Fauchon (traiteur)
Fauchon est une entreprise mondiale de gastronomie de luxe, vendant des produits à sa marque dans toutes les catégories de l’agroalimentaire. Fauchon a pour métiers principaux l’épicerie fine, la pâtisserie, la boulangerie, la confiserie, mais aussi les activités de traiteur, de réception et de restauration.
Pour les articles homonymes, voir Fauchon.
Fauchon | |
Création | 1886 |
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Dates clés | 25-02-1983 immatriculation rcs |
Fondateurs | Auguste Fauchon |
Forme juridique | SASU Société par actions simplifiée à associé unique |
Siège social | Paris France |
Direction | M Samy Vischel Président depuis le 06-10-2015 |
Actionnaires | Michel Ducros |
Activité | Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé |
Filiales | FAUCHON Paris, FAUCHON Réceptions, FAUCHON Monaco, FAUCHON Japon, FAUCHON Hong Kong, FAUCHON Middle East, FAUCHON Vente à distance |
SIREN | 326315462 |
Site web | www.fauchon.com |
Chiffre d'affaires | Comptes annuels non déposés |
Fondée en 1886 à Paris, Fauchon emploie en 2016 environ 270 personnes, dispose de 76 points de vente dans le monde, dont 4 en propre, et réalise un chiffre d'affaires total de 180 millions d'euros. 80 % des ventes sont réalisées à l'international[1].
Historique
Les origines
Le fondateur de la marque Fauchon, Auguste Fauchon, nait dans le Calvados en 1856. Arrivé en 1880 à Paris, il commence à vendre ses produits dans la rue comme marchand de quatre saisons, puis négociant en vins et alcools.
Puis en 1886, à tout juste 30 ans, il se lance en ouvrant l'épicerie Fauchon, place de la Madeleine dans le 8e arrondissement. Ce premier magasin existe encore, après avoir été totalement rénové en 2005[2], puis en 2007 par le designer Christian Biecher[3].
La qualité des produits fabriqués par Fauchon et ses nombreux fournisseurs attitrés[4] lui assurent rapidement une notoriété internationale[5], symbolisant le luxe à la française.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les restrictions et le rationnement général mettent la société en situation difficile. Auguste Fauchon meurt en 1945 et l’entreprise est vendue par ses enfants en 1952[6].
L'ère moderne : de 1952 à 1998
En 1952, Joseph Pilosoff, ancien propriétaire du Chocolat Poulain, des « Ciseaux d’argent » à Saint-Cloud et d'« Aux 100 000 chemises » à Paris, reprend l’affaire Fauchon et entreprend un important partenariat avec la compagnie Air France. Il développe également l'enseigne à l'étranger, avec l’ouverture de magasins Fauchon, notamment au Japon, dès 1972, au sein des grands magasins Takashimaya.
Le , elle est pillée par des militants maoïstes[7].
Après le décès de Joseph Pilosoff en 1981, sa fille reprend la direction de Fauchon. Elle meurt accidentellement dans un incendie, dans les murs mêmes de l’entreprise, en . À 33 ans, sa fille Martine et son mari Philippe Prémat se retrouvent propriétaires de Fauchon[8],[9].
La reprise par Martine Prémat s’avère difficile : le chiffre d'affaires stagne depuis le début de la décennie autour de 250 millions de francs (38 millions d’euros), avec des pertes de 5 millions en 1991, 4,7 millions en 1993 et 11,9 millions en 1996, un endettement de 73 millions de francs (11 millions d’euros) et des capitaux propres négatifs de 4,9 millions[10]. La stratégie engagée pour entrer dans la grande distribution chez Carrefour ou Auchan[10] est vivement critiquée, car il est reproché à la direction d'avoir pris le risque de banaliser et de brouiller l'image de la maison[11].
En 1986, Pierre Hermé prend la direction de la pâtisserie chez Fauchon, poste qu'il conservera 10 ans jusqu'à son départ chez Ladurée en 1996[12].
Malgré les tentatives de développement au cours des années 1990, en ouvrant successivement des magasins à Genève et en Arabie saoudite, Martine Prémat cède en l'entreprise et ses actifs, dont les immeubles de la place de la Madeleine[13], à un groupe d’investisseurs dirigé par Laurent Adamowicz[14],[15].
De 1998 à 2003 : l'ouverture vers de nouveaux marchés
Laurent Adamowicz positionne la marque sur le marché de la gastronomie de luxe : campagnes de publicité, rénovation des magasins, lancement de nouveaux produits[16], sortie de la marque de la grande distribution, partenariat avec Air France. Il assure aussi la promotion de jeunes chefs pâtissiers tels que Sébastien Gaudard, Christophe Adam et Dominique Ansel, après le départ de Pierre Hermé.
En , Fauchon vend l'ensemble immobilier de la Place de la Madeleine pour 100 millions de francs à la société foncière OGIC afin de financer son développement sur le marché américain. Fauchon devient ainsi locataire de ses surfaces commerciales[17].
La société se développe sur le marché américain, en consacrant 60 millions de francs (9,2 millions d’euros) sur 5 ans et en s'associant à l'enseigne de grands magasins Neiman Marcus[18],[19], mais aussi au Japon, en Corée du Sud, à Taïwan, au Moyen-Orient, en Europe[20],[21],[22]. En France, l'acquisition pour 39 millions d'euros des boutiques Flo Traiteur au Groupe Flo en [18],[23],[24] augmente le nombre de points de vente parisiens de 12 boutiques[25]. En 2003, le réseau Fauchon comptabilise ainsi 650 points de vente en franchise, 16 magasins en propre (dont 3 à New York et 13 à Paris).
Durant l'été 2003, l'entreprise, lourdement endettée par la conversion des magasins parisiens de Flo Traiteur à l’enseigne Fauchon[26],[27], connaît une grave crise de trésorerie, dans un contexte économique mondial difficile qui touche de plein fouet les industries du luxe (la guerre d'Irak en , l’épidémie mondiale de grippe aviaire (SRAS) en , puis la canicule européenne de 2003). Le , Laurent Adamowicz cède ses actions de contrôle du holding de tête de Fauchon et quitte le groupe[28].
Depuis janvier 2004 : nouveaux développements
Michel Ducros est nommé président de Fauchon en par tous les actionnaires du groupe[29],[30],[31], alors qu’il ne détient encore que 17 % des actions[32], et s’attelle immédiatement à sa gestion dans un contexte délicat : Fauchon a perdu 11,5 millions d'euros pour 80 millions de chiffre d'affaires pour l'année terminée le [33].
Les nouveaux actionnaires de l’entreprise adoptent dès lors une stratégie visant à redresser le résultat en réduisant les coûts et cédant les activités non stratégiques :
- La fermeture des magasins en Russie et aux États-Unis[34],[35],[36]
- La vente des activités de plateaux-repas au groupe Fleury Michon[37]
- La cession des magasins parisiens de Fauchon au concurrent Lenôtre[38],[39]
- Des suppressions d'emplois de 700 personnes entre 2004 à 2010, passant de 900 à 200 personnes[40].
À partir de 2005, Michel Ducros rachète la plupart des actionnaires privés et institutionnels : la totalité des actions détenues par le Groupe Barclays, puis en 2009 la participation de 36 % de la Compagnie du Bois sauvage, celle de Matignon Investissement & Gestion[41], et enfin les actionnaires minoritaires[42]. Michel Ducros détient 95 % du capital de Fauchon[43] : « Je suis un entrepreneur, j'investis à long terme », affirme l'intéressé[42].
Michel Ducros revoit également sa stratégie commerciale en se recentrant sur "le savoir-faire à la française", et met en place une politique d'approvisionnement « exigeante »[26]. Ces changements s’opèrent alors qu'Isabelle Capron, recrutée comme Directrice Générale par Michel Ducros, entreprend un rajeunissement de l'image de la maison de la Place de la Madeleine, en cassant les codes et en rénovant l'identité visuelle de Fauchon[44]. En tant que boulanger, pâtissier et traiteur, Fauchon continue à produire dans ses ateliers (à Courbevoie pour la pâtisserie), l'ensemble des créations de la maison.
Après le départ d'Isabelle Capron en 2012[45], Michel Ducros nomme Éric Vincent Directeur Général de Fauchon. Celui-ci annonce d'emblée des plans d'expansion ambitieux de l'entreprise en visant une centaine de points de vente en 2017, essentiellement en franchise[46]. En , Éric Vincent quitte Fauchon[47] et Michel Ducros reprend à nouveau la direction de l'entreprise.
Malgré les expériences infructueuses aux États-Unis et en Chine[48], Fauchon totalise en 2013 une soixantaine de magasins et restaurants à enseigne implantés dans le monde, dont 23 au Japon[49]. En 2013, le chiffre d’affaires à l’international représente 80 % de l’activité du groupe[50]. Depuis 2014, soit dix ans après la reprise en main par Michel Ducros, Fauchon a repris des couleurs et investit en Asie, en Amérique du Nord[51], et au Moyen-Orient, où se concentrent les nouvelles ouvertures[52].
2015 – 2018 : diversification dans l'hôtellerie
En , Fauchon adopte une nouvelle stratégie et décide de développer une offre hôtelière d'hôtels Boutique de Luxe.
Fauchon s'associe avec le groupe hôtelier parisien Esprit de France, filiale de la Compagnie Lebon, pour créer et co-gérer le premier Hôtel Fauchon place de la Madeleine à Paris (5 étoiles, 54 chambres, dont 22 suites), dans un immeuble acquis par la Qatar National Bank Capital[53],[54].
En , Fauchon crée Fauchon Hospitality pour développer une collection d'hôtels de luxe dans le monde. Fauchon Hospitality est dirigé par Jacques-Olivier Chauvin[55], en tant que Président et CEO, précédemment Directeur Général de Relais & Châteaux et SVP Van Clef & Arpels. Samy Vischel[56], président de Fauchon, est vice-président de Fauchon Hospitality. Bernard Lambert[57], précédemment président de la SBM et du Méridien, accompagne le projet dans sa stratégie internationale.
L’ambition de Fauchon Hospitality est d’ouvrir 20 boutique-hôtels de luxe dans le monde dans les 10 prochaines années, en priorité au Japon, en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord[58].
Le , Fauchon L’Hôtel Paris ouvre ses portes. L’hôtel 5 étoiles est dès son ouverture affilié à Leading Hotels of the World[59]. Richard Martinet (Affine Design) en est le créateur du concept architectural, décliné par l'Atelier Paluel Marmont. L'hôtel est dirigé par Jérôme Montantème[60]. Il présente un concept hôtelier (l'hôtel GLAM) créé par Emmanuelle Mordacq, présidente de l’agence NeoPlaces[61] qui mélange hôtellerie de luxe et gourmandise[62].
De 2018 à 2020 : difficultés financières et fermeture du magasin historique
Le site historique de la Place de la Madeleine est durement frappé successivement par les attentats de janvier et novembre 2015, en 2018 par la crise des gilets jaunes, les grèves de 2019-2020 et la quasi-disparition du tourisme à cause de la pandémie de Covid-19[63].
Le , la filiale Fauchon Réceptions est placée en liquidation judiciaire[64] suivi le par la demande de placement en redressement judiciaire de la société mère[65] qui est prononcé la semaine suivante.
Le , est lancé un appel d'offres en vue d'un plan de cession partielle[66].
Le , le tribunal de commerce de Bobigny approuve le plan de continuation de l'entreprise qui prévoit la fermeture des boutiques historiques du 24–26 et 30 Place de la Madeleine. Seul l'hôtel, le Grand Café et la boutique de thé demeurent ouvertes[63]. La fermeture de ces deux boutiques va provoquer 77 licenciements parmi le personnel[67],[68].
Concurrents
Les principaux concurrents de Fauchon au niveau mondial sont Paul, Dalloyau, Hédiard, Lenôtre, Le Palais des Thés, Dammann Frères, Mariage Frères, Kusmi Tea, TWG, Fortnum & Mason et Harrods, ainsi que ses anciens pâtissiers Sébastien Gaudard, Christophe Adam, Dominique Ansel et Pierre Hermé.
Notes et références
- "Luxe. Fauchon va ouvrir son premier hôtel à Paris en 2018", Ouest France, 08/01/2016
- Voir sur prodimarques.com.
- Voir sur retaildesignblog.net.
- Voir sur temps-libre.info.
- Jean-Michel Salvator, « Fauchon veut retrouver son lustre d’antan », Le Journal du dimanche, 8 février 1998.
- Les Échos, 28 août 2006 : Fauchon célèbre 120 ans de gourmandise.
- Jérôme Anciberro, « Les maoïstes, fans absolus du Petit livre rouge », hors série Le Monde-La Vie, no 11, « L'histoire de l'Occident. Déclin ou métamorphose ? », 2014, pp. 132-133.
- Source : Le Figaro, no 16643, lundi 16 février 1998, interview de Martine Prémat.
- Source : « Martine PRÉMAT a démocratisé le luxe », « Page vue le 8 octobre 2009 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Source : Capital, numéro de mai 1997, article pages 54-55, par Eddy Murano, « Succès et Dérapages - Fauchon, un épicier fauché ».
- Source : Gault Millau, no 327, février-mars 1998, pages 31-34, « Enquête : La vérité sur Fauchon ».
- « Hermé chez Ladurée », Le Figaro, , p. 21
- Source : « OGIC, promotion immobilière, page vue le 11 octobre, 2009 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Fauchon, la Griffe gourmande », Le Figaro, 31 décembre 2005.
- Europe 1, Le Journal de l’Économie, le 4 février 1998 à 6 heures 50, par Jean-Michel Salvator.
- (en) Financial Times, article du 22-23 janvier 2000, par Holly Finn « Tea with Sympathy »
- « Fauchon vend son ensemble immobilier à Paris et devient locataire », Les Échos, , p. 14
- Christophe Palierse, « Fauchon accélère l'extension de son réseau de boutiques », Les Échos, , p. 33
- Les Échos, numéro 17579, 5 février 1998, page 18, « Waldo veut développer Fauchon aux États-Unis ».
- (en) New York Times, Article de Florence Fabricant, le 16 août 2000, « Fauchon Opens A Market in Midtown ».
- Les Échos, numéro 17619 du 2 avril 1998, page 19, « Le nouveau PDG de Fauchon veut implanter l'entreprise aux États-Unis ».
- La Tribune du 2 avril 1998, article page 11, « L’épicerie fine Fauchon veut conquérir le marché américain ».
- Le Figaro, article du 20 mars 2003, « Laurent Adamowicz redéploie Fauchon ».
- Le Parisien, article du 1er octobre 2003, « Fauchon s’installe chez Flo et mise sur la proximité ».
- Voir sur lhotellerie-restauration.fr (sur abonnement).
- FLDweb, 20/12/2013, Comment Fauchon s’est redressé malgré la crise
- Nouvel Obs, 24/05/2005, Fauchon va vendre 9 boutiques à Lenôtre
- Christophe Palierse, « Fauchon fait face à une situation difficile », Les Échos, , p. 25
- Source : Sociétés en Portefeuille du Fonds Matignon Investissement & Gestion.
- Source : site Web NeoRestauration.com, article du 18 mai 2005, Page vue le 7 octobre 2009.
- « Pierre Besnainou s’invite chez Fauchon », Le Figaro, 2 mars 2004,.
- « Les nouvelles recettes de Michel Ducros », Le Point, numéro 1665, 17 janvier 2007.
- Géraldine Vial, « Fauchon lourdement dans le rouge l'an dernier », Les Échos, , p. 28
- Source : The New York Times, article du 20 mai 2005, par Elaine Sciolino, « Fauchon’s Food Empire Cedes Territory to a Rival » (L’empire alimentaire Fauchon cède du territoire à son rival).
- Source : The New York Times.
- Source : The New York Times, Article du 11 juin 2004, « New York: Manhattan: Fauchon Closing 2 Of 3 Stores », Fauchon ferme 2 magasins sur 3 à Manhattan, page vue le 11 octobre 2009.
- Source : Les Échos, numéro 19268, article du 19 octobre 2004, « Fleury-Michon acquiert les plateaux-repas de Fauchon », page vue le 11 octobre 2009.
- Source : Le Figaro, article du 19 mai 2005, « L’épicerie de luxe vend neuf boutiques à Lenôtre. Fauchon a perdu la bataille de Paris », page vue le 8 octobre 2009 et Site officiel de la société Lenôtre.
- Source : L’Express, article du 9 août 2007, page 44-46, « Quand Ducros se jette à l’eau », page vue le 9 octobre 2009.
- Corinne Scemama, « Fauchon, L’épicier chic et choc », L’Express, 17 janvier 2008, page 75.
- Le Point, numéro 1933, article du 8 octobre 2009, « Michel Ducros est propriétaire de plus de 90 % de son affaire ».
- « Fauchon version fashion », Le Point, numéro 1933, article du 8 octobre 2009.
- Voir sur lesechos.fr.
- Stratégies « Fauchon met les bouchées doubles », 7 octobre 2004.
- Source : CB News, numéro du 10 octobre 2012, « Isabelle Capron quitte Fauchon »
- Source : Les Échos, "Fauchon pousse les feux a l'international"
- Source: Le Figaro numéro du 15 mars 2014, page consultée le 15 avril 2015, “Divergences a la tête de Fauchon”
- Les Échos, numéro 20541, 29 octobre 2009, page 19, « Fauchon revoit ses plans après des déconvenues ».
- « Fauchon, l'épicier glouton », sur Le point.
- Voir sur lsa-conso.fr.
- « Fauchon, l'épicier glouton », sur Le Point.
- Reuters, 11/09/2015, "Fauchon se diversifie dans l'hôtellerie haut de gamme"
- Les Echos, 11/09/2015, "L'épicier Fauchon se lance dans l'hôtellerie de luxe"
- Ouest France, 08/01/2016, "Luxe. Fauchon va ouvrir son premier hôtel à Paris en 2018"
- « Jacques-Olivier Chauvin va déployer les hôtels Fauchon dans le monde », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
- « Samy Vischel, nouveau visage et nouvelle dynamique pour Fauchon », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
- « The Luxury Travel Bible - Q&A Bernard Lambert », sur www.luxurytravelbible.com (consulté le )
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- Le Point, magazine, « Visite guidée de l'hôtel Fauchon Paris », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « Fauchon arrive dans l'hôtellerie de luxe - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
- Eric Le Mitouard, « A Paris, Fauchon invente l’hôtel gourmet », Le Parisien, (lire en ligne)
- Clotilde Briard, « Fauchon entame une nouvelle vie sans ses magasins historiques », Les Échos, (lire en ligne, consulté le )
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- « Fauchon demande son placement en redressement judiciaire », sur Societe.com (consulté le )
- Jessica Levy et Paul Henry Audras, « Publication de l'appel d'offre en vue d'un plan de cession partielle », Les Échos, , p. 25 (lire en ligne)
- « Fauché par la crise, Fauchon ferme deux de ses trois magasins place de la Madeleine, à Paris », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Le Figaro avec AFP, « Fauchon ferme deux de ses trois magasins de la place de la Madeleine à Paris », sur Le Figaro.fr, (consulté le )