Guiscriff
Guiscriff [ɡɥiskʁif] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Guiscriff | |
L'église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Communauté de communes Roi Morvan Communauté |
Maire Mandat |
Renée Buquen-Courtel 2020-2026 |
Code postal | 56560 |
Code commune | 56081 |
Démographie | |
Gentilé | Guiscrivite |
Population municipale |
2 086 hab. (2018 ) |
Densité | 24 hab./km2 |
Population agglomération |
25 412 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 02″ nord, 3° 38′ 39″ ouest |
Altitude | 197 m Min. 70 m Max. 237 m |
Superficie | 85,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gourin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Origine du nom
Attestée sous les formes Guiscri Plebs en 1099, Guiscrist en 1292[1] et Guisguri en 1508.
L'origine du nom Guiscriff est énigmatique. Il pourrait venir de Guic, terme issu du latin vicus et signifiant le bourg que l'on retrouve dans les noms des localités de Guissény et Guimiliau et de Criff, nom d'un saint difficile à identifier.
Le nom breton de la commune est Gwiskri.
Le mot « Guisc » en vieux breton ou « Gwisk » signifie « un habit, vêtement, armure, » et « Ri » que l'on attribue à tort à un roi, mais qui désignait simplement un « chef ». Dans le cartulaire de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé, on trouve en 1088 le nom de Guiscri lors de cession de terres par des « Sieur de... » à l'abbaye de Sainte-Croix. Le nom de Guiscriff pourrait ainsi être lié à la présence dans ce village d'un Seigneur, d'un « chef » en tenue ou d'un chevalier en armure. À cette époque, il y en avait plusieurs dans cette région dite du Poher.(J Le Gourvellec)
Géographie
Localisation
La commune de Guiscriff est une vaste commune rurale du centre Bretagne appartenant à la Cornouaille morbihannaise. Avec une superficie de 85,46 km2, elle se classe au deuxième rang des communes les plus grandes du Morbihan derrière Languidic. Son chef-lieu, le bourg de Guiscriff, est excentré à l'ouest de la commune et n'est distant que de 4,5 km du bourg voisin de Scaër. Il est également situé à 35,2 km à vol d'oiseau à l'est de Quimper et à 39,9 km au nord-ouest de Lorient. Vannes, la préfecture dont elle dépend, est distante de 79,2 km[2]. Son territoire est bordé au nord-est par la rivière Inam ou Ster-Laër principale affluent de la rive droite de l'Ellé et au sud par le ruisseau de Saint-Eloi. L'Inam sert de frontière naturelle avec les communes limitrophes de Gourin, Le Saint au nord-est et Le Faouët à l'est. Les autres communes limitrophes ont pour nom Roudouallec au nord-ouest, Scaër à l'ouest, Saint-Thurien au sud, Querrien et Lanvénégen au sud-est.
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Climat
Le climat de Guiscriff est un climat tempéré de type océanique dégradé. Le secteur de Guiscriff est le plus arrosé du Morbihan. La moyenne des précipitations annuelles y est de 1 200 millimètres contre un peu plus de 600 à Belle-île. La moyenne des températures annuelles y est de 10 °C[3].
Voir Climat du Morbihan (niveau départemental) et Climat de Roi Morvan Communauté (niveau local).
Il y a une station météo manuelle de Météo-France (poste thermo-pluviométrique) sur la commune[4].
Pour les années 1971 à 2000, la température annuelle moyenne à Guiscriff est d'environ 11,4 °C et les précipitations annuelles moyennes de 1 200 à 1 250 mm environ[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3 | 3,1 | 4,3 | 5,3 | 8,5 | 10,8 | 12,7 | 12,7 | 10,7 | 8,7 | 5,5 | 3,3 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,3 | 8,2 | 9,8 | 13,4 | 15,9 | 17,7 | 17,9 | 15,6 | 12,3 | 8,6 | 6,1 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,6 | 12,1 | 14,3 | 18,3 | 21,1 | 22,8 | 23,2 | 20,4 | 15,9 | 11,7 | 8,9 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,8 02/01/1997 |
−9,3 07/02/1991 |
−6,9 01/03/2005 |
−2,6 02/04/1996 |
−0,5 07/05/1997 |
2 03/06/1996 |
6,5 07/07/1996 |
6 31/08/2004 |
2,4 29/09/2007 |
−2,5 29/10/1997 |
−6,9 29/11/2010 |
−9,3 29/12/1996 |
−11,8 01/1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,7 24/01/2016 |
18,4 14/02/1998 |
23 19/03/2005 |
28 15/04/2015 |
30,4 24/05/2010 |
34,2 22/06/2003 |
36,2 18/07/2006 |
38,8 09/08/2003 |
30,4 07/09/2016 |
28,4 02/10/2011 |
20 01/11/2015 |
16,4 19/12/2015 |
38,8 08/2003 |
Nombre de jours avec température minimale ≤ −10 °C | 0,1 | 0,1 | |||||||||||
Nombre de jours avec température minimale ≤ –5 °C | 1 | 0,4 | 0,1 | 0,1 | 0,4 | 2 | |||||||
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C | 0,5 | 0,1 | 0 | 0,1 | 0,8 | ||||||||
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C | 0,2 | 3,2 | 6,3 | 9,2 | 9,5 | 3,5 | 0 | 31,8 | |||||
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C | 0 | 0,8 | 2,3 | 1,5 | 0,1 | 4,7 | |||||||
Précipitations (mm) | 173 | 125,2 | 107,4 | 90 | 91,3 | 54,2 | 59,4 | 61,9 | 88,6 | 141,2 | 144,6 | 168,5 | 1 305,3 |
Record de pluie en 24 h (mm) date du record |
78,1 10/01/1993 |
72 10/02/1974 |
51,8 27/03/2016 |
50,1 02/04/1987 |
62,8 16/05/1994 |
53,2 17/06/1969 |
60,4 07/07/2004 |
58,5 11/08/2004 |
86,8 12/09/1993 |
81,3 08/10/1997 |
66 05/11/1977 |
100,7 23/12/2013 |
100,7 12/2013 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 16,4 | 12,8 | 13 | 12 | 10,8 | 7,8 | 8,8 | 7,9 | 9,8 | 14,4 | 14,8 | 15,9 | 144,3 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 9,5 | 7,4 | 6,6 | 6,3 | 6,1 | 3,4 | 3,3 | 3,9 | 5 | 8,4 | 9,4 | 9,3 | 78,6 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 5,9 | 4,6 | 3,5 | 3,1 | 2,9 | 1,6 | 1,7 | 2,2 | 3 | 5,2 | 5,2 | 5,9 | 44,8 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,5 3 173 | 9,6 3,1 125,2 | 12,1 4,3 107,4 | 14,3 5,3 90 | 18,3 8,5 91,3 | 21,1 10,8 54,2 | 22,8 12,7 59,4 | 23,2 12,7 61,9 | 20,4 10,7 88,6 | 15,9 8,7 141,2 | 11,7 5,5 144,6 | 8,9 3,3 168,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Relief et géologie
La commune est vallonnée et son territoire s'étage entre 70 mètres d'altitude au niveau de la vallée de l'Inam près de Rosanvé et 237 mètres au voisinage de Miné Nonnenou. Les principales hauteurs se trouvent dans la partie méridionale de la commune. De ces hauteurs on peut jouir d'une belle vue vers le lointain en direction des montagnes Noires.
Le sous-sol guiscrivite est constitué de roches métamorphiques de faible degré et de roches granitiques correspondant aux couches de moyenne profondeur de la chaîne hercynienne, une ancienne chaîne de montagne aujourd'hui fortement érodée. Les terrains des deux tiers nord de Guiscriff sont ainsi des schistes et des micaschistes tandis que ceux du tiers sud sont des leucogranites (granites contenant des cristaux de mica blanc)[6]. À Keranvel, une carrière abandonnée produisait du granite imprégné de sulfures. Du kaolin était extrait d'une carrière partiellement noyée située à Kerhouriou et de la stibine était recueilli à Kerjulien[7].
Les sols les plus pauvres (sommets et collines granitiques) sont laissés aux landes et aux taillis, ainsi que les terrains en forte pente, tandis que les sols les plus lourds, d'origine schisteuse, grâce à la couche d'argile superficielle, sont voués aux cultures.
Urbanisme
Typologie
Guiscriff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 0,9 % | 72 |
Aéroports | 0,8 % | 67 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 21,6 % | 1822 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 13,9 % | 1168 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 42,3 % | 3561 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 6,7 % | 565 |
Forêts de feuillus | 10,2 % | 856 |
Forêts de conifères | 0,6 % | 53 |
Forêts mélangées | 1,6 % | 138 |
Landes et broussailles | 0,9 % | 80 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,5 % | 41 |
Source : Corine Land Cover[13] |
Morphologie urbaine et microtoponymie
Le bourg constitue la principale agglomération. Il occupe une position légèrement excentrée au nord-ouest de la commune. Le reste de la population se disperse dans plus de 200 lieux-dits et écarts reliés entre eux par un étroit maillage de voies secondaires. Ces derniers ont pour la plupart des noms à consonance bretonne. Il s'agit souvent de toponymes anciens dont l'existence est attesté au XVIe siècle. Mais d'autres remontent au XIXe siècle, à une période d'intense défrichement des landes. Par ailleurs certains villages ont été rebaptisés pour divers raisons. Ainsi les villages nommées auparavant Talhoet, Toulgoet et Listriec Bras se nomment aujourd'hui respectivement Saint Eloi, Saint Maudez et Locmaria. En effet dans ces villages furent édifiées des chapelles dont le nom se substitua à l'ancien en quelques décennies. Les villages dont le nom associe le préfixe ker signifiant village à un patronyme sont les plus nombreux. On en compte 53 au total[14].
Lieux-dits et écarts
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Logement
En 2016 on recensait 1 492 logements à Guiscriff. 1 065 logements étaient des résidences principales (71,4 %), 211 des résidences secondaires (14,1 %) et 216 des logements vacants (14,5 %). Sur ces 1 492 logements 1418 étaient des maisons (95,0 %) contre 51 seulement des appartements (3,4 %). Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Guiscriff en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.
Guiscriff[15] | Morbihan[16] | France entière[17] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 71,4 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 14,1 | 18,0 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 14,5 | 7,5 | 8,1 |
Préhistoire
Plusieurs monuments mégalithiques datant de la fin du Néolithique ont été recensés sur le territoire guiscrivite :
- allée couverte de Kerviniou : allée couverte de 10 mètres de long, avec une dalle de couverture en place très fine[18]. Le dolmen est en partie ruiné n'ayant plus que quatre supports sur six qu'il avait autrefois ;
- menhir de Ty Jambou ;
- menhir à Botréal dit « Men Falc'h » (aujourd'hui disparu) ;
- tumulus appelé tumulus de l'Hermitage datant de l'Âge du bronze moyen.
Histoire
Maisons nobles et seigneuries
À l'époque féodale, les deux principales seigneuries à se partager les terres de Guiscriff étaient celles de Gournois et de Penéhoc et Trefuret. La seigneurie de Gournois recouvrait à elle seule les deux tiers de la paroisse. Elle disposait du droit de haute, moyenne et basse justice. Un pilori armorié en bosse aux armes de la juridiction auquel était attaché une chaîne et un collier de fer se dressait sur la place publique du bourg de Guiscriff et un gibet à quatre piliers dans une lande entre l'entrée du bourg et le manoir de Kervenozael[19]. En 1522, François du Chastel, par son mariage avec Claudine du Chatelier, dame de Gournois, devient seigneur supérieur de Guiscriff. Les seigneurs de Penehoc étaient les Toutenoultre au XVe siècle et XVIe siècle. Ils arboraient des armoiries : d'argent à trois hures de saumon, coupées d'azur. Le manoir de Trefuret était leur résidence principale. Les du Dresnay au XVIe siècle puis les Bragelongne au XVIIe siècle succédèrent aux Toutenoultre. Certains villages dépendaient de seigneuries ecclésiastiques. Ainsi l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé possédait des tenues à Saint-Éloi et Saoutalarin tandis que les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en possédaient à Languedoret, Bonne Comtesse et Banalou[14].
On dénombrait au moins dix manoirs :
- Gournois : appartenant en dernier lieu à Du Bot de Grégo
- Kervelaouen : propriété des Restal au XVe siècle et XVIe siècle puis des Bennerven et enfin des Kergus de Kerstang
- Kervenozael : les Pezron, premiers seigneurs des lieux connus en 1426 et 1440, adoptèrent le nom de ce fief comme nom patronymique[14]. Il se transmit ensuite par alliances successives des Kervenozael aux Gouandour en 1588, puis aux du Vergier de Kerhorlay vers 1641, enfin en 1687 à une branche cadette des Jouan de Penanec'h qui en porte toujours le nom sous la forme Jouan de Kervenoaël.
- Kerbrunec
- Gossal
- Penéhoc : propriété des Toutenoultre au XVe siècle et XVIe siècle
- Saint Yvinet : propriété des Eonnet au XVIe siècle et XVIIe siècle
- Tréfuret : propriété des Toutenoultre
- Trévenec
- Nanc : propriété des seigneurs de Quimerc'h
- Ty Quelen : propriété des Kervenozael
XIe et XIIe siècle
- 1058 : Première mention de la paroisse de « Guiscri » dans le cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Donation à l'abbaye des villages de Cadigue et Quillernan par Auffret vicomte de Gourin.
- Entre 1088 et 1114 les moines de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé fondent un prieuré à Pont-Briant à la suite de la donation de nombreuses terres dans la région à l'abbaye. Parmi les principaux donateurs se trouvent le duc de Bretagne Alain Fergent et le vicomte de Gourin Tanguy Ier.
- Vers 1113 un dénommé Cadoret se fit religieux à Sainte-Croix de Quimperlé et apporta en offrande à l'abbaye deux villages de Guiscriff dont l'un s'appelait Saint-Alarun où se trouvait une chapelle dédiée à saint Hilaire.
XVIIe siècle
Le prédicateur Julien Maunoir rend visite par deux fois aux habitants de la paroisse. Une première fois en 1665 et une seconde fois trois années plus tard en 1668[20].
En 1675 éclate en Bretagne la Révolte des Bonnets rouges. Les habitants de la paroisse participent activement aux pillages de la demeure du fermier des devoirs de Carhaix, de l'auditoire de la sénéchaussée de Gourin et du château de Kergoet en Saint-Hernin. Parmi les 17 paroisses qui doivent verser 50 000 livres de dédommagements au sieur de Kergoet, Guiscriff est imposée à hauteur de 3 000 livres. Cependant les habitants réussissent à obtenir du duc de Chaulnes une sauvegarde contre le logement des troupes.
XVIIIe siècle
- 1720-1721 : Entre le et le les enterrements à Guiscriff ont été mouvementés à la suite d'un arrêt de la cour du défendant l'inhumation des corps dans l'église paroissiale. Certaines familles ont outrepassé cet arrêt quitte à enterrer leurs proches « sans assistance ni ministère d'aucun prêtre ». Parfois « avec grand tumulte » ou de force après avoir fermé les portes de l'église, parfois contre la volonté du défunt ou de son conjoint.
Révolution française
- 1790 : Rattachement de Guiscriff au Morbihan. Pour fournir à Quimperlé un hinterland à l'Est situé dans le Finistère, les députés bretons cèdent plusieurs paroisses situées sur la rive droite de la rivière Ellé au Morbihan dont Guiscriff. Ces communes se retrouvent isolées par leur langue. On y parle le breton cornouaillais alors que le reste du département parle le breton vannetais ou le gallo. Sur le plan pratique, une des conséquences de ce découpage administratif fut que jusque dans les années 1940, on imprima à Vannes des livres de prière et cantiques particuliers, assortis de la mention : « Escopti Guened, evit bro Gourin hag ar Faoued » (évêché de Vannes, pour les pays de Gourin et du Faouët)[21]. Cette même année, le recteur de Guiscriff, Guillaume Hervé, ainsi que le curé, François Guinement et les deux prêtres Vincent Le Poder et René Guillaume refusent de prêter serment à la constitution civile du clergé.
- 1791 : Les autorités administratives décident de remplacer le recteur Guillaume Hervé qui refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé par le citoyen Ruppe, qui a prêté serment. Alain Ruppe arrive à Guiscriff le pour prendre possession de sa cure. Pour faciliter son installation, 150 hommes du régiment de Martinique, caserné au Faouët, l'accompagnent. Il se présente au presbytère, mais il trouve toutes les portes fermées alors qu'il avait été demandé au recteur Hervé de vider la maison curiale. Il se rend à l'église pour y célébrer la messe, mais les cloches avaient été bridés, de telle manière qu'en tirant sur les cordes elles sonnent le tocsin. Le citoyen Ruppe monte en chaire et déclare au peuple qu'il entend prendre possession constitutionnellement de la paroisse de Guiscriff. Mais la municipalité refuse de se présenter à la cérémonie du serment. Le 9 novembre, Alain Ruppe se prépare pour un enterrement et se dispose à le faire. Sans en avoir été prévenu, il voit un prêtre réfractaire, François Guinement, procéder à la cérémonie d'inhumation. Dépité, il ne lui reste plus qu'à se retirer. Quelques jours plus tard, devant le refus de la municipalité de recevoir le citoyen Ruppe, le directoire du Faouët inflige une amende de 300 livres au maire et aux officiers municipaux. En , sa présence étant indésirable à Guiscriff, il acceptera la paroisse de Glomel[22]. Un autre prêtre assermenté, Étienne Jamet, né à Locmaria en Guiscriff, occupera à partir du le presbytère. Il se plaindra lui aussi des insermentés et des fidèles et sera chassé par la population. Il finira égorgé par les chouans sur la route de Meslan au Faouët le .
- 1792-1800 : En 1792 les habitants de Guiscriff s'opposent à la réquisition des grains et du bétail ainsi qu’aux assignats. En 1793 ils refusent la levée des conscrits et le remplacement des prêtres réfractaires par des prêtres constitutionnels. « Ses habitants, naturellement mutins et envahis par l'impunité, colportent dans le voisinage l'esprit qui les dirige et nous affirmons qu'elle seule est cause des deux insurrections très rapprochées qui ont eu lieu à Scaër » écrivent les commissaires du département[23].
Le , 100 hommes du 41e et 6 gendarmes sont envoyés du Faouët pour rétablir l'ordre à Guiscriff. Tandis que la troupe se place le tocsin se déchaîne aux clochers d'alentour et des coups de fusils partent des maisons. Le cimetière et le presbytère sont pris d'assaut par les Républicains qui font une douzaine de prisonniers. Il faut l'annonce de l'envoi de troupes supplémentaires pour que les officiers municipaux acceptent de remettre le montant des contributions de la commune et le contingent de jeunes recrues[22]. À partir de 1794 Guiscriff, comme les communes alentour, est un bastion chouan où se succèdent les escarmouches entre bleus et blancs.
« À une demi-lieue du bourg, la colonne est accueillie par une vingtaine de coups de fusil ; les soldats ripostent, font trois morts, plusieurs blessés et une dizaine de prisonniers. C'est un notaire qui paraît commander aux paysans et on le prend dans sa maison d'où il a tiré sur les soldats. Les "bleus" s'installent dans un bourg vide de tous ses habitants ; dans la journée, quelques officiers municipaux se montrent et paient, "en tremblant", 600 livres sur les 5 000 imposées à la commune pour le passage et l'entretien de la troupe »[23].
XIXe siècle
- 1840 : Partage et mise en valeur des grandes landes de Guiscriff entourant le bourg à partir de 1840. Ces landes occupaient plus de 10 % de la surface communale (865 ha).
- Le , le conseil municipal décide de construire une école publique pour les garçons. En 1873, un établissement analogue voit le jour pour les filles.
- 1896 : mise en service en de la ligne de chemin de fer à voie métrique allant de Carhaix à Rosporden. La ligne dessert huit stations intermédiaires dont le bourg de Guiscriff. Elle sera fermée en juillet 1967 puis aménagée en voie verte, interdite à la circulation automobile.
La Belle Époque
Lors des élections législatives de 1906, le clergé local fit pression sur les électeurs, refusant l'absolution aux hommes et même aux femmes dont les maris ne voteraient pas bien, c'est-à-dire en faveur de Guy de Salvaing de Boissieu, lequel fut d'ailleurs réélu député[24].
La Première Guerre mondiale
La commune paie un lourd tribut lors de la Première Guerre mondiale puisque 278 jeunes Guiscrivites décèdent au combat ou des suites de leurs blessures selon les chiffres du monument aux morts communal.
L'Entre-deux-guerres
Des jeunes paysans, notamment de la région de Guiscriff, émigrent pendant la décennie 1920 en direction du Périgord et du sud-ouest de la France, par exemple dans la région de Nérac. Ils furent encadrés par l'abbé Lanchès, originaire de Châteauneuf-du-Faou, qui devint aumônier des Bretons du Périgord[25].
Une gwerz est composée sur "L'abominable crime de Guiscriff" commis en novembre 1929 par Grégoire Cosquer[26], un ouvrier agricole alors âgé de 27 ans (extrait traduit du breton) :
Devant ce crime abominable
Nous espérons que la justice
Se montrera impitoyable
En l'envoyant jusqu'au supplice
Et crions bien haut
Bandit à l'échafaud !
En , Mgr Tréhiou, évêque de Vannes, accompagné de Mgr de Villehuel, archiprêtre d'Auray, de Mgr Duparc, évêque de Quimper et de Léon, et de Mgr Jan, évêque de Cap Haïtien, vint à Guiscriff célébrer, en breton, le barde François Le May, devant le vieux calvaire du cimetière[27].
Le a lieu l'ouverture de l'école Saint-Joseph, un établissement d'inspiration religieuse pour les garçons, destiné à contrebalancer l'enseignement laïque. L'école compte 75 élèves à son ouverture, chiffre porté à 165 à Pâques.
La Seconde Guerre mondiale
23 Guiscrivites décèdent au combat ou des suites de leurs blessures lors de la campagne de France. Pendant l'Occupation, les Allemands ne commettent aucune exaction sur la commune de Guiscriff, ce qui ne sera pas le cas pour les communes voisines. Parmi les 1 300 marins français qui perdent la vie à Mers el Kebir lors de l'attaque de la marine française par la Royal Navy, figurent les noms de trois guiscrivites : François Jamet, André Le Scouarnec et Gabriel Le Ster. Neuf guiscrivites meurent en captivité en Allemagne. Quatre autres décèdent des suites des séquelles de leur captivité en Allemagne. Enfin François Gleyen, prisonnier en Allemagne, est tué par un soldat américain sur le chemin du retour après être descendu d'un train pour aller chercher de l'eau et être entré dans une zone interdite. Plusieurs guiscrivites entrent dans la Résistance au sein des FFI et des FTP. Dix d'entre eux y perdront la vie, soit fusillés par les Allemands, soit tués au cours des combats de la Libération. En effet, environ 80 maquisards guiscrivites, sous les ordres de Gérard de Carville, prendront part aux combats de libération de la ville de Rosporden. Enfin deux guiscrivites meurent en déportation dans les camps d'extermination en Allemagne : René Nicolas Hamon et Louis Marie Guillemot[28].
L'après Seconde Guerre mondiale
L'émigration vers l'Amérique du Nord fut importante dans les années d'après-guerre ; par exemple, entre 1948 et 1953, 22 personnes de Guiscriff émigrèrent au Canada et 10 aux États-Unis. Entre 1946 et 1956, la population de la commune passe de 5 094 à 4 200 habitants[29].
L'aérodrome de Guiscriff
En 1965, la commune aménage à proximité de Keranna une piste d'aérodrome en herbe. La piste sera par la suite prolongée en 1975 pour atteindre une longueur de 960 m puis enrobée en 1981. Enfin, des hangars seront construits pour parquer les aéronefs.
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
À la réformation des fouages de 1426, la paroisse de Guiscriff, sans sa trève de Lanvénégen, compte 48 feux. On dénombre 162 ménages imposables. Il y a aussi 5 nobles, 6 métayers et 12 pauvres, tous exemptés d'impôt. On en déduit par extrapolation, en estimant que chaque ménage regroupe 5 individus, une population totale voisine de 900 âmes. À la fin du XVIe siècle, la moyenne du nombre annuel de baptêmes enregistrés sur les registres de la paroisse est de 76. Avec un taux de natalité probablement voisin de 40 ‰, la population de Guiscriff approche alors les 2 000 habitants. Le nombre annuel de baptême chute après l'année 1594, en raison des troubles des guerres de la ligue et de la peste.
À partir de 1790, la population de Guiscriff nous est connu avec une plus grande précision grâce aux recensements officiels. Guiscriff totalise une population de 2 668 habitants, selon un état dressé par les commissaires du roi en 1790. Après avoir connu une forte croissance démographique au cours du XIXe siècle grâce à une natalité vigoureuse la commune de Guiscriff a enregistré son maximum démographique dans l'Entre-deux-guerres avec une population de 5 896 habitants au recensement de 1921 malgré les lourdes pertes humaines dues à la Première Guerre mondiale. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale la population ne cesse de décroître à la suite d'un important exode rural. L'implantation sur son territoire de l'abattoir de Keranna ainsi que d'un aérodrome n'ont pas permis d'enrayer ce processus.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2018, la commune comptait 2 086 habitants[Note 2], en diminution de 9,34 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La pyramide des âges de Guiscriff se caractérise par un vieillissement de la population. Ainsi entre 2006 et 2016, la part de la population ayant 60 ans ou plus est passée de 30,8 % à 35,6 % tandis que celle ayant moins de 30 ans est passée de 27,7 % à 24,3 %.
Économie
La population active ayant un emploi s'élevait à 876 individus en 2006 dont 77,2 % de salariés. Environ la moitié d'entre eux, 48,6 %, exerçaient leur activité sur la commune de Guiscriff. On dénombrait parmi eux 119 agriculteurs exploitants, 350 ouvriers, 230 employés et professions intermédiaires, 76 artisans et commerçants et 52 cadres et professions intellectuelles supérieures.
Le principal employeur présent sur le territoire de la commune est l'abattoir de volailles (poulets et dindes) La Chaillotine rebaptisé Les Volailles de Keranna après sa reprise par le groupe Glon. La biscuiterie Louis Le Goff, qui produit notamment des gâteaux bretons, est le second employeur de la commune.
Une piste d'aviation, l' aérodrome de Keranna, a été aménagée près de l'usine. Elle était notamment utilisée par l'homme d'affaires Gérard Bourgoin, ancien propriétaire de la Chaillotine, dans le cadre de ses déplacements professionnels.
Revenus de la population et fiscalité
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Guiscriff et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.
Guiscriff[37] | Morbihan[38] | |
---|---|---|
Nombre de ménages fiscaux | 1 038 | 332 909 |
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux | 2 147 | 740 023 |
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) | 18 951 | 20 607 |
Part des ménages fiscaux imposés | 40,0 % | 49,1 % |
Secteur primaire
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Guiscriff, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[39].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre d’exploitations | 254 | 117 | 77 |
Équivalent Unité de travail annuel (UTA) | 385 | 176 | 110 |
Surface agricole utile (SAU) (ha) | 5 951 | 5 201 | 5 133 |
Superficie en terres labourables (ha) | 4 382 | 4 340 | 4 332 |
Superficie toujours en herbe (ha) | 1 546 | 859 | 799 |
Cheptel - gros bétail (nombre de têtes) | 13 189 | 13 207 | 11 705 |
Nombre d’exploitations ayant des vaches laitières | 151 | 67 | 40 |
Vaches laitières (nombre de têtes) | 3 348 | 2 544 | 2 421 |
Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs | 76 | 5 | 5 |
Poulets de chair et coqs (nombre de têtes) | 113 310 | 127 011 | 149 950 |
Voir aussi Économie à Roi Morvan Communauté
Événements
- journées portes ouvertes de l'aérodrome de Keranna
- exposition de crèches du monde dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (décembre).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Guiscriff comptait autrefois neuf chapelles sur son territoire. Deux d'entre elles n'existent plus aujourd'hui : Saint-Adrien et Notre-Dame de Locongé.
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XVe-XVIe siècle)
L'église, en forme de croix latine et à faux transept, porte les dates 1670 et 1723, dates de différentes restaurations. Les parties les plus anciennes de l'édifice datent du début du XVIe siècle. La tour porche, de style baroque, a été rajoutée au XVIIe siècle. La flèche et la chambre des cloches sont des remplois de l'ancienne église paroissiale de Scaër. Leur montage date de 1893. Les seigneurs de Penehoc y jouissaient des droits de prééminence en 1630 et Jacques de Kergus, seigneur de Kerstang, à cause de sa terre de Kervelaouen, en 1685.
La chapelle Saint-Maudé (XVe-XVIe siècle)
La chapelle se compose de deux parties : le transept et le chœur du XVIe siècle et la nef, plus ancienne, difficile à dater. Au sommet d'un vitrail, dans un écu aux formes germaniques, armes d'une famille non identifiée qui se lisent : « d'azur en chef d'or chargé de trois coquilles de gueules.»
La chapelle Saint-Éloi (XVe-XVIe siècle)
Chapelle en forme de croix latine au plan irrégulier construite sur les terres de l'abbaye Sainte Croix de Quimperlé qui possédait aussi avant la Révolution le village voisin de Saoutalarin. Saint Eloi étant le saint protecteur des chevaux le lieu a connu pendant longtemps une activité importante. On peut y voir une statue en bois polychrome du XVIIe représentant le saint en train de ferrer un cheval ainsi que des ex-voto de chevaux en bois. Au pignon du chevet, figurent les armes de Bretagne timbrées de la couronne ducale et encadrées de croix grecques. L'ange tenant un phylactère, au-dessus de la porte sud du chœur, avec l'inscription 1414, serait un remploi.
La chapelle Saint-Antoine (XVIe siècle)
Chapelle en forme de croix latine et à chevet plat édifiée en 1523 par Guillaume de Toutenoultre, capitaine de Brest et neveu du seigneur de Penehoc, sur ses terres du Cosquer. On peut observer au-dessus du portail ouest de la chapelle les armoiries de cette famille « d'argent à trois hures (têtes) de saumon, coupées d'azur ».
Autres monuments
- la chapelle de Locmaria (XVIe siècle)
- la chapelle Saint-Tugdual (vers le XVIIe siècle)
- la chapelle Saint-Mathurin
- la chapelle Saint-Guénaël ou Saint-Gwenaël (vers le XVIIe siècle) : L'édifice, assez modeste et non restauré, de forme rectangulaire, est situé au lieu-dit Cosquer Saint-Guénaël.
- le calvaire de Guiscriff ;
- l'allée couverte de Kerviniou (Néolithique) et rochers de Miné Bidon
- le village de Kerglemez (maisons du XVIIe siècle)
- l'ancienne voie ferrée métrique reliant Carhaix à Rosporden aménagée en chemin piétonnier et cycliste (voie verte, axe Roscoff-Concarneau[40]).
- le viaduc de Kerlaz (1895) qui permettait à la voie métrique reliant Carhaix à Rosporden de franchir la vallée du ruisseau de Saint-Yvinet. Il est long de 58 mètres, large de 6 mètres et haut de 22 mètres.
- le château de Kerandraon
- l'ancien manoir de Pénéhoc, très remanié
- l'ancienne gare, transformée en 2009 en musée « Marie monte dans le train » géré par l'association Ar March Du ("Le Cheval Noir") raconte l'histoire du chemin de fer breton et la vie dans le Centre-Bretagne aux XIXe siècle et XXe siècle.
Croyance traditionnelle
- Les loups-garous :
« Le loup-garou, c'est quelqu'un qui ne va pas à l'église pendant sept ans et qui, pendant ce temps, n'a récité aucune prière. C'est pourquoi les vieux disaient à ceux qui n'allaient pas à l'église : "toi, tu iras faire loup-garou !". Le loup-garou changeait de peau dans le creux d'un arbre. Il ne dormait jamais et passait toute la nuit à se battre contre les chiens. Pour le délivrer, il allait faire chauffer le four du village, s'emparer de la peau ; quand on la brûlait son propriétaire arrivait et voulait se jeter dans le four. Alors il fallait prendre une fourche et le piquer car, si on le saignait, il était libéré »[41].
Personnalités liées à la commune
- Jean de Guiscry (vers 1320-1379), médecin des rois de France Jean II et Charles V.
- Chanoine Pierre Martin, poète, en 1868.
- François Kervéadou (1910-1983), évêque de Saint-Brieuc et Tréguier.
- Marie-Josée Christien, poète et critique née en 1957 dans la commune.
- Gérard Bourgoin, homme d'affaires.
- Lucie Daouphars, mannequin.
Transports
Télécommunications
Santé
Enseignement
Voir Enseignement à Roi Morvan Communauté pour les collèges et lycées.
Culture et loisirs
Le club de football local s'appelle l'Avenir de Guiscriff.
Voir aussi
Bibliographie
- Joseph Conan, Guiscriff, livre d'or, En mémoire aux victimes des guerres du XXe siècle, 2002.
- Armel Calvé, Guiscriff en Cornouaille, 2008.
- Louis de Carné, Guiscriff, scènes de la Terreur dans une paroisse bretonne, roman précédé d'une notice historique sur la chouannerie, 1835.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Dans les cartulaire de l'Abbaye de Saint-Croix
- Calcul de l'orthodromie entre Guiscriff et Vannes
- Meteo France, « PREVISIONS METEO FRANCE - Site Officiel de Météo-France - Prévisions gratuites à 15 jours sur la France et à 10 jours sur le monde », sur www.meteofrance.com (consulté le ).
- Informations sur les stations (métadonnées)
- Atlas de l'environnement du Morbihan - Le climat (carte des moyennes 1971-2000)
- « carte géologique du socle département du Morbihan » (consulté le ).
- Armel Calvé, Guiscriff en Cornoouaille, éditions du Thabor, 2008
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- P Hollocou et J. Y Plourin, De Quimperlé aux montagnes noires : les noms de lieux et leur histoire : entre Ellé et Isole, Emgleo Breiz, (ISBN 2-911210-59-X et 9782911210594, lire en ligne).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 à Guiscriff » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Morbihan » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière » (consulté le ).
- megalithesdumorbihan, « Allée couverte de Kerviniou » (consulté le ).
- terrier royal de Bretagne consultable https://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=12894&page=366
- R.P.G. Le Roux, Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir, L. Prud'homme, Saint-Brieuc, 1848, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624088k.image.r=Guiscriff.f279.langFR
- Hervé Abalain,Histoire de la langue bretonne, Gisserot, 1996
- Laurent Léna, Le Faouët sous la Révolution et l'Empire, Saint Michel en Priziac, 1987
- Archives départementales du Finistère, citées par Roger Dupuy, De la Révolution à la chouannerie paysans en Bretagne 1788-1794, Paris, Flammarion, coll. « Nouvelle bibliothèque scientifique. », , 363 p. (ISBN 978-2-08-211173-7, OCLC 708297244).
- "Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés", n° du 2 juillet 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6230676q/f25.image.r=Langonnet?rk=1845502;4
- Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, (ISBN 2916359311).
- Annick Le Douguet, "Justice de sang. La peine de mort en Bretagne aux XIXe et XXe siècles", 2007, (ISBN 978-2-9512892-3-9).
- L'Illustration, 16 août 1930 et http://www.alamy.com/stock-photo-religious-celebration-in-brittany-1930-49919922.html
- Joseph Conan, Guiscriff, livre d'or en mémoire des victimes du 20e siècle, Scaër, Imprema SARL, .
- Lysiane Bernard, L'émigration « américaine » de la région de Gourin et ses conséquences géographiques, revue Norois, 1962, consultable https://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1962_num_34_1_1394
- « Terrains à 1 euro le m2 : l’expérience de deux villages bretons », sur Journal Le Monde, (consulté le ) et Jacques Chanteau, Un euro le m² : Guiscriff et Berrien font les comptes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 avril 2021.
- « Guiscriff. Renée Courtel élue maire pour la 3e fois », sur Ouest-France, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Population par sexe et âge à Guiscriff en 2016 » (consulté le Date invalide (26 décembre 201ç)).
- « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 à Guiscriff » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Revenus et pauvreté des ménages en 2016 dans le Morbihan » (consulté le ).
- « Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (consulté le ).
- https://www.francevelotourisme.com/itineraire/roscoff-a-concarneau-voie-7-bretagne
- Récit de René Le Cras, de Guiscriff, recueilli en 1980 par René Postic et cité par François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
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