Combat de la Vilorais
Le combat de la Vilorais a lieu le , pendant la Chouannerie.
Date | |
---|---|
Lieu | Parcé |
Issue | Victoire des chouans |
![]() | ![]() |
Jean Monclair † |
50 hommes[1] | Inconnues |
6 morts[1] | Inconnues |
Batailles
- La Chène
- Argentré
- Pont de Cantache
- 1erLa Gravelle
- Les Iffs
- Louvigné-du-Désert
- La Poterie
- 1er Rocher de La Piochais
- Saint-Jean-sur-Vilaine
- Ducey
- La Ribassais
- 2e La Chapelle-Saint-Aubert
- La Bataillère
- 1er La Croix-Avranchin
- Laignelet
- 1er Saint-James
- Carnet
- La Bazouge-du-Désert
- Blanche-Lande
- Fleurigné
- Pocé
- 2eLa Gravelle
- Dourdain
- 1er Saint M'Hervé
- Saint-Marc-le-Blanc
- Tremblay
- La Verrie
- La Vieuxville
- Bois-Rouland
- Boucéel
- 2e Saint-James
- Mecé
- Pont de Quincampoix
- 2e Rocher de La Piochais
- 2e La Croix-Avranchin
- Lande d'Izé
- Romagné
- 1er La Pellerine
- 2d Saint M'Hervé
- Bréal
- Bais
- Cornillé
- Romazy-Rimou
- Juvigné
- Piré
- Saint-Hilaire-des-Landes
- 2e La Pellerine
- Valennes
- Toucheneau
- Maison-neuve
- 1er Saint-Aubin-du-Cormier
![]() ![]() |
![]() ![]() |
![]() ![]() |
Prélude
En mars 1794, un détachement de 50 hommes de la garde nationale de Saint-Marc-le-Blanc est envoyé occuper le bourg de Billé[1]. Un patriote de Billé, le chirurgien Jean Monclair, est placé à la tête de cette petite garnison[1]. Vers le milieu du mois de mars, les 50 gardes nationaux de Saint-Marc-le-Blanc sont remplacés par un même nombre de gardes nationaux de Saint-Georges-de-Reintembault[1]. Montclair se plaint alors au commandant de Fougères « qu'à tort on lui avait changé ses hommes, puisqu'on exigeait de lui des sorties et qu'au lieu d'apprendre un succès de sa part à quelques sorties, on apprendrait la nouvelle de sa mort »[1].
Déroulement
Le 26 mars, informé que des chouans sont à Parcé, les républicains se portent dans cette commune[1]. Ne découvrant aucun insurgé, ils gagnent alors les champs de la Vilorais, près de la Racinaye[1]. Soudainement, des chouans cachés derrière des fossés ouvrent le feu sur les patriotes et jettent la panique dans leurs rangs[1]. Monclair tente néanmoins une attaque avec une poignée de combattants, mais il est tué ainsi que quatre de ses gardes nationaux[1]. Son corps est retrouvé sur le chemin de la Martinière au Vivier-de-la-Pierre, le cadavre de son chien à ses côtés[1]. Un autre garde national, nommé Magdeleine Duhamel, est tué dans la cour du village de Melvin[1]. Le soir même du combat, 100 hommes de la garde nationale de Saint-Marc-le-Blanc sont envoyés en renfort à Parcé[1].
Références
- Lemas 1994, p. 101-102.
Bibliographie
- Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (réimpr. 1994), 371 p. (ISBN 978-2-906064-28-7, lire en ligne).
- Portail de la Révolution française
- Portail de l’histoire militaire
- Portail d’Ille-et-Vilaine
- Portail des années 1790