Henri Monfort
Henri Monfort (né le à La Méaugon (Côtes-d’Armor), mort le à Dardilly (Rhône), est un médecin militaire, officier du corps de santé des troupes coloniales françaises, compagnon de la Libération (décret du ) au titre de son action dans la France libre.
Henri Monfort | ||
![]() Médecin capitaine Henri Monfort | ||
Naissance | 6 février 1909 La Méaugon (Côtes-d’Armor) |
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Décès | 9 janvier 1984 Dardilly (Rhône) |
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Allégeance | France | |
Arme | Service de santé | |
Unité | Colonne Leclerc | |
Grade | Médecin général | |
Années de service | 1933 – 1968 | |
Conflits | Seconde guerre mondiale | |
Distinctions | Compagnon de la Libération | |
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Liste des compagnons de la Libération | ||
Jeunesse et formation
Henri Monfort entre en 1933 à l'École du service de santé militaire de Lyon, il fait ensuite son stage d’application à l’École du Pharo à Marseille. Médecin des troupes coloniales, il est d’abord en poste en Afrique équatoriale française de 1935 à 1937 avant de rejoindre, en , les Nouvelles-Hébrides[1].
Seconde guerre mondiale
C’est donc dans le Pacifique qu’il décide de rallier les Forces françaises libres (FFL). Il est l'un des tout premiers français libres (numéro 169 à l'annuaire des FFL) et son parcours pour rejoindre les FFL en Afrique est pour le moins exotique[2]. Il embarque d'abord sur le Commissaire Ramel pour l'Australie, puis passant par les Indes, l'Égypte, le Soudan, il parvient à atteindre le Tchad où il se met à la disposition du colonel Leclerc en . A Faya-Largeau, il organise le service médical de la garnison et participe aux deux campagnes du Fezzan, aux opérations de Mourzouq et de l'oasis de Koufra en février-[1]. Henri Monfort suit l'épopée de la colonne Leclerc, il est médecin de la patrouille D du capitaine Jacques Massu lors de la première campagne du Fezzan en février et [2]. Lors de la seconde campagne du Fezzan de à il est rattaché au groupement du lieutenant-colonel Louis Dio[3],[2]. Il reste avec le même groupement dans les combats de la Force L en Tripolitaine et en Tunisie[1]. Médecin commandant, il est affecté dès sa création au 13e bataillon médical de la 2e division blindée (France), formé de quatre compagnies chargées du ramassage et de l'évacuation des blessés. Il débarque en Normandie le et prend part et participe à la bataille de Normandie, à la libération de Paris, à la bataille des Vosges (Seconde Guerre mondiale) et à la libération de Strasbourg[1]. Henri Monfort termine la guerre avec son unité par fin de la campagne d'Allemagne (1945) jusqu’à Berchtesgaden, il est alors l'adjoint du directeur du service de santé de la 2e division blindée[1].
Après-guerre
Après-guerre il reprend ses séjours outre-mer et prend sa retraite en 1968 au grade de médecin général[1]. Henri Monfort meurt le à Dardilly où il est inhumé.
Références
- « Henir Monfort », sur Ordre de la Libération (consulté le ).
- Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Guy Chauliac, édition personnelle, (ISBN 2-9508430-0-X), p. 56-57,63,164,170.
- « Louis Dio », sur Ordre de la Libération (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Paris, Guy Chauliac, édition personnelle, , 225 p. (ISBN 2-9508430-0-X).
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons, histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Librairie académique Perrin, , 818 p. (ISBN 978-2-262-01606-7).