L'Île-d'Yeu

L'Île-d'Yeu est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.

Cet article traite de la commune de L’Île-d’Yeu. Pour l’aspect insulaire, voir l’article de l’île d’Yeu.

L'Île-d'Yeu

La côte sauvage.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Intercommunalité aucune
Maire
Mandat
Bruno Noury
2020-2026
Code postal 85350
Code commune 85113
Démographie
Gentilé Ogien
Islais
Population
municipale
4 829 hab. (2018 )
Densité 196 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 42′ 38″ nord, 2° 21′ 04″ ouest
Altitude 17 m
Min. 0 m
Max. 32 m
Superficie 24,66 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine L'Île-d'Yeu
(ville isolée)
Aire d'attraction L'Île-d'Yeu
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de L'Île-d'Yeu
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
L'Île-d'Yeu
Géolocalisation sur la carte : Vendée
L'Île-d'Yeu
Géolocalisation sur la carte : France
L'Île-d'Yeu
Géolocalisation sur la carte : France
L'Île-d'Yeu
Liens
Site web Site officiel
    Plan de l'ile Dieu (1788).

    C'est une commune insulaire, constituée de l'île d'Yeu, l'une des quinze îles du Ponant. Elle constitue également le canton de l'Île-d'Yeu. Elle a la particularité de ne pas être rattachée à une intercommunalité[1].

    Les principales localités de la commune sont : Port-Joinville (anciennement Port-Breton), Saint-Sauveur (anciennement le bourg) et La Meule.

    Toponymie

    L'île d'Yeu, jadis Augia et Insula Oya au VIe siècle[2], ad Oiam insulam au XIe siècle.

    Yeu comme Oye (Pas-de-Calais) est une évolution du mot germanique auwja/augjo signifiant « prairie humide », puis « terre entourée d'eau » et « île ». Yeu signifie donc « île » et Île-d'Yeu est alors une tautologie, signifiant : « l'île de l'île ».

    Durant la Révolution, elle porte les noms d'Île-de-la-Réunion et de Rocher-de-la-sans-Culotterie[3].

    Ses habitants sont appelés les Islais (et non Îliens) ou les Ogiens[4].

    Géographie

    Vue satellite de l'île d'Yeu.

    Le territoire municipal de L’Île-d’Yeu s’étend sur 2 466 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 17 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 32 mètres[5],[6].

    Le territoire de la commune est constitué essentiellement de l'île homonyme, auxquels sont associés des rochers et autres récifs (Les Chiens Perrins, Basse Flore, Le Grand Champ, Le Petit Champ, La Gournaise, etc.).
    L'île principale est située à une vingtaine de kilomètres du continent et s'étend sur 9,5 km de long pour km de large.
    Elle présente deux visages distincts :

    • la côte orientale est sablonneuse et verdoyante, semblable à celle que l'on rencontre sur la côte vendéenne ; c'est sur cette côte que se trouve Port-Joinville.
    • la côte occidentale, est une « Côte Sauvage » rocheuse granitique avec des criques et des falaises ; elle ressemble fortement à la côte bretonne[2]. Le point culminant est situé entre le Vieux-château et le Cap des Degrés ; il s'élève à 31 mètres[7].

    Climat

    Statistiques 1981-2010 et records Station L ILE D YEU (85) Alt: 32m 46° 41′ 36″ N, 2° 19′ 48″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,3 4,8 6,5 8 11,1 13,7 15,5 15,6 13,9 11,8 8,4 6 10,1
    Température moyenne (°C) 7,5 7,4 9,4 11,2 14,3 17,1 19 19,3 17,4 14,5 10,8 8,2 13
    Température maximale moyenne (°C) 9,7 9,9 12,2 14,4 17,6 20,5 22,6 22,9 20,9 17,2 13,2 10,4 16
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,8
    13.1987
    −9,4
    02.1954
    −7,1
    01.2005
    0,2
    12.1986
    2,8
    07.1997
    5,4
    01.1962
    9,1
    10.2004
    9,9
    31.2017
    5,5
    26.2010
    1,8
    29.1997
    −3,5
    21.1993
    −7,9
    29.1996
    −9,8
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,4
    13.1993
    17,4
    23.2019
    23,1
    27.2012
    26,3
    14.2015
    30,6
    16.1992
    35,2
    30.1952
    34,8
    17.2006
    35,1
    04.2003
    32,9
    05.2004
    26
    03.1986
    20,1
    01.2015
    16,8
    03.1953
    35,2
    1952
    Précipitations (mm) 83,7 62,3 57,9 57,8 57,7 40 38 36,9 61,9 91,9 91,6 90,1 769,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 13,2 10,3 10,4 10,1 9,4 6,7 7,3 6,2 8,1 12,3 13,5 13,9 121,3
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 5,9 4,9 3,8 3,9 3,6 2,5 2,5 2,5 4,1 5,9 6,4 6,9 53
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,5 1,6 1,6 1,6 1,6 1,1 0,8 0,9 1,9 3,1 2,8 2,7 22,3
    Nombre de jours avec neige 0,5 0,8 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,3 1,8
    Nombre de jours avec grêle 0,7 0,4 0,6 0,7 0 0 0 0 0 0,1 0,6 0,6 3,8
    Nombre de jours d'orage 0,4 0,3 0,2 0,8 1,3 1,3 2,3 2,3 1,2 1,1 0,6 0,5 12,3
    Nombre de jours avec brouillard 3,6 3,6 3,3 1,8 1,8 1,6 1,1 1,2 1,1 1,8 1,9 3,3 26,2
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 85113001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    L'Île-d'Yeu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de L'Île-d'Yeu, une unité urbaine monocommunale[11] de 4 809 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Île-d'Yeu, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

    Toute la partie sud de l'île est interdite de construction[19], hormis quelques anciens villages (comme La Meule) et monuments (comme le Vieux-château) ; l'essentiel de la population étant regroupée sur la côte nord, ainsi que le centre de l'île, notamment :

    • Port-Joinville, la principale localité, nommée Port-Breton au moins jusqu'en 1884[20]. On y trouve la mairie, l'office de tourisme, et de nombreux restaurants, cafés, banques et boutiques. Elle possède également le principal port de pêche et la gare maritime qui permet de rejoindre le continent.
    • Le village de Saint-Sauveur, ancienne capitale de l'île[21], fut le centre spirituel et administratif de l’île (résidence du gouverneur)[2],[22] pendant près de deux siècles : de 1650 à 1846. À la Révolution, la mairie fut installée à Port-Breton.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (48,4 %), zones urbanisées (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones humides côtières (3,7 %), forêts (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), eaux maritimes (0,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Histoire

    Préhistoire

    L'île est occupée dès le Néolithique comme en atteste les nombreux mégalithes implantés sur l'île (dolmens, menhirs) et la présence de nombreuses pierres à cupules, les deux pouvant être parfois associés, ainsi que l'existence de deux éperons barrés préhistoriques (la Tranche, Ker Daniau). La seule voie d'accès étant maritime, ceci implique l'utilisation d'embarcations pour relier le continent. Il est vraisemblable que les liaisons s'opéraient depuis la côte nord, plus basse. Ce qui pourrait expliquer la forte présence mégalithique dans cette partie de l'île. Comme aujourd'hui, le dolmen de la Planche-à-Puare était visible depuis la mer et constituait un amer[25].

    Époque romaine

    Peu d'éléments de l'époque romaine : les médailles des empereurs Trajan et Hadrien (Ier et IIe siècles) trouvées sur le littoral sud donnent à penser que la configuration côtière a pu servir à la relâche de flottes méditerranéennes[réf. nécessaire].

    Le Moyen Âge

    Les chroniques monastiques nous disent qu'au VIe siècle, saint Martin de Vertou vint évangéliser l'île[22] et édifier la première église de Saint-Sauveur et que les moines de Saint-Colomban venus de l'abbaye irlandaise[22] de Bangor auraient fondé le premier monastère dédié à saint Hilaire[22]. La fondation fut ruinée au IXe siècle par les Normands.

    L’île est incendiée et pillée par les Normands en 846[26].

    Xe – XVIIIe siècles

    Des moines de Marmoutier (près de Tours) et de Saint-Cyprien de Poitiers édifient un nouveau monastère dit de Saint-Étienne[22] sur les hauts de Ker-Châlon et contribuent à la construction de l'église paroissiale de Saint-Sauveur[22].

    L'Île d'Yeu, seigneurie puis marquisat au XVIIe, appartient successivement à de grandes familles qui déploient, selon les époques, un système de défense destiné à protéger la population des nombreuses incursions étrangères (espagnoles, hollandaises, anglaises).

    C'est au XIe siècle qu'un château est construit, mais en bois[réf. nécessaire]. Il faut attendre le XIVe siècle (1356) pour voir l'apparition du château de pierre bâti sur un rocher séparé de la falaise sud par un large fossé et qui subsiste encore de nos jours.

    De multiples invasions (en majorité anglaises[22]) eurent lieu entre le XVe et le XVIIe siècle. On retient de cette période le siège du château en 1550 par les Espagnols[réf. nécessaire]. Louis XIV ruine finalement le château[réf. nécessaire] pour qu'il ne tombe pas entre les mains de l'ennemi.

    Cette île bénéficiait dès le XIVe siècle des franchises insulaires, propices au développement de la contrebande[réf. nécessaire]. Louis XVI (1754-1793) rachète, en 1785, la seigneurie insulaire[réf. nécessaire].

    Au XVIIe siècle, comme sur l'île de Bouin, les îlais font pousser leur propres plants de tabac[réf. nécessaire]. Le commerce clandestin devint si florissant[réf. nécessaire] qu'ils durent se lancer dans l'importation massive. Des sociétés de « faux tabatiers » se structurent, impliquant toutes les couches de la société îlienne pour réguler le trafic[réf. nécessaire]. Les bateaux, par flottilles s'en vont vers le Nord pour ramener du « bon » tabac stocké alors dans des entrepôts[réf. nécessaire].

    Lors de la guerre de Vendée pendant la Révolution française, les insurgés conduits par François de Charette attendirent en vain le secours des Britanniques, qui avaient installé leur base à l'Île d'Yeu[27]. À la fin de l'an 1795, le comte d'Artois (futur Charles X), représentant les royalistes alliés aux Anglais, veut débarquer en France pour aider Charette, mais les six mille soldats anglais restèrent cantonnés sur l'île d'Yeu où ils avaient débarqué, puis firent demi-tour. Les républicains écrasèrent la chouannerie.

    Dès la fin du XVIIIe siècle, les islais développent la pêche hauturière au thon germon, et feront de Port-Joinville le premier port thonier français[2].

    XIXe et XXe siècles

    La citadelle ou fort de Pierre-Levée, pouvant héberger une garnison de 400 hommes, fut bâtie, sous le Second Empire, à la place de deux moulins du XIXe siècle, eux-mêmes construits sur un site mégalithique où se trouvait un menhir de plus de sept mètres de haut[réf. nécessaire].

    Le gouverneur militaire durant la Première Guerre mondiale fut Joseph Écomard (1871-1952), de Sainte-Pazanne. Le dernier gouverneur militaire de l'île fut Charles-Henri Écomard, au début des années 1980.

    Cette citadelle dominant Port-Joinville, prévue pour servir de défense littorale, accueillit à plusieurs reprises des prisonniers d'État dont le plus célèbre fut Philippe Pétain, chef du gouvernement de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale, décédé le et enterré à l'Île d'Yeu, le suivant[28].

    Codes

    L'île d'Yeu a pour codes :

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    18 mai 1945 30 avril 1950 Joseph Martin[31],[32]
    (démission)
    RPF-MRP Conseiller général du canton de L'Île-d'Yeu (1945 → 1954)
    1er mai 1950 avril 1953[31],[33]
    (démission)
    Alfred Taraud    
    8 mai 1953 septembre 1974 Louis Michaud MRP puis CD Entrepreneur en bâtiment
    Député de la Vendée (1946 → 1958)
    Conseiller général du canton de L'Île-d'Yeu (1954 → 1973)
    14 octobre 1974 mars 1980 Raymond Crouzette    
    28 mars 1980 18 mars 1983 Jean-Claude Bernard DVD Assure l’intérim de septembre 1979 à mars 1980[31]
    18 mars 1983 10 juin 1995 Pierre Crochet[Note 3]    
    18 juin 1995 12 juin 1996[31],[34]
    (démission)
    Jean-Claude Bernard DVD  
    18 août 1996[35] 10 mars 2001 Jean-Claude Orsonneau DVD  
    11 mars 2001 15 mars 2008 Maurice Coustillères SE-DVG Directeur d'école retraité
    16 mars 2008 en cours Bruno Noury[Note 4],[36] DVG puis DVD Cadre du secteur privé
    Conseiller général (2011 → 2015) puis départemental de L'Île-d'Yeu (2015 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

    En 2018, la commune comptait 4 829 habitants[Note 5], en augmentation de 4,16 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2432 1811 9532 1852 1602 4092 4262 6402 646
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6363 0622 9292 9593 2753 1323 2793 4263 489
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 8093 9854 1813 8013 8833 8453 9054 2494 386
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    4 7394 7864 7664 8804 9414 7884 8074 5914 771
    2018 - - - - - - - -
    4 829--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,2 %)[41] est en effet supérieur au taux de la France métropolitaine (24,4 %)[42] et au taux départemental (27,1 %)[43]. À l'instar des répartitions metropolitaine[42] et départementale[43], la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine[41]. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,5 %)[42].

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2011, la suivante :

    • 48,2 % d’hommes (répartition en % du total des hommes : 0 à 14 ans = 16,4 %, 15 à 29 ans = 14,4 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 27,8)[41] ;
    • 51,8 % de femmes (répartition en % du total des femmes : 0 à 14 ans = 14,7 %, 15 à 29 ans = 11,5 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 34,4 %)[41].
    Pyramide des âges à L'Île-d'Yeu en 2011 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    1,3 
    7,4 
    75 à 89 ans
    13,5 
    20,1 
    60 à 74 ans
    19,7 
    21,6 
    45 à 59 ans
    20,8 
    19,7 
    30 à 44 ans
    18,6 
    14,4 
    15 à 29 ans
    11,5 
    16,4 
    0 à 14 ans
    14,7 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2011 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ans ou +
    1,3 
    7,9 
    75 à 89 ans
    11,2 
    16,2 
    60 à 74 ans
    16,9 
    20,4 
    45 à 59 ans
    19,8 
    19,6 
    30 à 44 ans
    18,4 
    16,1 
    15 à 29 ans
    14,6 
    19,4 
    0 à 14 ans
    17,7 

    Accès et transports insulaires

    L'île étant à une vingtaine de kilomètres de la côte, il n'y a donc pas de pont.

    Voies maritimes

    À destination de la gare maritime de Port-Joinville, on peut rejoindre l'île avec les bateaux de la compagnie Yeu Continent (Régie départementale des passages d'eau de la Vendée) depuis Fromentine : navires Insula Oya 2 depuis 1982[44], les catamarans Fjellstrand FlyingCat 45, Pont d'Yeu[44] et Le Châtelet depuis 2006[44] ou ceux de la Compagnie vendéenne depuis Fromentine ou Saint-Gilles-Croix-de-Vie en saison. Précédemment, la liaison Fromentine-Île d'Yeu a été effectuée par les navires :

    • La Vendée (1870-1886)[44] ;
    • Rover (1887-1900)[44] ;
    • Bellilois (1901)[44] ;
    • Ville d'Auray (1902-1913)[44] ;
    • La Grive (1913-1929)[44] ;
    • France (1929-1934)[44] ;
    • Insula Oya (1935-1969)[44] ;
    • Amiral de Joinville (1955-1962)[44] ;
    • Président Auguste Durand (1961-1982)[44] ;
    • La Vendée (1969-2006)[44], transformé en restaurant à Bordeaux[45] ;
    • Insula Oya II (1985-aujourd'hui)
    • Cap Suroit (1990-1991)[44] ;
    • Amporelle (1992-2006)[44].
    • Pont d'Yeu (2006- aujourd'hui)
    • Le Chatelet (2006- aujourd'hui)

    Voies aériennes

    Depuis 1986, on peut s'envoler vers l'île d'Yeu avec les hélicoptères de la compagnie aérienne agréée, Oya Vendée Hélicoptères, qui assure 365 jours par an une ligne aérienne régulière passagers et fret entre les communes de Port-Joinville et de Beauvoir-sur-Mer[46] ainsi que les évacuations sanitaires vers les hôpitaux continentaux et le transport postal.

    Par arrêté du , publié le [47], le ministère a autorisé la création d'une hélistation ministérielle sur la commune de Port-Joinville permettant une exploitation commerciale à usage restreint. Cette décision fait suite à une enquête publique[48]. Une association de Riverains du Port est opposée à cette exploitation estimant qu'elle présente une "dangerosité évidente"[49].

    On peut aussi venir par voie aérienne privée, l'île disposant d'un aérodrome (Île d'Yeu Grand Phare) situé au sud-ouest, ouvert à la circulation aérienne publique (CAP)[50].

    Voies terrestres

    Réseau de bus ID Bus, ici un Gruau MG 36.

    Sur place, afin de faciliter les déplacements sur l'île, la municipalité propose un service de bus baptisé ID Bus qui se charge du transport scolaire et dispose de lignes régulières modulées en fonction des périodes de l'année (service d'été, moyenne saison et basse saison)[51].

    On trouve aussi sur place plusieurs loueurs de vélos, scooters et voitures à essence et électriques.

    Vie sociale

    Des concerts ont lieu dans la salle municipale du Casino[52], sous le chapiteau de la Citadelle[53] et au bar L'escadrille[54].
    Le cinéma municipal Ciné Islais est ouvert toute l'année[55].

    Médias

    L'île possède sa radio locale, Neptune FM, créée en 1983 et qui diffuse sur 91,9 MHz[56].

    Le journal d'information locale La Gazette Annonces[57] contient des articles d'actualités.

    Télécommunications

    ADSL et téléphone fixe

    Le premier câble téléphonique sous marin reliant l'île d'Yeu au continent a été posé en 1911[58]. Le seul NRA de l'Île d'Yeu[59] est situé rue du Coin-du-Chat à Port-Joinville[59]. Desservant environ 4 500 lignes[59], c'est le troisième plus gros NRA non dégroupé de France[60].

    Radiocommunication

    On trouve sur l'île un pylône (15 m) rue du Coin-du-Chat pour la téléphonie (Orange)[61].

    Le château d'eau (61 m) près de la Citadelle est utilisé pour la téléphonie (Bouygues, Free, Orange, SFR), la radio Neptune FM et comme relais de télévision[61].

    Le phare de l'île d'Yeu (Grand Phare) porte plusieurs antennes relais pour le réseau des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS)[62] et est utilisé par le Centre d'études techniques maritimes et fluviales (CEREMA-CETMEF), organe du Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA)[63],[61], de même que le phare des Corbeaux (36 m[2])[61].

    Le sémaphore militaire est utilisé par Altitude Wireless et les opérateurs téléphoniques Bouygues, Orange, SFR[61],[64].

    Économie

    L'île vit principalement du tourisme et de la pêche[65]. Bien que celle-ci ait particulièrement souffert de l'interdiction totale des filets maillants dérivants[65], les pêcheurs tentent de se reconvertir dans de nouvelles techniques ciblant toujours les espèces « nobles » comme le thon germon[65].
    Les principaux bateaux de pêche de l'île sont des petits bateaux côtiers, naviguant pendant la journée, les plus gros navires, une douzaine de bateaux en 2014[65], sont principalement armés au filet pour le merlu, la sole ou la lotte. On peut aussi apercevoir quelques palangriers. Il est à signaler également que l'île se distinguait comme le dernier lieu en Europe où existait une pêcherie spécifique aux requins taupes (Lamna nasus) (commercialisés sous le nom de « veau de mer » ou « veau marin » sur l'étal, en poissonnerie). Cette pêche est désormais interdite[65].

    Le projet des « deux îles » est un parc de 62 éoliennes de MW chacune, entre l'Île-d'Yeu et celle de Noirmoutier[66],[67]. Depuis 2008, il se heurtait au veto du président du conseil général, Philippe de Villiers[68],[69]. Celui-ci ayant abandonné la présidence au profit de Bruno Retailleau (en ), le projet a fait l'objet d'un premier appel d'offres en 2012 suivi d'un deuxième en [70]. Son objectif est de fournir 40 à 45 % de l'électricité consommée en Vendée, selon le conseil général de la Vendée[71]. Le gagnant de l'appel d'offres, en [67],[72],[70] (GDF Suez, EDP, Neoen Marine et Areva)[66] a commencé les études, les premiers travaux devraient commencer en 2019[66], pour une livraison prévue en 2021[67].

    Commerces

    Des supermarchés (Super U et Casino), sont situés à Port-Joinville. L'été le marché du village de St Sauveur se tient tous les matins jusqu'à 13h. Vous y trouverez des denrées alimentaires ainsi que du non alimentaire. L'été le marché de Port-Joinville se tient tous les matins jusqu'à 13h. Vous y trouverez principalement des étals alimentaires. Le Snack Martin vend des crêpes excellentes. Tatie Bichon des gaufres et des glaces de renom.

    Lieux et monuments

    Carte de l’île d’Yeu.
    Chapelle de la Meule.

    Patrimoine mégalithique

    L'île dispose d'un riche patrimoine mégalithique concentré dans deux zones. Sur la côte nord-ouest se concentrent les principaux dolmens de l'île (Petits Fradets, Planche-à-Puare) et tout un ensemble mégalithique autour des Tabernaudes (allée couverte, coffre, menhirs). Au sud et au sud-est, les menhirs sont plus fréquents (la Vrimonière, Chiron Lazare, menhir du Sud). Au centre de l'île, les mégalithes ont été victimes de destruction (Pierre-Levée) ou d'une christianisation (Pierre des Quatre-Chemins). Le type de certains mégalithes est incertain (la Guette, les Landes, mégalithe de Gâtine), quand leur nature mégalithique n'est pas franchement douteuse (mégalithes de Barbe). Les pierres à cupules (Ker Difouaine, parée de la Cougnerie, table du Jars, pierre du pain et du Beurre...) se répartissent de manière assez uniforme sur tout le territoire de l'île.

    Monuments religieux

    • L'église de Saint-Sauveur. Lors des invasions des IXe et Xe siècles, la population îlaise était à la merci des envahisseurs et n’avait pas d’autre refuge que l’église. La première représentation du clocher de l’église Saint-Sauveur est le célèbre dessin de Pierre Garcie Ferrande dans son Grand Routier et Pilotage de la mer au XVe siècle. Pendant des siècles, ce clocher servit d'amer aux navigateurs[21]. Naturellement, subissant l'influence continuelle des vents, il menaça un jour de s'écrouler. Le roi de France considérant l’importance stratégique de ce point de repère décida de le reconstruire à ses frais en 1774. On opta pour une forte charpente pyramidale surmontée d’un lucarnon et pour mieux l’asseoir, on décida de rehausser le clocher de 1,24 m. La date figure toujours sur le clocher. Sous l’Empire, un balcon a été construit tout autour du clocher pour guetter les dangers et prévenir la population, dès qu’un bateau étranger était aperçu. Des personnes désignées par le conseil municipal montaient la garde. Jusqu’en 1804, l'île vécut ainsi dans l'insécurité. En 1953, cette église a été frappé par la foudre pendant un orage[21]. Pour des raisons budgétaires, on décida de la reconstruction du clocher sous une forme primitive romane avec le beau toit à quatre pentes que nous lui connaissons actuellement.

    Monuments civils

    • L'île comporte trois sites du type éperon barré, deux datés de la Préhistoire (la Tranche, Ker Daniau) et le troisième de la Protohistoire (Châtelet).
    • La citadelle, ou fort de Pierre-Levée : c'est un fort de plan carré, avec en son centre une vaste cour. La construction a duré huit ans de 1858 à 1866[21]. La citadelle a été déclassée en 1889, et a servi a plusieurs reprises de prison[21] (le prisonnier le plus célèbre est le maréchal Pétain, qui a séjourné dans le fort de jusqu'au , peu de temps avant sa mort[73]). Aujourd'hui, la citadelle sert de lieu de loisirs aux associations de l'île et y abrite notamment la radio locale Neptune FM et un chapiteau servant momentanément de salle des fêtes, en attendant la réfection de la salle des Cytises.
    • Le Vieux-château : c'est un château fort édifié au XIVe siècle[74]. Sa construction serait imputable au connétable Olivier V de Clisson. Il est construit sur un éperon rocheux de la côte sud de l'île[2]. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1900[74].
    • Le phare de l'île d'Yeu ou Grand phare ou phare de la Petite Foule : il est situé à Petite-Foule[62], sur un des points les plus hauts de l'île. Sa tour est carrée, blanche, son altitude de base est de 21 mètres, sa hauteur totale est de 37,5 m[62]. Son feu, d'une intensité lumineuse de 440 000 candelas, porte à 25,5 milles marins sur 360°[62]. C'est l'un des principaux phares d'atterrissage de la côte atlantique. Il avait été construit, en 1830[75], par l'ingénieur des ponts et chaussées Plantier. Il fut ensuite détruit le 25 août 1944, puis provisoirement remplacé par une tour métallique et reconstruit, tel qu'on le connaît aujourd'hui, par l'architecte Maurice Durant, en 1950-1953[75],[62] et l'ingénieur Conte. Le phare fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [75]. Il a été automatisé en 1990 et modernisé en 2002 : remplacement de la lampe par une lampe aux halogénures métalliques de 250 W, rotation du faisceau lumineux par deux moteurs brushless, réseau d'alimentation EDF secouru par groupe électrogène automatique et batteries[62]. Il est ouvert au public[62].
    • Le port de La Meule : c'est un petit port de pêche, situé dans une crique au sud de l'île[2], dominé par la chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Nouvelle[21], toute blanche. C'est l'un des lieux les plus visités de l'île. Plus haut se trouve le village de La Meule. Ce port servait aussi de base pour les contrebandiers : son accès en forme de L est invisible depuis la mer.

    Sites naturels

    • La pointe et le phare de la Pointe des Corbeaux : la pointe des Corbeaux est située à l'extrémité sud-est de l'île. Le vent y est toujours très fort. On y trouve un phare, construit en 1862 et mis en service en 1868[21], détruit par les Allemands, en 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale puis reconstruit en 1950 ; il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [76]. Haut de 19,5 m, il est doté d'un feu rouge tournant à éclats de 650 W (lampe halogène) d'une portée de 34 km[21].
    • La pointe du But : elle est située à l'ouest de l'île. On y trouve une corne de brume (reliée au phare de l'île d'Yeu) qui, avec la tourelle-balise située sur l'écueil des Chiens Perrins, assure la sécurité des navires dans cette zone dangereuse.

    Culture locale

    Héraldique et devise

    Blasonnement :
    D'or à la fasce ondée d'azur.

    La devise de L'Île-d'Yeu est In Altum Lumen Et Perfugium « Lumière et refuge en haute mer »[77].

    Curiosités locales

    Spécialités gastronomiques

    Personnalités liées à la commune

    Les peintres de l’île d'Yeu

    L'île d'Yeu a inspiré de nombreux artistes et en particulier Jean Rigaud, 1912-1999, peintre officiel de la Marine, Monique Corsi et Jacques Brachet, qui ont une maison sur l'île en plein centre de Port-Joinville, et leur collègue et ami Maurice Boitel[83].

    Le peintre Pierre Bertrand peintre officiel de la Marine a vécu et peint les différentes facettes de l'Ile D'Yeu. Il a notamment une rue à son nom dans l'Ile.

    Le peintre et maître verrier Guy Breniaux lui a également consacré une partie de son œuvre[84] à l'occasion de ses multiples et réguliers voyages sur l'île.

    La peintre Denise Esteban, avec son mari le poète Claude Esteban, posséda longtemps une maison dans l'île, mais elle y eut un accident fatal en 1986.

    Jean Dufy (1888-1964) a peint une vingtaine de tableaux durant plusieurs séjours estivaux à l'île d'Yeu entre 1926 et 1930[85].

    L'île d'Yeu, vue de Saint-Jean-de-Monts.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maurice Esseul, Petite histoire de l'Île d'Yeu, Geste, 2012.
    • Maurice Esseul, Histoire de l'Ile d'Yeu, Éditions Siloë, 2006.
    • Claude Burneau (textes et photographies), Instants d'Yeu, éd. Pays d'herbes, 2006.
    • Maurice Esseul et Eric Kasper, Sur les chemins de l'Île d'Yeu, Éditions Siloë, 2005.
    • Jean-François Henry, Jeanlin Henry (photographies), L'Île d'Yeu : Vendée hardie, lumineuse et rude, Éditions Siloë, 2005.
    • Gertrude Dordor, Bruno Mazodier (photographies), Île d'Yeu, mémoire d'Islais, Paris, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2003.
    • Maurice Esseul, L'Ile d'Yeu, La Talbotière, Éditions de l'Étrave, 1998.
    • Maurice Esseul, L'Île d'Yeu : images du passé, La Talbotière, Éditions de l'Étrave, 1996.
    • Maurice Esseul, En route pour la France - L'Ile d'Yeu et le continent, trois siècle de liaisons maritimes, La Talbotière, Éditions de l'Étrave, 1994.
    • Maurice Esseul, L'Île d'Yeu (insula OYA) : ses origines, son histoire - Découverte de l'Île, Éditions du Vieux-Chouan, 1989.
    • Maurice Esseul, Le Château de l'Île d'Yeu, Paris, Éditions Gallimard, 1980.
    • Marc-Adolphe Guégan, Oya-Insula ou l'Enfant à la Conque, Paris, Albert Messein, 1923.
    • Annabelle Chauviteau-Lacoste, Aux origines d'une île...Dolmens et menhirs de l'Île d'Yeu, La Roche-sur-Yon, GVEP, , 101 p. (ISBN 2-9523226-1-9)
    • Philippe Gourdin, "Sauve-toi de l'île d'Yeu", Editions A&H, 2016, Roman policier jeunesse
    • Jean Chaussade, L'île d'Yeu Phare du Ponant, Ouest Editions, (ISBN 2-908261-02-2), 1991.
    • Jean-François Henry, Aimer l'île d'Yeu, Éditions Ouest-France, (ISBN 2737308658), 1991.

    Filmographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Réélu en 1989.
    4. Réélu en 2014.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Découpage communal au 1er janvier 2021 - Table d’appartenance géographique des communes et tables de passage », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    2. Guide vert Michelin – Côte de l'Atlantique, automne 1971, p. 164-165.
    3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    4. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.
    5. « Commune 30961 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    6. « L’Île-d’Yeu », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
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    21. « Le patrimoine », sur ile-yeu.fr, Office du tourisme de L'Île-d'Yeu (consulté le ).
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    25. Chauviteau-Lacoste 2015.
    26. Prosper Boissonnade, Histoire de Poitou, Pyrémonde/Princinègue, 2005 (ISBN 2-84618-205-1), p. 49.
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    32. Démissionnaire pour raison de santé.
    33. Démissionnaire le 15 mai 1952 mais accepte de conserver son poste jusqu’à fin avril 1953.
    34. Démissionnaire
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