Créances
Créances est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 2 105 habitants[Note 1].
Cet article concerne la commune du département de la Manche en France. Pour le terme « dettes » synonyme de créances, voir dette.
Créances | |
L'église Sainte-Trinité. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche |
Maire Mandat |
Henri Lemoigne 2020-2026 |
Code postal | 50710 |
Code commune | 50151 |
Démographie | |
Gentilé | Créançais |
Population municipale |
2 105 hab. (2018 ) |
Densité | 104 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 12′ 04″ nord, 1° 34′ 01″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 35 m |
Superficie | 20,32 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Créances (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-creances.fr |
Géographie
Créances est une commune littorale de la Manche en Basse-Normandie. Dotée d'une plage de sable fin et d'un estran permettant la pêche à pied de coques (Cerastoderma edule) et lançons, Créances est la commune la plus peuplée du canton de Lessay (au recensement de 2011). Le territoire se compose de paysages variés : landes, dunes, havre…
La plage « Printania » toute de sable fin, peu fréquentée, permet baignades et bains de soleil. Depuis quelques années, un camping et des bungalows de bois attirent de nombreux touristes hollandais et allemands. Centre agricole, Créances devient de plus en plus un lieu de villégiature. De nombreuses familles s'y installent chaque été depuis la fin des années 1990. Deux restaurants, un centre commercial, une pharmacie, plusieurs boutiques (boulangeries, pâtisseries, marchand de journaux, charcutier-traiteur, ), des gîtes ruraux et des villas à louer facilitent l'accueil des touristes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974[9] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 061,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 40 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Créances est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,2 %), terres arables (24,6 %), prairies (17,8 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), zones humides intérieures (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %), zones humides côtières (0,4 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Crienciæ en 1056[26], Crientiis entre 1035 et 1066[27], Crientiæ en 1144[28], Dionis[us] de Crienciis en 1176[29], ecclesia de Crienciis entre 1185 et 1188[30], Criences entre 1172 et 1189[31], Crienches vers 1190[28], Criencie en 1235[32], Crienciis en 1288[28], ecclesia de Crienchiis en 1332[33], parrochia de Creenciis en 1332[34], Crienches en 1377[28], Creances en 1418[35], Creances en 1427[36], en 1634[37] et en 1635[38], Créences en 1677[39], Creance enre 1791[40] et 1792[41], Créances en 1793[42] et en 1801[43], la Créance en 1804[44].
Le toponyme pourrait être issu de l'anthroponyme gallo-romain Crientius[45] ou encore, selon René Lepelley, du bas latin credentia, « confiance », sens qu'avait originellement l'ancien français créance et qui reste en français actuel l'un des sens de ce substantif. René Lepelley considère ainsi que Créance aurait été « la cité à laquelle on pouvait se fier »[46].
Le gentilé est Créançais.
Histoire
Certains historiens et la tradition populaire[Lesquels ?] font remonter la création de Créances au naufrage au début du Moyen Âge d'un navire portugais sur la côte. Les marins et leurs compagnes seraient restés dans les marais. Ce qui expliquerait les particularités du patois local, parfois très différent du normand parlé aux alentours. Longtemps, les femmes créançaises étaient vêtues de noir et on trouvait bon nombre d'habitants à la peau mate, les yeux noirs et les cheveux bruns. Mais aucun document écrit n'a jamais pu confirmer cette tradition. En outre, il existe de nombreux villages côtiers où sont racontées des histoires analogues le long des côtes de la Manche, aussi bien en Normandie, en Bretagne qu'en Angleterre ou en Irlande et cela pour expliquer le type foncé supposé de ses habitants, il s'agit le plus souvent d'Espagnols de l'invincible armada ayant échoué sur ses côtes ou encore d'Italiens, comme dans le quartier du Pollet à Dieppe. Mais aucune preuve tangible ne vient étayer ces dires.
On trouve au début du XVe siècle un certain Foulque IV Paynel, baron de Hambye et de Bricquebec, seigneur de Chanteloup, de Moyon, de Créances, d'Apilly (Saint-Senier-sous-Avranches), du Merlerault et de Gacé, puissant seigneur de Normandie, chevalier banneret qui regroupe sous ses armes, quatre bacheliers et de dix à quatorze écuyers. Son frère Nicole Paynel lui succédera[47].
Longtemps sous la domination des comtes de Créances qui avaient sur le territoire délégation de haute-justice, la vie était rude pour les Créançais. Des terres marécageuses, une mer parfois difficile et des chemins peu praticables faisaient de ces lieux un endroit pauvre et les conditions de vie y étaient difficiles. En 1786 le registre paroissial (archives de la Manche) fait état de 34 décès, 49 en 1787 et 41 en 1788[Note 7].
Peu à peu, les techniques évoluant, l'agriculture s'organisa et les conditions de vie s'améliorèrent, arrêtant l'exode des jeunes gens et faisant du village un centre agricole florissant.
Il subsiste peu de vestiges de ce passé difficile. Jusque dans les années 1920, on pouvait voir les ruines de l'« auditoire » (tribunal) et de la prison seigneuriale (lieu-dit la Comté). L'église, souvent reconstruite, abrite un bel autel baroque en bois polychrome et un très beau bas-relief d'albâtre de l'époque médiévale. Le manoir de Bellée, ancienne résidence des comtes de Créances, garde des traces architecturales des XVIe et XVIIe siècles, notamment un somptueux colombier à étages situé au milieu de la cour d'honneur, une chapelle (XVIIe siècle) et la grange certainement construite au Moyen Âge, qui permettait de recevoir les marchandises reçues au titre des impôts dus au seigneur. À l'intérieur du manoir, un bel escalier du XVIIe siècle subsiste avec sa rampe d'origine, ainsi que de grandes cheminées. Ailleurs sur le territoire de la commune, se trouvent les vestiges du moulin comtal.
À la création des cantons, Créances est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801)[48]. Un canton de Créances est à nouveau créé en mars 2015.
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[51].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2018, la commune comptait 2 105 habitants[Note 8], en diminution de 4,62 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Créances a compté jusqu'à 2 414 habitants en 1821.
Économie
Dans la Manche, la ville de Créances est nommée « le pays de la carotte » car il y a de moins en moins de maraîchers dans cette ville. La carotte de Créances est connue pour son goût sucré dû à son implantation dans les « mielles[Note 9] » (champs de sable).
Lieux et monuments
- Église Sainte-Trinité dont le clocher est fortifié, dotée d'un autel en bois polychrome du XVIIIe et de statues et bas-relief médiévaux. Le groupe sculpté Saint Michel terrassant le démon est classé à titre d'objet aux Monuments historiques[55].
- Chapelle Notre-Dame du Buisson.
- Havre de Lessay, pointe du Becquet.
- Dunes.
- Le Château Blanc.
- Manoir du Bellée.
- Étang du Brocq .
- Étang du Hocquet.
- Oratoire de Notre-Dame-de-Lourdes.
L’église de la Sainte-Trinité. La nef de l’église de la Sainte-Trinité. La statue de saint Michel terrassant le démon. La chapelle Notre-Dame du Buisson. Le monument aux morts.
Activité et manifestations
Sports
Créances Sports fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[56].
Manifestations
Créances a sa fête de la carotte qui se déroule toujours le deuxième samedi d'août. Lors de cette fête, le grand Maitre de la confrerie des mangeurs de carottes intronise des personnes vivant à Créances et ayant aidé à la culture maraichère. Cette fête attire des curieux de toute la région et de nombreux touristes s'y rendent depuis quelques années. Vide-greniers, camelots, rôtisseries traditionnelles normandes, attractions se déroulent toute la journée du lever du soleil à tard dans la nuit.
Le hameau du Buisson célèbre chaque année en juillet la Sainte Anne. Après une messe traditionnelle, souvent agrémentée par les trompettes d'une fanfare, le maire, entouré de la population et des anciens combattants de l'agglomération, rend hommage aux soldats tombés sur le champ d'honneur. Puis un vin d'honneur, un grand repas pris en commun et des attractions attirent de nombreux Créançais.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Nullement d'une inondation suivie d'une pandémie responsable de 1 000 décès.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- « Dunes » en normand.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Coutances - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Créances et Coutances », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Coutances - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Créances et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charte de fondation de l'abbaye de Lessay, citée par Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 432.
- Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 359, § 167.
- François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 107.
- Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 391, § 253.
- Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. II, 1920, p. 299, § DCLXXIX.
- Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. II, 1920, p. 317, § DCXC.
- Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 66a, § 412.
- Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 291E
- Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 363C.
- Rôles Normands et Français et autres pièces tirées des archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie XXIII (3e série, 3e volume), 1re partie, Paris, 1858, p. 9b, § 79
- Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. I, 1879, p. 258, § LXXXVIII.
- Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BNF].
- Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
- N. Sanson et P. Mariette cartographes, R. Cordier graveur, Duche et Gouvernement de Normandie, Paris, 1661.
- Les Auteurs de l’Atlas National de France, Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1791
- Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
- Site Cassini.
- Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
- Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 97c.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 30.
- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 80.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Municipales à Créances. Le maire Henri Lemoigne sera bien candidat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Henri Lemoigne entame son 6e mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Créances (50710) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Groupe sculpté : Saint Michel terrassant le démon », notice no PM50000333, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Créance S. », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).
Liens externes
- Portail de la Manche
- Portail des communes de France