Frédéric-Louis-Désiré Bogino

Le père de Frédéric-Louis-Désiré Bogino est corroyeur.

Remarqué par James Pradier, il suit les cours de sculpture à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier de François Jouffroy puis d'Eugène-Louis Lequesne.

Il débute au Salon en 1853 avec une statue de Saint-Pierre et expose, chaque année, jusqu’en 1897. Un grand nombre de ses œuvres est d’inspiration religieuse.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1877 et est chevalier de l’ordre du Médjidié[1].

En mars 1878, Bogino est élu membre correspondant de l’Académie nationale de Metz[2].

Frédéric-Louis-Désiré Bogino meurt à Paris le 21 janvier 1899.

• Châtillon-Coligny, musée : Antoine Becquerel, 1878, buste en marbre, Salon de 1881[3]^,[4].
• Chambéry, musée des beaux-arts : Le Dernier chant du barde, 1870, œuvre disparue[5].
• Mars-la-Tour : Monument aux morts de 1870, 1875[6].
• Mirande, musée des beaux-arts et des arts décoratifs : Jeune Homme à la Cruche, 1875, marbre[7].
• Nancy, musée des beaux-arts : Isabey père, 1880, buste en plâtre destiné au décor intérieur du palais Garnier[8].
• Paris :
  • basilique du Sacré-Cœur : Sainte-Geneviève fuyant le Démon, Salon de 1888, bas-relief en bronze.
  • cimetière du Montparnasse : Pierre-Jules Moulin, 1877, buste en bronze sur la sépulture du consul[9].
  • cimetière du Père-Lachaise : Le Docteur Jean-Zuléma Amussat[10], 1856, portrait en médaillon, bronze, (15^e division)[11].
  • église Saint-Roch :
    • Piéta, 1856, groupe en plâtre dans la chapelle de la Compassion[12] ;
    • Statue de la Vierge de la chapelle du Calvaire (le Christ est de Michel Anguier). Le groupe en marbre est exposé au Salon de 1861[13].
  • hôtel de ville de Paris : La Sculpture et la Peinture, 1883, bas-relief au niveau du portique logeant la cour centrale[14].
  • musée Carnavalet : Buste d’Alfred Grévin[15].
  • palais du Louvre, aile Marsan :
    • La Paix, 1879, statue en pierre. Bogino remplace Henri Chapu qui n’a pu assurer la commande[16] ;
    • Deux bas-reliefs en pierre[17].
• Pontécoulant, château de Pontécoulant : Soldat mourant dans les bras de la France, groupe en terre cuite[18].
• Rouen, cathédrale Notre-Dame, chapelle Sainte-Anne : Sacré-Cœur, 1892, statue.
• Saint-Jean-d'Angély, place de l'hôtel de ville : Monument au comte Regnaud de Saint-Jean-d’Angely, 1862[19].
• Saint-Maixent-l'École, place de la Fontaine : Monument à Jean-Zuléma Amussat, inauguré le 22 avril 1878. Il a été déplacé en 1996 dans le parc Chaigneau[20].
• Versailles, cimetière Saint-Louis : Monument funéraire d'Antonin Guillot Valeton de Sainbris (1820-1887)[21].

• Œuvres de Frédéric-Louis-Désiré Bogino
• 
  Chapelle du Calvaire (1861), Paris, église Saint-Roch. Le Christ est de Michel Anguier et la Vierge de Bogino.
• 
  Monument au comte Regnaud de Saint-Jean-d’Angely (1863), Saint-Jean-d'Angély.
• 
  Monument aux morts de 1870 (1875), Mars-la-Tour.
• 
  Sacré-Cœur (1892), cathédrale Notre-Dame de Rouen.