Houilles

Houilles est une commune du département des Yvelines dans la région Île-de-France en France, située à km au nord-ouest de Paris (porte Maillot) et à km environ à l'est de Saint-Germain-en-Laye. Elle est ainsi, pour ses habitants, proche d'espaces verts, tels que la forêt de Saint-Germain-en-Laye, et de zones d'activités économiques importantes, notamment Paris, et la Défense, avec le bénéfice d'infrastructures de transports vers ces territoires. Elle est voisine des départements des Hauts-de-Seine et du Val-d'Oise. Elle bénéficie également d'un centre-ville appréciable et d'un des marchés franciliens les plus actifs. Ses habitants sont appelés depuis 1943 les Ovillois.

Houilles

L'hôtel de ville en 2016.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité CA Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Julien Chambon
2020-2026
Code postal 78800
Code commune 78311
Démographie
Gentilé Ovillois
Population
municipale
32 449 hab. (2018 )
Densité 7 325 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 34″ nord, 2° 11′ 21″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 57 m
Superficie 4,43 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Houilles
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription des Yvelines
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Houilles
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Houilles
Géolocalisation sur la carte : France
Houilles
Géolocalisation sur la carte : France
Houilles
Liens
Site web http://www.ville-houilles.fr/

    Géographie

    Localisation

    La commune, presque totalement urbanisée, se trouve à peu près au centre de la presqu'île du Pecq, l'une des boucles de la Seine en aval des Hauts-de-Seine et de Paris. La boucle de Seine suivante, toujours en aval, correspond au territoire couvert, notamment, par la forêt de Saint-Germain-en-Laye.

    Houilles s'étend sur 441 hectares et est limitrophe de Sartrouville au nord-ouest, de Bezons à l'est, de Carrières-sur-Seine au sud-ouest. Bezons est en Val-d'Oise.

    Par le pont de Bezons, Houilles est à proximité du département des Hauts-de-Seine, notamment de Colombes, Nanterre, et du quartier d'affaires de la Défense. Elle se situe à sept kilomètres de l'ouest de Paris.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 443 hectares. La commune se trouve au centre de l'ancien pagus appelé plaine de Houilles à une altitude moyenne de 34 mètres. son altitude varie de 27 à 57mètres[1]. La partie la plus haute est un petit monticule vers le nord. Le sol est argilo-calcaire vers le sud et sablonneux vers le nord.

    Hydrographie

    Position de Houilles dans la boucle de Seine.

    Aucun cours d'eau ne traverse le territoire de la commune. La Seine passe à environ 1 800 mètres du centre-ville mais sur les territoires des communes voisines de Bezons et Carrières-sur-Seine. Jusqu'au début du XXe siècle les habitants creusaient des puits, parfois seulement jusqu'à 3 mètres ou de façon plus profonde jusqu'à 18−20 mètres, mais l'eau n'était pas potable[2].

    Voies de communication et transports

    Vue sur une partie de la gare : cette partie correspond au bâtiment le plus ancien, et à la modeste station ferroviaire construite au XIXe siècle.

    Voies routières

    La commune est desservie par la route départementale D 308 qui relie Paris à Poissy, traversant la partie nord de la commune, et par la route départementale D 311 qui relie Houilles à Saint-Germain-en-Laye, longeant le territoire de la commune au sud. Le cœur du village est préservé de la circulation passant sur ces deux axes. En outre, des axes de communication d'importance nationale se trouvent à proximité de la commune, en particulier l'A14, et l'A86 qui permet de rejoindre l'A13 au sud et l'A15 au nord.

    Voies ferroviaires

    Située sur la ligne de Grande Ceinture, la gare de Houilles-Sartrouville ouvre aux voyageurs le , lors de l'inauguration du service d'Achères à Noisy-le-Sec. Elle ferme le , quand cesse le trafic sur la section nord comprise entre Versailles-Chantiers et Juvisy via Argenteuil[3].

    La gare de Houilles - Carrières-sur-Seine est le point de jonction de la ligne SNCF venant de la gare de Paris-Saint-Lazare, qui permet de rejoindre Paris en 10 minutes par des trains directs, et de celle du RER venant de la Défense (accessible en 6 minutes). Cette gare sert notamment de gare de correspondance pour les usagers du bassin mantois (Mantes-la-Jolie). C'est l'une des gares les plus fréquentées de l'ouest parisien, avec plus de 24 000 voyageurs par jour. À ces lignes ferrées (SNCF, RER) s’ajoutent des liaisons bus vers Bezons (et le tramway T2), Montesson, etc.

    Urbanisme

    Typologie

    Houilles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

    Morphologie urbaine

    La ville de Houilles est caractérisée par un degré d'urbanisation élevée, laissant peu de places à de nouvelles constructions[12].

    Le bâti le plus ancien comprend des constructions qui remontent à la première moitié du XIXe siècle, sur des tracés de rue plus anciens quelquefois. Il est localisé autour de la mairie, du marché couvert et de l’église, et est qualifié de village, étant issu du village rural initial. Ce sont des rues étroites et des maisons de ville alignées, souvent avec un seul étage, des combles, et une cour intérieure. La rue de Metz et la rue de Strasbourg correspondraient en partie à un chemin de ronde antérieur. Le centre-ville, qui concentre une partie significative des commerces de la ville s'étend dans ce bâti ancien et se prolonge par la rue Gambetta et l’avenue Charles-de Gaulle, vers la gare. Ce centre-ville dispose d'espaces libres non bâtis, dont notamment le vaste parc public Charles de Gaulle, ainsi que des parkings pour permettre un stationnement et une déambulation à pied dans les rues commerçantes et le marché[12].

    Les deux tiers de la superficie de la commune correspondent à des constructions pavillonnaires avec jardin, datant pour les plus anciennes de la fin du XIXe siècle et, plus souvent, du XXe siècle, avec un renouvellement des constructions, par démolition-reconstruction, par agrandissement, ou par fractionnement de terrains à l'initiative des propriétaires. Ce sont pour partie des maisons en meulière, notamment pour les maisons du début du xxe siècle, jusqu'à l'entre-deux-guerres[12].

    On retrouve des maisons de ville alignées sur quelques axes dont les deux axes routiers majeurs, la D308 et la D311. Quelques immeubles collectifs sont disséminés, les plus visibles étant au nord du parc Charles de Gaulle, à proximité du centre-ville. Ils sont issus de la première zone d’aménagement concerté et ont été inaugurés dans les années 1980 : immeubles Pharaon en 1982, Genêts en 1982, Hildebrandt en 1984, Georges Brassens en 1984, Hoche-Marceau en 1984, et Michelet en 1986 et 1987[12].

    Quartiers

    La ville de Houilles se subdivise en sept quartiers : Belles-vues, Blanches, Centre-ville, Main de fer, Pierrats, Réveil-Matin et Tonkin.

    Risques naturels et technologiques

    Une partie réduite du territoire communal est concerné par un risque de mouvements de terrains[13]. Ceci concerne une zone entre Houilles et Carrières-sur-Seine[14], et s'explique par les anciennes carrières d'extraction de pierres.

    Houilles n'est pas considéré comme inondable, par sa position au milieu de la boucle de la Seine, à la différence des communes avoisinantes. Lors de la crue de la Seine de 1910, une zone de terrain le long du chemin de fer, vers Bezons, dans le quartier du Tonkin, a été toutefois inondé[15]. Lors des inondations plus récentes de , des voies sur berges ont été coupées à Bezons ou Carrières sur Seine, mais pas sur la commune de Houilles.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Houlliæ[16], Hullium[17] et Holles[16] en 1205[17]. Aux XVe et XVIe siècles, on trouve Houlliës puis plus tard Houille qui devient Houilles[2].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing hésitent sur l'étymologie du toponyme Houilles qu'ils qualifient d'obscure, tout en proposant l'ancien français holle « hauteur »[18], compatible avec la nature des formes anciennes. L'interprétation par l'ancien français oaille « brebis »[19] (autrement üeiles au pluriel en 1176), d'où le français ecclésiastique ouailles, est contredite par la nature des formes anciennes.

    Histoire

    Des origines rurales

    Le site de la commune est habité depuis longtemps puisque des traces d'habitat mérovingien ont été trouvées dans le quartier du Tonkin. Les soubassements de l'église catholique Saint-Nicolas remontent au XIIe siècle, période probable de la création de la paroisse[20] (la structure de l'église a été profondément remaniée au XIXe siècle). Le cartulaire de Notre-Dame de Paris mentionne, au début du XIIIe siècle, la paroisse d'« Ecclesia Holles ». Au XIVe siècle, Houilles est entourée de murailles avec quatre portes fortifiées et surmontées d'une tourelle[21]. Le tracé actuel des rues de Metz et de Strasbourg correspond à l'ancien chemin de ronde.

    Carte de Cassini.

    Les villes importantes à proximité sont Saint-Germain-en-Laye et Argenteuil. Argenteuil est dans la même boucle de Seine, ce qui facilite les communications. Le château de Saint-Germain-en-Laye est une résidence royale. Le pont du Pecq est construit dès 1627, alors qu’il faut prendre un bac à Bezons pour se rendre à Paris, impraticable plusieurs mois par an. La plaine d’Houilles (ou plaine d’Ouilles dans les lettres de madame de Sévigné) sert de terrain de chasse et de lieu de passage en revue des troupes pour les souverains. Le village a une population réduite et une activité agricole.

    Transformation du village rural en une ville

    La construction d’un pont (en bois) à Bezons sous le Premier Empire puis l'arrivée du chemin de fer en 1841 métamorphose le village. Sous la Troisième République, le village de campagne est progressivement englobé dans la banlieue parisienne. Un tissu d'habitat pavillonnaire se développe, l'habitat rural existant précédemment se raréfie. Houilles voit sa population croître régulièrement. En 1886, les premiers égouts sont construits et les premiers groupes scolaires le sont à partir de 1910. En 1904, le contrôle de la municipalité de la commune échappe aux familles d'agriculteurs et passe aux nouveaux arrivants[22].

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'usine aéronautique Hispano-Suiza, installée dans des carrières, est réquisitionnée par la Kriegsmarine allemande de 1940 à 1944 (Torpedo Arsenal West), pour y fabriquer des torpilles mais aussi des V2. Elle est devenue aujourd'hui, une base de la Marine nationale (centre « Commandant Millé » du nom de Georges Millé, commandant du Protée (Q155), mort en 1943).

    À partir des années 1955, des projets de rénovation de l'habitat et d'aménagement sont régulièrement lancés, avec l'introduction dans le tissu urbain pavillonnaire d'immeubles de quatre à huit étages. L'emprise de cet habitat sur le territoire de la commune reste toutefois limité, le type d'urbanisme recourant à des constructions bétonnées, fortement en rupture avec l'existant, étant remis en cause au milieu des années 1980[23]. Les projets d'aménagements actuels privilégient davantage des immeubles de standing, de hauteur limitée, s'intégrant davantage dans le tissu urbain.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Depuis la fin des trente glorieuses, le contrôle de la mairie de Houilles qui était détenue par la gauche et le parti communiste depuis 1977 change en 1989, et passe à une liste de droite dirigée par Alain Mahiet, sous étiquette RPR. Cette évolution s'explique sans doute par les transformations économiques, sociologiques et démographiques de la commune[24].

    Ceci ne dure qu'un mandat et en 1995, un certain statu quo s'opère et ce sont les listes d'Alexandre Joly, classé sans étiquette ou conservateur qui l'emportent, dans le cadre d'une triangulaire. Il est réélu à chaque élection municipale[25],[26] jusqu'aux municipales de 2020 où la liste menée par Julien Chambon (LREM) l'emporte au second tour avec 46,65 % des voix face au maire sortant Alexandre Joly, qui échoue de plus de neuf points[27].

    Liste des maires

    Dans toute la France, à partir du , les conseils municipaux sont élus pour deux ans et renouvelés par moitié. Le maire est élu pour deux ans. De 1795 à 1800, les fonctions de maire et d'adjoints sont abolies. Dès l'an VIII (), les fonctions de maire et d'adjoints sont rétablies mais ils sont nommés par les préfets et non plus élus. À partir du , les maires et adjoints sont nommés pour cinq ans alors que les conseillers municipaux sont élus pour six ans et renouvelés par moitié tous les trois ans. Le suffrage universel remplace le suffrage censitaire en . C'est le que la loi est une dernière fois modifiée. Dès lors, le maire et les adjoints sont élus. À Houilles, le premier registre des délibérations du conseil municipal date de 1791.

    Liste des maires successifs[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter..
    1789 1792 Louis François Ballagny    
    1792 An II Jean-Pierre Bessin    
    An II An IV Gaillourdet   Maire du Conseil Général Révolutionnaire
    An IV An VIII Jean-François Laignel    
    An VIII 1812 Louis Gervais Gillet    
    1812 1825 Juillet    
    1825 1831 Louis Evrard    
    1831 1839 Augustin Louis Marie Gillet    
    1839 1848 Marie Etienne Louis Hanriot    
    1849 1851 Jean-Louis Gillet    
    1851 1871 Jean-Baptiste Louis Sénéchal    
    septembre 1870 1871 Jean-Charles Robert   Maire pendant la guerre franco-allemande de 1870
    1871 1875 Louis Benjamin Dumont    
    1876 1878 Jean-Louis Mancel    
    1878 1880 Paul Louis Arthur Domère    
    1880 1885 Jean-Baptiste Legras    
    1885 1889 Antoine Ladregarde    
    1889 1893 Jean-Baptiste Sénéchal    
    1893 1895 Nanin    
    1895 1900 Deborde    
    1900 1904 Monget    
    1904 1912 Jacques Kieffer    
    1912 1921 Georges André    
    1921 1930 Émile Lartigaud    
    1930 1941 Guillaume Détraves[29],[30],[31] SFIO Inspecteur divisionnaire
    Révoqué par le Régime de Vichy
    1941 1944 Louis Labataille    
    1944 1945 Guillaume Détraves[29],[30] SFIO Inspecteur divisionnaire
    Député de Seine-et-Oise (1945 → 1946)
    Restauré dans ses fonctions en novembre 1944
    1945 1947 Paul Bréjeat    
    1947 1949 Henri Laurent Varlet    
    1949 1953 Paul Brejeat    
    mai 1953 mars 1959 Lucien Waterlot SFIO Médecin
    mars 1959 mars 1971 Albert Taglang SE Conseiller général de Houilles (1964 → 1967)
    mars 1971 mars 1977 Gisèle Bernadou[32] PS Institutrice
    mars 1977 mars 1989 Eugène Seleskovitch[33],[34] PCF Interprète
    Conseiller général de Houilles (1976 → 1982)
    mars 1989 juin 1995 Alain Mahiet RPR Enseignant
    Conseiller général de Houilles (1982 → 1994)
    juin 1995 juillet 2020 Alexandre Joly (en) DVD Gérant de société
    Conseiller général (2001 → 2015) puis départemental de Houilles (2015 →)
    juillet 2020[35] En cours
    (au 9 juillet 2020)
    Julien Chambon LREM Entrepreneur dans le digital
    Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2020 →)

    Politique environnementale

    La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs en 2009[36].

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 32 449 habitants[Note 4], en augmentation de 0,5 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6511 2901 1441 2271 2651 1911 1561 2301 185
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2031 2751 4331 2561 4071 7371 9612 3312 780
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 8244 9467 09210 27415 15319 07819 79920 61022 974
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    26 37029 33830 34529 53729 65029 63430 83531 95231 689
    2018 - - - - - - - -
    32 449--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 24,8 %, 45 à 59 ans = 19,6 %, plus de 60 ans = 15,3 %) ;
    • 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 18,8 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 19,7 %).
    Pyramide des âges à Houilles en 2007 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,7 
    4,8 
    75 à 89 ans
    8,0 
    10,2 
    60 à 74 ans
    11,0 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,9 
    24,8 
    30 à 44 ans
    23,2 
    19,4 
    15 à 29 ans
    18,8 
    20,9 
    0 à 14 ans
    18,3 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Enseignement

    Les établissements scolaires de Houilles sont rattachés à l’académie de Versailles, et à la zone C. La ville possède huit écoles maternelles publiques, dénommées Danielle Casanova, Francis Julliand, Jean Piaget (à côté de la mairie), Lucien Waterlot, Léon Frapie, Pauline Kergomard, Salvador Allendé et Victor Schoëlcher, réparties dans la ville, réduisant d'autant les distances. De même pour les six écoles élémentaires publiques dénommées Félix Toussaint, Jules Guesde, Guillaume et Jean Detraves, Maurice Velter, Paul Brejeat, Reveil matin (dans le quartier du même nom), et Ferdinand Buisson. Il faut y adjoindre une école élémentaire privée, Sainte-Thérèse[42].

    Il y a deux collèges publics, Collège Guy de Maupassant et Collège Lamartine. Et l'établissement Sainte-Thérèse comprend aussi un collège[42]. Dans la filière générale, deux lycées sont très proches de la commune, le lycée Pierres Vives de Carrières-sur-Seine, et le lycée Evariste Gallois de Sartrouville.

    Conservatoire de musique

    Un nouveau conservatoire de musique a été inaugurée en 2014 et est situé rue Gambetta, à proximité du marché et de l'hôtel de ville.

    Biennale de la jeune création

    Tous les deux ans, la ville organise la Biennale de la jeune création, permettant ainsi à de jeunes créateurs issus d'horizons diverses d'exposer leurs œuvres (art vidéo, peinture, sculpture, etc.) et de rencontrer le public. Elle se tient à La Graineterie, le nouveau « pôle culturel » consacré à l'art contemporain[43].

    Animations en cours d'année

    La municipalité encourage ou organise directement des manifestations au caractère familial telles que des séances de cinéma en plein air dans le parc Charles-de-Gaulle derrière l'hôtel de ville, ou encore un carnaval des enfants, et, durant la période estivale, des animations Houilles Plages toujours dans le parc Charles-de-Gaulle. Elle soutient également les animations sur l'espace public lors de la Fête des voisins. La braderie de Houilles et la corrida de Houilles sont également l'occasion d'animations.

    Santé

    Selon le dernier classement de l'Agence Régionale de Santé , la commune de Houilles est classée zone d'intervention prioritaire en médecine, ce qui ouvre à la possibilité d'aides à l'installation[44]. Le travail engagé entre la Ville et l'Union régionale des professionnels de santé a permis de qualifier l'offre médicale. On dénombre 21 médecins généralistes libéraux dont 5 ayant un exercice particulier (acupuncture, allergologie et médecine physique). Parmi ces 21 médecins, un médecin sur deux a plus de 60 ans. Durant les dix dernières années, 7 médecins généralistes ont quitté la ville contre 2 installations. Dans les autres spécialités médicales, la ville de Houilles dispose encore d'une offre satisfaisante avec 28 médecins spécialistes, mais cette offre s’est considérablement fragilisée, 15 départs contre 6 installations depuis 2010. Là encore, 60 % des médecins spécialistes libéraux en exercice à Houilles ont plus de 60 ans en 2019. La ville est donc confrontée à une fragilisation de l'offre de soins et a engagé un programme d'action dans le cadre du protocole accès aux soins. Des projets d’aménagements de maison médicale devraient permettre d'assurer le renouvellement des médecins et l'accès aux soins. Dans les autres professions la présence est relativement satisfaisante. On compte neuf pharmacies sur le territoire communal, avec un système de pharmacies de garde, de même qu'un système de médecins de garde et qu'un centre communal d'action sociale[45].

    Des centres hospitaliers existent dans les communes proches, notamment le centre hospitalier intercommunal de Poissy - Saint-Germain-en-Laye, le centre hospitalier des courses de Maisons-Laffitte et l'hôpital Louis-Mourier à Colombes. Des cliniques privées complètent ce dispositif à Houilles, Sartrouville et Bezons.

    Les structures de la sécurité sociale présentes à Houilles se sont réduites. Mais un point d'accueil et d'information subsiste dans les locaux. L'immeuble a évolué de façon particulière, s'ouvrant à une nouvelle vocation. Une partie des locaux de cet organisme sont en effet désormais transformés en un espace hybride, à la fois café et espace destiné à la vente de tapis berbères, le Rugs & Coffee[46].

    Sports

    La commune permet une pratique de nombreux sports grâce à l'activité d'associations sportives, dont l'Avant-Garde (gymnastique aux agrès, gymnastique rythmique, danse, gymnastique volontaire, step), le Gant d'Or (boxe, karaté, escrime, judo, gym. et musculation), le SOH ou Sports Olympiques de Houilles (athlétisme, basket, cyclotourisme, expression corporelle, danses à thèmes, foot, gymnastique d'entretien, hand-ball, haltérophilie, ski, tennis de table, tir à l'arc, triathlon, volley), le ROH HC ou Rugby Olympique Club de Houilles-Carrières-sur-Seine.

    Rugby à XV

    Le Rugby Olympique Club de Houilles-Carrières-sur-Seine (ROC HC), évolue en Championnat Fédéral 3 depuis la saison 2013/2014 et a, par le passé, joué en Fédérale 2. Il fait partie de la ligue régionale Île-de-France de rugby.

    Handball

    L'entente Houilles-Le Vésinet-Carrières-sur-Seine Handball (SOH-USV-CHB) est un club, fondé en 1963, regroupant trois villes des Yvelines. L’équipe masculine évolue selon les années entre l’Excellence régionale et la Prénationale. Le club comprend en 2013 plus de 250 licenciés, et 13 équipes dont 9 équipes de jeunes et 2 équipes féminines (seniors et moins de 15 ans). L’école de handball est ouverte pour les enfants à partir de 6 ans[47].

    Natation

    Le Club Nautique de Houilles-Carrières-sur-Seine (CNHC) a fêté ses quarante ans. Il dispose depuis quelques années d’une nouvelle piscine intercommunale implantée au 40 Rue du Président Kennedy, à Houilles, et compte plusieurs nageurs sélectionnés en équipe de France, en nage avec palmes[48],[49].

    Boxe, arts martiaux, escrime

    Le Gant d’Or de Houilles est initialement un club de boxe (d’où son nom), créé en 1942. Les autres activités se sont greffées au fil des décennies, dont la section judo en 1955 et l’escrime en 1979. Le président d’honneur est un ancien membre du club et aussi un médaillé olympique en judo en 1972, Jean-Claude Brondani. Le club compte en 2013 1 200 licenciés, toutes sections confondues, et obtient régulièrement dans l’une ou l’autre de ces sections des titres de champions de France[50],[51].

    Manifestations sportives

    La Corrida pédestre internationale de Houilles, course de fond sur 10 km, a lieu tous les ans entre Noël et le jour de l'an. La course se déroule le dernier dimanche de l'année. Le record de France du 10 km a été battu à Houilles par Julien Wanders le avec un temps de 28 min 2 s.

    Le prologue de la 71e édition de la course cycliste professionnelle Paris-Nice a eu lieu le dimanche à Houilles[52].

    La ville a accueilli le départ de la dernière étape du Tour de France 2018 le [53].

    Cultes

    Les fidèles catholiques se retrouvent pour les offices religieux à l'église Saint-Nicolas, place de l'Église, ou à la chapelle Béthanie, 26 rue Blaise Pascal. L'église Notre-Dame du Réveil-Matin est proche de la limite communale bien qu'étant sur Carrières-sur-Seine, 1 bis rue de Buzenval. La paroisse fait partie du diocèse de Versailles.

    Un temple construit en 1935 accueille les fidèles protestants au 47 rue Camille Pelletan.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2016, le revenu fiscal médian par unité de consommation était de 2 439  par mois, ce qui plaçait Houilles au 860e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[54].

    Ce chiffre est supérieur à la moyenne départementale (2 265 )[54].

    Emploi

    Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 9,2 %, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (10,4 %)[55].

    Répartition des emplois par domaine d'activité
    Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Houilles (la somme ne fait pas 100%) 0,1 % 2,1 % 19,4 % 18,9 % 17,8 % 8,4 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[56]

    Entreprises et commerces

    Le marché couvert.
    • Parmi les entreprises peut être citée la société Dubernard (matériel et service incendie) depuis 1934.
    • L'ancienne usine aéronautique d'Hispano-Suiza est devenu l'actuel Centre Commandant Millé de la Marine Nationale. L'ancienne champignonnière Gatti, dans les anciennes carrières en face du Centre Commandant Millé a disparu et sur l'emplacement du terrain a été construite nouvelle piscine intercommunale, ouverte en milieu d'année 2014, puis fermée en raison d'un problème technique en novembre de la même année et rouverte en 2015[57],[58].
    • La braderie de Houilles a lieu chaque premier dimanche d'octobre. aujourd'hui, bien que les mesures de sécurité limitent son extension, c'est une des premières du genre en France par la taille, derrière celle de Lille bien sûr, et faisant concurrence à celle de Rennes et d'Amiens[59],[60], remarquable avec près de 2 000 exposants sur 10 km.
    • Le marché ovillois (mercredi et samedi matin), avec plus de 160 commerçants sur 5 000 m2, est l'un des plus appréciés d'Île-de-France[61].
    • Une base militaire de la marine est également situé sur le territoire de la commune, ainsi que sur celui, limitrophe, de Carrières-sur-Seine : le Centre de commande stratégique de la Marine[62].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Nicolas.
    Graineterie : cour intérieure.
    • Église Saint-Nicolas du XIXe siècle. Cette église est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[63].
    • Zone pavillonnaire du centre-ville dans lequel on remarque la maison de campagne de Victor Schœlcher où il s'éteignit le . Cette maison, acquise par la Ville de Houilles en , est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[64]. La rue d'Argenteuil, dans laquelle elle est située, fut renommée avenue Schœlcher en hommage à son illustre résident.

    Équipements culturels

    Houilles ne comporte pas de salle de cinéma, ni de ciné-club. Il faut se rendre dans les communes voisines, par exemple à Sartrouville ou à Bezons, ou encore via le RER A à la Défense. La ville comporte un Auditorium qui est aussi le Conservatoire de musique, en face de l’hôtel de ville, et un ensemble de salles de concert : la salle Cassin, le Triplex, l'Espace Ostermeyer. Ce sont des salles de taille modeste, avec une programmation sur l'année de spectacles musicaux variés et d'humoristes.

    Un espace culturel municipal « la Graineterie » a été ouvert en , pour des expositions et des conférences. En 2011, la commune acquiert par préemption la maison où est décédé Victor Schœlcher (26 avenue Schœlcher) afin d'en faire un musée[65].

    Personnalités liées à la commune

    Plaque avenue Schœlcher.

    Personnages fictifs liés à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules au dextrochère ganté d'argent mouvant du canton senestre de la pointe, tenant un faucon d'or chaperonné et longé de sable, à la bordure d'or chargée de huit champignons de sable.
    Commentaires : La ville s'est dotée d'un blason en 1943. Créé par Renée Louis, celui-ci reflète l'histoire de la cité. Le motif principal est une main gantée sur laquelle se tient un faucon de chasse. La bordure est ornée de champignons et un mur de fortification couronne l'ensemble.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    * Liste des communes des Yvelines

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. Lucien Gareau, ouvrier d’usine, habitait à Houilles (Yvelines) avec sa femme Léopoldine et leur fille Renée, âgée de seize ans en 1943. Cette année-là, ils sauvèrent deux réfugiés juifs en les recueillant chez eux. David Bielinski, un tailleur, et son fils Henri, un adolescent de quinze ans. Ils veillèrent sur eux jusqu'à la Libération. Henri Bielinski garda le contact pendant de longues années avec Renée Gareau, la fille de ses sauveteurs.

    Références

    1. « Répertoire géographique des communes », sur le site de l’Institut national de l'information géographique et forestière.
    2. Monographie communale de Houilles aux archives départementales des Yvelines
    3. L'aventure de la Grande Ceinture par Bruno Carrière et Bernard Collardey, La Vie du rail, 1992, pages 32 et 190.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Plan local d’urbanisme. Rapport de présentation », sur le site de la ville de Houilles.
    13. Dossier Départemental sur les Risques Majeurs, (lire en ligne).
    14. « Commune de Houilles. Informations sur les risques naturels et technologiques. Cartographie », sur le site yvelines.gouv.fr.
    15. « La Grande Crue de la Seine de janvier 1910. La banlieue parisienne : Houilles (78) », sur le site inondation1910.free.fr.
    16. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Formations dialectales et françaises, librairie Droz, Genève, 1998, p. 879, no 21623.
    18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 356b.
    19. Stéphane Gendron, « Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 230, Editions Errance » (ISBN 2877722619, consulté le ).
    20. Jouan 1970, p. 32.
    21. Abbé Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, t. 2, Féchoz et Letouzey (Paris), 1883-1893 (lire en ligne), p. 30-36.
    22. Claude Pennetier et Nathalie Viet-Depaule, « Les municipalités et l’évolution politique et sociales des communes de la banlieue, milieu XIXe siècle XXe siècle », dans Un siècle de banlieue parisienne, éditions L’Harmattan, , p. 195.
    23. Patrick Desavie, « L'électorat écologiste fera la décision », Le Monde, (lire en ligne).
    24. Philippe Subra, « Île-de-France : la fin de la banlieue rouge », Hérodote, vol. 2, no 113, , p. 14-27 (DOI 10.3917/her.113.0014, lire en ligne).
    25. Christian Carrère, « Le cadre de vie au centre de la triangulaire », L’Humanité, (lire en ligne).
    26. N. P., « Un maire « sans parti pris » », Le Parisien, (lire en ligne).
    27. Sébastien Birden, « Municipales : Julien Chambon fait changer d’ère à Houilles : Le militant LREM prendra dimanche les rênes d’une ville dirigée depuis 25 ans par Alexandre Joly (DVD) », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    28. Archives municipales de Houilles
    29. « Guillaume Detraves », sur Assemblée nationale.
    30. « Détraves Guillaume », sur Le Maîtron.
    31. Plaque commémorative de l’École Guillaume et Jean Destrave de Houilles
    32. « Bernadou Gisèle », sur Le Maîtron.
    33. Décès d'Eugène Seleskovitch
    34. Un Français Libre parmi 61011, Gaston Zoran Seleskovic
    35. Yves Fossey avec M.G. et M.Fi., « Municipales dans les Yvelines : les dernières écharpes tricolores ont été distribuées : Les 259 communes du département sont désormais pourvues d’un maire au terme de ce week-end qui a vu l’installation des 45 derniers édiles », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « À Houilles, le centriste Julien Chambon (LREM) a mis un terme à 25 ans de règne d'Alexandre Joly (SE) ce dimanche matin. Cette commune de 32 000 habitants est devenue ainsi la plus grosse prise du parti présidentiel dans le département ».
    36. http://www.cnvvf.fr/site/index.php?page=1&idpt=78
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    53. « Accueil - Tour de France », sur www.letour.fr (consulté le ).
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    56. Données démographiques d'après l'INSEE citées par son site officiel
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    63. Base Mérimée : église paroissiale.
    64. Base Mérimée : maison.
    65. Ovillois no 153 - Septembre 2011, page 5
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    68. Paul-François Paoli, « Bob Maloubier : mort d'un espion français », Le Figaro, (lire en ligne).
    69. « Houilles : l'agent secret Bob Maloubier est décédé », Le Parisien, (lire en ligne).
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