Fleury-sur-Orne

Fleury-sur-Orne est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 4 954 habitants[1] (les Fleurysiens). Elle s'est appelée Allemagne jusqu'en 1917.

Pour les articles homonymes, voir Fleury.

Fleury-sur-Orne
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité Caen la Mer
Maire
Mandat
Marc Lecerf
2020-2026
Code postal 14123
Code commune 14271
Démographie
Gentilé Fleurysiens
Population
municipale
4 954 hab. (2018 )
Densité 734 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 49″ nord, 0° 22′ 31″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 66 m
Superficie 6,75 km2
Unité urbaine Caen
(banlieue)
Aire d'attraction Caen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Caen-5
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Fleury-sur-Orne
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Fleury-sur-Orne
Géolocalisation sur la carte : France
Fleury-sur-Orne
Géolocalisation sur la carte : France
Fleury-sur-Orne
Liens
Site web fleurysurorne.fr

    Géographie

    La commune est en plaine de Caen et est limitrophe au sud-est de Caen, son centre, autour de l'église Saint-Martin de Haute-Allemagne, est à km du centre de la capitale régionale[2]. Elle est desservie par la ligne T1 du tramway de Caen

    Carte de la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 717 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,2 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Fleury-sur-Orne est une commune urbaine[Note 4],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caen, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[19] et 205 163 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,2 %), zones urbanisées (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,3 %), prairies (0,3 %), forêts (0,2 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Fleury-sur-Orne est mentionnée sous la forme latinisée Alemannia en 1077[26], en français Allemagnes puis Allemagne jusqu’en 1916[27].

    Elle doit sans doute ce nom d'Allemagnes à une garnison d’Alamans de l'armée romaine préposée à la garde du gué d'Athis qui franchissait l’Orne à l’époque du Bas-Empire dans le cadre du tractus Armoricanus et Nervicanus.

    Un village de l'Orne, près de Mortrée, s'appelle Almenêches, issu d'une forme *Alemanniska qui désigne également un établissement d'Alamans[28]. La proximité dans l'espace (62 kilomètres à vol d'oiseau) et le temps de deux toponymes se référant aux Alamans laisse penser qu'il existe une relation entre les deux communautés, mais on ignore selon quelles modalités.

    Le , en pleine guerre entre l'Allemagne et la France, le conseil municipal décide un remplacement du nom pour celui de Fleury, en commémoration de Fleury-devant-Douaumont, commune martyre de la Meuse intégralement détruite cette même année lors de la bataille de Verdun au cours de la Première Guerre mondiale. Par décret du , le nom de Fleury-sur-Orne devient officiel[29]. L'Orne est un fleuve côtier. C'est le deuxième plus important des cours d'eau normands, après la Seine, par sa longueur et son débit.

    Histoire

    Préhistoire

    On a mis au jour une nécropole datant de l'âge du fer comprenant une centaine de sépultures ainsi que des enclos de pierres[30]. Le site a livré un mobilier diversifié d'une cinquantaine d'objets (outillage, parure, serrurerie et quincaillerie)[31].

    Un autre ensemble de tombes néolithiques a été découvert, composé d'une série de tombes monumentales de 4500 av. J.-C. construites avec les plaques de gazon et allant de 12 à 375 mètres de long sur m de large, entourées de fossés allant de 20 cm à 12 m, et qui recelaient des hommes armés d'arc ainsi que leurs femmes[32].

    Le massacre du gué d’Athis

    En 1047, le jeune Guillaume, duc de Normandie (qui n'est pas encore Guillaume le Conquérant), aidé par Henri Ier roi de France, et grâce à la soumission in extremis de l'un des insurgés, Raoul Tesson fondateur de l'abbaye Saint-Étienne de Fontenay (Saint-André-sur-Orne), mit fin à la révolte des barons normands à la bataille du Val-ès-Dunes, près des villages de Chicheboville, Secqueville et Bourguébus. Peu d’informations nous sont parvenues sur cette bataille, mais il semblerait qu’il n’y ait eu ni infanterie ni archers, seuls des groupes de cavaliers se seraient affrontés de manière désordonnée.

    À l’issue de ces échauffourées, les barons rebelles s’enfuirent. Ils tentèrent de franchir l’Orne au gué d'Athis entre Saint-André-sur-Orne et Fleury-sur-Orne (« entre Fontenay et Allemagnes », comme il est raconté dans le Roman de Rou en 1160) et y furent décimés. Emportés en grand nombre par le courant, les corps des chevaliers massacrés bloquèrent le moulin de Bourbillon au niveau de l’actuelle « Île enchantée ». Guillaume devint alors le maître incontesté du duché de Normandie.

    Les carrières

    Au XIe siècle, le « carreau d'Allemagnes » était l'un des principaux lieux d'extraction de la pierre de Caen. L'exploitation se faisait alors à ciel ouvert. Elle servit à la construction de nombreux édifices en Normandie (par exemple les abbayes de Caen) ou en Angleterre (tour de Londres).

    Dans un premier temps, l'exploitation s'est faite à partir de boyaux à flanc de coteaux. Puis à partir du XIVe siècle, on exploita les carrières souterraines ; on creusa plus profondément grâce à des puits creusés à l'est de la route d'Harcourt vers la Grâce de Dieu.

    En 1817, on découvre des fossiles de teleosaurus, à l'origine de la controverse entre Georges Cuvier et Étienne Geoffroy Saint-Hilaire sur les « crocodiles de Caen »[33].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de l'agglomération caennaise trouvèrent refuge dans ces carrières souterraines pendant les bombardements. L'activité des carrières exploitant la pierre de Caen cessa à la fin des années 1950, après la reconstruction de Caen, le béton étant alors le matériau le plus utilisé dans la construction.

    Aujourd'hui, ces carrières sont fermées au public sauf pour les journées du patrimoine. Certaines sont utilisées pour la culture du champignon de Paris[34].

    La libération de Fleury-sur-Orne en 1944

    Durant la nuit du 18 au 19 juillet, les neuf régiments des trois brigades de la 2e division d’infanterie canadienne se préparent à libérer le Sud de Caen avec pour objectif la cote 67.

    Les régiments Royal Black Watch (régiment créé à Montréal en 1862) et Calgary Highlanders (originaire de la province canadienne d'Alberta) traversent l’Orne puis escaladent les hauteurs de Vaucelles sous le feu des obus et des balles allemandes. Pendant ce temps, les troupes de la 6e brigade opèrent plus à l’est. Le 19 juillet, au lever du jour, alors que les combats font rage sur les hauteurs de Vaucelles, le régiment de Maisonneuve principalement composé de Québécois, se prépare à son baptême du feu.

    Quittant leur retranchement près de la prison vers 10 heures, les hommes du régiment de Maisonneuve traversent le pont Bailey mis en place quelques heures auparavant par le génie canadien.

    Le docteur Robert installe son poste de soins à la croisée des routes 158 et 162 (actuel carrefour rue de Falaise-Boulevard Lyautey). À 13 heures, sous la supervision du commandant Bisaillon, les compagnies A (major Dugas) et C (major Ostiguy) prennent la route de Thury-Harcourt alors que les compagnies D (major Léon Brosseau) et B (major Massue) utilisent une petite route secondaire sur la droite (l’actuel chemin des coteaux ?) avec pour objectif la partie basse de Fleury-sur-Orne.

    Sous une pluie d’obus et de mortiers, les troupes canadiennes disputent aux Allemands l’occupation des maisons bordant la route. Les rafales des mitrailleuses déchirent l’air, les blessés attendent les premiers soins, près d’eux gisent leurs camarades morts. Sur la gauche, le village d’Ifs est en feu, alors que le Royal Back Watch arrive à Saint-André-sur-Orne qu'il réussira finalement à libérer après des combats acharnés et héroïques qui feront de nombreux morts parmi les jeunes soldats canadiens. À 16 heures, la compagnie C du major Ostiguy, aidée des lieutenants Mathieu et Robert, atteint l’objectif, chaque maison de Fleury est inspectée. Le curé Saussaye et les habitants de Fleury, réfugiés depuis début juin dans les carrières, apprennent avec soulagement la fin de leur exil souterrain tandis que les Allemands se replient sur Étavaux. Gérard Marchand, aumônier du régiment de Maisonneuve, dit une prière avant l’ensevelissement des soldats canadiens tués au combat.

    Le 24 juillet, le régiment québécois participe avec les autres régiments canadiens à l’opération Spring. Le vendredi 29 juillet, vers 16 h, une attaque surprise, dirigée par le major Vallières suivie d’une autre attaque dans la nuit de vendredi à samedi entraîne la capitulation des troupes allemandes stationnées à Étavaux.

    Le 9 août, la 2e division canadienne s’empare de la crête de Verrières.

    De l'après-guerre à nos jours

    Un secteur de la commune de Fleury-sur-Orne a été rattaché à la commune de Caen par arrêté du 20 juillet 1962[35]. Cette partie non urbanisée connue sous le nom de la Grâce de Dieu est devenue un quartier de Caen.

    Politique et administration

    Ville Internet

    La commune de Fleury-sur-Orne a été récompensée par le label « Ville Internet. En 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014, elle obtient @@@ »[36]. En 2013, en partenariat avec le ministère de l’Égalité des Territoires et du Logement, le jury attribue également à la ville pour la première fois la mention « ruralité » pour saluer la commune qui « souvent, arrive à un niveau d’initiatives égal aux plus grands territoires ». En 2015, la commune obtient @@@@ puis en 2016 @@@@@ ainsi que les mentions « ruralité » et « coopération internationale ». En 2017, la commune obtient @@@@@ et une mention « coopération internationale ». En 2018, la commune obtient @@@@@ et une mention « solidarité numérique »[37]. Elle est la première Ville Internet du Calvados.

    Deux membres du gouvernement sont également venus dans la commune pour des évènements liés au numérique. Le 2 octobre 2015, à l'occasion de l'InnovationWeek, Clotilde Valter, secrétaire d’État chargée de la réforme de l’État et de la simplification auprès du Premier Ministre, a assisté à une démonstration de la navigation sans contact au Foyer Soleil puis a visité l'Espace public numérique (EPN)[réf. nécessaire]. Le 9 mars 2016, la ville a accueilli les 3es assises territoriales de l'identité numérique du citoyen (ATINC). Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État chargé de la réforme de l’État et de la simplification auprès du Premier Ministre, parrain de ces assises, a clôturé la journée[réf. nécessaire].

    Intercommunalité

    La commune adhère à la communauté d'agglomération Caen la Mer.

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    1876 1896 Louis Cauvet    
    1896 1904 Edouard James[35]    
    1904 1907 Amédée Boisvenel    
    1907 1910 Adrien Gouget    
    1910 1912 Victor Rolland    
    1912 1917 Victor Vivien    
    1917 1919 Victor Rolland    
    1919 1945 Alfred Boisvenel    
    1945 1956 Armand Porquier PCF Directeur d'école primaire
    1956 1978 Serge Rouzière PCF Employé SNCF
    1978 1989 Jane Tillard PCF Institutrice
    1989 1992 Jean-François Richard PS Directeur de CAT
    1992 2010 Claude Leclère PS Linotypiste
    2010[38] En cours Marc Lecerf[39] DVG Directeur d'agence Pôle emploi
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et sept adjoints[39].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

    En 2018, la commune comptait 4 954 habitants[Note 6], en augmentation de 12,03 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Peuplée de 585 habitants en 1793, Allemagne avait compté jusqu'à 1 030 habitants en 1861 puis la population était redescendue à 819 (1881). Le précédent maximum fut dépassé en 1911 (1 048 habitants).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5856646867648909219761 025981
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0071 0301 024993914819921960912
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9699921 0481 2051 2521 1941 2551 3311 751
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 3442 8172 8613 6503 8614 2314 0394 0144 299
    2017 2018 - - - - - - -
    4 9154 954-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le parc de Fleury-sur-Orne doit se développer sur 80 hectares de terrain. Les commerces s'implanteront sur 60 hectares et 13 hectares sont réservés aux activités tertiaires. L'ouverture d'un magasin Ikea et d'un magasin Castorama ont accéléré le développement économique de la commune.

    Lieux et monuments

    • L'église Notre-Dame de Basse-Allemagne. Son clocher, classé monument historique[43] (CLMH, 22/10/1913), date du XIe XIIe siècle, alors que le reste du bâtiment, construit en 1845 dans un style néogothique, est moins intéressant. Ce lieu de culte destiné aux habitants de Basse-Allemagne fut construit à flanc de coteau à proximité de l'ancienne route d'Angers et du bac d'Athis.
    • Le bourg de Haute-Allemagne s'est développé autour de l'église Saint-Martin ; celle-ci est plus récente que l'église de Basse-Allemagne (XIXe siècle). Le centre-ville, peu touché par les bombardements de 1944, est composé de quelques rues aux vieilles maisons en pierre de Caen.
    • Maison sur l'avenue d'Harcourt. Cette maison offre un bon exemple d'une toiture à la Philibert de l'Orme.
    • Maison rue Saint-André du XVIIIe siècle qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 11 septembre 2009[44].
    • L'Île enchantée, petite île dans un coude de l'Orne qui serpente dans les marais.
    • Les ponts ferroviaires. Ces ponts métalliques permettaient au train du chemin de fer de la Suisse normande, reliant Caen et Laval (via Flers), de franchir l'Orne. La ligne a été fermée en 1970. Les ponts sont aujourd'hui à l'abandon ; seule la passerelle orientale est accessible, la passerelle occidentale étant en mauvais état.
    • La nécropole néolithique de Fleury-sur-Orne. Reconnu par l'archéologie aérienne, ce site archéologique d'époque néolithique a été l’objet d’une fouille préventive en 2014 qui a permis de mettre en évidence la présence de sépultures monumentales datées de 4500 av. J.-C., ce qui en fait un site unique dans la région mais également au plan national. Le site illustre le monumentalisme de la culture néolithique de la culture de Passy.

    Culture, animation, sports, loisirs

    Il existe plusieurs associations dans lesquelles s'investissent bon nombre de Fleurysiens telles que la JSF (Jeunesse sportive fleurysienne), l'association de jumelage avec le Sénégal Fleury/Ouonck Dieba, l'association de jumelage Fleury-sur-Orne / Waldbüttelbrun (AJFW)... L'espace Nicolas-Oresme permet d'accueillir des spectacles musicaux, théâtraux, des expositions de peinture. Différentes manifestations se déroulent dans la commune : galas de boxe anglaise et full contact, les soirs d'été, la fête des associations, les journées du patrimoine, la fête des Coteaux, la fête de l'Internet, le festival du développement durable, les artistes à Fleury, le Bloody Fleury, le marché de Noël, des vide-greniers…

    Sports

    La Jeunesse sportive fleurysienne fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[45].

    Coopérations internationales

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    Altitudes, superficie : IGN, Répertoire géographique des communes.
    1. Population municipale 2018.
    2. Distance routière la plus courte selon Viamichelin.fr
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station météofrance Caen-Carpiquet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Fleury-sur-Orne et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Caen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Albert Dauzat et Charles Rostaing citent les toponymes de ce type à l'entrée Alamands (les) p. 10 de leur ouvrage, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1989. (ISBN 2-85023-076-6).
    29. Décret du , attribuant à la commune d'Allemagne (Calvados) la dénomination de Fleury-sur-Orne, publié au Journal officiel de la République française du , dans Bulletin des lois de la République française, nouvelle série, 1917, no 199, p. 613 (lire en ligne [PDF], consulté le 1er juillet 2015)
    30. AdlFI: Archéologie de la France: Fleury-sur-Orne
    31. Archéopole: Fleury sur Orne
    32. Des tombes néolithiques monumentales à Fleury-sur-Orne, Pour la science, août 2014, François savatier
    33. Arnaud Brignon, L’étude inachevée d’Étienne Geoffroy Saint-Hilaire sur les crocodiles fossiles (Thalattosuchia) de Normandie à la lumière de documents inédits, Annales de Paléontologie, Vol 99 - N° 3, juillet 2013, p. 169-205
    34. Pour plus d'informations, notamment photographiques, voir le site de la Lithothèque de Normandie
    35. Archives départementales du Calvados, délibérations municipales en ligne
    36. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18 décembre 2009.
    37. « Fleury-sur-Orne », sur villes-internet.net, Association Villes Internet (consulté le )
    38. « Tendanceouest.com - Marc Lecerf intronisé maire de Fleury-sur-Orne » (consulté le )
    39. Réélection 2020 : « Municipales à Fleury-sur-Orne. Marc Lecerf a été réélu maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    43. « Eglise d'Allemagne-la-Basse », notice no PA00111338, base Mérimée, ministère français de la Culture
    44. « Maison », notice no PA14000083, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – JS Fleury S/Orne » (consulté le )

    Voir aussi

    Liens externes

    • Portail du Calvados
    • Portail des communes de France
    • Portail de Caen
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.