Famille de Penfentenyo
La famille de Penfentenyo, originaire de Sibiril, dans l'évêché de Léon en Bretagne, est une famille d'extraction chevaleresque sur preuves de 1393[1]. Elle est maintenue noble d'ancienne extraction en Bretagne le [2]. Elle bénéficie des honneurs de la Cour en l'année 1788[3].
Famille de Penfentenyo | |
Armes | |
Blasonnement | Burelé de dix pièces de gueules et d'argent. |
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Devise | « Plura quam exopto » (Plus que je ne souhaite) |
Branches | de Cheffontaines et de Kervereguin. Éteintes : de Kermorvan; de Poulbroch-Trévieu ; de Villeneuve ; de Mesgral; de Kermorus. |
Période | XIVe siècle- XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Duché de Bretagne, paroisse de Sibiril, évêché de Léon |
Allégeance | Duché de Bretagne |
Fiefs tenus | Cheffontaines, Mesnoalet, Coetquenon, Coatconq, Kermoruz, la Villeneuve, Bodigneau, Mesgral, Kergoet, Kermorvan, Kermoal, Penhoet, Kermoal, Kermoman, Kosquer, Kermorus, Kerfilin… |
Demeures | Cheffontaines, Kervéréguin, la Ville Bague,la Cour, le Rongoët… |
Charges | Gouverneur de l'île Bourbon, député du Finistère en 1822 et 1824, préfet maritime en 1938… |
Fonctions militaires | Aide de camp du prince de Condé, aide de camp du duc d'Enghien, 2 maréchaux de camp, général de cavalerie, contre-amiral, vice-amiral d'escadre… |
Fonctions ecclésiastiques | Général de l'Ordre de Saint-François puis archevêque de Césarée |
Récompenses civiles | 1 page d'Anne de Bretagne, 3 pages du roi |
Récompenses militaires | Commandeurs de l'ordre de Saint-Louis, grand-croix de la Légion d'honneur, commandeur de la Légion d'honneur… |
Preuves de noblesse | |
Montres | 1481, 1503, 1534, paroisse de Sibiril, Cléder et Minihi, évêché de Léon |
Réformation de la noblesse | 1426-1456, 1669 sur dix générations |
Admis aux honneurs de la Cour | 18 mars 1788 |
La famille de Penfentenyo fait partie des familles subsistantes de la noblesse française. Elle est inscrite à l'ANF depuis 1968[4].
Cette famille compte parmi ses membres un gouverneur de l'île Bourbon de 1826 à 1830, des officiers généraux, un archevêque, un député, un préfet maritime, etc.
Histoire
À partir de Jehan de Penfentenyo, premier du nom et marié en 1393, la lignée est suivie sans interruption. C'est en 1651 que la famille se scinde en deux branches : les Cheffontaines se fixant à Clohars-Fouesnant et la branche cadette Kervereguen, qui s'installe à Loctudy.
Cheffontaines est l'exacte traduction du breton Penfeunteuniou (pen : tête ou chef, feunteuniou : fontaines)[5]. Le nom le plus ancien du domaine est Kergoët (nom du château qui a précédé celui de Cheffontaines en Clohars-Fouesnant).
L'ancêtre le plus ancien connu est Jehan de Penfeunteuniou, né vers 1360, décédé vers 1423, et marié avec Amice de Launay. Son petit-fils est Guiomarc'h de Penfeunteuniou, seigneur de Kermorus[6], un manoir situé à Saint-Pol-de-Léon et marié avec Ollive le Ny de Kersauson. L'arrière-petit-fils de Guiomarc'h de Penfeunteuniou, François de Penfeunteuniou de Kermorus, né vers 1570 à Saint-Pol-de-Léon, épouse en 1593 Jeanne Marie de Lanros, héritière du château de Kergoët en Clohars-Fouesnant, ce qui explique très probablement pourquoi la famille fait souche désormais dans cette paroisse et ses environs. Leur fils Charles de Penfentenyo, né le à Saint-Pol-de-Léon se marie le à Plouisy avec Marie Fleuriot, fille de feu noble et puissant Charles Fleuriot, seigneur de Kernevenoy, Kernabat, Kergrech, Kergarich et Kerogou, chevalier de Saint-Michel . Le couple a seize enfants ; parmi eux, les deux aînés sont les fondateurs des deux principales lignées à avoir fait souche :
- Jean-Baptiste de Penfentenyo, baptisé à Saint-Pol-de-Léon en , marié à Marie Jobart, dame de Saint-Georges, à l'origine de la branche de Cheffontaines[7]
- Sébastien de Penfentenyo, baptisé à Fouesnant le , marié à Marguerite de Kerveregen, fille de feu noble messire René, seigneur de Kerveregen, l'origine de la branche des Penfentenyo de Kervéregen[8].
La famille de Penfentenyo était titulaire des seigneuries de Penfeuntenyo (paroisse de Sibiril); de Kermorus et de Lesvestric (paroisse du Saint-Pol-de-Léon) ; de Villeneuve (Kernevez-Rossunan[9], paroisse de Plouvien) ; du Louc'h, de Mesgral (paroisse de la Forest), de Mesnoalet (paroisse de Guilers) ; sr. de Coëtconq, sr. de Kermorvan (paroisse de Trébabu) ; sr. de Penhoët (paroisse de Plougonven) et de nombreux autres lieux[10].
Cette famille fut composée de plusieurs branches. Cinq branches sont aujourd'hui éteintes : les Penfentenyo de Kermorvan ; les Penfentenyo de Poulbroch-Trévieu ; les Penfentenyo de Villeneuve (Kernevez-Rossunan); les Penfentenyo de Mesgral ; les Penfentenyo de Kermorus. Deux sont subsistantes : les Penfentenyo de Cheffontaines ; les Penfentenyo de Kervereguen.
De nos jours existe le commando de Penfentenyo. Ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau Alain de Penfentenyo de Kervéréguin, blessé mortellement le , lors d’une opération de nettoyage d’îlots de résistance vietminh sur le fleuve Dong Nai, en Indochine française[11].
Branche de Penfentenyo de Cheffontaines
- Jean Baptiste Sébastien de Penfentenyo, déjà cité. Il est (né le à Saint-Pol-de-Léon et marié le à Marie Jobart, dame de Saint-Georges [12], décédé le )[13].
- François Hyacinthe de Penfentenyo, chevalier, seigneur de Cheffontaines, baptisé le à Pleuven, créé baron de Cheffontaines en 1680, mort le . Il avait épousé en premières noces, le , sa cousine Suzanne-Corentine de Penfentenyo, morte sans postérité. Puis, en secondes noces, le , Marie-Jeanne de Guinguené, dame de La Villeneuve.
- François Louis Hyacinthe de Penfentenyo, chevalier, seigneur de Cheffontaines, baptisé le à Clohars-Fouesnant, décédé le à Clohars-Fouesnant). Il est châtelain de Bodigneau et de Kerggoët, officier aux Gardes françaises, chevalier de Saint-Louis. Il se marie en premières noces, le à Morlaix avec Marie Jeanne du Coëtlosquet (1732-1751), puis en deuxièmes noces, le , avec Renée-Rosalie de Trévelec[14].
- Jonathas 1er Marie Hyacinthe de Penfentenyo, fils du précédent, (1er lit), « marquis » de Cheffontaines, né à Morlaix le à Clohars-Fouesnant, décédé le à Morlaix), page de la petite écurie du roi en 1765, admis aux Honneurs de la Cour avec un titre de marquis, le . Il se marie le à Saint-Coulomb avec Julie-Marie-Rose Éon du Vieuxchatel. En 1793, il émigre en Allemagne à Hambourg et ses biens sont vendus comme biens nationaux[15].
- Jonathas II François Marie Hyacinthe de Penfentenyo, (fils du précédent), « marquis » de Cheffontaines. Il est né le à Saint-Malo, décédé le ), marié le à Saint-Lunaire avec René Marie Julie de Pontual. Il émigre avec son père[16]. Il revient en France dès le Consulat [17]. Il est colonel de cavalerie, puis maréchal de camp en 1830, lieutenant des gardes du corps du Roi, officier de la Légion d'honneur, chevaler de l'ordre de Saint-Louis.
- Nicolas René Marie de Penfentenyo (frère cadet du précédent), « vicomte » de Cheffontaines, chevalier de Saint-Louis, commandeur de la Légion d'honneur, né à Saint-Malo le , mort à Nantes en 1849. Il émigre en 1790 et devient, en 1792, aide de camp de Louis-Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien jusqu'en 1801. En 1794, il est capitaine au régiment des Hussards du prince Louis de Rohan. Il reçoit son brevet de major en 1797[18]. Il devient maréchal de camp le 14 février 1815 et aide de camp du duc de Bourbon le 13 mars suivant, tout en commandant le département des Côtes-du-Nord. De 1820 à 1825, il commande successivement les subdivisions militaires du Morbihan, du Pas-de-Calais et de la Loire-Inférieure. Il est élu député du Finistère le 13 novembre 1822 et est réélu en 1824. Le 20 août 1830, Louis-Philippe Ier adresse une ordonnance au ministre de la Guerre qui l'exclut, ainsi que de nombreux autres généraux, du cadre de l'armée active, après 29 ans, 4 mois et 22 jours de service. Il touche une pension de 3 000 francs.
- Achille Guy Marie de Penfentenyo, « comte » de Cheffontaines, troisième fils de François Louis Hyacinthe de Penfentenyo et Marie Jeanne du Coëtlosquet (voir plus haut), est gouverneur de l'île Bourbon du 20 octobre 1826 au 4 juillet 1830[19]. Il est installé le vendredi 20 octobre 1826, en audience solennelle à Saint-Denis de La Réunion, par la Cour Royale[20].
- Achille Adrien Joseph Marie de Penfentenyo de Cheffontaines, deuxième fils du précédent, né le à Aix-en-Provence et mort le est un général de brigade, commandant de la 1ère subdivision militaire du Doubs et de la 2ème subdivision militaire du Jura, commandeur de la Légion d'honneur.
Le château de Cheffontaines
- Le château de Bodigneau (Bodinio) en Clohars-Fouesnant est en grande partie abattu en 1766 pour fournir ses beaux matériaux de granit à la construction de l'actuel château de Cheffontaines[21]. Quand survient la Révolution, l'ensemble du château n'était pas encore terminé. Ainsi, les écuries et les pavillons jouxtant les douves ne furent jamais réalisées. Le parc comprenait de nombreuses essences rares et l'accès de la propriété se faisait par une grande avenue, qui rappelle les vastes percées du Grand Siècle (dans sa partie la plus étroite, elle mesure 1,10 m de large)
Branche de Penfentenyo de Kervereguen
Le manoir familial des Kervereguen (parfois orthographié Kervéréguin) est situé à Loctudy. Il a été bâti de 1242 à 1272[22]. Au pied de la croix érigée près de la chapelle de Notre-Dame des Croix, le seigneur de Kerazan recevait chaque année, le jour du pardon, l'hommage féodal de son voisin de Kervéréguin[23].
- Sébastien de Penfentenyo Kermorus, chevalier, baptisé le en l'église de Clohars-Fouesnant, décédé le à Loctudy. Il se marie le avec Marguerite de Kervéréguen, fille de René, seigneur de Kervéréguen[24].
- Jean Baptiste de Penfentenyo, (fils du précédent), chevalier, seigneur de Kervéréguen, né le à Quimper, marié le avec Marguerite d'Acigné, fille de Charles d'Acigné, seigneur de Kernabat [25]
- Jean François Marie de Penfentenyo (1726-1812), - petit-fils de Jean Baptiste de Penfentenyo - chevalier, seigneur de Kervereguen. Lieutenant des vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis. Il épouse vers 1760, Hélène-Élisabeth Bobet, dame de Lanhuron.
- Jean Morice de Penfentenyo de Kervéréguen (frère du précédent), né le à Loctudy, est capitaine des grenadiers au régiment d'infanterie du Béarn, participe à douze campagnes, dont la bataille de Fontenoy ; il revint couvert de blessures et amputé d'une main. En 1793, en demandant qu'on le brûle avec son manoir, il le sauve des révolutionnaires qui voulaient l'incendier. Il meurt le 9 pluviôse an XIII ().
- Auguste Éléonor de Penfentenyo de Kervéréguen, né le , marié le à Brest (Finistère) avec Louise Jeanne Gabrielle de Gueydon. Ancien élève de l'école Polytechnique en 1856, il est administrateur du quartier des affaires maritimes de Quimper de 1821 à 1827. Il est promu contre-amiral le . Il est commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre du Saint-Sépulcre, de l'ordre de l'Épée de Suède, de l'ordre de Sainte-Anne, de l'ordre royal de Dannebrog et de l'ordre de Pie IX. Il meurt en 1906.
- Charles Marie Jehan Yves de Penfentenyo (1872-1950), né le à Alger, général, maire de Loctudy entre 1936 et 1950[26].
- Hervé de Penfentenyo (1879-1970) (frère du précédent, né le à Brest, décédé le à Versailles, marié le ). Contre-amiral en 1931, vice-amiral en 1937, vice-amiral d'escadre en 1939. Il est nommé, en 1938, préfet maritime de la 5e région maritime, gouverneur de Lorient.
- François Germain Georges Marie de Kervéreguen (1915-1940), né le à Brest, élève-officier à Saint-Cyr entre 1937 et 1939, sous-lieutenant au 10e bataillon de chasseurs à pied, mort pour la France le à Blaregnies (Belgique). Chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre avec palmes[27].
- Alain de Penfentenyo de Kervéréguin (1921-1946) (fils du vice-amiral d'escadre Hervé de Penfentenyo), entré à l'École navale en 1939, est un officier de marine, mort pour la France en Indochine le . Le 27 août 1946, Alain de Penfentenyo est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, avec citation [28]. Le commando de Penfentenyo, un des sept commandos marines de la Marine nationale française porte son nom en sa mémoire.
- Michel de Penfentenyo (frère d'Alain) (✝ 2018) est membre du mouvement Ichtus et le fondateur du Secrétariat d'information des collectivités locales et régionales (Sicler)[29].
- François de Penfentenyo de Kervéréguin (1941) (fils d'Yves de Penfentenyo et petit-fils du vice-amiral d'escadre Hervé de Penfentenyo), est officier de Marine et militant catholique. Il est notamment le fondateur de l'institut Civitas[30].
- Louis de Penfentenyo de Kervegueren, lieutenant, décédé en service au Maroc à Kerdouss le 7 aout 1933[réf. nécessaire].
La famille de Penfentenyo de Kervereguen a été admise à l'Association des anciens honneurs héréditaires[31].
Alliances
Alliances anciennes
Familles: d'Acigné, de Bobet, du Boisguéhenneuc, Chicoyneau de Coëtlosquet, de Coataudon, de Coattarel, de Coëtnempren de Kersaint, de Freslon, de Gouzillon, de Kergoët, de Kergrist, de Kernafflen de Kergos, de Kerroignant, de Kerroulas, de Kersaint-Gilly, de Kersauson, de Lacour de Balleroy, de Lalande de Calan, de La Moussaye, de La Noë, Le Borgne de Kéruzoret, de Lesguern, de Lestang du Rusquec, de L'Estourbeillon, de Parscau, de Pontual, de Pujo de La Fitole, etc.
Alliances contemporaines
Familles: Artur de La Villarmois, du Boisbaudry, de Blois de La Calande, Colas des Francs, de Cussy, Ernault de Moulins, Geoffroy d'Assy, de Gueydon, Harscouët de Saint-Georges, Huchet de Quénétain, de La Haye Saint-Hilaire, de La Rochefoucauld, Le Gouz de Saint-Seine, Léon de Tréverret, de L'Escalopier, Magon de La Villehuchet, Martin de Lagarde, d'Orsanne, du Plessis d'Argentré, de Quatrebarbes, Rioult de Neuville, de Rocquigny du Fayel, de Villèle, etc.
Armes, titres
- Les Penfentenyo portent burelé de gueules et d'argent de dix pièces[32]. Devise : « Plura quam ex opto »[33]. Ces armes figurent dans de nombreuses chapelles du Finistère, mais aussi à la chapelle des croisés du château de Versailles et au Panthéon[réf. nécessaire].
- Titres : marquis, comte, vicomte (titres de courtoisie)
Hommages
- Commando de Penfentenyo créé en 1947 porte le nom de l'enseigne de vaisseau Alain de Penfentenyo de Kervéréguin
Notes et références
- Guy Le Borgne, Armorial de Bretagne, Rennes, Pierre Garnier, 1681, p.225
- Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1922, T-4, p-304-309
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, éd. 2007, p-151
- Annuaire de l'ANF, 2017, p. 59
- Base Mérimée
- http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/manoirs-finistere-manoir-a-saint-pol-leon-manoir-de-kermorus.html
- La Messelière, ibid p. 304
- La Messelière, ibid, p. 307
- « Seigneuries et manoirs de Plouvien (Bretagne) », sur www.infobretagne.com (consulté le )
- La Messelière, ibid
- « 12/02/46 - Lieutenant Alain de PENFENTENYO (25 ans) », sur Soldats de France - Association Nationale de Soutien à nos Soldats en Opération (ANSSO) (consulté le ).
- Ce mariage explique la présence conjointe des armes des familles de Saint-Georges et de Penfentenyo sur un écusson situé à la base du clocher de la chapelle Saint-Thomas à Pleuven
- La Messelière, ibid, p-304
- La Messelière, ibid, p.305
- la vente concerne un domaine qui s'étend sur plus de 3 000 hectares à travers le canton de Fouesnant. L'énumération des biens constituant le domaine de la seigneurie de Cheffontaines occupe 80 pages d'un aveu conservé aux Archives Départementales du Finistère
- ce qui explique le lieu de naissance de ses deux premiers enfants (sa fille aînée Séraphine Marie Hélène de Penfentenyo naît le à Anvers, sa fille cadette Zoé Julie Gabrielle de Penfentenyo le à Hambourg)
- la troisième fille Clotilde Sophie de Penfentenyo naît à Nantes le , ce qui explique que dès 1802, les descendants de Jonathas 1er Marie Hyacinthe de Penfentenyo de Cheffontaines rachètent le château de Cheffontaines
- Dans des pétitions présentées sous la Restauration, on lit « petit-neveu de l'évêque de Limoges, aide de camp et ami, il peut le dire, de Mgr le duc d'Enghien, à qui il a sauvé une fois la vie… ». « J'ai été l'aide de camp de Mgr le duc d'Enghien pendant plus de dix ans, et c'est dans cette place flatteuse que j'ai gagné, à l'armée de Condé, la croix de Saint-Louis, et successivement tous mes grades jusqu'à celui de colonel inclusivement » (Correspondance du duc d'Enghien
- [PDF] Notice biographique
- Cette prise de fonction est saluée par la salve habituelle de cinq coups de canon. Cheffontaines arrive porteur de l'ordonnance du 21 août 1825. Rédigé pour l'île Bourbon, ce texte, inspiré par Joseph de Villèle, va déterminer toute la législation coloniale française. Cheffontaines propose l'autonomie, avec la création du Conseil privé, il en trace les limites. Il ne souhaite pas que le gouvernement soit sous la tutelle de ce conseil, composé de colons. Dans la foulée, il annonce la création d'un conseil général, mais la création de ce conseil général ne modifie pas la situation de monopole de l'État royal représenté dans la colonie par le gouverneur. Cette institution, dont les membres sont nommés et non élus, qui remplace le Comité consultatif, se réunit sur convocation du gouverneur et étudie les travaux présentés par ce dernier. L'ordonnance du 21 août limite les pouvoirs du conseil général et l'empêche de critiquer le gouverneur ou de publier ses travaux. Cette même ordonnance muselle la presse. Elle stipule que « le gouverneur surveille l’usage de la presse, commissionne les imprimeurs, donne les autorisations de publier les journaux et les révoque en cas d’abus »
- http://les-chateaux.du-web.fr/chateau-233-29.html
- Serge Duigou, Châteaux et manoirs en pays bigouden.
- A. Le Grand et G.-M. Thomas, Manoirs de Basse-Bretagne.
- La Messelière, ibid, p-307
- La Messelière, ibid, p.308
- https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=Charles+de+Penfentenyo+Loctudy
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=29037&dpt=29&idsource=3414&table=bp01
- « officier volontaire pour des missions périlleuses. Mortellement blessé le par des armes automatiques soutenues de mortiers aux environs du village de Thien-Quan, alors qu'il remontait le Dong Nai. Après une énergique riposte de ses moyens de feu, et quoique perdant beaucoup de sang et souffrant visiblement, a continué à assurer la manœuvre de ses LCVP qu'il a ramenés au poste de Tan-Huyen. A fait preuve d'un cran remarquable. Figure noble et magnifique incarnant les qualités de l'officier français http://www.soldatsdefrance.fr/12-02-46-Lieutenant-Alain-de-PENFENTENYO-25-ans_a586.html
- Lucile Sourdès, « Civitas, le lobby catho qui flirte avec l'extrême droite », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
- Grégoire Arnould, « Civitas, des tradis qui piquent », Charles, no 21, (lire en ligne, consulté le ).
- « Familles admises » (consulté le )
- Armorial de l'ANF, éd. du Gui, 2004; p-587- N°1441 (BN. Nouveau d'Hozier 261)
- Traduction : « Plus que je ne souhaite »
Annexes
Bibliographie
- Une très ancienne famille de Bretagne, les Penfentenyo par Valentine de Penfentenyo, 1990, 179 pages [ (ISBN 2950475302)], [ (ISBN 9782950475305)]
- Les seigneuries et manoirs disparus par Pierre Lescot, revue "Foen Izella" spécial Clohars-Fouesnant ()
- Penfentenyo, grande et petites histoires d'une famille bretonne, par Jean Claude Bourgeois, 2011, 410 pages.
Articles connexes
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