Combat de la Pihorais

Le combat de la Pihorais se déroula pendant la Chouannerie.

Combat de la Pihorais

Informations générales
Date
Lieu Saint-Mars-sur-la-Futaie et Saint-Ellier-du-Maine
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Républicains Chouans
Commandants
André Bobon
Forces en présence
55 hommes[1]150 hommes[1]
Pertes
3 morts
1 blessé[1]
inconnues

Chouannerie

Coordonnées 48° 24′ 03″ nord, 1° 02′ 45″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : France

Le combat

Fin juillet, la bande de Chouans menés semble-t-il par les frères Bobon, Pierre Maziau dit Saint-Roch et Grand-Pierre[2], passe en Mayenne. Après avoir désarmé la garnison de Fougerolles, ils sont attaqués à Saint-Mars-sur-la-Futaie par 20 gardes nationaux de La Bazouges-du-Désert et de Pom-Dom-Guérin, commune du Loroux. Les Républicains capturent quelques Chouans, qu'ils fusillent, mais face à leur nombre, qu'ils estiment à 150, ils se replient. Les Chouans gagnent alors le village de la Pihorais, en Saint-Ellier-du-Maine, où ils sont attaqués par sa garde nationale, ainsi que celles de Saint-Mars. Mais les Bleus sont encore repoussés, avec 3 morts et 1 blessé, sur 35 hommes[1],[2].

« Le 6 du courant, ces révoltés sont partis des environs du Teilleul, département de la Manche, distant environ de six lieues de mon domicile, au nombre de cent cinquante. Ils se sont rendus à Fougerolles, ont désarmé la garde qui n'a fait aucune résistance ; de là, à Landivy, y ont pris quelques fusils, ensuite se sont rendus à Saint-Mars-sur-la-Futaie, où environ vingt gardes nationaux de la Bazouges et de Pom-Dom-Guérin sont allés pour les attaquer, ne connaissant pas leur nombre. Ils en ont pris, qu'ils ont fusillés, et ils ont été obligés de battre en retraite, près d'une lieue que ces brigands les ont poursuivis et heureusement aucun républicain n'a été blessé dans cette affaire. Toute cette horde royale et assassine se rendit de Saint-Mars à la Pihorais, en Saint-Ellier, d'où ils comptaient aller désarmer le chef-lieu de cette commune, qui est éloigné d'un tiers de lieue de celle que j'habite. Environ trente-cinq gardes nationaux de ces deux communes se réunirent et furent les attaquer, mais ils furent obligés de céder au grand nombre et de se retirer au chef-lieu de la commune de Saint-Ellier. Il perdirent trois hommes en cette affaire et un grièvement blessé, dont un du Loroux et les autres de Saint-Ellier. On ignore ce qu'il y en a eu de tués de l'autre côté, car ils eurent le champ de bataille, mais on assure qu'il y en a eu plusieurs[1]. »

 Rapport de Lotton, du Loroux, au commissaire général Baymé

Bibliographie

  • Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, , p. 299.
  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , p. 669.

Notes et références

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