Jean-Christian Petitfils

Jean-Christian Petitfils, né à Paris le , est un banquier, écrivain, historien, politologue français.

Pour les articles homonymes, voir Petitfils.

Biographie

Origines et formation

Il est le fils de Pierre Petitfils (1908-2001), critique littéraire et auteur, spécialiste de Rimbaud et de Verlaine.

Il fait ses études au lycée Claude-Bernard, à la Faculté de droit de Paris, à l'Institut d'études politiques de Paris (section PES, promotion 1967)[1] et à la Sorbonne ; licencié en droit public et en histoire-géographie, il est docteur en science politique (1971)[2] et diplômé de l'Institut d'administration des entreprises de Paris.

Carrière professionnelle

Il fait la plus grande partie de sa carrière dans le secteur privé : fondé de pouvoirs (1977), sous-directeur (1983), puis directeur adjoint (1990) de la banque de Suez et de l'Union des Mines, devenue banque Indosuez[3], puis Crédit Agricole Indosuez, Executive director à Calyon Corporate and Investisment Banking (2004) où il a dirigé le Service des montages juridiques des opérations financières, secrétaire général du groupement pour la Modernisation de la distribution (1976-1991). Il a pris sa retraite en 2004.

Carrière intellectuelle

Parallèlement, il a mené une carrière d'historien et d'écrivain. Après plusieurs ouvrages d'histoire et de science politique (La Droite en France, L’Extrême Droite en France, Le Gaullisme, Les Socialismes utopiques) et des biographies de personnages du Grand Siècle (Le Véritable d'Artagnan, Le Régent, Lauzun, Nicolas Fouquet, Madame de Montespan, Louise de La Vallière), il a écrit un ouvrage de synthèse sur Louis XIV, fruit de vingt-cinq années de travail (1995). Ce dernier combine une approche originale, mêlant science politique de l'Ancien Régime et biographie classique, insistant notamment sur les mécanismes de fidélités, de clans et de clientèles, essentiels dans un système politique en voie d'étatisation. Ce livre a remporté un grand succès (55 000 exemplaires). Dans la même lignée, il a poursuivi avec des biographies de Louis XVI (70 000 exemplaires[3]), Louis XIII et Louis XV.

Il s'est intéressé également au personnage historique de Jésus.

Au total, il est l'auteur de plus de trente ouvrages historiques, essais et biographies, notamment, outre ceux cités précédemment, le Masque de fer[4], L'Affaire des poisons, L'Assassinat d'Henri IV.

Il collabore, ou a collaboré, aux journaux et revues Historia, L'Histoire, Marianne, Le Figaro littéraire, Le Figaro Magazine, Le Figaro Histoire, Le Point.

Il a été candidat au fauteuil de René Girard à l'Académie française le [5].

Mandats divers

Membre du jury du prix Hugues-Capet, du prix Combourg, du prix de la biographie du Point, du Prix de la Fondation Stéphane Bern pour l'Histoire, et du prix XVIIe siècle (2005-2008).

Membre du Comité scientifique de la revue Versalia, revue de la Société des amis de Versailles.

Membre du Comité d'orientation scientifique de la Maison de l'Histoire de France (2010-2012).

Membre du conseil scientifique du Figaro histoire depuis 2012[6].

Télévision

En tant que spécialiste de la Renaissance et de l'Ancien Régime, il participe régulièrement à l'émission Secrets d'histoire, présentée par Stéphane Bern, sur France 3.

Distinctions

Décorations

Récompenses

Réception

Sur les ouvrages relatifs à l'Ancien Régime

L'historien Fabrice d'Almeida considère Jean-Christian Petitfils, ancien banquier, comme représentatif d'une tendance récente de certains écrivains non-historiens à s'approprier le style de l'histoire professionnelle, brouillant ainsi les frontières entre l'« histoire d'amateur » et l'histoire académique : « par diffusion de la culture historique et de la technique historienne, des acteurs qui œuvrent en dehors de l’histoire professionnelle académique se sont approprié les codes de la grande histoire pour mettre en scène le réenchantement », écrit Fabrice d'Almeida[8]. Dans le cas de Petitfils en particulier, c'est la masse des documents utilisés qui sert d'« argument de vente »[8].

Ses ouvrages ont suscité de nombreuses réceptions positives. Pour l'historien Jean-Baptiste Noé, « Jean-Christian Petitfils écrit avec beaucoup de style, ce qui rend ses livres toujours agréables à lire »[9]. Ces qualités d'écriture sont également louées par la revue Hérodote[10]. Pour Dominique Venner dans La Nouvelle Revue d'histoire, Petitfils est l'« auteur de talentueuses études qui font autorité, notamment un Louis XIV et un très éclairant Louis XVI »[11]. Jugement similaire de Jacques de Saint Victor qui considère que « depuis plus de trente ans, il écrit sans relâche et, à force de persévérance, il a bâti une œuvre colossale dont beaucoup d'universitaires professionnels peuvent se montrer légitimement envieux[12]. »

Son ouvrage consacré au Régent est présenté par Claude Lebédel comme « une véritable histoire de la Régence »[13].

Son Louis XVI (2005) est salué par Emmanuel de Waresquiel qui le décrit comme « un portrait intelligent et lucide du roi décapité » qui constitue selon lui la meilleure biographie écrite par Petitfils[14]. Pour Marc Riglet de L'Express, Jean-Christian Petitfils signe une remarquable biographie « loin des idées reçues »[15]. En revanche, l'ouvrage reçoit une réception très mitigée chez certains historiens proches de la conception marxiste de la Révolution, dans l'atelier du Centre de recherches historiques : ainsi pour Aurore Chéry, « censée être une étude novatrice, la biographie de Petitfils serait plus exactement du Girault de Coursac bonifié par le temps et un voyage outre-Manche. Différence majeure toutefois, chez Petitfils, comme chez Hardman, le ton est bien moins virulent et Marie-Antoinette traitée avec plus d’indulgence. »[16] L'ouvrage rejoint en réalité les analyses historiques de François Furet, dont Jean-Christian Petitfils est un disciple.

Nathalie Brémand, dans son Introduction : « Socialistes utopiques », les mal-nommés critique le livre que Petitfils a consacré aux communautés utopistes au XIXe siècle, réédition en 2011 d'un ouvrage paru en 1982. Selon elle, « les préjugés négatifs liés au concept de socialisme utopique sont nombreux. On en trouve un florilège dans l’ouvrage de Jean-Christian Petitfils ». L'ouvrage véhiculerait « une image complètement dépassée » du « socialisme utopique »[17].

Sur son ouvrage Jésus

Son ouvrage sur Jésus a connu un succès[réf. nécessaire]. Néanmoins, il a été attaqué aux extrêmes et pour des raisons opposées.

  • Ainsi l'abbé lefebvriste Denis Puga, de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, l'accuse de « modernisme », notamment parce que « 98 % des études citées sont postérieures aux années soixante ». D'autres le taxent de « conservatisme » parce qu'il prend ses distances avec certaines conclusions des tenants de la méthode historico-critique (comme l'a d'ailleurs fait Benoît XVI dans son Jésus de Nazareth). L'historien et exégète français André Paul juge que si son Jésus peut séduire par sa clarté et son aisance, il relève d'un « conservatisme inouï ». Il critique plusieurs de ses hypothèses[18].
  • Inversement, pour Jean Mercier, rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire La Vie, « ce livre nous change des exégètes parfois si raffinés qu'ils nous perdent dans la brume du doute. À lire en gardant à l'esprit que l'historien se limite à des hypothèses, sans prétendre mettre la main sur la vérité du Christ[19]. » Pour le père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé : « le maître ouvrage de Jean-Christian Petitfils constitue un témoignage impressionnant d'une intelligence de la vérité historique qui éclaire les croyants et tous les hommes de bonne volonté[20] ». Pour l'essayiste Gérard Leclerc : « le livre de Jean-Christian Petitfils sur Jésus apparaît absolument indispensable. La lecture de son gros ouvrage montre qu'il avait toutes les qualités pour une telle entreprise, car il est vraiment exceptionnel, notamment lorsqu'on le compare à tous les essais du même ordre parus dans les dernières décennies. Ce qui le distingue, c'est non seulement l'étendue de son exploration, la précision de son approche des sujets les plus épineux, mais aussi la sûreté de ses jugements qui, au terme de longues procédures, sont fondés sur un jugement éclairé[21]. » Pour Marc Rastoin : « Petitfils livre le fruit d'un sérieux travail de recherche (près de cent cinquante pages de notes). On pourrait dire qu'il s'agit d'une version française de l'enquête de John Paul Meier en un seul volume mais « parfois il accorde trop de certitude à des hypothèses plus ou moins probables », son analyse textuelle des péricopes évangéliques est « trop littéraliste et le souci de soutenir l’historicité au sens documentaire de tous les épisodes évangéliques (avec une préférence forte accordée à Jean) affaiblit ses conclusions »[22]. » Pour le Bulletin des Lettres : « Jean-Christian Petitfils est historien et rigoureux. (...) Cette alliance, fides et intellectus, donne une force de cohérence et de conviction à cet ouvrage qui fait beaucoup de bien après tant de lectures fielleuses[23]. »

« Jean l'Évangéliste » est-il distinct de l'apôtre Jean ?

L'hypothèse reprise par Jean-Christian Petitfils de dénier à l'apôtre Saint-Jean, fils de Zébédée, la paternité du quatrième évangile, de déclarer cet apôtre « martyr » presque en même temps que son frère, Jacques le Majeur (au début des années 40), comme le pensent aujourd'hui certains derrière le père Marie-Émile Boismard, et cela contre une partie de l'opinion des exégètes, qui reconnaît encore en l'apôtre Jean de Zébédée l'auteur très âgé de cet évangile, dans les dernières années du Ier siècle de notre ère, a été critiquée par quelques commentateurs, surtout ceux qui considèrent que Jésus a été suivi par douze apôtres exclusivement (Jean-Christian Petitfils suppose en effet la présence au cours de la Cène d'un "Jean" non apôtre, occupant ou propriétaire du Cénacle et futur auteur du quatrième évangile).

  • À la place de l'apôtre, Jean-Christian Petitfils, à la suite de beaucoup d'autres auteurs (Oscar Cullmann[24], François Le Quéré[25], Joseph A. Grassi[26], James H. Charlesworth[27], Xavier Léon-Dufour[28], notamment), accrédite l'hypothèse d'un autre « Jean ». Celui-ci aurait appartenu à l'aristocratie sacerdotale du Temple de Jérusalem. Dans cet ouvrage, ces faits historiques sont attribués, non à l'apôtre Jean, fils de Zébédée, mais à un autre Jean, « prêtre » (hiereus) du sacerdoce du Temple (sacerdoce disparu en l'an 70, avec la destruction du Temple et la prise de Jérusalem par les armées romaines de Titus). Un personnage important, Papias, évêque de Hiérapolis (Phrygie), au début du IIe siècle, parlait de deux Jean : Jean l'Apôtre et Jean le Presbytre, disciple du Seigneur. Benoît XVI écrit dans son Jésus de Nazareth[29] qu'il peut « adhérer avec conviction » aux conclusions des biblistes Peter Stuhlmacher (en), Eugen Ruckstuhl et Peter Dschullnig, pour qui Jean le Presbytre a reproduit dans son évangile les souvenirs de Jean, fils de Zébédée. Ce prêtre serait considéré comme son relais et comme son porte-parole. Pour Jean-Christian Petitfils la confusion entre les deux Jean remonterait au IIIe siècle.
  • Jean-Christian Petitfils suppose qu'il est peu probable qu'un humble fils de pêcheur comme l'apôtre Jean de Zébédée ait pu avoir la capacité intellectuelle de rédiger l'Apocalypse et le quatrième évangile, de haute dimension théologique et intellectuelle. Les opposants à cette hypothèse avancent un argument de type religieux : l'auteur ignorerait l'inspiration divine de la Pentecôte.
  • Jean-Christian Petitfils remarque que le quatrième évangile est en majeure partie centré sur Jérusalem. Jean connaît à la perfection le Temple et son personnel. Enfin et surtout, le quatrième évangile ne fait nulle allusion à l'un des événements majeurs dont Jean de Zébédée a été témoin, avec son frère Jacques, la Transfiguration. Toutefois, on sait que le rédacteur du quatrième évangile n'a pas voulu reprendre le contenu des trois évangiles synoptiques, afin de ne pas les répéter[réf. nécessaire], tout comme il ne relate pas non plus les paroles majeures de l'institution de l'Eucharistie par Jésus.
  • Quant à la parole de Jésus aux deux fils de Zébédée, Jacques et Jean : « Il est vrai que vous boirez mon calice[30] », sur laquelle Jean-Christian Petitfils s'appuie pour estimer que l'apôtre Jean de Zébédée aurait été martyrisé, peu après Jacques, on lui a opposé le jugement de saint Jérôme, Père et docteur de l'Église, et de Bède le Vénérable. Selon le bibliste Marie-Émile Boismard[31], qui a particulièrement étudié cette question, notamment d'après certains martyrologes orientaux, Jean de Zébédée serait mort vers 43-44, donc bien avant la rédaction du quatrième évangile. Le Magistère de l'Église catholique, pour sa part, a longtemps enseigné que l'apôtre Jean de Zébédée, était l'auteur du livre de l'Apocalypse et du quatrième évangile, sans pour autant en faire un dogme. Depuis, les positions ont évolué. Le pape Benoît XVI a reconnu lui-même que l'auteur du quatrième évangile pouvait bien être ce Jean, prêtre de Jérusalem, proche de l'apôtre du même nom, et qui aurait « peut-être connu Jésus lui-même ». C'est également l'hypothèse de Jean-Christian Petitfils.

Publications

  • L'Homme au masque de fer, Paris, Perrin, 1970[32].
  • La Droite en France de 1789 à nos jours, Paris, PUF, 1973; coll. "Que sais-je ?", 1994. Traduction en japonais.
  • La Vie quotidienne à la Bastille du Moyen Âge à la Révolution, Paris, Hachette, 1975.
  • L'Affaire des poisons. Alchimistes et sorciers sous Louis XIV, Paris, Albin Michel, 1977. Traduction en japonais.
  • Le Gaullisme, Paris, PUF, 1977. Traduction en arabe.
  • Les Socialismes utopiques, Paris, PUF, 1977. Traductions en portugais (éditions "Zahar ediores", 1978), en espagnol (édition "Adalba ensayos", 1979).
  • La Démocratie giscardienne, Paris, PUF, 1981.
  • Le Véritable d'Artagnan, Paris, Tallandier, 1981; coll. "Texto", 2011. Couronné par l'Académie française. Traductions en estonien (éditions "Kunst", 2002), en russe (2004), en portugais (éditions Publicações Europa-América, 2005)[33].
  • La Vie quotidienne des communautés utopiques au XIXe siècle, Paris, Hachette, 1982; coll. « Pluriel », 2011.
  • L'Extrême Droite en France, Paris, PUF, 1983
  • Le Régent, Paris, Fayard, 1986, (ISBN 2-213-01738-7); coll. « Pluriel », 2013.
  • Lauzun ou l'insolente séduction, Paris, Perrin, 1987; coll. "Tempus", 2015.
  • Madame de Montespan, Paris, Fayard, 1988; coll. "Tempus", 2009.
  • Louise de la Vallière, Paris, Perrin, 1990, 2002; coll. "Tempus", 2011.
  • Louis XIV, Paris, Perrin, 1995; coll. "Tempus", 2002. Prix Hugues-Capet, grand prix de la biographie - Histoire - de l'Académie française, couronné par l'Académie des Sciences morales et politiques.
  • Fouquet, Paris, Perrin, 1998, coll. "Tempus", 2005.
  • Louis XIV, Paris, Tallandier, 2001. Version abrégée et illustrée en deux volumes de Louis XIV (1995), voir supra.
v. 1 : L'ordre et la gloire, 1638–1678
v. 2 : La grandeur et les épreuves, 1679–1715
  • Le Masque de fer, entre Histoire et Légende, Paris, Perrin, 2003; coll. "Tempus", 2004, nouvelle édition réaugmentée, 2011.
  • Louis XVI, Paris, Perrin, 2005; coll. "Tempus", 2010. Prix Combourg 2005, prix du nouveau cercle de l'union 2005, grand prix Charles Aubert de l'Académie des sciences morales et politiques. Traduction en japonais.
  • Versailles, la passion de Louis XIV, Timée-Éditions, 2005.
  • Louis XIV expliqué aux enfants, Paris, Le Seuil, 2007.
  • La Tranparence de l'aube, Mémoires de Claire Clémence, princesse de Condé, Paris, Perrin, 2007. Prix littéraire Brantôme.
  • Louis XIII, Paris, Perrin, 2008 (ISBN 978-2-262-02385-0), coll. "Tempus", 2014. Prix de la biographie de la ville d'Hossegor, Grand prix du livre d'Histoire,
  • L'assassinat d'Henri IV. Mystères d'un crime, Paris, Perrin, 2009; coll. "Tempus", 2012.
  • Testaments et manifestes de Louis XVI (présentation), Éditions des Équateurs, 2009.
  • L'Affaire des poisons, crimes et sorcellerie au temps du Roi-Soleil, Paris, Perrin, 2009; coll. "Tempus", 2013.
  • Jésus, Paris, Fayard, 2011; Le Livre de poche, 2013. Traductions en italien et en espagnol (El Jesus de la Historia, Gaïa ediciones, 2013).
  • Le Frémissement de la grâce, le roman du Grand Meaulnes, Paris, Fayard, 2012; Le Livre de poche, 2013. Prix de la critique littéraire du PEN club français.
  • Louis XV, Paris, Perrin, 2014 (ISBN 978-2-262-02988-3).
  • Le Siècle de Louis XIV (direction), Paris, Perrin, 2015.
  • Dictionnaire amoureux de Jésus, Paris, Plon, 2015, (ISBN 9782259217965). Rééd. 2017, Tempus.
  • La Bastille, mystères et secrets d'une prison d'État, Paris, Tallandier, 2016 (ISBN 979-10-210-2051-1).
  • Histoire de la France : le vrai roman national, Paris, Fayard, , 1152 p. (ISBN 978-2-213-68614-1)
  • Marie-Antoinette. Dans les pas de la reine (direction), Paris, Perrin, 2020.

En collaboration :

  • La Contre-Révolution. Origines, Histoire, Postérité, sous la direction de Jean Tulard, Perrin, 1990 ;
  • Le Règne de Louis XIV (1661-1715), Les Dossiers Historia, Tallandier, 1998 ;
  • Personnages et caractères XVe – XXe siècles, sous la direction d'Emmanuel Le Roy Ladurie, PUF, 2004 ;
  • Napoléon et l'Europe, coordonné par Thierry Lentz, Fayard, 2005 ;
  • Dictionnaire des ministres des Affaires étrangères, sous la direction de L. Bély, G.-H. Soutou, L. Theis, M. Vaïsse, Fayard, 2005 ;
  • Versailles, encyclopédie du voyage, Gallimard, 2005.
  • Versailles, le pouvoir de la pierre, sous la direction de Joël Cornette, Tallandier, 2006 ;
  • Mémoires de la France, sous la direction d'Emmanuel de Waresquiel, L'Iconoclaste, 2006 ;
  • La Galerie des femmes illustres au Grand Siècle, acte du Colloque de la Fondation Singer-Polignac, sous la direction de Marceau Long, Éditions de la Bouteille à la mer, Paris, 2007 ;
  • Le Livre noir de la Révolution française, sous la direction de Renaud Escande, Cerf 2008 ;
  • Dans les secrets de la police, sous la direction de Bruno Fulini, L'Iconoclaste, 2008 ;
  • Histoire et Système, sous la direction d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Cerf, 2010.
  • Secrets historiques et grandes énigmes, présenté par Philippe Delorme et François Billaut, L'Express Poche, 2011.
  • Les Plus grands mensonges de l'histoire, Fayard / Pluriel, 2010.
  • Dix grandes énigmes de l'Histoire passées au crible, Histoire édictions, 2014.
  • Les Derniers jours des rois, de Charlemagne à Napoléon III, sous la direction de Patrice Gueniffey, Le Figaro Histoire / Perrin, 2014, Pocket, 2015.
  • Les Grands duels qui ont fait le monde, sous la direction de Alexis Brézet et Vincent Trémolet de Villers, Perrin/ Le Figaro Magazine, 2016.
  • Les Énigmes de l'histoire de France, sous la direction de Jean-Christian Petitfils, Perrin / Le Figaro Histoire, 2018, 399 p.
  • (dir.) Marie-Antoinette. Dans les pas de la reine, Perrin, 2020.
  • Henri IV, Perrin, 2021, 700 p. (ISBN 978-2-262-05029-0)

Notes et références

  1. « Jean-Christian Petitfils », sur sciences-po.asso.fr.
  2. Sous la dir. de Jean-Jacques Chevallier et Jehan de Malafosse, Les Idées politiques et sociales du comte de Montlosier, 1755-1838 (thèse de doctorat en science politique), Paris, Université Paris-II, , VIII + 360 p. (SUDOC 084414561).
  3. Jean-Christian Petitfils, de la banque à l'Histoire, Marianne Payot, lexpress.fr, 10 février 2010.
  4. Diego Venturino, « Jean-Christian Petitfils, Le Masque de fer : entre histoire et légende, 2004 », Dix-Huitième Siècle, no 37, , p. 645-646 (lire en ligne) (compte-rendu).
  5. « Candidatures au fauteuil de M. René Girard (F37) », sur academie-francaise.fr, .
  6. Jean-Christophe Buisson, « Le Figaro fait l'Histoire », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Jean-Christian Petitfils », sur academie-francaise.fr
  8. Fabrice d’Almeida, Catherine Croizy-Naquet et Alain Delissen, « « Français, on vous berne ! » Situation de l’histoire médiatique et de l’histoire publique. Entretien avec Fabrice d’Almeida. Par Catherine Croizy-Naquet et Alain Delissen », Écrire l'histoire. Histoire, Littérature, Esthétique, no 17, , p. 165–173 (ISSN 1967-7499, DOI 10.4000/elh.1233, lire en ligne, consulté le )
  9. « Louis XV » de Jean-Christian Petitfils, Jean-Baptiste Noé, contrepoints.org, 18 mars 2015
  10. « Une réhabilitation méritée », sur herodote.net
  11. Dominique Venner, « Louis XIII, par Jean-Christian Petitfils », La Nouvelle Revue d'histoire, novembre 2008, article en ligne archivé sur archive.org
  12. Le Figaro littéraire, 10 août 2006, p. 28.
  13. Claude Lebédel, « Jean-Christian Petitfils. Le Régent, 1986 », Cahiers Saint-Simon, no 14, , p. 79-80 (lire en ligne) (compte-rendu)
  14. Emmanuel de Waresquiel, « Le mystère Louis XVI », sur Le Monde supplément Livres, 20 mai 2005, p. viii.
  15. Marc Riglet, « Louis XVI ou la Monarchie décapitée », sur lexpress.fr, .
  16. Aurore Chéry, Histoire d’un non-objet historiographique : le cas Louis XVI, n°7, 2011.
  17. Introduction : « Socialistes utopiques », les mal-nommés, Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n°124, 2014, pp. 13-24.
  18. André Paul, Autrement, la Bible : mythe, politique et société. éd. Bayard, 2013, p. 277-278.
  19. La Vie, 22 décembre 2011-4 janvier 2012, p. 19.
  20. L'Homme Nouveau, no 1505, 15 novembre 2011, p. 19).
  21. Le Figaro, 13 octobre 2011.
  22. Marc Rastoin s.j., « Notes de lecture » dans Études, 2012, tome 416, p. 118
  23. Bulletin des Lettres, Lyon.
  24. Oscar Cullmann, Le Milieu johannique, étude sur l’origine de l’évangile de Jean, Neuchâtel-Paris, Delachaux et Niestlé, 1976.
  25. François Le Quéré, Recherches sur saint Jean, F.-X. de Guibert, 1994.
  26. J.A. Grassi, The Secret Identity of the Beloved Disciple, New York, Paulist, 1992.
  27. J.H. Charlesworth, The Beloved Disciple, Valley Forge, Trinity, 1995.
  28. Xavier Léon-Dufour, Lecture de l’Évangile selon Jean, Paris, Seuil.
  29. Benoît XVI, Jésus de Nazareth, Paris, 2007, t. I, p. 253.
  30. Mt 20,20-28 ; Mc 10,35-40.
  31. Marie-Émile Boismard, Le Martyre de Jean l'apôtre, Paris, Gabalda, 1996.
  32. Le Masque de fer, film d'Henri Decoin (1962).
  33. La Véritable Histoire de d'Artagnan, documentaire d'Augustin Viatte, sorti en 2020.

Article connexe

Liens externes

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