Études de médecine en France

En France, les études de médecine se réalisent dans des Unités de formation et de recherche (UFR) de médecine, au sein d'universités. La formation, d'une durée minimale de 9 ans après le baccalauréat, s'achève par la soutenance d’une thèse d'exercice, donnant droit au diplôme d'État de docteur en médecine, et d'un mémoire, donnant droit à un diplôme d'études spécialisées (DES), voire dans certains cas à un diplôme d'études spécialisées complémentaires (DESC), portant la mention de la spécialité suivie.

Études de médecine en France

Certification du Ministère de l'Enseignement Supérieur garantissant son contrôle et l'authenticité du diplôme.
Pays France
Établissements Université
Direction Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la santé,
Sélection
Diplômes requis Bac + 0 (niveau 4)
Accès Inscription de droit puis concours en fin de parcours accès santé spécifique (PASS) et la licence option accès santé (LAS).
Diplôme
Durée de la formation 9 à 12 ans
Diplôme délivré Diplôme d'État de docteur en médecine
Niveau du diplôme
au RNCP
Bac + 8 (niveau 8)
Grade Master (mais titre de docteur)
Débouchés
Profession Médecin avec divers spécialisations

Elles constituent une formation théorique et pratique, davantage théorique au début, puis de plus en plus pratique à mesure de la progression. Au fur et à mesure du cursus, le futur médecin est habilité à réaliser de plus en plus d’actes. En France, ces études sélectives comptent parmi les plus longues des études supérieures[1].

Familièrement, l’étudiant en médecine est appelé « carabin ».

Historique

XVIIIe siècle

La faculté de Médecine de Montpellier, la plus ancienne en activité du monde.

Sous l’Ancien Régime, la médecine était l’une des quatre facultés mais on n’y accédait généralement qu’après un passage par la faculté des arts. L’enseignement était essentiellement théorique et reposait sur la lecture et le commentaire des autorités. Cependant, à partir de 1750 environ, mais très timidement, une partie pratique intervient, à travers la botanique mais aussi la clinique. Jusqu’à la Révolution, les chirurgiens n’étaient pas des médecins mais étaient considérés comme de simples exécutants (barbiers-chirurgiens).

Le système universitaire est supprimé en 1793 et les facultés de médecine sont remplacées, l’année suivante, par quatre écoles de médecine, installées à Paris, Montpellier, Bordeaux et Strasbourg. Avec la création de l’Université impériale, les écoles de médecine reprennent la dénomination de facultés et leur nombre augmente[2].

XIXe siècle

La loi du 19 ventôse an XI ()[3] instaure des écoles de médecine (qui deviennent des facultés en 1808) et distingue d'une part les officiers de santé (reçus par des jurys médicaux départementaux, ce sont des non-bacheliers formés dans les anciennes écoles de médecine non-universitaires, qui exercent quasi uniquement dans les campagnes, l'officiat de santé perdurant jusqu'en 1892, à ne pas confondre avec les officiers du service de santé chargés de la santé des militaires et des marins) ; et d'autre part les médecins (unification des médecins et des chirurgiens qui peuvent exercer sur tout le territoire, mais tous ne sont pas titulaires d'un doctorat)[4].

Au XIXe siècle, en réaction à l’évolution technique très rapide de la médecine et à la médiocrité de l’enseignement théorique universitaire (jusqu'en 1875, il n'existe que trois facultés de médecine, les écoles de médecine en province étant peu prestigieuses), sont instaurés l’externat et l’internat (créé en 1802[5]), formations pratiques hospitalières accessibles sur concours, l’internat étant accessible uniquement aux anciens externes. Les étudiants en médecine commencent alors à négliger les examens de la faculté pour se consacrer à la préparation de ces concours, synonymes d’élite et de qualité de la formation, préparant à la médecine clinique à l'hôpital (externat, internat, voire poursuivre ; médecin des hôpitaux, chef de clinique, agrégé, professeur d'université). L’étudiant pouvait arriver au terme de ses études de médecin sans même avoir vu un seul patient, s’il avait raté ou ne s’était pas présenté au concours de l’externat.

À cette époque, l'hôpital devient prépondérant en termes de prestige sur la faculté de médecine. Devenant un lieu de formation, les médecins y restent pratiquement des bénévoles (ce qui leur donne une grande autonomie), travaillant à temps partiel mais se faisant une clientèle pour leur pratique libérale. Progressivement se met en place une hiérarchie dans l'hôpital : les « grands patrons » (futurs mandarins pouvant exercer un véritable césarisme) dirigent les services importants, les médecins généralistes en bas de l'échelle font l'expérience de l'illégitimité[6].

XXe siècle

La réforme hospitalière du fusionne la fonction d'enseignement universitaire et hospitalière (poste de Professeur des universités – Praticien hospitalier, PUPH) et instaure le temps plein hospitalo-universitaire, ayant notamment pour but de créer le Centre hospitalier universitaire et de mettre fin au départ de l'élite médicale vers les cliniques privées[7].

Suite aux événements de mai 68, le concours de l’externat fut supprimé, et tous les étudiants en médecine suivirent la formation pratique de qualité qu’est l’externat, devenu obligatoire (le terme « externe » disparut alors des textes, remplacé par le terme « étudiant hospitalier », toutefois il reste utilisé en pratique). Cela correspond à l’idéal hospitalo-universitaire (création des CHU en 1958) : la pratique (l’externat) et la théorie (les cours à l’université) sont réconciliées dans un seul et même cursus pour tous. Avec la loi Faure, les facultés de médecine deviennent des UER (puis UFR à partir de 1984) intégrées dans une université.

Cette réforme, corrélée à l’augmentation générale de la population étudiante, engendra un afflux massif d’étudiants dans les services des CHU. En réaction, il fut alors instauré en 1971 un concours de fin de première année de médecine, avec un système de numerus clausus[8].

Jusqu'à la réforme de 1982 (qui entre en vigueur en 1985 dans les faits)[9], tout médecin pouvait devenir spécialiste, soit en passant la voie sélective et hospitalière de l’internat, soit par la voie non-sélective et universitaire des certificats d’études spécialisées (CES). Ainsi existait une médecine spécialisée à deux vitesses entre « anciens internes des hôpitaux » et « anciens chefs de clinique des hôpitaux » d’une part, et titulaires de CES d’autre part. La réforme de 1982 supprima les CES de médecine et rendit l'internat obligatoire pour obtenir la « qualification ordinale » (car seul l'Ordre National des Médecins reconnait les qualifications spécialisantes) de spécialistes, à travers les Diplômes d’études spécialisées (DES), qui constituent dès lors un complément du diplôme de docteur en médecine. Les internes furent obligés de faire un stage en hôpital périphérique, c’est-à-dire non universitaire, faisant partie d’un Centre hospitalier régional ou CHR. L’Ordre national des médecins gardant néanmoins la capacité d’attribuer la qualification ordinale de spécialiste par équivalence de titre ou validation des acquis dans certains cas.

Évolutions récentes

Jusqu’en 2004, les futurs généralistes ne passaient pas le concours de l’internat. Le deuxième cycle était suivi d’une période appelée « résidanat », et qui durait deux ans et demi (trois ans pour les nouvelles promotions de résidents à partir de 2001).

Depuis la rentrée 2004, tous les étudiants en médecine doivent désormais passer l'examen national classant (renommé « épreuves classantes nationales » par la suite) et faire un internat. L’ancien résidanat devient alors l’internat de médecine générale, dans le cadre du processus de revalorisation de cette profession désertée de façon inquiétante.

Depuis la rentrée 2010, la première année du premier cycle d'études médicales, déjà commune avec odontologie et sage-femme, devient commune aussi avec les études de pharmacie et devient la « Première année commune aux études de santé »[10]. Dans la continuité, le diplôme de formation générale en sciences médicales est créé pour sanctionner la fin du premier cycle, qui a désormais une durée de trois ans ; ainsi que le diplôme de formation approfondie en sciences médicales, pour sanctionner la fin du second cycle, qui a désormais une durée de trois ans[11],[12].

Déroulement des études

Les études se déroulent en trois cycles au sein d’une université ayant une unité de formation et de recherche de médecine (parfois mixte entre la médecine et la pharmacie), associée à l’un des 29 centres hospitaliers universitaires. Ces trois cycles se composent d'un premier cycle de trois ans dit « de formation générale », d'un deuxième cycle de trois ans dit « de formation approfondie », et d'un troisième cycle de trois à cinq ans dit « d'études spécialisées ». La durée totale varie de neuf (médecine générale) à onze ans (autre spécialité et une sous-spécialisation). Les études sont notamment sanctionnées par deux épreuves importantes : un concours à l'issue de la première année et les épreuves classantes nationales à l'issue de la sixième année.

En 2009, il y avait 201 078 étudiants en formation de santé, ce qui représente 27,4 % des étudiants en formation scientifique. À titre de comparaison, en 2009/2010, il y avait 2 316 103 étudiants dans l’ensemble des formations dont 1 444 583 dans les universités[13].

Évolution des effectifs d'étudiants dans les formations de santé (France métropolitaine + DOM)
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Évolution 2002/2009
Médecine, odontologie 120 930 130 356 138 532 146 589 154 076 158 995 161 933 170 228 40,8 %
Pharmacie 25 349 26 281 27 788 29 624 31 296 31 871 31 221 30 850 21,7 %

Premier cycle : diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM)

Les études de médecine sont parmi les plus longues des études supérieures (à gauche sur le schéma).

Le premier cycle (connu sous le sigle de PCEM, Premier Cycle des Études Médicales et crée par l'arrêté du [14]), d’une durée de trois ans, débute par la première année commune aux études de santé (PACES), commune aux études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de sage-femme[15] (parfois de kinésithérapie et d'ergothérapie), se poursuit par la DFGSM2 (deuxième année de médecine, usuellement désignée sous le nom de P2) et se clôt par la DFGSM3 (troisième année de médecine, également désignée sous le nom de D1).

Pour être admis à s’inscrire en PACES, les candidats doivent justifier :

Comme pour toute formation du système LMD, l’année est découpée en deux semestres et en « unités d’enseignement » (UE) qui se voient attribuer un certain nombre de crédits ECTS.

Au premier semestre, les enseignements sont communs à toutes les filières[17]. Des épreuves sont organisées à la fin de celui-ci ; les étudiants mal classés peuvent être réorientés dans d’autres filières de l’université[18].

Au second semestre, les étudiants choisissent une ou des UE spécifique(s) à une filière, en plus de la formation commune. Les étudiants passent un concours à la fin de cette première année, débouchant sur quatre classements[19]. Le redoublement de cette première année n’est autorisé qu’une seule fois [20] : le nombre de places ouvertes pour le passage en deuxième année (P2) étant réduit et le nombre de candidats important, la PACES est une année universitaire particulièrement difficile où beaucoup d'étudiants finissent par devoir se réorienter.

Depuis l'année universitaire 2020-2021, la PACES a laissé place, avec la réforme du premier cycle des études de santé, au PASS (parcours d’accès spécifique santé) et à la L.AS (licence accès santé) dont les objectifs supposés étaient de diversifier le profil des étudiants et d'améliorer l'orientation et la réussite du premier cycle à l'université. Cette réforme est appliquée dans le contexte de l'année de pandémie et son application laborieuse donne lieu à de nombreuses polémiques puisque l'esprit de la loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé peine à s'appliquer. Un ultime numerus clausus a été publié le 27 janvier 2021, fixant le nombre d’étudiants de première année commune aux études de santé autorisés à poursuivre leurs études en médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique à la rentrée universitaire 2021-2022. Le Conseil d'Etat retoque la réforme le 8 juillet 2021 et contraint quinze universités à créer des places supplémentaires en deuxième année pour limiter cette injustice.

La loi prévoit en effet qu'une part d’augmentation pour cette seule année du nombre d’étudiants admis en deuxième année de premier cycle [soit] spécifiquement dédiée à la gestion de ces redoublants afin de ne pas créer d’inégalités au détriment des étudiants « primants ». Les titulaires de certains diplômes, les élèves et anciens élèves des écoles normales supérieures et certains enseignants-chercheurs peuvent demander une entrée directe en troisième année[21].

La deuxième et troisième année permettent de compléter la formation du premier cycle. Selon les textes en vigueur, celle-ci a pour objectifs :

  • l’acquisition des connaissances scientifiques de base, indispensables à la maîtrise ultérieure des savoirs et des savoir-faire nécessaires à l’exercice des métiers médicaux. Cette base scientifique est large, elle englobe la biologie, certains aspects des sciences exactes et plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales ;
  • l’approche fondamentale de l’homme sain et de l’homme malade, incluant tous les aspects de la séméiologie.

Quatre principes régissent l’acquisition de ces connaissances :

  • le rejet de l’exhaustivité : l’enjeu est d’acquérir des concepts qui permettront à l’étudiant, au cours de ses études ultérieures et de sa vie professionnelle, de disposer des outils pour faire évoluer ses savoirs et ses savoir-faire. La progression très rapide des connaissances impose des choix et conduit à rejeter toute idée d’exhaustivité. Elle rend aussi nécessaire une initiation à la recherche dans le champ de la santé ;
  • la participation active de l’étudiant : afin de favoriser l’efficience de la formation, il convient de privilégier, chaque fois que cela est possible, l’acquisition des connaissances à travers la participation active de l’étudiant sous forme de travaux dirigés, d’exposés, de résolution de cas, de stages pour lesquels un contrôle des connaissances adapté est mis en place ;
  • la pluridisciplinarité : les métiers de la santé, au service de l’Homme, s’appuient sur de nombreuses disciplines, et l’apprentissage de la pluridisciplinarité est nécessaire. Cet apprentissage se fait par la mise en place d’unités d’enseignement faisant appel à des spécialistes de disciplines différentes autour de l’étude d’un organe, d’une grande fonction, d’une problématique de santé publique ;
  • l’ouverture : les métiers de la santé sont nombreux et variés, de même que les pratiques professionnelles. Il convient de préparer, dès le niveau licence, les différentes orientations professionnelles. Dans ce but, la formation comprend, outre un tronc commun, des unités d’enseignement librement choisies ou libres. Elles peuvent permettre un approfondissement des connaissances acquises dans le cadre du tronc commun. Elles peuvent également correspondre à une initiation à la recherche à travers des parcours de masters. Elles peuvent enfin concerner des disciplines non strictement médicales. Elles permettent ainsi aux étudiants d’acquérir des spécificités et de s’engager éventuellement dans des doubles cursus qu’ils pourront développer au cours de leur formation de niveau master[11].

Il n’y a pas de programme national mais une liste d’items constituant la « trame destinée à faciliter la réflexion des enseignants ainsi qu’une certaine harmonisation des programmes entre les universités »[11].

Le diplôme de formation générale en sciences médicales sanctionne le premier cycle[22]. Ce diplôme confère le grade de licence[23].

Deuxième cycle : diplôme de formation approfondie en sciences médicales (DFASM)

Le deuxième cycle a une durée de trois ans : il débute par la DFASM1 (D2), se poursuit par la DFASM2 (D3) et se clôt par la DFASM3 (D4). Peuvent s’y inscrire les étudiants titulaires du diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM) [24].

Selon les textes en vigueur, ces études ont pour objectif l’acquisition des compétences génériques permettant aux étudiants d’exercer par la suite, en milieu hospitalier ou en milieu ambulatoire, les fonctions du deuxième cycle et d’acquérir les compétences professionnelles de la formation dans laquelle ils s’engageront au cours de leur spécialisation. Les compétences à acquérir sont celles de communicateur, de clinicien, de coopérateur, membre d’une équipe soignante pluriprofessionnelle, d’acteur de santé publique, de scientifique et de responsable sur le plan éthique et déontologique[25].

Les étudiants accomplissent trente-six mois de stages incluant les congés annuels dont le stage librement choisi intervenant entre la validation du deuxième cycle et la nomination en qualité d’interne. Ils participent également à au moins vingt-cinq gardes qui font partie intégrante de la formation[26]. Ainsi ces trois années furent couramment appelées « externat » (terme qui est une survivance de l’ancien concours de l’externat supprimé suite aux manifestations de 1968). Les textes officiels[27] et les textes internes des CHU et des universités parlent d’« étudiants hospitaliers ». Ils sont salariés sous contrat à durée déterminée, rattachés à une caisse de sécurité sociale non étudiante. Les stages sont choisis par grilles en début de chaque année ou trimestre, soit par classement au mérite, soit par classement alphabétique. Les stages consistent en cinq matinées par semaine dans les services. Certains stages sont rendus obligatoires par les textes réglementaires (pédiatrie, gynécologie obstétrique, chirurgie, médecine interne et urgences) et peuvent alors intégrer l’enseignement théorique (l’externe est alors présent à l’hôpital toute la journée). Inversement, certains services n’ont pas d’externes, cela dépend des accords passés avec l'université.

Plusieurs étudiants sont en principe sous la responsabilité d’un senior (chef de clinique ou praticien hospitalier), mais il arrive en pratique souvent qu'ils soient encadrés par des internes. L'étudiant apprend à reconnaître les différents signes d’une maladie, c'est la sémiologie. Il n’a pas à ce stade de responsabilité thérapeutique, ni le droit de prescrire. L’étudiant est cependant responsable de ses actes (responsabilité civile, qui nécessite la souscription d’une assurance idoine)[réf. nécessaire].

Certaines universités ont remplacé le mi-temps (matinées) permanent par un temps plein par alternance : les externes sont alors présents toute la journée mais seulement 6 semaines sur 3 mois dans certains cas ou 2 mois sur 4 dans d'autres cas[28]. Le temps restant est consacré aux enseignements, aux examens, à la préparation des épreuves classantes nationales.

Pendant l’externat, l’enseignement magistral, de plus en plus remplacé par des travaux dirigés, se fait en alternance avec des stages hospitaliers : cet enseignement est un véritable compagnonnage où l’externe aborde par « cas cliniques » de véritables situations vécues dans les services.

La rémunération des stages est de 1 536. euros bruts annuel en quatrième année, 2 980,96 euros en cinquième année et 3 330,61 euros en sixième année[29]. Une garde est rémunérée 52 euros bruts[30],[31]. L’étudiant externe a le statut de salarié et cotise au régime salarié de la sécurité sociale, et à la caisse de retraite La caisse de retraite complémentaire des externes est l’IRCANTEC, comme c’est le cas pour les internes et les praticiens hospitaliers. Les externes, comme tout salarié, ont cinq semaines de congés payés.

Un certificat de compétence clinique est organisé au cours des deux derniers semestres, il est destiné à vérifier les compétences acquises par les étudiants et leur capacité à les synthétiser[32]. Autrefois[Quand ?] indispensable pour remplacer un médecin généraliste, ce certificat est désormais sans utilité spécifique, la validation complète du deuxième cycle étant indispensable pour devenir interne et pour obtenir une licence de remplacement.

Le diplôme de fin de deuxième cycle des études médicales est reconnu dans l’Union européenne[33].

Le diplôme de formation approfondie en sciences médicales (DFASM) est délivré aux étudiants qui ont validé l’ensemble des unités d’enseignement ainsi que le certificat de compétence clinique, organisé au cours des deux derniers semestres de formation[34]. Ce diplôme confère le grade de master[35].

Épreuves classantes nationales

Ces épreuves classantes nationales s'adressent aux étudiants de médecine en fin de deuxième cycle (c'est-à-dire aux étudiants de 6ème année, encore appelée D4).

À l'issue des épreuves, suivant son classement, l’étudiant choisit son centre hospitalier universitaire (et donc sa ville) d’affectation, ainsi que sa filière. Ce choix s’effectue sur internet (phase de pré-choix et simulations, puis phase de choix). Cette procédure permet à l’étudiant de choisir son poste en ayant pleinement connaissance des places disponibles.

Le nombre de postes d'internes à pourvoir chaque année dans les différentes spécialités est défini par un arrêté du gouvernement publié au Journal Officiel[36].

Les 11 filières existantes en 2016 sont (avec le nombre de places disponibles[37]) :

En 2005, un millier de postes n’ont pas été pourvus, certains étudiants préférant redoubler plutôt que de choisir une spécialité par défaut

Troisième cycle : diplôme d'études spécialisées (DES)

Le troisième cycle des études médicales est plus communément désigné sous le nom d'internat, voire de résidanat. Peuvent accéder au troisième cycle des études médicales :

  • les étudiants ayant validé le deuxième cycle des études médicales en France, à l'issue des épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) ;
  • les étudiants ressortissants des États membres de la Communauté européenne, de la Confédération suisse, de la Principauté d’Andorre ou des états parties à l’accord sur l’Espace économique européen, autres que la France, titulaires d’un diplôme de fin de deuxième cycle des études médicales ou d’un titre équivalent délivré par l’un de ces états[38].

Internat

Soutenance d’une thèse d'exercice.
Israël Nisand lors d'une soutenance de thèse à Strasbourg.
Thésards prêtant le serment médical.[39] devant les membres du Jury, Paris, 2008.

L'interne en médecine n'est pas un étudiant au sens strict du terme[pas clair], puisqu'il est défini dans ses statuts comme un « praticien en formation spécialisé »[40],[41]. Les années de formation de l'internat sont cependant comptabilisées dans le nombre élevé d'années d'études dont se prévalent les médecins. L'interne a des obligations universitaires de formation associées à un rôle de professionnel de santé assurant à ce titre des missions de prévention, de soin et de diagnostic[40]. Doté du statut d'agent public et sous la responsabilité d'un « senior », l’interne est en cours d'autonomisation et partage la responsabilité de son droit de prescription. L'interne est toujours en formation puisqu'il ne peut pas exercer sans compléter son internat, il ne peut qu'effectuer des remplacements temporaires sous conditions. L'enseignement lors de l'internat est majoritairement pratique.

L’internat dure de trois ans (pour l'internat de médecine générale) à six ans (pour l'internat de chirurgie). L'interne doit valider l'ensemble des stages de six mois requis pour son diplôme d'études spécialisées. Ces stages peuvent être hospitaliers, en structures de soins extra-hospitalières ou effectués auprès de médecins généralistes.

Il soutient un mémoire portant sur un sujet de sa spécialité qui peut être confondu avec sa thèse d'exercice lorsque celle-ci est soutenue lors de la dernière année d'internat. Cette dernière lui confère, après soutenance avec succès, le diplôme d'État de docteur en médecine[42].

L'interne peut effectuer des remplacements de médecins installés, sous réserve qu’il ait validé un certain nombre de semestres, et qu'il ait obtenu une « licence de remplacement » auprès du conseil départemental de l’Ordre des médecins).

Comme les externes, ils sont salariés sous contrat à durée déterminée, rattachés à une caisse de sécurité sociale non étudiante et comme tout salarié, ont cinq semaines de congés payés.

Diplôme d'État de docteur en médecine

Le diplôme d'État de docteur en médecine est un diplôme français sanctionnant la fin des études de médecine et la soutenance de la thèse d'exercice. Ce diplôme est complété par un diplôme d'études spécialisées (DES) mentionnant la spécialité exercée par son bénéficiaire, y compris la médecine générale. La thèse de DES vaut le plus souvent thèse d'exercice.

Ce diplôme d'État est indispensable à l'inscription au tableau de l'Ordre des Médecins et donc à l'exercice de la médecine en France.

Cette thèse d'exercice ne consiste pas en une thèse de recherche, qui conclut classiquement dans l'université un travail original de recherche d'une durée minimale de trois ans après l'obtention du grade de master mené dans une structure habilitée, le plus souvent un laboratoire de recherche.

Diplôme d'État de docteur en médecine et doctorat universitaire partagent néanmoins une similitude : ces diplômes de troisième cycle sanctionnent, à l'issue d'une soutenance devant un jury universitaire, une première expérience professionnelle, en qualité d'interne en médecine dans le premier cas, et de doctorant au sein d'une unité de recherche dans l'autre.

Certaines universités encouragent ou rendent obligatoire la présentation de cette thèse sous forme d'article biomédical devant être soumis à un journal[réf. souhaitée]. Ce qui était autrefois une revue de la littérature ou une étude rétrospective de cas de patients est amené à devenir de plus en plus une question médicale ou biomédicale amenant l'usage d'une méthodologie précise en vue d'obtenir des résultats.

Diplôme d'études spécialisées (DES)

En France, un « diplôme d'études spécialisées » (DES) est délivré aux médecins, pharmaciens ou chirurgiens-dentistes ayant effectué une formation de 3e cycle hospitalière, de 3 à 6 ans en fonction des spécialités, et soutenu un mémoire. Cette formation correspond à l'internat. Avec les réformes successives adoptées depuis la fin des années 1990 (dont la création de l'internat et du DES de médecine générale), tous les nouveaux docteurs en médecine seront titulaires d'un DES, accompagnant leur diplôme d'État de docteur en médecine (commun à tous les médecins) et précisant leur spécialité. Le DES peut être complété par un DESC.

L'obtention d'un DES est conditionnée à la validation de trois éléments :

  • la formation théorique (environ 200 heures), axée sur la spécialité ;
  • la formation pratique : 6 à 10 semestres d'internat suivant les spécialités (6 semestres pour la médecine générale, 8 semestres pour la plupart des spécialités médicales, 10 semestres pour la plupart des spécialités chirurgicales). Pour l'internat en pharmacie, les filières d'innovation pharmaceutique et recherche (IPR, anciennement appelée pharmacie spécialisée jusqu'en 2008), de pharmacie (hospitalière et industrielle), et de biologie médicale durent également 8 semestres soit 4 ans. Les semestres à accomplir dépendent de la maquette de chaque DES définie par arrêté ministériel ;
  • la soutenance d'un mémoire, distinct de la thèse de médecine, portant sur un sujet de la spécialité. Pour l'internat en pharmacie, la soutenance du mémoire de DES est souvent combinée à la soutenance de la thèse d’exercice de docteur en pharmacie.

En fonction de leur classement aux épreuves classantes nationales (ECN), les étudiants en médecine choisissent leur affectation de spécialité et de ville (ou subdivision). Les 11 disciplines disponibles sont : médecine générale, spécialités médicales, spécialités chirurgicales, pédiatrie, gynécologie-obstétrique, gynécologie médicale, anesthésie-réanimation, psychiatrie, santé publique, médecine du travail, biologie médicale. Chaque discipline correspond à un DES, et donc à une qualification de spécialiste, hormis les spécialités médicales et les spécialités chirurgicales, qui regroupent plusieurs DES.

La spécialité précise (correspondant à un DES) parmi les spécialités médicales (cardiologie, pneumologie, etc.) ou parmi les spécialités chirurgicales (ORL, neurochirurgie, ophtalmologie, chirurgie générale) est également fixée au moment du choix suivant les ECN, car la "filiarisation" intégrale a été totalement mise en œuvre en 2010. Ce principe de filiarisation trouve encore sa limite au sein de la chirurgie générale : le choix d'une surspécialisation par un DESC qualifiant (urologie, chirurgie viscérale, orthopédie...) se fait pendant les 2 premières années d'internat, le DES de chirurgie générale ne permettant plus un exercice professionnel autonome sans surspécialisation complémentaire par le biais d'un DESC.

Le choix de discipline peut faire l'objet d'un droit au remords pendant les 2 premières années d'internat : l'interne peut être réaffecté dans une discipline au sein de la même subdivision, pourvu qu'il ait été classé en rang utile pour choisir cette discipline l'année où il a passé les ECN. Cette possibilité n'est offert qu'une fois au cours de l'internat. De même, au sein des spécialités médicales ou des spécialités chirurgicales, l'interne peut changer de DES une fois, pendant les 2 premières années d'internat. Au bout de 4 semestres validés, l'interne est définitivement inscrit dans le DES auquel il postule.

Depuis l'hiver 2017[43], les formations médicales, chirurgicales et biologiques durent entre trois et six ans à compter de la septième année des études de médecine. Le troisième cycle est séparé en 3 phases : socle pendant un an ; approfondissement pendant deux à trois ans selon la spécialité et consolidation pendant un ou deux ans selon la spécialité. Certains DES sont appelés co-DES car ils possèdent la phase de socle en commun[44], il s'agit de :

D'autres sont dits à options précoces[45], puisque leur choix influençant les stages à réaliser :

Il est par ailleurs possible de réaliser des options (propre à un DES) et des formations transversales spécifiques (ouvertes à plusieurs DES). Celles-ci rallongent d'un an la durée des études si elle est inférieure ou égale à 4 ans. L'année supplémentaire s'applique également pour la réanimation pédiatrique (DES de pédiatrie) et la radiologie interventionnelle avancée[46].

Diplômes d'études spécialisées de la discipline chirurgicale

Études en quatre ans (1 année de phase socle, 2 d'approfondissement et 1 de consolidation) :

  • chirurgie orale

Études en six ans (1 année de phase socle, 3 d'approfondissement et 2 de consolidation) :

Diplômes d'études spécialisées de la discipline médicale

Études en trois ans (1 année de phase socle, 2 d'approfondissement, pas de consolidation) :

Études en quatre ans (1 année de phase socle, 2 d'approfondissement et 1 de consolidation). Dans ces spécialités, toutes options rajoutent automatiquement une année d'études :

Études en cinq années (1 année de phase socle, 3 d'approfondissement et 1 de consolidation) :

  • anatomie et cytologie pathologique
  • anesthésie-réanimation (avec une option possible de réanimation pédiatrique)
  • hématologie
  • maladies infectieuses et tropicales
  • médecine intensive-réanimation (avec une option possible de réanimation pédiatrique)
  • médecine interne et immunologie clinique
  • oncologie (avec une option possible en oncologie médicale ou en oncologie radiothérapie)
  • pédiatrie (avec une option possible en néonatologie, réanimation pédiatrique, neuropédiatrie ou pneumopédiatrie. La réanimation pédiatrique rajoute une année de consolidation).
  • pneumologie
  • radiologie et imagerie médicale (avec une option possible en radiologie interventionnelle avancée, cette option rajoute une année de consolidation).
Diplôme d'études spécialisées de la discipline biologique

Études en quatre années (2 années de phase socle, 1 d'approfondissement et 1 de consolidation) spécialisées en biologie médicale. Le seul choix possible réside sur les options précoce :

  • biologie générale
  • médecine moléculaire, génétique et pharmacologie
  • hématologie et immunologie
  • agents infectieux
  • biologie de la reproduction
Formations spécialisées transversales
  • addictologie
  • bio-informatique médicale
  • cancérologie déclinaison hémato-cancérologie pédiatrique
  • cancérologie traitements médicaux des cancers, déclinaison cancérologie de l'adulte
  • cardiologie pédiatrique et congénitale
  • chirurgie de la main
  • chirurgie en situation de guerre ou de catastrophe
  • chirurgie orbito-palpébro-lacrymale
  • douleur
  • expertise médicale-préjudice corporel
  • fœtopathologie
  • génétique et médecine moléculaire bioclinique
  • hématologie bioclinique
  • hygiène-prévention de l'infection, résistances
  • maladies allergiques
  • médecine scolaire
  • médecine et biologie de la reproduction-andrologie
  • médecine du sport
  • nutrition appliquée
  • pharmacologie médicale/thérapeutique
  • soins palliatifs
  • sommeil
  • thérapie cellulaire/transfusion
  • urgences pédiatriques
Autres spécialités

Diplôme d'études spécialisées complémentaire (DESC)

En France, les diplômes d'études spécialisées complémentaires (DESC) étaient jusqu'en 2017[47] des formations complémentaires à l'intention des internes (étudiants en médecine ou en pharmacie de troisième cycle), destinés à compléter leurs connaissances dans un domaine particulier de leur spécialité (DESC du groupe I), ou parfois, à remplacer leur spécialité elle-même (DESC du groupe II ou DESCQ, « DESC qualifiant »).

Un DESC est obtenu par un jeune médecin après validation :

  • de deux semestres (quatre pour les DESC chirurgicaux) d'internat spécifiques dans le cadre de son DES et de deux semestres d'internat en plus du DES (en ce sens, le DESC rallonge l'internat d'un an). La formation pratique totale d'un DESC est donc de 2 ans, dont une année commune avec le DES de départ. Pour les DESC chirurgicaux, il s'agit de 2 ans pendant l'internat et une année après, soit 3 ans.
  • des enseignements théoriques spécifiques du DESC
  • de son DES
DESC du groupe I

Ces DESC de type I ne sont pas qualifiants pour l'Ordre des médecins (contrairement aux DESC de type II). Ils offrent une compétence supplémentaire ou un champ d'exercice plus large, mais ne changent pas la qualification officielle de leurs titulaires auprès de l'Ordre des Médecins. Ils peuvent aussi apporter à des spécialistes des connaissances générales intéressant plusieurs spécialités (allergologie, cancérologie...). Il est à noter que certains de ces DESC sont redondants avec des capacités de Médecine, obtenues par la formation continue des médecins déjà diplômés, par exemple la capacité de médecine d'urgence. Il est cependant probable que les capacités disparaissent au profit des DESC équivalents dans un avenir proche. Exemples :

  • Le médecin généraliste (DES de médecine générale) titulaire d'un DESC de médecine du sport peut exercer simultanément la médecine du sport et la médecine générale (ce qui est fréquemment le cas)
  • Le psychiatre (DES de psychiatrie) titulaire d'un DESC de psychiatrie de l'enfant peut exercer simultanément la psychiatrie adulte et infantile. Le pédiatre titulaire du DESC de psychiatrie de l'enfant ne peut cependant pas exercer la psychiatrie de l'adulte.
DESC du groupe II (DESCQ)

Ces DESC de type II sont qualifiants. Ils représentent des spécialités par eux-mêmes. En France, l'exercice d'une spécialité est exclusive, c'est-à-dire qu'on ne peut exercer qu'une seule spécialité, celle qui fait l'objet d'une qualification par le Conseil de l'Ordre. Un médecin titulaire d'un DESC de type II a donc 2 qualifications possibles. Lorsqu'il s'inscrit au tableau de l'Ordre des médecins il doit déclarer sa spécialité d'exercice. S'il choisit celle de son DESC, il ne peut pas exercer la spécialité de son DES. Toutefois, il peut dans le futur choisir le retour à la spécialité originelle portée par le DES. Ainsi, la création en 2004 du DESC de Gériatrie a marqué la naissance de la qualification de spécialiste en gériatrie (la gériatrie étant auparavant un mode d'exercice particulier de la médecine, concernant des généralistes et des spécialistes).

Exemples :

  • Le titulaire d'un DES de médecine générale et d'un DESC de gériatrie peut s'inscrire à l'ordre des médecins comme généraliste ou comme gériatre, mais pas les deux.
  • Le titulaire d'un DES de chirurgie générale et d'un DESC de chirurgie urologique peut s'inscrire à l'ordre des médecins comme urologue ou comme chirurgien général, mais pas les deux (mais la qualification en chirurgie générale tend à disparaître).
DESC en biologie médicale

Clinicat et assistanat

Pour certaines spécialités et notamment la chirurgie, il est nécessaire de réaliser des études complémentaires. Il s’agit d’un clinicat universitaire (de deux à quatre ans) ou d’un assistanat de spécialité (d’au moins 1 an). La durée de formation totale pour ces spécialités est donc de 12 à 16 ans.

Pour d'autres spécialités, l'accès au secteur 2 est conditionné au clinicat ou à l'assistanat hospitalier.

Enfin, pour certains médecins et notamment les médecins généralistes, le clinicat est une porte d'entrée dans l'enseignement, la recherche et les carrières universitaires.

Notes et références

  1. Dans l'enseignement supérieur français les études les plus longues sont les formations doctorales et certains cursus du Conservatoire national des arts et métiers (Comité national d'évaluation des EPCSCP, Le Conservatoire national des arts et métiers, Paris, 1993, p. 23).
  2. Antoinette Suzanne Emch-Dériaz, L'enseignement clinique au XVIIIe siècle, Facultés des lettres et de médecine/Universités de Genève et de Lausanne, , 66 p.
  3. Jean-François Lemaire, « La Loi du 19 Ventôse an XI, texte fondateur et expédient provisoire », Bulletin de l'Académie nationale de médecine, vol. 187, no 3, , p. 577–589 (lire en ligne).
  4. Daniel Teysseire, La médecine du peuple de Tissot à Raspail : 1750-1850, Créteil, Archives départementales du Val de Marne, , 137 p. (ISBN 2-86094-018-9)
  5. Histoire de l'Internat
  6. Olivier Faure, Les Français et leur médecine au XIXe siècle, Belin, , 316 p.
  7. Naissance de l’hôpital moderne
  8. Marchand-Antonin, Benoît. Le numerus clausus : ses effets secondaires, sa place dans la globalisation de la médecine
  9. Anne-Chantal Hardy-Dubernet et al., La réforme de l’internat de médecine de 1982 et ses effets sur les choix professionnels des médecins : Recherche réalisée dans le cadre du programme INSERM/CNRS/MIRE 98 : Processus de décision et changements des systèmes de santé, , 200 p. (lire en ligne).
  10. Loi no 2009-833 du 7 juillet 2009 portant création d'une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants
  11. Arrêté du 22 mars 2011 relatif au régime des études en vue du diplôme de formation générale en sciences médicales
  12. Arrêté du 8 avril 2013
  13. Repères et références statistiques 2010, DEPP, , 425 p. (ISBN 978-2-11-097819-6, lire en ligne), p. 6.1 Les effectifs du supérieur : évolution et 6.3 Les effectifs dans les formations scientifiques
  14. Journal officiel de la République française, Assemblée nationale, 1970, p. 265
  15. Code de l’éducation, article L631-1
  16. Arrêté du 28 octobre 2009, article 2
  17. Arrêté du 28 octobre 2009, article 3
  18. Arrêté du 28 octobre 2009, article 5
  19. Arrêté du 28 octobre 2009, article 8
  20. Arrêté du 28 octobre 2009, article 12
  21. Arrêté du 26 juillet 2010 relatif aux modalités d'admission en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme
  22. Arrêté du 8 avril 2013, article 1
  23. Code de l’Éducation, article D612-32-2
  24. Arrêté du 8 avril 2013, article 4
  25. Arrêté du 8 avril 2013, article 5
  26. Arrêté du 8 avril 2013, article 8
  27. Article R6153-46 du Code de la santé publique
  28. Arrêté du 12 juillet 2010 relatif aux émoluments, rémunérations ou indemnités des personnels médicaux exerçant leurs fonctions à temps plein ou à temps partiel dans les établissements publics de santé
  29. Arrêté du 12 juillet 2010 relatif aux gardes des étudiants en médecine
  30. « La rémunération des gardes des externes doublée », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
  31. Arrêté du 8 avril 2013, article 17
  32. « Communication 2008/C 322/03 de la commission européenne - notification des titres de formation - Directive 2005/36/CE relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles (Annexe V) »
  33. Arrêté du 8 avril 2013, articles 17 et 20
  34. Code de l’Éducation, article D612-34
  35. https://www.cng.sante.fr/concours-examens/epreuves-classantes-nationales-ecn
  36. « Nombre de Postes et Rangs pour l'examen national classant (ENC) 2016 », sur Remede.org (consulté le )
  37. Décret no 2004-67 du 16 janvier 2004 relatif à l’organisation du troisième cycle des études médicales, article 1
  38. « Tatoufaux.com », sur Tatoufaux.com (consulté le ).
  39. (en) « SIHP - Statut des internes », sur www.sihp.fr (consulté le )
  40. Code de la Santé publique, article R6153-2
  41. Code de l’éducation, article L632-4
  42. Arrêté du 21 avril 2017 relatif aux connaissances, aux compétences et aux maquettes de formation des diplômes d'études spécialisées et fixant la liste de ces diplômes et des options et formations spécialisées transversales du troisième cycle des études de médecine
  43. article 1 de l'arrêté du 21 avril 2017
  44. article 6 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine
  45. article 6 de l'Arrêté du 21 avril 2017
  46. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034502881

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean-François Mattei, Jean-Claude Étienne et Jean-Michel Chabot, De la médecine à la santé : pour une réforme des études médicales et la création d'universités de la santé, Flammarion, Paris, 1997, 143 p. (ISBN 2-08-201634-X)

Textes législatifs et réglementaires

Liens externes

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