Hanviller

Hanviller est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine et en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Hanweiler

Hanviller

Le village.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Bitche
Maire
Mandat
Claude Barbian
2020-2026
Code postal 57230
Code commune 57294
Démographie
Gentilé Hanvillerois
Population
municipale
206 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 18″ nord, 7° 27′ 36″ est
Altitude Min. 262 m
Max. 399 m
Superficie 8,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bitche
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bitche
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Hanviller
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Hanviller
Géolocalisation sur la carte : France
Hanviller
Géolocalisation sur la carte : France
Hanviller
Liens
Site web www.hanviller.fr

    Le village fait partie du pays de Bitche, du parc naturel régional des Vosges du Nord et du bassin de vie de la Moselle-Est. En 2018, la population légale est de 206 habitants, appelés les Hanvillerois.

    Géographie

    Le village se situe au bord de la Horn, dans le pays de Bitche, au milieu des forêts largement entamées par les clairières de défrichement, en pays couvert. Non loin du village se trouve un camp militaire servant aux soldats du 16° Bataillon de chasseur stationné à Bitche.

    Localités avoisinantes

    Écarts et lieux-dits

    Urbanisme

    Typologie

    Hanviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bitche, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,9 %), terres arables (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • 1493 : Hanwylr, 1544 : Hanweiller, 1594 : Hanweiller, 1755 : Hanwiller, 1793 : Hanweiller, 1801 : Hamveiller, XIXe siècle : Hanwiller, 1918 : Hanviller-lès-Bitche.
    • Honnwiller[8] et Hawiller en francique lorrain, Hanweiler en allemand.

    Histoire

    Le village est mentionné dès 1493 sous la forme Hanwylr, du nom d'homme germanique Hanno et du substantif vilare, weyler, le village. Il a fait partie de la seigneurie de Bitche et de la mairie de Schorbach à la fin du XVIe siècle.

    Avait une verrerie en 1779, fondée par le marquis de l'Aubespin : verrerie royale de Saint-Agricole.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le village est évacué le à Bréville, dans le département de la Charente.

    Cultes

    Du point de vue spirituel, le village est succursale de Schorbach, avant d'être érigé en paroisse de l'archiprêtré de Bitche en 1804. L'église paroissiale, construite dans les années 1786-1787 en remplacement d'une chapelle, est détruite en 1944 et reconstruite en 1960. Actuellement, la paroisse de Hanviller s'intègre dans une communauté de paroisses associant les villages de Schorbach, Bousseviller, Haspelschiedt, Liederschiedt, Roppeviller, Waldhouse et Walschbronn:la communauté de paroisse Saint-Benoît.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2001 Charles Fontaine SE  
    mars 2001 mars 2008 Geneviève Chudz SE  
    mars 2008 mai 2020 Bernard Stecklé SE  
    mai 2020 En cours Claude Barbian SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Du point de vue administratif, le village fait partie depuis 1790 du canton de Bitche. En 2017, le maire du village, Bernard Stecklé, avait une note de 20/20 en économie par le site Contribuables Associés[9].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 206 habitants[Note 3], en diminution de 7,21 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    391376457480607563462466446
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    419373348333345389395358358
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    34031032295207202173187187
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018 - -
    201217247251224208206--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population a considérablement diminué, passant de 457 habitants en 1817 à 187 au recensement de 1982, après en avoir compté 563 en 1844.

    Statistiques détaillées

    En 2007, le taux de célibataires dans la commune était de 33,9%; le taux de couple marié de 56,6 %, 2,6 % des couples étant divorcés. Le nombre de veufs et veuves de 6,9 %. Le taux d'activités de 69,4 % en 2007 et 74,3 % en 1999 et le taux de chômage y était de, en 2007, de 13,5%; en 1999 de 8,9 %.

    Les retraités représentaient 14,3 % de la population en 2007[14].

    Économie

    La dette du village baisse considérablement au fil des années, celle-ci ayant baissé, depuis 2008, de 11,6 % par an. Cependant, les taxes et impôts ont augmenté de 2,4 % par an depuis 2008.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifice religieux

    Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix
    • L'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix, construite en 1786, détruite en 1944, reconstruite et inaugurée en 1965. En 2005, le conseil de fabrique a organisé, lors du repas paroissial, une exposition photo retraçant les 40 années de l'église.
    • Entre le village et son voisin Bousseviller, une petite chapelle existe.

    En 2017, le village disposait de quelque 6 entreprises; les sociétés Mazzouz, Troiano, Damien, PEC SAS...

    Vie du village

    • le Vélo Club L'éclair, qui depuis de nombreuses années fait vivre le village par ses sorties dominicales, sa passion pour les jeunes avec notamment son école cyclo, et la randonnée annuelle au mois d'avril.
    • le club de gymnastique qui se réunit hebdomadairement.

    Héraldique

    Blasonnement :
    de sinople au massacre d'or surmonté d'une étoile de six rais de gueules, à la bordure d'or
    Commentaires : Le massacre de cerf et l'étoile sont les armes de la famille de Gentersberg, qui possédait un château sur le ban. Le sinople rappelle le nom de la localité (Hagen, le bois, la forêt). La bordure est empruntée aux armes du comté de Bitche.

    Sources

    • Les moulins et scieries du Pays de Bitche, Joël Beck, 1999.
    • Le Pays de Bitche 1900-1939, Joël Beck, 2005.
    • Contribuables associés.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bitche », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Geoplatt
    9. « Voici la note de la commune : . Quelle est la v?tre ? », L'argus des communes (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. conseil-general.com, « Mairie de HANVILLER (57230) - conseil-general.com », sur conseil-general.com (consulté le ).
    15. « Château de Gendersberg », notice no PA00106777, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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