Epping

Epping est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Le village fait partie du Pays de Bitche, du Parc naturel régional des Vosges du Nord et du bassin de vie de la Moselle-est.

Pour les articles homonymes, voir Epping (homonymie).

Epping
Urbach

L'église et l'école en 1909.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Bitche
Maire
Mandat
Jean-Louis Chudz
2020-2026
Code postal 57720
Code commune 57195
Démographie
Gentilé Eppingeois
Population
municipale
573 hab. (2018 )
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 46″ nord, 7° 19′ 04″ est
Altitude Min. 252 m
Max. 378 m
Superficie 10,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bitche
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Epping
Urbach
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Epping
Urbach
Géolocalisation sur la carte : France
Epping
Urbach
Géolocalisation sur la carte : France
Epping
Urbach

    Les habitants sont appelés les Eppingeois et leur sobriquet est Bohnefäde (les fils de haricots)[1].

    Géographie

    Le village, situé en pays découvert, se trouve en bordure de la Königstrasse (la route royale), qui reliait Bouquenom à Deux-Ponts.

    Localités avoisinantes

    Urbanisme

    Typologie

    Epping est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39 %), prairies (37,8 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), forêts (5,8 %), cultures permanentes (2,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    • D'un nom de personne Eppo suivi du suffixe -ingen/-ing.
    • Eppingen (1380, 1429 et 1594), Eping (1771), Epping (1793), Eppein (1801), Hesping (carte du cours du Rhin), Eppingen (cartes de Cassini et de l'état-major).
    • Eppinge en francique lorrain[9].
    • Partage une toponymie similaire avec Eppingen (Allemagne).

    Histoire

    Plusieurs vestiges d'habitat gallo-romains et une stèle figurant Mercure découverte sur le ban d'Urbach, témoignent de l'antiquité du village et de son écart, mentionnés sous la forme Eppingen en 1380, du nom d'homme Eppo suivi du suffixe -ingen.

    Dépendait de la seigneurie de Bitche.

    Du point de vue spirituel, Epping a été succursale de la paroisse de Volmunster jusqu'en 1802, date à laquelle il a été érigé en paroisse avec Urbach comme annexe. Elle est passée à la même époque dans le nouvel archiprêtré de ce nom.

    Les bombardements de février et mars 1945 ont complètement détruit le village et l'église, dédiée à saint Donat, a été seulement reconstruite de 1955 à 1957, sur les plans de Roger Sarrailh, architecte à Bitche.

    Du point de vue administratif, Epping fait partie depuis 1790 du canton de Volmunster, Urbach lui ayant été adjoint en 1811.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 actuel Jean-Louis Chudz    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 573 habitants[Note 2], en augmentation de 0,53 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    264244282690803695708708622
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    611611580547512540571602611
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    546577579237464496502489477
    1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018 - -
    473511554561568570573--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Édifices religieux

    • Église paroissiale dédiée à saint Donat. Ancienne filiale de Volmunster, construction en 1736 d'une chapelle, à la requête des habitants, la mère église de Volmunster étant trop éloignée ; devenue trop petite, est remplacée en 1839 par une nouvelle église ; détruite au cours des combats de décembre 1944, février 1945 ; reconstruite après la Seconde Guerre mondiale en 1957.
    • Un coffre massif en chêne du XVIIIe siècle, en dépôt au presbytère, renforcé par des pentures en fer forgé, est le coffre de la fabrique, destiné à conserver ses archives et ses comptes. Il est muni de trois serrures à moraillon, dont le curé, le président et le trésorier de la fabrique détenaient chacun l'une des clefs, ce qui nécessitait leur triple présence, chaque fois qu'il s'agissait de l'ouvrir.

    Galerie


    Voir aussi

    Articles connexes

    Sources

    • Les moulins et scieries du Pays de Bitche, Joël Beck, 1999.
    • Le Pays de Bitche 1900-1939, Joël Beck, 2005.
    • Léonie Faber, Mémoire des familles d'Epping (1939-1945), 2009

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Un sobriquet du pays de bitche, dans Les Cahiers Lorrains, n°3, 1960.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Geoplatt
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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