Le Saint (Morbihan)

Le Saint [lə sɛ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Pour les articles homonymes, voir Le Saint.

Le Saint

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Communauté de communes Roi Morvan Communauté
Maire
Mandat
Jérôme Regnier
2020-2026
Code postal 56110
Code commune 56201
Démographie
Population
municipale
583 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Population
agglomération
25 412 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 25″ nord, 3° 33′ 40″ ouest
Altitude 156 m
Min. 73 m
Max. 223 m
Superficie 31,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gourin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gourin
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Le Saint
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Le Saint
Géolocalisation sur la carte : France
Le Saint
Géolocalisation sur la carte : France
Le Saint

    Géographie

    Le Saint est une commune rurale appartenant à la partie cornouaillaise du Morbihan. La commune s'étend au sud des montagnes Noires. Les communes limitrophes sont Langonnet à l'est, Le Faouët au sud-est, Guiscriff au sud-ouest et Gourin à l'ouest et au nord. Son territoire est délimité par la rivière Inam au sud-est (limite avec la commune de Guiscriff) et le ruisseau du moulin du Duc à l'est (limite avec les communes de Langonnet et Le Faouët). Ces deux cours d'eau coulent au fond de vallées profondément encaissées et se rejoignent à l'extrémité sud de la commune au lieu-dit Pont-Briand. Le Bourg du Saint est situé au nord de Quimperlé (24,1 km à vol d'oiseau), au nord-ouest de Lorient (41,0 km à vol d'oiseau), à l'est de Quimper (41,8 km à vol d'oiseau) et à l'ouest de Pontivy (44,2 km à vol d'oiseau). La préfecture du Morbihan est à 76,8 km à vol d'oiseau tandis que la capitale Paris est à 443,6 km.

    Carte de la commune de
    Le Saint.
    Communes limitrophes de Le Saint
    Gourin Langonnet
    Guiscriff Le Faouët



    La commune est traversée par la D 769 (axe Lorient-Roscoff) qui contourne le bourg par le nord-est.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 211 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guiscriff », sur la commune de Guiscriff, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 305,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 12 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Saint est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourin, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). Le bocage a été en grande partie préservé et occupe près de la moitié du territoire communal.

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 22,1 % 693
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 17,9 % 559
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 45,9 % 1436
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,3 % 167
    Forêts de feuillus 4,2 % 131
    Forêts mélangées 3,0 % 93
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,6 % 51
    Source : Corine Land Cover[19]

    Toponymie

    Le Saint est mentionné pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Landévennec. Il y est question de "Eclesia Sanctus", c'est-à-dire de « l'église de Le Saint », puis sous les formes Sent en 1426 (sent, pluriel de sant « saint », correspondant à la forme bretonne du toponyme), Ar Sent en 1465 et 1482, Seins puis Sainct en 1546.[réf. nécessaire]

    Le Saint (qui fait référence à Saint Guénolé) et tire son nom de l'implantation, dès le Ve siècle, des bénédictins de Landévennec[20].

    En breton, on dit Ar Zent : « Les Saints ».

    Histoire

    Origines et Moyen Âge

    Les restes du château du Saint, ancien lieu de résidence des seigneurs du Faouët, vers 1900 (carte postale ancienne).

    Au Ve siècle, le roi Gradlon fait don à Saint Gwénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec, du lieu-dit Le Saint. Le Saint, en breton Ar Zent, est lié à l'implantation des moines de Landévennec dans cette région, ils auraient défriché ces terres pour y bâtir un lieu consacré à Saint Gwénolé. Simple chapelle privée, Le Saint devint ensuite une église tréviale dépendant de celle de Gourin. Ce territoire passe aux vicomtes de Gourin puis aux seigneurs du Faouët. Après la destruction de leur château au Faouët en 1343, les seigneurs du Faouët, les Boutteville, font de leur château en Le Saint leur résidence principale. Le château du Saint est ainsi habité en 1427 par Jehan Boutteville, Bizien Boutteville et Paien Boutteville et en 1542 par Yvon de Bouteville[21].

    Époque moderne

    Gabriel II de Goulaine démembra le domaine de la baronnie du Faouët et vendit le la seigneurie du Saint et de Queranroux qui en faisait partie à René du Liscoët (fils d'Yves du Liscoët). La seigneurie comprenait, selon un aveu daté de 1679, outre le château du Saint, situé aux abords du bourg, de nombreuses possessions, dont l'église tréviale et le cimetière comme fondateurs, la place principale et de nombreuses maisons au bourg, plusieurs métairies, les moulins du Jourdu et de Pen, et la plupart des villages du Saint. Les Bahuno du Liscoët[22] seront les derniers possesseurs des lieux.

    En 1743, la célèbre brigande Marion du Faouët dévalisa le presbytère et la sacristie du Saint tandis qu'en 1752, son frère Corentin Tromel, qui résidait à Ty Poder, agressa mortellement le meunier de Pont-Briant, Jean Henry.

    Révolution française

    Le Saint fut érigé en commune en 1790 et annexa le territoire dépendant du prieuré de Saint Gilles de Pont-Briant. Elle devint paroisse en 1802 après avoir été rattachée au diocèse de Vannes en 1801. Auparavant, elle faisait partie de l'évêché de Cornouaille.

    La Belle Époque

    L'inventaire de l'église du Saint eût lieu le  ; l'ordre était assuré par trois escadrons de chasseurs venus de Pontivy[23].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Saint porte les noms de 122 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux deux au moins (Yves Droual et Joseph Jacq) sont morts en captivité en Allemagne ; deux au moins sont morts en Belgique : Jean Lucas, disparu le dans les combats de Maissin, et Jean Le Floch est mort à Nieuport le  ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[24].

    L'Entre-deux-guerres

    Albert, Marcel et Jean Le Floch, trois frères originaires de la commune, émigrèrent aux États-Unis à la fin de la décennie 1920 et y devinrent des commerçants prospères, à la tête notamment d'une chaîne de motels dans la décennie 1960.

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Saint porte les noms de 15 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Corentin Dinasquet, déporté depuis Compiègne le vers le camp de concentration de Neuengamme et mort dans le port de Brême le  ; Louis Jamet, mort en déportation à Neuengamme le  ; Joseph Le Floch, déporté à Buchenwald, mort à Javenitz (Allemagne) le après la libération du camp de concentration[24].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    La langue utilisée était le breton cornouaillais jusqu'au basculement linguistique vers le français qui eut lieu dans les années 1950. Le cornouaillais était utilisé à l'ouest du cours de l'Ellé, tandis que le reste du département parlait le breton vannetais (sauf l'extrémité Est qui parlait gallo).

    L'émigration vers l'Amérique du Nord fut importante au XIXe siècle et surtout au XXe siècle ; entre 1948 et 1953, 35 personnes originaires du Saint émigrent au Canada et 32 aux États-Unis[25]. Entre 1946 et 1965 266 personnes originaires du Saint émigrèrent, soit 17,6 % de la population communale en 1954[26].

    Deux soldats originaires du Saint (Joseph Le Corre et Jean Le Dour) ont été tués pendant la Guerre d'Algérie[24].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Jaouen    
        Le Quéré    
    1813   Louis Cadic    
        Louis Le Courant    
        Michel Louis Canaff    
      juin 1995 Samuel Baniel    
    juin 1995 mars 2014 Yves Le Goff PS  
    mars 2014 4 juillet 2020 Hélène Le Ny    
    4 juillet 2020 En cours Jérôme Regnier[27]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

    En 2018, la commune comptait 583 habitants[Note 6], en diminution de 5,36 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6441 6331 3781 2201 4581 4871 6301 7041 627
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5821 6461 6791 6091 6391 7531 7821 8041 820
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9622 0552 1592 0682 0882 0351 9671 8001 513
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3541 2081 013881761696663630591
    2018 - - - - - - - -
    583--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Langue bretonne

    L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .

    Culture locale et patrimoine

    L’église paroissiale Saint-Samuel

    Vue de la façade méridionale de l'église paroissiale avec l'ossuaire et le porche sud.

    Le porche sud du XVIe siècle est de style flamboyant et présente un arc cintre surmonté d'une arcade à crosse et à chou. Vers l'an 1110 un seigneur du nom d'Epoues ou Epones avait fait construire une chapelle dont il fit don aux moines de Landévennec. Cette chapelle aurait été détruite en 1573. L'église actuelle porte la date de 1575 au-dessus de la fenêtre occidentale du bras sud. La partie orientale a été reconstruite en 1847 après effondrement. En 1954 eut lieu la restauration de la partie orientale et le remplacement de la toiture. Le clocher carré construit en 1724 est surmonté d'un petit dôme octogonal qui accentue sa forme massive. L'église mesure 33 m sur 10 m environ. Ses arcades en plein-cintre ou en ogive sont portées sur de courts piliers à simple tailloir. Dans le transept sud, on peut voir sur une sablière l'écusson des Guegan de Kerbiquet. Dans le transept nord on remarque un groupe en bois (XVIIe siècle) représentant sainte Anne, la Vierge et I'Enfant. Au fond de l'abside, un tableau : l'Adoration des bergers (XVIIe siècle). Le porche sud (XVIe siècle) présente un arc plein cintre surmonté d'une arcade à crosse et chou. L'ossuaire, de la même époque, adossé à la face sud, est percé d'une fenêtre rectangulaire visée en quatre formes tricotées.

    Le calvaire

    Dans un enclos au nord-est de l'église, un calvaire de m de haut date de la fin du XVIIIe siècle - début du XIXe siècle. Sur le socle en retrait, on peut encore distinguer une Vierge de Pitié en granit, du XVe siècle (?).

    La fontaine de Saint-Samuel

    À 500 mètres à peine de l'église, à la sortie sud-ouest du bourg, par la route de Guiscriff. Cette fontaine, construite probablement au XVIIe siècle est formée d'une enceinte en granit façonné formant banc et délimitant un espace ovoïde dallé. La statue représentant un pèlerin à l'intérieur de la niche peut dater du XVIe siècle alors que la statue de saint Samuel qui domine l'ensemble est du XIXe siècle.

    Bois, grotte et chapelle de Notre-Dame-de-Lourdes

    Grotte de Notre-Dame de Lourdes à Le Saint

    À la sortie Est du bourg, prendre la direction de la route dite du Château (de ce château du XIVe siècle il ne reste hélas que des ruines).

    On peut d'abord descendre dans le petit bois et suivre le sentier jusqu'au bas. Là, dans un site merveilleux et qui invite au recueillement, une reproduction de la grotte de Massabielle. Cette grotte fut construite en 1876, année qui suivit le premier pèlerinage du diocèse de Vannes à Lourdes. Le jour du pardon, les pèlerins sont rassemblés sous l'abondante frondaison du Bois disposé en amphithéâtre naturel, face à l'autel, qui lui-même fait face à la grotte. Du Bois on remontera par les lacets jusqu'à la coquette chapelle construite en 1892 et dédiée à Notre-Dame de Lourdes. Elle abrite dans son chœur les statues de sainte Geneviève, saint François d'Assises, sainte Thérèse et saint Yves. Le pardon a lieu le deuxième dimanche de juillet. Messe déjà la veille au soir, avec procession aux flambeaux dans le bois jusqu'à la chapelle.

    La chapelle de Saint-Gilles

    Située à km au sud du bourg, sur la route de Pont-Priant, elle la plus renommée de nos chapelles de campagne. Cette chapelle faisait partie du Prieuré de Pont-Priant, fondée en 1108 par un vicomte du Poher (région de Carhaix). Le prieuré fut donné vers 1129 à l'abbaye de Quimperlé par Tanguy 1 vicomte de Gourin. Au XVIIIe siècle, la chapel1e servait de succursale à la trève du Saint : on y célébrait baptêmes, mariages et sépultures. Les murs furent restaurés en 1883 et la toiture en 1923. Le retable provient de l’église Saint-Paterne de Vannes. On peut remarquer, à droite du retable, un groupe du XVIIe représentant saint Gilles caressant une biche et à gauche, une Vierge à l'enfant, Notre-Dame des Grâces, de la fin du XVIIe. Saint Gilles est invoqué contre les rhumatismes et les douleurs articulaires. Pardon : le premier dimanche de septembre.

    La chapelle de Saint-Trémeur

    Cette chapelle, située à km à l'ouest du bourg, dans une vallée d'accès difficile, est loin de toute habitation. On peut s'y rendre soit par Roshéry (prendre la route de Guiscriff) soit par Goaskellek ou Pennerc'h (prendre l'ancienne route de Gourin dite route du Kellenek, et tourner à gauche à Kervidiern). La chapelle a été construite à la fin du XVIe siècle. Son architecture n'a rien de particulier. Par contre, deux statues qui s'y trouvaient méritent une attention spéciale : - un groupe représentant une Vierge de pitié en bois polychrome du XVe (classée monument historique en 1969), - un groupe représentant la Sainte-Trinité, du l'âme siècle. Ces deux groupes sont visibles dans l’église paroissiale au bourg. Il n'y a pas de Pardon proprement dit à Saint-Trémeur.

    La chapelle de Sainte-Jeanne de Chantal

    Située à km au nord du bourg, par la route de Gourin. Cette chapelle qui fut construite en 1827 présente un plan original avec sa sacristie accolée, une charpente initialement lambrissée et des sablières moulurées. On remarquera l'originalité du plan de la façade. Elle a été entièrement restaurée par une équipe de bénévoles du quartier. Le lambris de la voute a été enlevé et laisse apparente une belle charpente de chêne et de châtaignier. Sainte Jeanne est invoquée contre la fièvre. Pardon deuxième dimanche d'août (pardon dit des vacanciers) .

    Vestiges de la chapelle Saint-Adrien à Bouthiry

    Le clocheton élevé à l'emplacement de la chapelle de Saint-Adrien de Bouthiry.

    Chapelle située à km au nord du bourg, sur la D 769 Le Faouët - Gourin. C'était un édifice du XVIe siècle, de style ogival, à meneaux flamboyants et contreforts. Cette chapelle, qui n'était plus entretenue depuis 1905, fut démolie en 1932, et ses pierres ont servi à la construction de la mairie actuelle. Un clocheton élevé à l'emplacement de la chapelle rappelle l'existence de saint Adrien de Bouthiry. On peut voir sur ce clocheton la statue de saint Adrien (XVIe siècle), la Vierge de Pitié (XVIe siècle), et la frise en granit. On remarquera aussi, au bord de la route, le curieux calvaire du XVIe siècle aux sculptures bien érodées.

    La chapelle de Saint-Méen

    Cette chapelle, située à km à l'ouest du bourg sur la vieille route de Gourin (route du Kellenek), fut construite vers la fin du XVIe siècle par le seigneur du Faouët. C'est une jolie chapelle à transept unique (côté nord), pilier et fenêtres, les unes en plein cintre, les autres en arc brisé. Clocheton surmontant le mur occidental. Le montant en bois de la cloche porte la date de 1834. La chapelle de Saint-Méen est un site classé depuis 1934. À 200 m à l’est de la chapelle, on trouve la fontaine de dévotion, au style seigneurial et dont une pierre porte la date de 1615.

    Liste des lieux-dits et écarts

    • Banalou
    • Bas Bourg
    • Bellevue
    • Beuze
    • Bioche
    • Botcars
    • Botcol
    • Bouthiry
    • Bréniel
    • Cavarno
    • Le Château
    • Coat Bras
    • Coat Conal
    • Coat Med
    • Coat Naon
    • Coat Vod Vras
    • Coat Vod Vihan
    • Coat Zent
    • Cromennou
    • Feuteunou
    • Forlosquet
    • Fourbouchic
    • Garzenleuriou
    • Goasquellec
    • Goslein
    • Guerlaou
    • Guernambigot
    • Jourdu, le
    • Keranna
    • Kerbris
    • Kercroissin
    • Kerdaniel
    • Kerendrec'h
    • Kerflao
    • Kerguern
    • Kergustiou
    • Kerivin
    • Kerlouis
    • Kermeur
    • Kermonten Vihan
    • Kermonten Vras
    • Kermorvan
    • Kernanuel
    • Kernévez
    • Kernine
    • Kerrouarc'h
    • Kersamuel
    • Kerverdus
    • Kervernat Vihan
    • Kervernat Vras
    • Kervidiern
    • Kervitot
    • Kervoric
    • Lan Bradou
    • Leignona
    • Leignou
    • Métairie du bois
    • Minez glaz
    • Minez Land
    • Minez Pempen
    • Moulin du Duc
    • Moulin Coz
    • Moulin du Jourdu
    • Moulin Morvan
    • Parc Guillou
    • Pen Hen
    • Penanros
    • Penfao
    • Penher
    • Penkergal
    • Penneyune
    • Pennohen
    • Pouleriguen
    • Quinquis Gleiz
    • Quinquis Saouter
    • Reste, le
    • Roshery
    • Rosmiliguet
    • Rosnoën
    • Rozonen
    • Saint Gilles
    • Saint Méen
    • Saint Trémeur
    • Sainte Jeanne
    • Samedy, le
    • Stang er Len
    • Stang er Vel
    • Stangala
    • Toultrinc
    • Toultoussec
    • Traouen
    • Tremen
    • Trévarnou
    • Ty Huil

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armoiries de Le Saint se blasonnent ainsi :

    D’argent au chêne arraché de sinople, le fût accosté de deux mouchetures d’hermine de sable, au chef de gueules chargé de sept billettes percées d’argent, quatre et trois.
    Conc. B. Le Ny-Jegat.

    Économie

    En 2015, Le Saint comptait 75 établissements actifs dont la moitié dans le secteur de l'agriculture avec 38 établissements [33].

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Guiscriff - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Le Saint et Guiscriff », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Chanoine Peyron, Documents sur la Chouannerie, cité par Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère, revue "Annales de Bretagne", 1937, lire en ligne sur Gallica.
    33. « Dossier complet INSEE ».

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Gourin Roudouallec Le Saint, Claire Arlaux, Keltia Graphic, 1988
    • Le Saint Souvenirs de mon enfance Début XXe siècle, François Bordier, Liv'éditions, 2016

    Articles connexes

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