Liouc

Liouc est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.

Liouc

Liouc vu du ciel

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
Maire
Mandat
Guy Jahant
2020-2026
Code postal 30260
Code commune 30148
Démographie
Population
municipale
302 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 42″ nord, 3° 59′ 59″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 443 m
Superficie 9,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Quissac
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quissac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Liouc
Géolocalisation sur la carte : Gard
Liouc
Géolocalisation sur la carte : France
Liouc
Géolocalisation sur la carte : France
Liouc
Liens
Site web mairie-liouc.fr

    Géographie

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 971 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vic-le-Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 30 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Liouc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Quissac, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 3 497 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,3 %), cultures permanentes (29,5 %), forêts (11,8 %), prairies (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Provençal Lieuc, du roman Lhieuc, du bas latin Leucum, Lheucum[22].

    Histoire

    Moyen Âge

    Le village est mentionné en 1108 Leucensis villa, puis en 1156 Ecclesia de Leuco dans le cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[23]. Il semble que son église soit la chapelle du château féodal qui au Moyen Âge occupe le site du village actuel et dont il reste encore quelques vestiges, ce qui date sa construction au XIe siècle ou XIIe siècle[réf. nécessaire]. Le dénombrement de la sénéchaussée de 1384 mentionne le nom de Lheucum[23]. Liouc faisait partie de la viguerie de Sommière et du diocèse de Nîmes, archiprêtré de Quissac[23].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2014 mai 2020 Daniel ANGUIVIEL    
    MaI 2020 en cours Guy JAHANT   Conseiller communautaire du Piémont Cévenol
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2018, la commune comptait 302 habitants[Note 5], en augmentation de 18,9 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    110109112116109107113113144
    1856 1861 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    10692115927678827292
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1008677847467616251
    1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018 -
    568795121179232252302-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Ancien château protestant : c'est à partir de ce second château, construit au XVIe siècle, que s’est développé le village actuel. La propriété du château passe au cours du XVIIIe siècle à l’hôpital d’Alès, puis il est vendu à la Révolution comme bien national. Les bâtiments sont morcelés entre différents propriétaire privés. Une partie est rachetée au XIXe siècle par la commune pour y installer la mairie.
    • Anciens remparts.
    • Vestiges du château féodal du Xe siècle.
    • Ancienne voie romaine Alès - Castelnau-le-Lez.
    • Calade et fontaine : la source et le ruisseau du Micou, dont l'aménagement remonte au moins au début du XIXe siècle, irriguaient, via des canaux et des bassins de rétention, les jardins situés en contrebas du village[28],[29].
    • Canal : à partir de 1855, les propriétaires riverains du Vidourle (communes de Quissac, Liouc, Orthoux) constituent le Syndicat des Arrosants du canal du Vidourle. Le canal est achevé en 1858 et fonctionnera jusqu’aux années 1950[30].
    • Capitelle.
    Chapelle Saint-Blaise de Liouc

    Édifices religieux

    Héraldique

    Blason
    D’azur au lion d’or accosté de deux rochers isolés du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Vic-le-Fesq - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Liouc et Vic-le-Fesq », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Vic-le-Fesq - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Liouc et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Quissac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 214, t. 2
    23. Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934), p. 115
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. Archives départementales du Gard : Cadastre ancien
    29. Statistique du Gard, Hector Rivoire, 1842.
    30. Liouc de A à Z, association Liouc patrimoine Environnement, 2007
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