Isadora Duncan
Isadora Duncan, née le 26 ou le à San Francisco, et morte le à Nice, est une danseuse américaine qui révolutionna la pratique de la danse par un retour au modèle des figures antiques grecques. Par sa grande liberté d'expression, qui privilégiait la spontanéité, le naturel, elle apporta les premières bases de la danse moderne européenne, à l'origine de la danse contemporaine. Influencée par son frère Raymond Duncan sur un retour à l'hellénisme et le culte du corps, elle a voulu redonner toute sa place à la beauté, à l'harmonie du corps, osant s'exhiber presque nue, dissimulée seulement par quelques voiles. Par ailleurs, son travail chorégraphique accorde une place particulière à la spiritualité[2].
Pour les articles homonymes, voir Duncan.
Nom de naissance | Angela Isadora Duncan |
---|---|
Naissance |
26 ou [1] San Francisco, Californie, États-Unis |
Décès |
Nice, France |
Activité principale | Danseuse et chorégraphe |
Style | Danse moderne |
Lieux d'activité | Paris |
Années d'activité | 1900-1927 |
Conjoint | Sergueï Essénine |
Fondatrice de plusieurs écoles de danse aux États-Unis et en Europe, en Russie notamment — où la conduisait son idéal révolutionnaire — elle y épousa en 1922 le poète Sergueï Essénine, dans une union qui ne dura que peu de temps.
Biographie
Jeunesse et formation
Isadora Duncan naît au no 55 Geary Street à San Francisco le 26 ou le [1], benjamine d'une famille de quatre enfants, dont Thomas Gray, un sénateur californien ; ses parents sont Charles Duncan, banquier à la Bank of California et homme des arts, et Mary Dora Gray. Peu après la naissance d'Isadora, son père perd son emploi et développe une relation amoureuse extra-conjugale. Selon un article publié sur le site du San Francisco Museum, son père aurait entretenu une relation avec Ina Coolbrith[3]. Ses parents divorcent en 1889 et Mary Dora Gray déménage avec ses enfants à Oakland où elle travaille comme pianiste et professeur de musique. Isadora Duncan fréquente l'école dans ses jeunes années mais l'abandonne rapidement car, pour son caractère indépendant, le système scolaire se révèle bien trop contraignant. D'autre part, sa famille étant pauvre, sa sœur et elle se mettent rapidement à donner des cours de danse aux enfants du quartier afin de contribuer aux finances du foyer.
Danseuse
En 1895, elle devient membre de la compagnie de théâtre Augustin Daly à New York mais est rapidement déçue par cet art. En 1899, elle décide d'aller en Europe, d'abord à Londres puis, un an plus tard, à Paris. Là, en deux ans, elle obtient le succès et la notoriété. En effet, aidée par Loïe Fuller qui avait déjà acquis beaucoup de succès et qui l'accueille dans sa compagnie en 1902, Isadora Duncan se fait remarquer dans les salons artistiques de Londres, Paris, Berlin et Munich[4].
Académie de danse
À Paris, l'effervescence de la vie de bohème de Montparnasse ne lui convient pas. Elle s'installe à l'hôtel de Biron, rue de Varenne, où elle fonde une académie de danse de 1905 à 1908. Elle y est voisine d'Auguste Rodin, « son ami et son maître » selon son récit Ma vie publiée en 1927 ; elle l'avait connu à l'exposition du pavillon de l'Alma en 1900. En 1909, elle emménage dans deux grands appartements, 5 rue Danton, où le rez-de-chaussée lui sert de logement tandis que le premier étage fait office d'école de danse. Pieds nus, vêtue d'écharpes clinquantes et de fausses tuniques grecques, elle crée un style primitif basé sur l'improvisation chorégraphique pour aller à l'encontre des styles rigides de l'époque. Elle est particulièrement inspirée par la mythologie grecque. Elle rejette les pas de ballet traditionnel pour mettre en valeur l'improvisation, l'émotion et la forme humaine. Isadora Duncan pense que le ballet classique, avec ses règles strictes et ses codifications, est « laid et contre nature »[5]. Un nombre très important de personnes se rallient à sa philosophie, ce qui lui permet d'ouvrir une école et d'y enseigner.
Son importante influence inspire de nombreux artistes et auteurs dans leurs créations de sculptures, bijoux, poésies, romans, photographies, aquarelles et peintures, à l'exemple du personnage d'Élise Angel du roman de John Cowper Powys Comme je l'entends [7], danseuse librement inspirée d'Isadora Duncan et qui, dans le roman, représente l'amante (libre) du héros principal, Richard Storm, en contraste avec son autre amour, légitime et possessif, Nelly.
Lorsque le théâtre des Champs-Élysées est construit en 1913, son portrait est gravé par Antoine Bourdelle[8] dans les bas-reliefs situés au-dessus de l'entrée, et peint par Maurice Denis sur la fresque murale de l'auditorium représentant les neuf Muses. À cette époque, elle s'installe à Meudon Bellevue et y fonde son école de danse[9].
Engagement politique et mariage
En 1922, afin de montrer son adhésion à l'expérience sociale et politique de la nouvelle Union soviétique, elle décide de s'installer à Moscou. Sa notoriété internationale apporte une attention plus que bienvenue sur le ferment culturel et artistique du nouveau régime. Elle rencontre et épouse en le poète Sergueï Essénine plus jeune de 18 ans[10]. Leur relation tumultueuse qui l'épuise, et la dureté des conditions de vie sous le régime des Soviets, après la révolution, l'amènent à retourner à l'Ouest en 1924[10]. Lors de sa dernière tournée aux États-Unis en 1922-1923, elle agite une écharpe rouge qu'elle porte sur sa poitrine en proclamant : « Ceci est rouge ! Je le suis aussi ! ». Essenine l'accompagne lors d'une tournée en Europe mais ses tendances alcooliques et les accès de rage qui s'ensuivent l'amènent régulièrement à détruire des meubles, enfoncer des portes et des fenêtres dans leurs chambres d'hôtel, créant ainsi une publicité tapageuse autour du couple. L'année suivante, il quitte Isadora Duncan et retourne à Moscou où il est rapidement victime d'une dépression nerveuse et placé dans une institution spécialisée. Il est admis qu'une fois sorti de l'hôpital, il se suicide le , à l'âge de 30 ans. Les circonstances de sa mort ne sont pourtant pas claires et le doute persiste entre meurtre et suicide.
Vie privée
La vie privée d'Isadora Duncan, tout comme sa vie professionnelle, fait fi de toutes les mœurs et règles de la moralité traditionnelle. Bisexuelle, ce qui n'est pas chose inhabituelle dans les cercles hollywoodiens de cette époque[réf. nécessaire], elle a une longue histoire très passionnée avec la poétesse Mercedes de Acosta et a été aussi probablement engagée dans une relation amoureuse avec l'auteur Natalie Barney. Elle a déclaré : « Je crois que l'amour le plus élevé est une pure flamme spirituelle qui ne dépend pas nécessairement du sexe du bien-aimé. »[11]
Elle a des liaisons avec Jules Grandjouan, dessinateur et révolutionnaire connu pour ses dessins dans L'Assiette au beurre, qui fait des dessins de sa danse ; ainsi qu'avec le compositeur André Caplet.
Isadora Duncan a deux enfants hors mariage, Deirdre, née le , avec le décorateur de théâtre Gordon Craig, et Patrick, né le , avec Paris Singer, l'un des nombreux enfants du fabricant de machines à coudre Isaac Merritt Singer, qu'elle surnomme "Lohengrin". Paris Singer installe pour Isadora Duncan l'hôtel Coulanges, place des Vosges à Paris. Il fait transformer la salle de réception en une salle de danse avec un escalier monumental[12], devenant un lieu de représentation où Isadora Duncan peut esquisser ses chorégraphies.
Mais le survient la noyade dans la Seine de Deirdre et Patrick lors d'un accident. Les enfants se trouvent dans la voiture avec leur nourrice Annie McKessack, de retour d'une journée d'excursion pendant qu'Isadora est restée à la maison. La voiture fait un écart pour éviter une collision. Le moteur cale, le chauffeur sort de la voiture pour faire redémarrer le moteur à la manivelle mais il a oublié de mettre le frein à main ; dès qu'il fait démarrer la voiture, celle-ci traverse le boulevard Bourdon (Neuilly-sur-Seine), dévale la pente, les deux enfants et leur nourrice meurent noyés dans la Seine.
De douleur Isadora voyage en Italie et conçoit un enfant avec un aristocrate italien. Le , Isadora Duncan accouche d'un fils qui ne vivra que quelques heures, ainsi qu'elle le raconte dans son autobiographie Ma vie : « Je crois qu'à ce moment-là, j'atteignis le sommet de la douleur humaine, car avec cette mort il me semblait que mes autres enfants mouraient encore une fois ; c'était comme la répétition de la première agonie, avec quelque chose qui s'y ajoutait encore[13]. »
Après l'accident et le décès de son enfant, Isadora Duncan se retire quatre mois à Deauville, d'août 1914 à [14]. Elle loge à l'hôtel Normandy, puis loue la villa « Black and White »[15]. Elle a là une liaison avec un médecin local[16], le Dr André[15]. Elle voyage ensuite à Corfou en convalescence avec son frère et sa sœur. Puis elle passe plusieurs semaines dans un complexe au bord de la mer à Viareggio, en compagnie de l'actrice Eleonora Duse. Le fait qu'Eleonora Duse sortait tout juste d'une relation lesbienne avec la jeune rebelle féministe Lina Poletti alimente les spéculations quant à la nature de la relation qui unit Isadora à Eleonora. Néanmoins il ne fut jamais prouvé qu'elles furent engagées dans une relation amoureuse.
Dans son livre autobiographique Ma vie, Isadora Duncan raconte entre autres sa très brève rencontre, en , avec l'aviateur Roland Garros en ces termes :
« Tous les matins, à cinq heures, nous étions réveillés par le brutal boum de la Grosse Bertha, prélude à un jour sinistre qui nous apportait de nombreuses nouvelles terribles du Front. La mort, les flots de sang, la boucherie emplissaient ces heures misérables, et, à la nuit, c’étaient les sirènes annonçant les raids aériens. Un merveilleux souvenir de cette époque est ma rencontre avec le fameux As, Garros, dans le salon d’une amie, lorsqu’il se mit au piano pour jouer du Chopin et que je dansai. Il me ramena à pied de Passy à mon hôtel du Quai d’Orsay. Il y eut un raid aérien, que nous regardâmes en spectateurs, et pendant lequel je dansai pour lui sur la place de la Concorde - Lui, assis sur la margelle d’une fontaine, m’applaudissait, ses yeux noirs mélancoliques brillant du feu des fusées qui tombaient et explosaient non loin de nous. Il me dit cette nuit qu’il ne pensait à et ne souhaitait que la mort. Peu après, l’Ange des Héros l’a saisi et l’a transporté ailleurs. »
Roland Garros en effet trouve la mort à l'issue d'un combat aérien quelques jours plus tard, le .
Mort tragique
Isadora Duncan meurt tragiquement le à Nice : le long foulard de soie qu'elle porte se prend dans les rayons de la roue de l'Amilcar GS de son garagiste Benoît Falchetto[17]. Elle est brutalement éjectée du véhicule et meurt sur le coup dans sa chute sur la chaussée[18]. Elle a été incinérée et ses cendres reposent à Paris au columbarium du cimetière du Père-Lachaise (case 6796) auprès de celles de ses enfants Deirdre et Patrick (respectivement cases 6793 et 6805).
Apport à la danse contemporaine
Isadora Duncan tire sa première idée de la danse du rythme des vagues de l'océan Pacifique[19]. Elle est l'une des premières à réagir à la contrainte imposée au corps par le tutu ou par les pointes. Elle danse pieds nus, voire totalement nue, et à l'extérieur. Elle est également l'une des premières à s'affranchir de la musique et à trouver sa propre musicalité interne[20].
D'après Serge Lifar, la « danse nouvelle », invoquée par Isadora, est « une prière et ses mouvements doivent diriger leurs ondes vers le ciel en communiquant au rythme éternel de l'univers »[21].
Pour elle, il s'agit en effet surtout d'un renouveau spirituel, personnel et collectif. Elle déclare être venue en Europe « pour amener une renaissance de la religion au moyen de la danse, pour révéler la beauté et la sainteté du corps humain par l'expression de ses mouvements, et non pour distraire après-dîner des bourgeois gavés » : « Danser, c'est prier »[2]. Elle pense d'ailleurs construire un temple de la danse, en plus d'une école, lorsqu'elle rencontre Alexandre Scriabine, en 1912[2]. Et elle se produit à Vienne, Berlin et Munich en 1905, accompagnée de dix jeunes chanteurs placés sous la direction d'un séminariste byzantin[11].
Postérité
Sa carrière durant, Isadora Duncan détesta les aspects commerciaux des performances publiques ; elle voyait les tournées, les contrats, et autres aspects pratiques de son métier comme autant de distractions de sa vraie mission : la création de la beauté et l'éducation des jeunes. Pédagogue extrêmement douée, totalement non conventionnelle, elle fut la fondatrice de trois écoles dédiées à la transmission de sa philosophie à des groupes de jeunes filles — sa tentative d'y inclure des garçons se révéla un véritable échec[22] [réf. souhaitée]. La première à Grunewald, en Allemagne, donna naissance à son groupe le plus célèbre d'élèves : les Isadorables, qui prirent son nom et dansèrent avec elle, mais aussi de façon tout à fait indépendante. La deuxième école eut une courte existence avant la Première Guerre mondiale, dans un château situé en dehors de Paris ; quant à la troisième école, elle fit partie des tumultueuses expériences menées par Isadora à Moscou pendant la Révolution russe.
L'enseignement mené par Isadora Duncan ainsi que ses élèves lui apportèrent fierté et angoisse. Sa sœur Elizabeth prend en charge l'école allemande et l'adapte à la philosophie germanique de son mari allemand. Les Isadorables sont alors des danseuses à double face imprégnées de l'énergie chorégraphique d'Isadora mais opposées à elle par leur constante volonté de danser dans un but commercial. L'une d'entre elles, Lisa Duncan, était constamment punie pour avoir dansé dans des boîtes de nuit.[réf. souhaitée] Et la plus connue du groupe, Irma Duncan, qui resta en Union soviétique après le départ d'Isadora et s'occupera de faire marcher l'école de Moscou, ne cessait de provoquer la colère d'Isadora en autorisant les élèves à danser de façon trop publique et trop commerciale à son goût.[réf. souhaitée]
Publications
- Ma vie, traduit de l'anglais par Jean Allary, Éditions Gallimard, 1928.
- Écrits sur la danse, illustré par Antoine Bourdelle, José Clara et Grandjouan, Paris, Éditions du Grenier, 1927 ; tiré à 795 exemplaires.
Isadora Duncan dans la culture
- Dans le film Bad Boy, sorti en 1925, le personnage de Jimmy Jump la parodie lors d'un concours de danse.
- Isadora, bande dessinée de Clément Oubrerie et Julie Birmant, Dargaud, 2017.
- Isadora Duncan, the Biggest Dancer in the World, téléfilm britannique de Ken Russell (1966).
- La Danseuse, film français de Stéphanie Di Giusto (2016) raconte le parcours de la danseuse Loïe Fuller et celui d'Isadora Duncan (interprétée par Lily-Rose Depp).
- Isadora, film franco-britannique de Karel Reisz (1968).
- Le chanteur français Kent lui consacre une chanson en 1987 sur son album Le Mur du son.
- La chanteuse française Ana Pankratoff lui consacre une chanson, Isadora, texte de Jean-Marie Moreau, sur son premier album paru en 2008.
- Le chanteur Hubert-Félix Thiéfaine lui fait référence dans une chanson La terre tremble sur l'album Fragments d'hébétude paru en 1993.
- La chanteuse Priscilla, sur son album éponyme, chante Isadora, dont les textes parlent de danse.
- Le chanteur Vic Chesnutt, sur son album Little, évoque une rencontre en rêve avec la danseuse dans la première chanson de l'album intitulée tout simplement Isadora Duncan.
- Le chanteur Pete Doherty lui rend hommage dans la chanson Salome sur l'album Grace/Wastelands paru en 2009.
- La chanteuse cubaine Celia Cruz, accompagnée de l'orchestre Fania All Stars, lui rend également hommage dans la chanson Isadora Duncan parue dans l'album Que pasa en 1978.
- Le chanteur russe Aleksandr Malinine (en) lui a consacré une chanson, Isadora (en russe : Айседора).
- Elle fait partie des personnalités (mais est la seule femme) dont John Dos Passos a écrit une courte biographie, au sein de sa trilogie U.S.A.
- Elle fait partie des personnalités représentées sur la photo de classe dans la bande-dessinée de Ptitluc, La foire aux cochons.
- L'auteure Sophie Audoin-Mamikonian a appelé son héroïne Tara Duncan en l'honneur d'Isadora Duncan[23]
- La poétesse américaine Sylvia Plath fait référence à sa mort tragique dans le poème Fever 103°, issu du recueil Ariel.
- L'auteur Lemony Snicket a nommé deux personnages de Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire en hommage à Isadora Duncan : il s'agit de deux des triplés Beauxdraps, Isadora et Duncan.
- La Ville de Paris a créé une allée en son nom, l'allée Isadora-Duncan, dans le 15e arrondissement.
- Igny (Essonne) possède un centre culturel Isadora-Duncan.
- Le réalisateur français Damien Manivel tourne en 2019 le film Les Enfants d'Isadora, sur le solo La mère d'Isadora Duncan. Entre fiction et documentaire, le film suit successivement la rencontre de quatre femmes avec ce solo.
- L'auteure Évelyne Brisou-Pellen raconte le parcours d'Isadora Duncan dans le livre jeunesse Danse, Isadora ! paru en 2020.
Notes et références
- Isadora Duncan dans l’Encyclopædia Britannica.
- Jean-Pierre Pastori, La Danse des vifs, L'Âge d'homme, Lausanne, 1977, p. 83.
- (en) Samuel Dickson, « Isadora Duncan (1878-1927) », sur Sfmuseum.org
- « Isadora Duncan entre hellénisme et modernité », sur www.histoire-image.org, (consulté le )
- Isadora Dunan, Ma vie, 1927, réédition, Folio - Gallimard, 1987, page 34.
- « Notice de La Vierge folle », sur site du Musée en Plein Air de Liège (consulté le )
- J.C. Powys, Comme je l'entends, traduction de After My Fashion par R. Pépin, Seuil, 1989.
- Le musée Bourdelle organise du 20 novembre 2009 au 14 mars 2010 une exposition consacrée à la danseuse : « Isadora Duncan (1877-1927) Une sculpture vivante » : Article consacré à l'exposition, mairie de Paris.
- Hôtel de Bellevue.
- Élisabeth Schwartz, « Duncan Isadora », dans Philippe Le Moal (dir.), Dictionnaire de la danse, Éditions Larousse, , p. 139-141
- Jean-Pierre Pastori, op. cit., p. 84.
- Histoire de l’hôtel de Coulanges. par Camille Bidaud.
- Isadora Duncan, Ma vie, Paris : Gallimard, (lire en ligne)
- L'Horizon, magazine de la ville de Deauville, n° 52, février 2009.
- « Isadora, Cécile et Suzy, stars de la Côte fleurie », Le Calvados, n° 117, automne 2014.
- Isadora Dunan, Ma vie, 1927, réédition, Folio - Gallimard, 1987
- 14 septembre 1927. Crime sur la promenade des Anglais : un châle étrangle la danseuse Isadora Duncan., Le Point, 14 septembre 2012.
- « Isadora Duncan, Dragged by Scarf from Auto, Killed; Dancer Is Thrown to Road While Riding at Nice and Her Neck Is Broken », The New York Times, (lire en ligne [Fee], consulté le )
- Jean-Pierre Pastori, op. cit., p. 81.
- https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/isadora-duncan-ou-lart-de-danser-sa-vie-1877-1927
- Jean-Pierre Pastori, op. cit., p. 85.
- Isadora Duncan, Ma vie, Folio, page 34.
- L.B., « Tara Duncan, la sortcelière », sur www.lalibre.be (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Jean-Pierre Pastori, La Danse des vifs, Éditions L'Âge d'Homme, Lausanne, 1977.
- Maurice Lever, Isadora. Roman d'une vie, Paris, Presses de la Renaissance, 1986 (ISBN 2-85616-398-X).
- Jean Bergamasco, Une étoile s’éteint sur la Promenade. Vie et mort d’Isadora Duncan, p. 70-75, Nice Historique, Nice, 1993, no 31 (en ligne).
- Alice Hubel, Isadora Duncan, Éditions Park Avenue, coll. Une vie un roman, 1994.
- Geneviève Delaisi de Parseval, Le Roman familial d'Isadora D., Paris, éditions Odile Jacob, 2002 (ISBN 2-7381-1202-1).
- John Dos Passos décrit la jeunesse, la carrière et la mort d'Isadora Duncan dans un chapitre de son roman La Grosse Galette.
- Vivian Lofiego, Isadora Duncan, une Américaine aux pieds nus, Éditions À dos d'âne, coll. « Des graines et des guides », 2010 (ISBN 978-2-9534339-2-0).
- Caroline Deyns, Perdu, le jour où nous n'avons pas dansé, Éditions Philippe Rey, 2015.
- Films et documentaires
- Damien Manivel, Les Enfants d'Isadora, 2019
- Irène Omélianenko, « Une vie, une œuvre - Isadora Duncan ou l'art de danser sa vie (1877-1927) » [audio], France Culture
- « "Ma vie" de Isadora Duncan – 5 épisodes » [audio], sur France Culture, Fictions (consulté le )
- Bande dessinée
- Il était une fois dans l'Est, Birmant/Oubrerie, Dargaud, 2015 (ISBN 978-2205072631).
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