Combat de Vendel

Le combat de Vendel se déroula pendant la Chouannerie.

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Bataille de Vendel

Informations générales
Date
Lieu Vendel, Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Jean-sur-Couesnon
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Républicains Chouans
Commandants
Aubréeinconnu
Forces en présence
200 hommes[1]inconnues
Pertes
11 morts
2 blessés
24 prisonniers
(dont 17 fusillés
et 7 relâchés)[1]
inconnues

Chouannerie

Coordonnées 48° 18′ 00″ nord, 1° 18′ 37″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : France

Le combat

Le 4 novembre ou 13 brumaire, 200 Républicains commandés par Aubrée sortent de Saint-Aubin-du-Cormier et se portent à la rencontre des Chouans signalés dans les environs de Vendel, Saint-Georges-de-Chesné et Saint-Jean-sur-Couesnon. L'affrontement est d'abord à l'avantage des Républicains mettent en fuite les Chouans à deux reprises. Cependant une partie de leurs troupes, isolée, se retrouve cernée et détruite par les Chouans[1].

« Environ les six heures du matin, un espion du général Michaud ayant fait, m'a-t-on dit, partie des chouans, s'est présenté chez le citoyen Aubrée, commandant de la place. D'après son rapport, il a donné connaissance où étaient les chouans, tant sur la commune de Chesné, Vendel et Sain-Jean. D'après ces renseignements, le citoyen Aubrée a fait une sortie avec environ deux cents hommes. Une colonne a fait rencontre de l'ennemi qui a pris la déroute. La troupe a fait une contre-marche. L'ennemi a encore été rencontré et mis en déroute, sur les trois à quatre heures du soir. Une colonne de nos hommes, au nombre de quarante, séparée sans ordre du commandant, s'est trouvée mêlée parmi les chouans. Nous ne savons pas malheureusement le nombre des morts. Nous avons un blessé qu'on va conduire à Rennes. Il nous manque trente hommes et des armes. Ces hommes appartiennent tant à la partie militaire qu'à la compagnie franche et à la garde nationale : ce qui donne l'alarme a différentes familles[1],[2]. »

 Rapport de Coutard, commissaire du pouvoir exécutif, au département.

Les pertes

D'après un second rapport de Coutard, écrit le 18 brumaire que 24 Républicains ont été faits prisonniers, ces derniers sont conduits au village de Mezaubouin, en Billé. Le lendemain de la bataille, les Chouans fusillent 17 de leurs prisonniers au Champ-Picard, sur la route de Saint-Georges-de-Chesné, les 7 autres sont relâchés. Le total des pertes républicaines est de 28 morts et 2 blessés[1],[3].

« Dans l'affaire du 13, que je vous ai annoncée, nous avons perdus dix-neuf militaires de la 13e compagnie, deux de la 82e, cinq de la compagnie franche, un garde national, un guide et deux blessés, dont un légèrement et l'autre est à l'hospice de Rennes.
Les chouans avaient fait vingt-quatre prisonniers. Ils en ont renvoyé sept, dont deux militaires, trois gardes nationaux et deux de la compagnie franche. Les autres furent fusillés, le 14 au matin, au lieu Mezaubouin, commune et canton de Billé ; ce rapport est d'après les renseignements que j'ai pu me procurer[1]. »

 Rapport de Coutard, commissaire du pouvoir exécutif, au département.

Avant de se retirer, les Chouans chargent un fermier, nommé Cupif, d'enterrer les morts. Un des fusillés, encore vivant, est secouru par le fermier qui le cache dans un grenier. Peu de jours après la ferme est investie par les gardes nationaux de Billé. Ces derniers ont l'intention d'incendier la ferme et d'exécuter Cupif, mais ils découvrent le blessé, en fait un paysan de Mecé qui servait de guide au détachements républicains. Celui-ci leur raconte l'aide dont il a bénéficié. Cupif a la vie sauve, néanmoins l'homme meurt de ses blessures au bour de trois jours et est enterré dans le cimetière de Billé[1].

Bibliographie

  • Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, , p. 315-316.
  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , p. 683.

Références

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