Gabre
Gabre est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Gabre | |||||
![]() L'église Saint-Laurent. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Saint-Girons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Arize Lèze | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Dejean 2020-2026 |
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Code postal | 09290 | ||||
Code commune | 09127 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gabrais | ||||
Population municipale |
123 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 9,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 04′ 34″ nord, 1° 25′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 286 m Max. 570 m |
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Superficie | 13,36 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arize-Lèze | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Gabrais.
Géographie
Localisation
La commune de Gabre se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 20 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, à 24 km de Saint-Girons[3], sous-préfecture, et à 23 km de Lézat-sur-Lèze[4], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pamiers[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Sabarat (3,6 km), Pailhès (3,6 km), Le Mas-d'Azil (4,7 km), Monesple (4,7 km), Aigues-Juntes (4,8 km), Lanoux (4,9 km), Suzan (4,9 km), Les Bordes-sur-Arize (5,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Gabre fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[6], constitué des des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[7].
Hydrographie
La Lèze et les ruisseaux de Gabre, d'Argentat, de Paycherot et de Filleit sont les principaux cours d'eau parcourant la commune. Celle-ci compte en outre les lacs de Mondely et de Filleit en partie sur son territoire.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14],[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas-d'Azil », sur la commune du Mas-d'Azil, mise en service en 1971[16]et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 913,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 25 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Gabre est une commune rurale[Note 4],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71 %), prairies (18,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %), eaux continentales[Note 5] (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Chez les Gaulois, « gabros » signifiait chèvre ou chevreuil, mais il s'agit plutôt du radical hydronymique aquitain GAB-/GAV-, très ancien, que l'on a dans "gave" (de Pau, d'Oloron, d'Ossau...).
Histoire
Une première verrerie fut ainsi implantée à Gabre dès 1529, par Pierre de Robert. Le village deviendra le fief de gentilshommes verriers. Ces nobles verriers furent tout d'abord des membres de la famille de Robert, originaire de la Montagne Noire, dans le Tarn, propriétaire de la verrerie des Garils, et qui possédaient un tombeau familial en l'Eglise de Gabre, dès 1555[29]. A la même période, d'autres gentilshommes verriers, de la famille de Grenier originaire du Quercy, s'y établirent. Ils devinrent propriétaires de verreries du village ainsi que dans divers hameaux. Le premier membre de cette famille mentionné à Gabre en 1541 est Jean de Grenier.
Dès le milieu du XVIe siècle, la Réforme est adoptée, comme dans les communes proches du Mas d’Azil, Sabarat et Camarade, par la majorité de la population, où les gentilshommes verriers jouent dès lors un rôle important. Au cours des guerres de religion, les chevaliers de Malte abandonnent le terrain, l’église est en partie détruite et adaptée au culte réformé, jusqu’à ce que l’édit de Nantes la restitue au culte catholique. C’est au début du XVIIe siècle qu’un premier temple est édifié au village, qui durera une quarantaine d’années : il est desservi par les pasteurs du Mas-d’Azil et du Carla, dont le père et le frère du philosophe Pierre Bayle. Sa démolition est ordonnée en 1668 par Louis XIV, les fidèles étant condamnés à l’exécuter de leurs mains, ce qu’ils refusent, ou à en payer les frais.
La révocation de l’édit de Nantes va contraindre les protestants locaux soit à l’abjuration soit à la clandestinité, et une assemblée dans les bois de la Bade en 1697, où prêche le menuisier Gardel, est réprimée par de nombreuses condamnations aux galères et à la prison. La période du Désert sera ponctuée par de telles assemblées illicites, autour de prédicants de passage, soit sur les hauteurs de Gabre soit dans le Couserans (Pointis) où les verriers sont aussi installés, qui seront suivies de condamnations semblables, mais aussi par des cultes plus discrets dans les maisons.
Après la Révolution, la question se pose de rebâtir un temple, mais certains le veulent au village comme l’ancien, d’autres sur les hauteurs de Las Termes, si bien que deux sanctuaires rivaux sont édifiés, bientôt qualifiés avec ironie de Jérusalem (temple des Juifs) et Garizim (temple des Samaritains sur la montagne). Cette rivalité géographique va se doubler d’un différend théologique : au milieu du XIXe siècle, une partie des protestants de Gabre, notamment chez les descendants des gentilshommes verriers, convaincus par le Réveil, adoptent les principes de l’Église libre, indépendante de l’Etat et fidèle aux doctrines de la Réforme, et font du petit temple de Las Termes (aujourd’hui disparu) leur lieu de culte.
Ce schisme, qui reste dans les limites d’une divergence fraternelle, va se résorber lors de la Première Guerre mondiale, et tout le monde va se retrouver au temple du village. Celui-ci, construit en 1804 à proximité de l’église Saint-Laurent, sera restauré en 1927, puis en 1997, et accueille aujourd’hui les cultes d’été de l’Église Réformée comme de l’Église Réformée Évangélique.
Entre temps, il a connu Napoléon Peyrat, des Bordes-sur-Arize, qui dans sa jeunesse aimait à venir à Gabre chez sa tante mariée sur place, avant de devenir le poète de l’Arize et historien des Albigeois. Et à son exemple, plusieurs protestants de Gabre, restés au pays ou dispersés, sont devenus pasteurs, historiens ou théologiens.
Les Hospitaliers
Le destin du territoire de Gabre est assez particulier : cédé au moyen-âge par le comte de Foix à l’ordre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, il fit l’objet en 1281 d’un paréage le plaçant sous la suzeraineté du roi de France, ce qui en fit une enclave de la province de Languedoc au sein du comté de Foix[30]. Le village prit alors le nom de La Bastide-de-Plaisance qu’il gardera longtemps associé au vieux nom de Gabre. On y voit encore l’église Saint-Laurent, qui jouxtait la tour de la commanderie des Hospitaliers. Mais cette bastide fondée en 1283 ne se développera guère, restant le centre administratif d’une commune assez vaste où dominent les écarts. Ceux-ci voient s’installer peu à peu des verreries artisanales tirant parti des ressources en bois et en sable et bénéficiant de privilèges royaux.
Politique et administration
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Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2018, la commune comptait 123 habitants[Note 6], en augmentation de 18,27 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Lac de Mondély et lac de Filleit.
- Dolmen de Goudère, classé Monument Historique en 1889.
- Église Saint-Laurent de Gabre, édifiée au XIIIe siècle par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, elle est inscrite au titre des Monuments historiques en 1995 pour son clocher et son portail[35].
- Temple protestant de Gabre, inscrit au titre des Monuments historiques en totalité en 2015[36].
Personnalités liées à la commune
- Adrien Milhorat (1862-1912), pionnier du chemin de fer
Pour approfondir
Bibliographie
- Antoine Du Bourg, « Commanderie de Gabre », dans Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France, Toulouse, Louis Sistac et Joseph Boubée éditeurs-libraires, (lire en ligne), p. 165-171
- Élisée de Robert-Garils, Gabre, commanderie des hospitaliers, patrie des verriers,
- Marie-Geneviève Dagain, « Gabre, centre de production verrière en Ariège », La Réveillée, no 72, , p. 16-17 (lire en ligne)
- Olivier Gondran, « Pierre Peyrat et les gentilshommes verriers de Gabre au siège du Mas d'Azil », La Réveillée, no 122, , p. 15-18 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Gabre sur le site de l'Institut géographique national
- sur le site de Histariège - Histoire et Patrimoine de l'Ariège
- Templiers, Les Hôpitaux de l'Ordre de Malte par département : Département de l'Ariège
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- « Métadonnées de la commune de Gabre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Gabre et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Gabre et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Gabre et Lézat-sur-Lèze », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Gabre », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Conseil général de l'Ariège, « Atlas des paysages d'Ariège-Pyrénées », sur calameo.com, (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 350-351.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Orthodromie entre Gabre et Le Mas-d'Azil », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Élisée de Robert-Garils, Monographie d'une famille et d'un village. La famille de Robert et les gentils-hommes verriers de Gabre, 1899, pp. 132 et 133.
- Claudine Pailhès, Le comté de Foix, un pays et des hommes : Regards sur un comté pyrénéen au Moyen Âge, Cahors, La Louve éditions, , 462 p.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Eglise Saint-Laurent », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Temple protestant », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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