Galey

Galey est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Galey (homonymie).

Galey

Le singulier monument aux morts de Galey.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Laurence Bugat
2020-2026
Code postal 09800
Code commune 09129
Démographie
Gentilé Galeyats
Population
municipale
117 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 13″ nord, 0° 54′ 59″ est
Altitude Min. 636 m
Max. 1 566 m
Superficie 9,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Couserans Ouest
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Galey
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Galey
Géolocalisation sur la carte : France
Galey
Géolocalisation sur la carte : France
Galey

    Ses habitants sont appelés les Galeyats.


    Étymologie

    La racine *gal proviendrait, selon toute vraisemblance, d'une langue aquitaine pré-indo-européenne, en relation avec l'espagnol galayo. Le village est à l'origine nommé Galaer ou Galauer[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Galey se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[2].

    Elle se situe à 56 km à vol d'oiseau de Foix[3], préfecture du département, et à 20 km de Saint-Girons[4], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Augirein (0,5 km), Saint-Jean-du-Castillonnais (1,3 km), Orgibet (1,7 km), Saint-Lary (1,9 km), Buzan (4,0 km), Herran (4,1 km), Illartein (4,1 km), Portet-d'Aspet (4,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Galey fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[6].

    Carte de la commune de Galey et des proches communes.

    Commune des Pyrénées située dans le Castillonnais en Couserans au sud-ouest de Saint-Girons, dans la vallée de la Bellongue.

    Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne.

    Le sommet du Cornudère, à 1 566 m au-dessus du niveau de la mer, est le point le plus haut de la commune[8].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 193 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14],[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Augirein », sur la commune d'Augirein, mise en service en 1990[16]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 188,8 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 18 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Galey est une commune rurale[Note 4],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,8 %), prairies (26,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux

    Hormis le village en lui même, Galey compte plusieurs hameaux aux alentours, entre autres Escarchein et le col de la Hourque à l'est, sur la fin du cul-de-sac de la départementale D 304b, et Orchein, situé sur la D 304, entre Galey et Saint-Lary. Le hameau du Château se trouve à mi-chemin entre les villages de Galey, d'Orgibet et d'Augirein[29].

    Histoire

    La première mention du village de Galey date du XIIe siècle, alors qu'il s'y trouve un casal (exploitation agricole auto-suffisante), Saint-Quentin de Galaer (Sent Quentini de Galaer en langue gasconne médiévale), propriété des templiers. C'est à cette époque qu'est construite l'église Saint-Pierre, qui domine le village.[30] Dès le XIIIe siècle au moins, on y cultivait la vigne.[31] En 1590, il compte une centaine d'habitants, répartis en une vingtaine de maisons[1].

    Catherine de Coarraze

    Catherine de Coarraze (1430-?)[32], dernière baronne de la dynastie, possédait le château féodal de Durfort, situé sur un plateau de l'adret de l'Arbas, en bas du village et surplombant la vallée de la Bellongue, résidence dans laquelle elle s'établit à la mort de son second époux Jean, comte de Carmaing. Il ne reste aujourd'hui plus rien de l'ancienne fortification sinon l'appellation du hameau établi sur ses prés : le Château (ec castech)[33].

    L'initiative de la construction du calvaire du village est attribuée à Madame de Coarraze, ainsi que le don d'une cloche d'argent à l'église de Galey. En réalité, elle refusa que les cloches soient refondues à Toulouse et fit procéder à ses frais à l'installation d'une fonderie et fit jeter des pièces d'argent dans le four.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1804 Bertrand Ribet Inconnu  
    1805 1811 Pierre Castet Inconnu  
    1813 1815 Jean-Pierre Castet Inconnu  
    1815 1817 Pierre Agert Inconnu  
    1818 1826 Joseph Arnaudi Inconnu  
    1826 1830 Jean-Jacques Aubie Inconnu  
    1830 1836 Jacques Ribet Inconnu  
    1838 1848 Joseque Castet Inconnu  
    1848 1852 Martin Raou Inconnu  
    1852 1865 Joseph Castet Inconnu  
    1865 1870 Jean-Pierre Dubuc Inconnu  
    1870 1874 Guillaume Raou Inconnu  
    1874 1874 Marc Castet Inconnu  
    1874 1877 Pierre Dubuc Inconnu  
    1878 1892 Valentin Coumat Inconnu  
    1892 1896 Joseph Dubuc Inconnu  
    1896 1900 Antoine Saubens Inconnu  
    1900 1904 Pierre Sarrat Inconnu  
    1904 1905 Paul Mothe Inconnu  
    1905 1912 Charles Aubic Inconnu  
    1912 1919 Valentin Ribet Inconnu  
    1919 1931 François Castet Inconnu  
    1931 1935 Marcelin Ribet Inconnu  
    1935 1945 Jean-Marie Castet
    (1882-1967)
    SFIO  
    1945 1953 André Castet Inconnu  
    1953 1977 Jean Tougne Inconnu  
    1977 1995 André Bugat PS  
    1995 2001 Georges Ribet PS  
    mars 2001 2008 Roger Lafforgue Inconnu  
    2008 2020 Patricia Dandurand Inconnu  
    mars 2020 En cours Laurence Bugat   Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2018, la commune comptait 117 habitants[Note 5], en augmentation de 9,35 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    520488571619724690750786807
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    713772692748696741692715686
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    655627666512504303306217171
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    16513112111482101108112120
    2018 - - - - - - - -
    117--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Restaurant traditionnel au village.
    • Ferme du Col de la Hourque : fromage de chèvre biologique.
    • Tourisme : Chambres d'hôtes, gîtes communaux et privés, sentiers de randonnée.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Vie pratique

    Service public

    Les écoles de Galey et de son hameau d'Escarchein ne sont plus aujourd'hui opérationnelles. L'école primaire la plus proche se trouve à Orgibet (2 km), et les établissements secondaires se trouvent à Saint-Girons.

    C'est également à Orgibet que passe un autobus à fréquence journalière, reliant Saint-Girons à Saint-Lary. Il n'y a aucun mode de transport en commun présent sur la commune de Galey.

    La déchetterie la plus proche se trouve à Audressein. Le village dispose de conteneurs à poubelles sur la place principale, ainsi que de conteneurs à tri sélectif sur le parking situé à 300 m.

    Galey dispose de son site internet[42].

    Culture

    Tous les ans ont lieu la fête de la Saint-Pierre, en juillet, la fête de l'été, en août, et la fête de la Pomme en automne[43].

    Activités sportives

    Un terrain de pétanque existe sur le site du parking.

    La route d'Escarchein à Galey sert aussi de parcours alternatif d'un des Chemins de Compostelle, qui normalement passe par Saint-Lary.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    Références

    1. « Etymologie patronyme Galey Couserans », sur sites.google.com (consulté le )
    2. « Métadonnées de la commune de Galey », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Galey et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Galey et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Galey », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. Carte topographique IGN, Institut Géographique National (lire en ligne)
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    12. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    15. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Augirein - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    17. « Orthodromie entre Galey et Augirein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Augirein - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Galey et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. « village », sur galey.fr (consulté le )
    30. « http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA09000001 », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
    31. Michel Chevalier, « La vigne et le vin dans l'économie ancienne des Pyrénées ariégeoises », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, vol. 24, no 1, , p. 5–26 (DOI 10.3406/rgpso.1953.1359, lire en ligne, consulté le )
    32. « Catherine de Coarraze » (consulté le )
    33. « Galey et Histoire », sur www.galey.fr (consulté le )
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. « Galey. Un riche patrimoine qu’il faut conserver », sur ladepeche.fr (consulté le )
    39. « Chapelle Saint-Quintin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    40. « Chapelle du Calvaire », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    41. « Recherche - POP », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    42. « Galey, au cœur des Pyrénées » (consulté le )
    43. http://galey.fr/evenements.html
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