Corconne

Corconne est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Corconne

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
Maire
Mandat
Lionel Jean
2020-2026
Code postal 30260
Code commune 30095
Démographie
Gentilé Corconnais
Population
municipale
564 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 22″ nord, 3° 56′ 25″ est
Altitude Min. 96 m
Max. 380 m
Superficie 12,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quissac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Corconne
Géolocalisation sur la carte : Gard
Corconne
Géolocalisation sur la carte : France
Corconne
Géolocalisation sur la carte : France
Corconne
Liens
Site web corconne.fr

    Géographie

    Localisation

    Le village de Corconne est situé à 35 km de Montpellier et à 38 km de Nîmes, entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et Quissac.

    Le village est limitrophe de sept autres communes dont trois dans le département voisin de l'Hérault.

    Hydrographie et relief

    Le village se situe en bordure du Vidourle et de l'un de ses affluents, le Brestalou, au pied du massif de Coutach.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 989 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Conqueyrac », sur la commune de Conqueyrac, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 123,2 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 29 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Corconne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,8 %), cultures permanentes (27,7 %), forêts (27,7 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Occitan Courcono, du bas latin Corcona, Corconna[19].

    Histoire

    Préhistoire

    Corconne a connu une occupation humaine au moins depuis le néolithique : un des plus importants sites de la région, l'aven de la Boucle, est situé sur le territoire de la commune.

    Moyen Âge

    La première mention écrite de Corconne date de 1119 : le bullaire de Saint-Gilles témoigne de l’existence d’une église Saint-Etienne[20]. Le castellas, lui, est mentionné en 1188 dans le cartulaire de Franquevaux[20]. Corconne dépend alors des seigneurs de Sauve.

    Époque moderne

    Au XVIIe siècle, Corconne est intégrée économiquement à l’orbite de Saint-Hippolyte-du-Fort[21].

    En 1627 400 hommes du régiment de Picardie s'emparent de Corconne.

    En juin 1629, la cité de Corconne, défendue par 40 hommes du régiment de Picardie postés dans le château, est le lieu d'un affrontement entre les troupes royales et protestantes menées par Henri de Rohan. Cette bataille s'insère dans le cadre du conflit religieux relancé par Richelieu avec le siège de la Rochelle et qui prend fin avec la paix d'Alès.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1998[Note 5] En cours Lionel Jean SE puis DVG Viticulteur
    Ancien conseiller général du Canton de Quissac (2006-2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2018, la commune comptait 564 habitants[Note 6], en augmentation de 3,49 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    610621650622629656648629641
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    612581548539494502504503515
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    545584507494407421369324332
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    290263239307386482550555540
    2018 - - - - - - - -
    564--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans depuis 1995, le 2e dimanche de décembre, Corconne organise la Fête de l'Olive. La fête commence avec le défilé de la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier du Languedoc-Roussillon.

    Un concours des huiles d'olives des producteurs présents commence vers 10h00 et les résultats sont proclamés à midi. Une quinzaine de producteurs sont généralement présents. Un concours d'olives de bouche et de cakes aux olives complète le concours. Un vin d'honneur amical est servi vers 12h30.

    Un repas festif sous une tente complète les festivités.

    Économie

    Agriculture

    Corconne est une commune d'une importante production viticole. Le sol de la commune se constitue d'un mélange de cailloutis alluvionnaires et de terre argilo-calcaire très propice à la culture de la vigne et à l'élaboration des vins. Ce terroir fait d'ailleurs partie de l'appellation Cru du Pic Saint Loup. De forte tradition oléicole, les oliveraies (appelées localement : olivettes) de Corconne font partie de l'AOC Olives et Huiles de Nîmes. Le village possédait jusqu'en 1914 deux moulins à huile du XVIIe siècle ; il fait partie des « villes oléicoles françaises » et s'inscrit sur la route méditerranéenne de l'olivier[26].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Pont du Hasard : une formation géologique particulière, qui forme un pont de pierre naturel entre deux parois de roche. Cette arche naturelle relie en fin de gorge les deux falaises qui surplombent le village[26].
    • Plusieurs puits, dont le puits du Bousquillou, dans le village et le puits-lavoir des Condamines ou du chemin de la Pompe.
    • Moulin à vent, chemin de la Pompe.
    • Maset des Gardes : dans le bois de Coutach. Il s'agit d'un mazet de « bouscatiers », un abri temporaire pour les exploitants auxquels était affermée l’exploitation des bois communaux du Coutach, pour la coupe et surtout la fabrication de charbon de bois (de nombreuses charbonnières existent encore sur le massif).

    Édifices religieux

    • Chapelle Notre-Dame du Château de Corconne : une chapelle ancienne construite au sommet des falaises au-dessus du village. La première mention de l’édifice date de 1188, dans le cartulaire de Franquevaux. Il fait probablement partie d’une série de fortifications édifiées à la fin du XIIe siècle par le comte de Toulouse et ses alliés : le Gard est alors une zone frontière entre les possessions toulousaine et la Provence, et Corconne dépend de la famille de Sauve-Anduze, alliée au comte de Toulouse. L'édifice a pris sa vocation religieuse en 1858, lorsque les habitants de Corconne en transforment les vestiges en chapelle dédiée à la Vierge en remerciement pour avoir épargné au village l’épidémie de choléra de 1854[27]. Les murs sont partiellement remontés, la voûte restaurée et couverte d’une toiture. Un vitrail représentant la Vierge est commandé à l'atelier Louis Pagès. Situé sur le parcours du Pont du Hasard, il est aujourd’hui un lieu de randonnée et de pèlerinage annuel. Le bâtiment, comprend une pièce voûtée, la chapelle, prolongée de vestiges de murs. Il s'ouvre sur une cour enceinte de murs en gros appareil. La maçonnerie présente un parement de pierres taillées à bossage.
    • Église paroissiale Saint-Étienne de Corconne : la tour est surmontée d'un discret campanile en fer (années 1830-1876). Vers 1835, une église est construite par la commune de Corconne, l'ancienne étant trop exiguë. Dans les années 1870, le bâtiment, mal conçu, menace déjà ruine. L’architecte Laurent de Nîmes est missionné : ce qui ne devait être au départ qu’une restauration devient une quasi-reconstruction, jusqu'aux menuiseries et à la restauration des tableaux, ce qui explique l'unité de l'édifice. Les vitraux ont été réalisés par l’atelier Frédéric Martin, à Avignon, un atelier régional important que l’on retrouve du Vaucluse à Montpellier. La sculpture du fronton et des chapiteaux a été confiée à un certain Michel, professeur de dessin à l’école des Beaux-Arts de Nîmes, les sculptures ornant les niches ont été acquises à part. La façade est réalisée en pierre de Beaucaire[28].
    • De nombreuses croix : chemin de croix de la chapelle, croix du Bousquillou, croix du Jeu, croix de la Métronne, croix place de l’Église, croix de la Vialatte, croix de la Mairie.

    Patrimoine naturel

    Le Pic Saint-Loup est à 14 km au sud-ouest du village.

    Héraldique

    Blason
    D'azur, aux deux montagnes d'or, mouvant des deux flancs de l'écu, celle de dextre sommée d'une croisette haussée d'argent, celle de senestre d'un château du même, ouvert, ajouré et maçonné de sable[20].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Il fut le plus jeune maire du Languedoc-Roussillon à son élection.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Conqueyrac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Corconne et Conqueyrac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Conqueyrac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Corconne et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 640, t.1
    20. Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934), p. 66
    21. Le Gard de la préhistoire à nos jours, dir. Raymond Huard, éd. Bordessoules, 2003.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Le village », sur www.corconne.fr (consulté le )
    27. Service régional de l’Inventaire : dossiers Hyvert
    28. Archives départementales du Gard : V133
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