouest de Descartes, centre de perception, est au nord de la rivière Creuse, qui, à Port-de-Piles en face de La Celle Saint-Avant et en particulier du hameau riverain du Corps de Garde, s'approche de sa confluence avec la Vienne, au Bec-des-Eaux équipé d'un grand barrage.

    Le territoire communal s'étend sur 17,8 km2. Le terroir rural entre 60 et 102 m d'altitude est constitué des belles terres plates de la vallée alluviale et des premières buttes boisées qui annoncent les bas-plateaux calcaires au sol pauvre à falun de Sainte-Maure-de-Touraine. Elle possède une zone industrielle.

    La population est stable depuis quelques décennies. La commune comptait 1 033 habitants en 1978. Elle compte 1 080 Cellois et affiche une densité de 60,7 habitants par km2 en 2000[1].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de La Celle-Saint-Avant.

    La commune est traversée par la Creuse (0,956 km), qui constitue sa limite territoriale sud. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,5 km, comprend un autre cours d'eau notable, l'Esves (0,419 km), et trois petits cours d'eau pour certains temporaires[2],[3].

    La Creuse, d'une longueur totale de 263,6 km, prend sa source à 816 m d'altitude sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse et se jette dans la Vienne sur les territoires des communes de Port-de-Piles (Vienne), Ports et Nouâtre (Indre-et-Loire), après avoir traversé 80 communes[4]. Sur le plan piscicole, la Creuse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[5].

    L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[6] et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[7], après avoir traversé 12 communes[8]. La petite section qui traverse la commune constitue une limite séparative sud-est du territoire communal. Sur le plan piscicole, l'Esves est également classée en deuxième catégorie piscicole[5].

    Géologie

    Sur une coupe théorique nord-sud de part et d'autre du val de Creuse, par exemple Celle-Saint-Avant à Port-de-Pile, ou mieux sur une coupe est-ouest de la vallée plus échancrée de la Vienne, par exemple Celle-Saint-Avant à nord de Ports, le géologue retrouve, en partie masqués par les imposantes terrasses fluviales des périodes les plus récentes, les terrains caractéristiques de Touraine.

    • D'abord la craie turonienne, blanche sur le rebord des vallées qui ont gardé leurs falaises comme sur les rives méridionales de la basse Creuse, notamment à Port-de-Piles l'ancienne petite ville portuaire poitevine. Les molles ondulations caractérisent tout le Richelais ou petit pays de Richelieu, ainsi que la vallée aux très faibles pentes de la Vienne.
    • Les terres fortes argileuses, comportant les argiles à silex déposées à l'Eocène.
    • Les cailloutis à chailles puis les calcaires d'eau douce, qui recouvrent les plateau de Champeigne entre Cher et Indre.
    • Les terres à faluns, déposées par la mer des Faluns, au Miocène.

    Paysages anciens et modernes

    La Celle-Saint-Avant appartient à des terres marginales à la fois aux confins de la Touraine et aux portes du Poitou[9]. Mise à part l'enclave poitevine dans la basse vallée de la Creuse, les deux rives de la Creuse, et donc la rive méridionale de Buxeuil à Tournon-Saint-Martin ouvrant l'accès à la Brenne, ont appartenu à la Touraine. Les bonnes communes rurales d'Indre-et-Loire au sud d'une ligne de Loches à Sainte-Maure ont été longtemps les gardiennes discrètes des traditions tourangelles.

    La Creuse entre Port-de-Piles et La Celle-Saint-Avant.

    Le val de Creuse, caractérisé par ses peupliers d'Italie, est une terre agricole : blé, fourrages, autrefois choux et topinambours. La vallée de la Vienne a été, lorsque la batellerie et le flottage y étaient prospères, une terre de grande richesse, comme l'atteste le cartulaire de l'abbaye de Noyers.

    Le bon pays des grandes comme des plus modestes vallées adjacentes, montrait en 1860 partout des fermes spacieuses, des granges à larges auvent et des logis à pignon couvert de tuiles plates. Terres de blé et surtout de froment, de fourrages artificiels à plusieurs coupes dans l'année, trèfle sur sols argileux, sainfoin sur sols crayeux, fermes aux gros élevages, bovins et porcs du Lochois, engraissant oies blanches et gélines noires, vendangeant les vignes des coteaux ou des aubuis formé de dépôts marno-calcaire et vinifiant un blanc sec, terres de pâturages, de prairies de fauche, de maraîchage et(ou) d'arboriculture fruitière dans les varennes ou vallons plats arrosés par les vèdes ou petits ruisseaux, mais aussi hautes terres d'élevage caprin aux abords des landes à bruyères sur les pauvres plateaux recouverts d'argiles à silex.

    Les mutations entre les années 1830 et 1930 sont saisissantes. Les plateaux autrefois mal peuplés ont accru le terroir agricole, adapté sur les faluns ou terres à faluns légères, les bournais ou terres argileuses collantes, les perruches ou terres légères à silex ; les landas à la carapace siliceuse impropre aux cultures, porteuses de landes ou reboisé en chênaies. La perte démographique est souvent de l'ordre de 10 %, rarement 20 %.

    Les grandes vallées ont par contre avec la fin des échanges nautiques et le développement du chemin de fer subi une vidange démographique de l'ordre de 35 %, parfois dépassant localement la moitié. Des communes ont été supprimées tel Noyers, centre prestigieux de l'abbaye homonyme, rattaché à Nouâtre.

    Transport

    L'aménagement de la route départementale RD 910, ancienne nationale 10, s'impose aux élus pour des raisons quotidiennes de sécurité. Les années 2007-2008 ont été marquées par l'énorme projet de transport TGV sud-Europe atlantique, nommé LGV et imposé par l'État. La commune traversée par le tracé LGV a animé un tour de fronde vaine, assez généralisée entre Poitou et Touraine, contre cette nouvelle réalisation qui segmentera un peu plus l'espace local confiné entre les voies de passage et surtout coupera les exploitations agricoles.

    Urbanisme

    Typologie

    La Celle-Saint-Avant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,1 %), forêts (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), zones urbanisées (7,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), eaux continentales[Note 2] (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), prairies (0,2 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    La Celle-Saint-Avant désigne probablement le couvent ou le refuge d'un saint mérovingien ou à la fin du Bas-Empire nommé Adventius. Le sanctuaire entretenu par les moines de Noyers s'appelle cella sancti adventi.

    La commune il y a 150 ans s'écrivait Selle-saint-Avant dans les actes administratifs, en référence à une étymologie populaire de l'époque moderne indiquant un relais de chevaux de selle ou la forme de la butte.

    Histoire

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    Un lieu de passage antique et moderne

    Si une occupation celte au premier âge du fer est attestée par un tumulus, les soubassements d'un domaine gallo-romain à l'Aunaye, un sanctuaire du Bas-Empire, préservé et dédié à saint Adventius, rénové en église par les moines de l'abbaye de Noyers au XIe siècle, l'encadrement seigneurial des terres par la châtellenie de Nouâtre, puis de La Tourballière assurent la continuité d'une densité d'occupation à ce site de passage[17]. Le village actuel, et précisément au sud son écart le Corps de Garde, est sur le tracé quasi-rectiligne de la voie romaine de Caesarodunum à Limonum. Les constructions de voies sont actives surtout entre 80 et 160 entre les récentes cités cosmopolites du premier Empire.

    Par une réaffectation identitaire des Turoni au nord et Pictavi au sud, peuplades qui connaissent une forte croissance au cours du second ou Bas Empire, les cités muent et changent leur nom. Ainsi né Caesarodunum Turonum qui deviendra Tours. Limonum, paradoxalement ancien site de hauteur celte, perd son nom et s'efface devant Poitiers et l'influence pictave[18]. Il semble que la croissance picte, plus forte, ait débordé sur les terroirs méridionaux de la cité tourangelle, d'où les lignages communs au sud de Sainte-Maure et au nord de Châtellerault.

    Celle-Saint-Avant, comme le nom l'indique, est probablement une fraction d'un ban neustrien vers 680 à la fin de l'époque mérovingienne. Ce dernier est ensuite émietté entre une multitude de possesseurs féodaux en rivalité. Toute cette région frontalière avec le Poitou se caractérise par des fermes et villages fortifiés[19]. Port-de-Pile sur l'axe routier reste une singulière avancée poitevine à l'aval de la rive méridionale de la Creuse, qui conflue avec la Vienne au Bec des Deux Eaux. Les chemins Saint-Jacques, au trafic croissant, attestent le relatif déclin de la voie romaine, un chemin vient d'Amboise et franchit la Creuse à la Haye-Descartes.

    Elle ne devient une paroisse du diocèse de Tours qu'au XIIIe siècle. Les Huguenots remontent les axes de passage de leurs bons Pays du Sud-Ouest et suscitent des vocations surtout entre 1560 et 1580, non sans troubler l'ordre religieux, dévaster les églises et détruire statuaire et symbole catholiques trop ostensibles[20].

    Une route des postes prioritaires est attestée en 1632 entre Tours et Châtellerault. Celle-Sain- Avant n'est-elle qu'un modeste relais ? Il semble qu'elle soit plus importante.

    C'est le long de ce même axe que les ingénieurs du corps des Ponts-et-Chaussées déterminent le tracé ferroviaire.

    Époque contemporaine

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de La Selle-Avant ou Lasselle-Avant[21].

    La vieille bourgade a longtemps conservé un corps de garde, apparemment vestige de fortifications médiévales. Intégré par une enceinte commune et extérieur à l'îlot religieux Saint-Avant surélevé à environ km au nord, il protège marchands et pérégrins. En 1990, le lieu-dit le Corps de Garde correspond à un ancien croisement routier, où passe uniquement le départementale 912 à grande fréquentation en contrebas du vieux village. En 1850 il y a encore une auberge, des greniers et des jardins.

    Au milieu des années 1850, l'intense et folle activité liée à l'installation de la ligne de chemin de fer trouble la paix de la contrée rurale. Une station à un embranchement ferroviaire et des camps éphémères d'ouvriers s'installent près de la petite bourgade. Le désenclavement ferroviaire et routier accélère dans un premier temps l'émigration vers la ville. Quelques jeunes filles, chamboulant les codes d'alliances matrimoniales de la vieille bourgade, épousent en 1857 des jeunes ouvriers ou techniciens du chantier, principalement venus de la Grande Aquitaine et dont les sièges d'entreprises sont basés à La Rochelle.[non pertinent]

    Pendant l'Empire libéral, l'essor démographique ne reprend que faiblement. La voie ferroviaire fait passer un intense trafic qui, depuis Bordeaux gagne Paris, par Poitiers et Tours. Le port bordelais en croissance, domine les autres ports plus modestes La Rochelle et Rochefort.[non pertinent]

    La commune de Selle-Saint-Avant fait partie du canton de La Haye-Descartes, dans la partie sud-ouest de l'arrondissement de Loches. Située à 34 km de Loches à l'extrémité occidentale de l'arrondissement administratif, elle est bien mieux desservie par le double axe routier et ferroviaire Tours-Poitiers ou même encore par la vieille batellerie des rivières Creuse et Vienne, qui accentue son irrémédiable déclin.

    L'hiver de la guerre de 1870-71 surprend les habitants autant par la rigueur climatique que par l'irruption d'une brutalité oubliée. Quelques habitants peuvent observer dès le la fuite chaotique du gouvernement républicain de Tours vers Bordeaux. Le chef-lieu du département abandonné après la folle levée en masse de soldats inexpérimentés, s'installent partout l'incertitude, les pénuries et les violences et brimades d'un arrière front en débandade. Surgit quelques semaines plus tard une armée ennemie, indolente et parfois étonnamment mobile, en tous cas prompte à venger avec férocité le moindre affront à ses hommes.

    Alors que le , les troupes du général prussien Hartmann occupent Tours, l'avant-garde allemande a déjà investi le sud du département d'Indre-et-Loire et contrôle les voies de passage menant à La Celle-Saint-Avant. Les troupes allemandes prennent une position défensive en face de la rivière Creuse, où se terrent les troupes françaises frigorifiées pendant les deux dernières semaines de la guerre[22].

    La fin de février, confirmée par le printemps 1871, apporte le retour de la paix campagnarde. Les vestiges de la guerre s'effacent et l'économie reprend un cours précipité.

    La période 1940-1945 est marquée par l'Occupation et la Résistance à laquelle prend très activement part l'Abbé Péan, curé de la Celle-Saint-Avant.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1953 Daniel Bourgueil    
    1953 1971 René Boisseau    
    1971 1989 André Loison    
    1989 2001 Jean Pironnet    
    mars 2001 mai 2020 Michel Jouzeau DVD Retraité
    mai 2020 En cours Yannick Perot    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    La commune de La Celle-Saint-Avant comptait 1 037 habitants (population légale INSEE) au . La densité de population est de 58,3 hab./km2.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2018, la commune comptait 1 069 habitants[Note 3], en augmentation de 2 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    520411512574525580775671715
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    642627664648679706755743745
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    754732753740743750752876856
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    8911 0191 0331 0571 0971 0801 0441 0381 074
    2018 - - - - - - - -
    1 069--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à La Celle-Saint-Avant en 2007 en pourcentage[27].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    6,7 
    75 à 89 ans
    7,9 
    14,3 
    60 à 74 ans
    18,2 
    22,9 
    45 à 59 ans
    20 
    20,7 
    30 à 44 ans
    21,3 
    15,7 
    15 à 29 ans
    16,5 
    19,3 
    0 à 14 ans
    14,8 
    Pyramide des âges en Indre-et-Loire en 2007 en pourcentage[28].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ans ou +
    1,4 
    6,8 
    75 à 89 ans
    9,8 
    13,1 
    60 à 74 ans
    13,9 
    20,7 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    19,6 
    15 à 29 ans
    19,1 
    18,8 
    0 à 14 ans
    16,4 

    Enseignement

    La Celle-Saint-Avant se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.

    L'école primaire Le Clos de l'Image accueille les élèves de la commune.

    Aspects sociaux, civiques et économiques

    La population celloise est stable sur la décennie 1990. Alors le solde migratoire est négatif accusant une perte de 43 habitants, le solde naturel est positif : + 28.

    Au début du millénaire, sur 1 044 habitants, La Celle-Saint-Avant compte 481 actifs et 56 chômeurs. Le taux de chômage s'élève à 10 % et le revenu par ménage correspond à 14 203[29].

    La construction immobilière se maintient avec, dernières réalisations en date avant 2008, le lotissement de la Verdinière et le logement du Clos-des-Vignes conçu par Touraine logement. Ces réalisations prévues à longue échéance et la gestion prudente de la commune à court terme assurent l'équilibre démographique actuelle.

    La Celle-saint-Avant conserve une pharmacie et des petits commerces.

    Culture locale et patrimoine

    Vestiges préhistoriques et antiques

    • Sépulture à incinération du 1er âge du fer (Hallstatt).
    • Substructions d'une villa gallo-romaine à l'Aunaye.

    Architecture civile

    La gare de Port-de-Piles.
    • Château de La Tourballière XVe siècle, remanié XIXe siècle.
    • La gare de Port-de-Piles, construite sur la rive droite de Creuse, donc sur la commune.
    • Place du 8-Mai, objet des attentions des édiles.
    • Stade de la Joubardière, où s'illustrent anciens et jeunes joueurs de l'ESJC La Celle-Saint-Avant.

    Architecture sacrée

    • Église Saint-Avant XIe siècle et XIIe siècle (Inscrit Monument Historique). L'église, restaurée au XIXe siècle, dont le portail aux trois voussures en plein cintre et le chevet semi-circulaire contiennent des chapiteaux et des modillons sculptés.

    Personnalités liées à la commune

    • Abbé Henri Péan , curé de la Celle-Saint-Avant de 1930 à 1944, organisateur de la Résistance en Sud-Touraine, assassiné par la Gestapo, le .
    • Abel Sellier, postier à la Celle-Saint-Avant, résistant, déporté à Auschwitz-Birkenau puis Buchenwald, disparu lors de l'évacuation de ce camp par les Allemands en 1945.
    • Raymond Civel, né en 1916 à Plessé (Loire-Atlantique), secrétaire de mairie à Draché, résistant, déporté au Camp de concentration de Dora, mort à Ellrich (sous-camp de Dora), le [30].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Dictionnaire national des communes de France, Berger-Levrault, Albin-Michel
    2. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    3. « Carte hydrologique de La Celle-Saint-Avant », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. « Fiche Sandre - la Creuse », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    5. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Source de l'Esves » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
    7. « Confluence de l'Esves avec la Cruese » sur Géoportail (consulté le 28 novembre 2015)..
    8. « Fiche Sandre - l'Esves », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    9. C'est un grand espace ancré au royaume capétien après 1205 par les comtés de Poitou et la sénéchaussée de Touraine, puis sous contrôle des maisons d'apanage françaises du Berry et d'Anjou. Il a marqué à l'époque moderne l'enfance d'un René Descartes ou les ancêtres d'un Jean de La Fontaine.
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Pour une visite avec quelques images .
    18. L'identité barbare est fortement imaginaire : les brassages intenses ont sans doute effacées la majeure part des particularismes des populations d'avant la conquête romaine.
    19. Ces villages frontières, sorte de grenier fortifié, à l'instar de ceux de la contrée de Candes, se dénomment Ingrandes.
    20. Avant la Paix de Saint-Germain, les soldats réformés contrôlent la Touraine méridionale à partir de la place de Le Châtelier, à l'ouest de la commune actuelle de Paulmy.
    21. Informations sous réserve de cautionnement, à confirmer par l'histoire locale.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Pyramide des âges à La Celle-Saint-Avant en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20/07/2010.
    27. « Pyramide des âges d'Indre-et-Loire en 2007 sur le site de l'Insee. »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) Consulté le 25/07/2010.
    28. Par les comparaisons, consulter l'encyclopédie des villes et communes
    29. Joseph Perret, Le Curé de Draché, à compte d'auteur, , 11 p., p. 10.
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