Claret (Hérault)

Claret [kla.ret] est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Claret.

Claret

Sculpture réalisée par un artisan local en pierre de carrière locale à l'entrée du village, en avant du pont sur le gourniès. On aperçoit au fond la crête de Taillade.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Philippe Tourrier
2020-2026
Code postal 34270
Code commune 34078
Démographie
Gentilé Clarétains
Population
municipale
1 617 hab. (2018 )
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 46″ nord, 3° 54′ 20″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 410 m
Superficie 28,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Claret
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Claret
Géolocalisation sur la carte : France
Claret
Géolocalisation sur la carte : France
Claret
Liens
Site web http://www.claret.fr/

    Géographie

    Carte de localisation.

    À vol d'oiseau, le village de Claret se situe à environ 28 km au nord du centre de Montpellier et à km au sud-ouest de Quissac.

    Cadastre napoléonien : tableau d'assemblage (1835).

    Le territoire communal s'étend sur les pentes de la crête de Taillade (420 mètres) au nord et de la montagne du Causse à l'ouest.

    Hydrographie

    Les ruisseaux intermittents qui s'y écoulent, tels le Gorniès, se dirigent vers le Gard et le Gourniès, un affluent du Brestalou[pas clair]. L'ensemble des crêtes qui dominent la plaine de Claret forme un croissant ouvert vers l'est.

    Accès

    Claret est proche de la route départementale 17 (D45 dans le Gard) qui relie Montpellier à Quissac, en passant par Saint-Mathieu-de-Tréviers. Au sommet de la crête de Taillade, la route départementale desservant le village rejoint la départementale gardoise no 25 qui dessert Saint-Hippolyte-du-Fort.

    Hameaux

    La commune compte deux agglomérations d'habitations : le village de Claret et le hameau les Embruscalles ainsi que quelques autres hameaux moins importants comme Sauviac, le Bouyssier, Mas Blanc, Dolgue. Quelques grands mas, hameaux et propriétés sont disséminés dans la plaine tout autour : Foulaquier, Mas del Rang, Lavabre, Gratet, le Jardin de Rivière, le Moulin Farjou, Picherou, Mas Gaillard, le Mas neuf.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 044 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valflaunes-Plaine », sur la commune de Valflaunès, mise en service en 1990[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 29 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[13] : la « Bordure orientale du causse de l'Hortus » (1 478 ha), couvrant 5 communes dont une dans le Gard et quatre dans l'Hérault[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[13] :

    • les « Pic-Saint-Loup et Hortus » (11 816 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[15] ;
    • les « plaines de Pompignan et du Vidourle » (12 043 ha), couvrant 12 communes dont neuf dans le Gard et trois dans l'Hérault[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Claret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (52,6 %), forêts (21 %), cultures permanentes (20,7 %), zones urbanisées (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Héraldique

    Les armes de Claret se blasonnent ainsi :

    D'azur à une montagne d'argent herbée de sinople surmontée d'un croissant accompagné de deux étoiles, le tout aussi d'argent[23].


    Le bois de Foulaquier au nord-est du nouveau lotissement. Emplacement possible des tombes protohistoriques disparues

    Histoire

    Préhistoire

    Oppidum du Rocher du Causse

    La région située au nord du Pic-Saint-Loup est riche en sites préhistoriques. Au-dessus du village de Valflaunès, l’occupation humaine y a été précoce. Des chasseurs néandertaliens s'y étaient installés il y a 30 000 ans de cela, dans des grottes de la montagne de l'Hortus. Entre cette montagne et la crête de la Taillade, on compte des dolmens et des traces d'occupations sur le Causse qui domine la plaine de Claret. Les sites d'occupation humaine y sont nombreux.

    Avant d’atteindre le village de Lauret près de Claret, se situe l’oppidum du Rocher du Causse (408 m. alt.). Le site est daté du Chalcolithique (2800 à 2 200 ans av. J.-C.). Les fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour plusieurs structures d’habitats construites en pierres sèches[24] qui ont été rattachées à la culture de Fontbouisse [25].

    Protohistoire

    Selon le docteur Jean Arnal[26], au lieu-dit Foulaquier[27] ont été reconnues des sépultures de l'âge du fer (Hallstattien ou premier âge du fer succédant à l'âge du bronze). Ces vestiges ont été plus ou moins détruits par l'ouverture de chemins ou par pillage, avant de pouvoir être étudiés. Il y avait là quatre tumulus où reposaient des restes humains (quelques dents et des débris d'ossements essentiellement) ainsi que quelques objets et des débris de poteries néolithiques. Le rasoir en bronze[28] retrouvé dans la ciste du tumulus 3 permet de dater le site de l'Hallstattien II. Jean Arnal affirme que tous les tumulus du site sont contemporains. Selon les préhistoriens du Chacolithique, il est fréquent que des huttes aient été installées à proximité de tombes.

    XIIe – XIIIe siècles

    Selon Pierre Minet (2004) « À l'aplomb du chemin qui va de Lauret à Claret, deux éperons rocheux retiennent notre attention. »[29] :

    • l'éperon du Mas Neuf où a été construit un observatoire avec une rose des vents, à proximité d'un habitat préhistorique (l'oppidum du Rocher du Causse),
    • l'éperon situé plus au nord, difficile d'accès et assez oublié, portant les vestiges d'une citadelle du Moyen Âge rasée et dont on distingue les traces de murailles.

    Ce sont vraisemblablement là les vestiges d'observatoires à l'aplomb d'un itinéraire important sur un axe Cévennes-Mer.

    Claret-le-Vieux

    Le site de « Claret-le-Vieux » (XIIIe siècle) se situerait là, à côté du Mas Neuf, selon Pierre Minet. Nous le citons « Lors de l'échange au XIIIe siècle entre le roi de France et les évêques de Maguelonne il est fait état à Claret de deux fiefs [Pierre Minet cite] : « Celui qui appartient à Pierre de Ganges et le fief qui appartient à Guillaume de Claret. » ». Vraisemblablement, ces deux sites voisins constituent des fiefs dont l'un serait le village lui-même et l'autre le point fortifié. On comprend l'importance de la mise en sécurité quand on connait l'existence de vestiges de « castellas » voisins à Saint-Mathieu-de-Tréviers (complexe Hortus-Montferrand).

    Artisanat du verre

    Dès le XIVe siècle, l'artisanat du verre soufflé s'est développé dans la région (voir Ferrières-les-Verreries), les bois environnant alimentant les fours, selon des règles très strictes[30]. Les bois de «...Claret... (Coutach) » sont nommément cités comme exploités par les gentilshommes-verriers vers 1785. Les officiers forestiers veillaient alors, le bois étant une ressource convoitée ayant tendance à se raréfier.

    Quant aux sables siliceux eux aussi abondants (sables et galets de l'Hérault), ils fournissaient la matière première du verre. La soude était produite au bord de la mer (région d'Aigues-Mortes) par combustion des salicornes. Le privilège de cette fabrication était accordé par le roi aux gentilshommes verriers. Cet artisanat s'est maintenu trois siècles. En 1725, les États de Languedoc proposent d'éloigner les activités des verriers vers les montagnes de l'Aigoual. Le déclin des verreries est amorcé.

    Le Chemin des Verriers est un véritable voyage à travers les siècles et l'histoire du verre. Il sillonne six communes sur lesquelles étaient implantées des verreries et des exploitations forestières. Il allait du Causse de l'Orthus (Ferrière-les-Verreries) jusqu'à proximité de l'embouchure du Vidourle (Sommières) où étaient embarquées les produits.

    On peut découvrir à Ferrières-les-Verreries l'ancienne verrerie de Coulobrines.

    Avant le XIXe siècle

    À l'initiative d'un groupe d'habitants de Claret, deux ouvrages sur l'histoire de la commune ont été publiés fin 2006 et 2007. Ils font référence au « Griffe » (le robinet de la fontaine de la place de l'Hermet qui coulait en face de l'ancienne gendarmerie devenue aujourd'hui la nouvelle mairie. C'est la borne fontaine qui déverse l'eau de la source de la Vabre. Toute l'histoire de Claret est là, pieusement recueillie pour les générations à venir. Tout ce qui suit est extrait de ces deux ouvrages[31].

    Le village est d'origine médiévale. On y retrouve un grand nombre de bâtisses datant des 17e et 18e siècles dans le cœur du village, cette partie historique appelée le vieux Claret[CollectifT1 1]. Les constructions, qui bordent des rues étroites et sinueuses, sont alors regroupées autour de l'église et de son ancien cimetière. La rue dite de la Chicane est l'une des artères principales où se situent mairie, justice de paix, perception, commerces (boucherie, épicerie…).

    Début du XIXe siècle

    Claret est chef-lieu de canton et dessert les communes environnantes (Lauret, Valflaunès, Vacqières, Sauteyrargues, Garrigues, Campagne et Ferrières les Verreries). Le village sera doté d'une perception, un bureau de poste, une justice de paix et une gendarmerie. Ces administrations attirent de nombreux visiteurs qui animent la vie quotidienne.

    Au XXe siècle

    La fontaine (griffe) face à la nouvelle mairie


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 2008 Christian Jean PS Conseiller général, vice-président du conseil général
    mars 2008 2020 André Cot PS Fonctionnaire
    2020 En cours Philippe Tourrier    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

    En 2018, la commune comptait 1 617 habitants[Note 7], en augmentation de 14,03 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    858794832765771780759791773
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    756745709669677634632644628
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    670680670636596618568508517
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    4684684765268251 0691 2771 3881 423
    2018 - - - - - - - -
    1 617--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    Claret est une commune rurale. Une part importante des habitants tire sa subsistance de l'agriculture.

    Viticulture

    La viticulture occupe la plaine. Le terroir est celui du Pic-Saint-Loup. Claret a sa cave coopérative. Dans le cadre du regroupement des caves, les moûts de plusieurs plusieurs caves coopératives sont vinifiés à Claret. Les producteurs de la plaine ont maintenu une production propre de grande qualité dont au moins un producteur bio.

    Ces trente dernières années, des vignerons ont créé ou repris des domaines viticoles sur la commune de Claret : Domaine de Villeneuve, Domaine de Lavabre, Domaine de Foulaquier, Domaine du Grès… Les vins rouges, rosés et blancs sont d'une grande richesse aromatique, à découvrir lors d'une visite touristique. Le domaine de Villeneuve vous propose deux marchés à la ferme les 3es dimanches d'avril et de novembre ainsi que des journées découverte les 4es dimanches de mai à août en partenariat avec la Miellerie Aux Délices de Maya. Ainsi qu'à partir de 2015 le premier salon viticole 100% feminin du sud de la France (25 avril 2015) "Les Heritieres de Bacchus" qui veut faire de Claret le point de rencontre des femmes vigneronnes toutes appellations confondues dans le sud de la France

    Oléiculture

    Selon des témoignages d'anciens du village, il y avait à Claret, avant le gel de 1956, trois moulins à huile, aujourd'hui disparus. Les plantations d'oliviers étaient importantes, notamment entre le Mas del Rang et les Embruscalles, au pied du Causse, sur des sols médiocres impropres à la culture de la vigne. Lors d'une reconnaissance de terrain, des oliviers abandonnés ont été découverts sous les chênes-verts du bois de Foulaquier. Une plantation d'arbres d'origine espagnole a été réalisée à la sortie ouest de Claret.

    Quelques plantations ont été remises en production, essentiellement pour la consommation familiale. Des oliviers sont plantés en décoration dans les jardins des villas récemment construites ou de maisons rénovées. Une des oliveraies a été sélectionnée dans le cadre de l'opération Psyttalia de l'INRA[36].

    Élevage

    La région comporte de nombreuses drailles et pratiquait la transhumance des moutons. Il subsistait encore une étable ou deux avec un pacage enclos.

    Verreries actuelles

    Les souffleurs de verre se sont réinstallés dans la région[Quand ?] : le musée des Verriers, par exemple, (la Verrerie d'Art, ouverte de mai à octobre) permet d'admirer toutes les étapes de la fabrication de ces objets. L'activité s'organise avec un regroupement d'artisans autour d'un four moderne (des démonstrations sont assurées pendant la saison).

    Les ateliers verriers sont installés au cœur des villages, à Claret et à Vacquières notamment.

    La halle du Verre de Claret a ouvert ses portes le 22 avril 2009.

    Commerces, entreprises et services

    Omicron, dans la zone artisanale de Farjou, produit des cartes électroniques. une cinquantaine de personne y travaillent pour produire des prototypes de circuits imprimés pour les outils médicaux, les engins militaires, nucléaires, aéronautiques.

    L'entreprise de conception de logiciels Netia a eu son siège sur la commune mais s'est transportée en 2017 à Montpellier. Elle a laissé sa place à une maison familiale et rurale

    Distillerie du Cade

    Un autre artisanat s'est implanté à Claret : la fabrication d'huile de cade. Le cade est le Genévrier oxycèdre (ou Genévrier cade) dont l'huile est obtenue par distillation du bois. Utilisée en cosmétologie et pharmacologie, cette substance ressemblant à du goudron est riche en molécules aromatiques. Les bergers, jadis, l'utilisaient pour accélérer la cicatrisation des plaies de leur cheptel. On peut aussi l'utiliser en arboriculture pour la cicatrisation des plaies de taille (en remplacement du goudron dit de Norvège).

    L'usine, crée par la famille Boissier, a été reprise[Quand ?] et ses installations sont en cours de modernisation.

    Lieux et monuments

    Claret est entouré de paysages de garrigues et de pins s'étendant à perte de vue. Le pays de Claret est resté un certain temps à l'écart du développement immobilier et routier de la région, ce qui en fait un des lieux les plus sauvages du département. Mais ceci change. L'entrée de Claret est marquée par une sculpture en pierre extraite d'une carrière de la commune. Elle marque bien le Claret moderne, actuel.

    Monuments et sites

    Culture et festivités

    Claret a conservé son patrimoine de fêtes et réjouissances d'autrefois, en les adaptant au contexte du XXe siècle, certaines traditions ont disparu.

    La fête votive

    « Hormis pendant la guerre, du plus loin qu'on se souvienne, il y a toujours eu la fête à Claret. D'abord en septembre, puis en août. » c'est ce qu'affirme le collectif de rédaction du tome 2 de l'ouvrage publié en 2007[CollectifT2 1].

    La pétanque

    Le jeu de boules a connu et connaît toujours un franc succès à Claret, lors des fêtes mais aussi tous les soirs (parfois 30 joueurs), des parties d'excellent niveau y sont jouées. Le Pétanc' Club Claretain est un club composé de bons joueurs qui vont souvent aux différents championnats de l'Hérault. Il évolue en 1re division, soit le plus haut niveau départemental.

    Le loto

    C'est un jeu qui se déroule maintenant dans la salle des fêtes, au centre du village. Le nommeur lit les numéros qui sortent, accompagnant certains d'un commentaire parfois grivois, toujours ironique tel que « nos voisins : le 30, la mamet : le 89, le papet : le 90 ». Des fadaises fusent dans la salle « monta lou, boulègue » (celui que j'attends, remue le sac)[CollectifT2 2].

    Milieux naturels

    Pelouse à Iris lutescens (Iris nain des garrigues). Ne pas récolter SVP.


    Plusieurs milieux naturels se trouvent sur la commune de Claret. Ils correspondent à des écosystèmes différents avec leur faune et leur flore particulière, systèmes fortement marqués par la géologie du lieu :

    • le plateau du Causse sylvo-pastoral, avec ses garrigues à chêne vert, pistachiers lentisques, buis et cades ;
    • les versants du plateau retombant sur la plaine, couverts de garrigues à chêne vert et pin d'Alep s'accrochant à des pentes raides, surtout près des corniches sommitales ;
    • la plaine très cultivée, domaine du chêne blanc (ou pubescent) et du chêne vert, de l'olivier et de la vigne.

    Une ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique) avec quelques espèces protégées (faune et flore) concerne la partie de la commune allant de la crête de la Taillade au ruisseau du Brestalou. C'est le territoire du Grand Duc d'Europe, espèce strictement protégée, et d'autres représentants d'une faune rare et utile.

    Personnalités liées à la commune

    • Maurice Justin accède aux fonctions de maire de Claret le 27 mars 1932. Il démissionnera, après sa réélection du 13 mai 1945, « en raison d'obligations générées par les fonctions administratives importantes qu'il assume à la préfecture »[CollectifT1 2]. Claret n'oubliera pas ce qu'il lui doit « pour une bonne et sage administration communale ».

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Claret et Valflaunès », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Claret et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Claret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    15. « ZNIEFF les « Pic-Saint-Loup et Hortus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    27. Le bois de Foulaquier est situé à la sortie nord de Claret, sur la route des Embruscalles. Un lotissement y a été construit récemment, le bois a été éventré. La question qui reste sans réponse est la présence probable d'un habitat proche de ce cimetière et qui aurait maintenant totalement disparu.
    28. Lucien Gervais cité et remercié
    29. Pierre Minet, « Le vieux Claret (XIe – XIIe siècles) », (consulté le ).
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    31. Il est difficile, sinon impossible d'individualiser les contributions des 10 auteurs.
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    • Bernadette Aldebert-Colibert, Francette Barraja, Gilbert Cabanis, Jacquie Descan, Michèle Teissier, Martine Durand-Rambier, Evelyne Jean, Françoise Sabatier, Maryse Tourrier et Sylvette Veray, Du griffe coulent les souvenirs : Mille et une mémoires de Claret, t. 1, Castelnau-le-Lez,
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    • Bernadette Aldebert-Colibert, Francette Barraja, Gilbert Cabanis, Jacquie Descan, Michèle Teissier, Martine Durand-Rambier, Evelyne Jean, Françoise Sabatier, Maryse Tourrier et Sylvette Veray, Du griffe coulent les souvenirs : Mille et une mémoires de Claret, t. 2, Castelnau-le-Lez,
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bernadette Aldebert-Colibert et Francette Barraja, Du "Griffe" coulent les souvenirs... : mille et une mémoires de Claret, Castelnau-Le-Lez, Groupe Cholet, , 249 p.
    • Jean Arnal, « Cimetière Hallstattien de Foulaquier (Claret, Hérault) », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. XLIII, nos 7-8,
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    • Jeanjean, « La Sépulture mégalithique du Chêne Vert », Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Nîmes et du Gard, no 1, 1933-1934, p. 64-66
    • Maurice Louis et D. Peyrolles, « La Sépulture mégalithique du Mas-Neuf, commune de Claret », Bulletin de la Société préhistorique française,
    • Joseph Masson, « Notice sur la fabrication de l'huile de cade, par Masson Joseph, fabricant à Claret (Hérault, 1910) », Bulletin de liaison de l'Association des amis du Musée de la pharmacie, no 7, , p. 37-42
    • Frédéric Roman, « Note sur le néocomien du Languedoc méridional (région de Notre-Dame-de-Londres et de Claret) », Bulletin de la Société géologique de France, 3e série, t. XXVIII, , p. 772-779

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