Chevrières (Loire)

Chevrières est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Chevrières

Chevrières.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Communauté de communes des Monts du Lyonnais
Maire
Mandat
Norbert Dupeyron
2020-2026
Code postal 42140
Code commune 42062
Démographie
Gentilé Chevrotins [1]
Population
municipale
1 158 hab. (2018 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 21″ nord, 4° 24′ 06″ est
Altitude Min. 426 m
Max. 770 m
Superficie 14,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Feurs
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Chevrières
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Chevrières
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Chevrières
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Chevrières
Liens
Site web www.chevrieres42.fr

    Le nom de Chevrières vient de Caprariis (mention au XIe siècle) qui signifie « lieu où on élève les chèvres ». La commune de Chevrières est délimitée par trois cours d'eau : la Coise (rivière), le Bilaise et la Gimond.

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Chevrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,1 %), zones agricoles hétérogènes (36 %), forêts (11,2 %), terres arables (6 %), zones urbanisées (2,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Sentinelle devant une église, Charles Loyeux, début du XIXe siècle, Collection musée d'art et d'histoire de Cholet.

    Le passé antique de la commune est totalement inconnu, néanmoins des fragments de poteries et d'amphores de type Dressel ont été trouvés vers l'actuel cimetière, laissant supposer la présence d'une construction d'époque gauloise et/ou gallo-romaine dans les environs. Non loin de Chevrières furent trouvés au début du XXe siècle des objets datés de l'époque de la Tène ancienne et du Hallstatt (haches à talons, outils). Une ancienne voie commerciale secondaire empruntée au Moyen-Age, joignant la vallée Gier à Saint-Galmier, est connue pour traverser la Coise sur un gué à l'ouest du village.

    Le village est cité dès le XIe siècle (Caprariis) ; son histoire est liée à celle de son château. Construit par la famille des Malvoisin vers 1198, le château de Chevrières passe au XIVe siècle à la famille Mitte de Chevrières en 1331, l’une des plus anciennes et des plus puissantes de la région. Il encerclait alors totalement le village. En 1465, les Mitte vont habiter leur château de Grézieu-le-Marché à la suite du saccage de leur château de Chevrières, ainsi que du village, par les soldats de Jean II, duc de Bourbon. En 1586, le village est ravagé par la peste. Au XVIe siècle, le château est reconstruit et en grande partie transformé par Louis II Mitte : il supprime presque tout ce qui servait de défense et lui donne le style Renaissance. En effet, Louis II Mitte, ami de Louis XII et de François Ier participe activement aux guerres d’Italie où il ressentira là-bas les premiers souffles de ce courant artistique. Le château est ensuite vendu plusieurs fois ; il appartient actuellement à la famille de Boissieu. Plus tard, les fortifications du château disparaissent, le bourg s’agrandit autour de l’église dont le parvis est transformé en place publique.

    "Le Roi de Chevrières"

    L'abbé Charles Signerin retranscrit pour le centenaire de la Révolution l'histoire locale du "Roi de Chevrières", encore vivace aujourd'hui. Le texte est écrit à la gloire du Roi de Chevrières et de sa famille. En voici le résumé :

    Durant la Révolution, Chevrières fut un centre de résistance royaliste en Forez.

    Entre 1793 et 1798, pendant la Terreur, alors que l'on guillotine dans toute la France, Antoine Croizier, un fermier aisé de la Badouillère, surnommé le « Roi de Chevrières » notamment du fait de sa ressemblance physique avec Louis XVI, mais aussi par son envergure de chef, dirigeait une milice locale en rébellion avec la brutalité du nouveau régime vis-à-vis des noblesses locales et du clergé, qui peut être comparée dans une moindre mesure à la Chouannerie des régions du nord-ouest, sur la même période (à noter que la région de Chambles et Lézigneux servira aussi de refuge à des exilés tentant de rejoindre l'Atlantique pour fuir le pays).

    Plus de 2 000 personnes plus ou moins recherchées (notables foréziens, lyonnais et d'autres provinces encore) trouveront refuge dans les environs de Chevrières. Le Roi de Chevrières mena une lutte héroïque contre les troupes républicaines qui seront régulièrement dépêchées pour imposer la République par la force armée.

    Croizier donnait notamment asile aux proscrits, les arrachant aux exactions des soldats républicains, cachant ces exilés dans les grottes et souterrains des bois sur les collines de Montjassou et Chavarey (souterrains qui ne sont à l'heure actuelle toujours pas localisés), menait des opérations de guérilla sur les unités républicaines qui osaient s'aventurer dans les monts du Lyonnais, détruisait systématiquement les symboles de la jeune république tels les arbres de la liberté censés remplacer les calvaires chrétiens. Ainsi, plusieurs dizaines de gardes républicains seront abattus par les francs-tireurs royalistes lors d'actions contre ces symboles républicains ou lorsque les républicains tenteront de détruire des calvaires. Les représailles, fermes incendiées et exécutions sommaires, seront courantes. Le très revanchard et très zélé Claude Javogues, sorte de Robespierre local qui sera le commanditaire de dizaines de guillotinages durant toute la Terreur, ordonnera plusieurs incursions qui se révéleront autant d'échecs, parfois se finissant dans le sang. Javogue sera fusillé à Paris en 1796, dans le chaos post-révolutionnaire.

    Durant plusieurs années, toute la région de Chevrières sera le théâtre de violentes escarmouches et d'embuscades meurtrières entre la milice royaliste et les troupes républicaines (les "bleus" révolutionnaires contre "les blancs" royalistes), à tel point que les républicains finiront par ne plus s'aventurer dans cette région, notamment après un épisode sanglant où treize soldats d'une compagnie dépêchés depuis Saint-Étienne tombent sous les balles de mousquets dans une embuscade dans le vallon de la Gimond. Laissant de fait le terrain aux royalistes, la jeune république a par ailleurs fort à faire aux frontières et dans de nombreuses autres provinces, ce qui aura pour conséquence immédiate une bizarrerie locale au niveau des nouveaux cadastres issus de la Révolution… Chevrières sera alors appelée "la petite Vendée", les lois n'étant appliquées que partiellement, en particulier en ce qui concerne la religion (curé assermenté) et l'obligation faite de désacraliser l'église paroissiale.

    Finalement, l'Assemblée Nationale sous la demande de la Convention nationale, inquiète de la tournure que prenait cette rébellion et pour éviter qu'elle ne fasse des émules (Lyon était elle aussi le fruit de troubles difficilement maîtrisés, les forces royalistes dont Croizier ont même tenté de se fédérer avec les Vendéens) ordonnera de mettre fin définitivement à cette révolte. La commune de Saint-Étienne forma un bataillon de plusieurs centaines d'hommes (la 105e demi-brigade d'infanterie de ligne) épaulé par des renforts de hussards de la cavalerie commandés par un certain Elie, et de pelotons de gendarmes venus de Montbrison, Feurs, Roanne, Chazelles et Lyon. S'ensuivit une bataille sanglante dans les bois près du château de Montuclas, qui servait de base arrière au Roi de Chevrières et qui sera saccagé par les hussards, puis des pillages et des rançonnages par les troupes républicaines (que la préfecture de Montbrison condamnera avec lenteur par la suite), et une chasse à l'homme qui dura plusieurs jours. Un gendarme sera tué durant l'assaut sur Montuclas d'un tir de mousquet royaliste, le commandant Elie sera lui aussi grièvement blessé. Les royalistes sont vaincus ou se rendent, réalisant que la lutte est vaine devant la détermination affichée. On ne connaît pas exactement le nombre de victimes de part et d'autre durant cette insurrection. Ce qui est sûr c'est que la République devra attendre 1798 pour s'implanter dans les monts du Lyonnais, après avoir payé le prix fort.

    Bien plus tard durant la Seconde Restauration, Louis XVIII, curieux de connaître ce singulier personnage, recevra le Roi de Chevrières et ses frères lors d'un mariage d'une de ses cousines à Tarare, et leur octroiera en remerciement de leur loyauté à la couronne une rente de 900 francs (somme rondelette pour l'époque). Il demandera par la suite régulièrement des nouvelles de "son cousin le Roi de Chevrières". Néanmoins, cette rente fut supprimée à l'avènement de Louis-Philippe. Ruiné par cette aventure utopiste, le Roi de Chevrières fut obligé de céder son domaine. Il meurt en 1825 à Saint-Étienne, dans la pauvreté.

    Politique et administration

    Le maire sortant a été réélu aux élections municipales de 2014, seul représentant, avec un taux de participation de 58,83 %. 15 sièges sont pourvus dont 3 au conseil communautaire[9].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Norbert Dupeyron [10]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
       

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 1 158 habitants[Note 3], en augmentation de 8,22 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 0631 2641 4231 4541 3801 4091 4231 456
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3781 3521 3931 4531 4801 4411 4581 4431 434
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3721 3801 296923914935900854826
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    7467156486426338459921 0131 034
    2013 2018 - - - - - - -
    1 0701 158-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Le château (privé)

    Des fortifications du château féodal érigé vers 1198, il ne reste que les épaisses assises situées à plus de 100 m du château. L’emplacement qu’elles occupent porte le nom de « tournelles ». Les murs de la première enceinte du château partaient du lieu-dit les Tournelles, remontaient vers le nord, traversaient le village actuel, continuaient vers l’ouest par le jardin du presbytère, jusqu’à la prairie de la Prébende, traversaient le hameau des Escots, et ils fermaient leur cercle aux Tournelles. Le jardin actuel de la cure se trouve sur une partie des larges fossés creusés au pied de l’enceinte seigneuriale ; ceux-ci encerclaient alors le village tout entier avec sa place et son église.

    À la suite des sacs des troupes du duc de Bourbon, Louis II Mitte reconstruit son château ; c’est donc au XVIe siècle que le château de Chevrières semble avoir subi sa plus grande transformation. Ses remparts sont détruits et ses tours rasées. Il fait construire un portail Renaissance, avec de chaque côté deux grosses tours et orné de deux colonnes supportant un cartouche en forme de vaste coquille, où se trouve l’écusson des Mitte de Chevrières ainsi que celui des Miolans.

    Il ne reste du château que deux tours féodales et de belles portes Renaissance (en particulier la porte monumentale encadrée de hautes colonnes à chapiteaux). La porte extérieure du château qui conduit de la place du village aux jardins date aussi du XVIe siècle ; ainsi que la porte latérale qui fait communiquer le château avec l’église. Mais les meurtrières qui accompagnent la grande porte d’entrée doivent être un reste d’une porte plus ancienne et du pont-levis qui la protégeait.

    L’église

    À l’origine, l’église est une chapelle seigneuriale édifiée au XIe siècle et dédiée à saint Maurice. Elle possède trois ouvertures : une au sud pour les châtelains, une au nord (du côté de la sacristie) pour le clergé, et une à l’ouest pour les fidèles. Elle se compose aujourd’hui d’une nef et de chapelles converties en bas-côtés au XIXe siècle. L’église de Chevrières fait un tout harmonieux avec l’architecture gothique finissante et l’architecture du début de la Renaissance. À l’extérieur, les bases des contreforts montrent encore des vestiges d’animaux fantastiques.

    Il ne reste rien de visible, à part le clocher, de la chapelle seigneuriale édifiée au XIe siècle. Parmi les sept verrières, celle représentant le sacrifice d’Abraham est particulièrement remarquable. À noter, aussi, les sept piscines (niches décorées et destinées à recevoir des objets de culte), typiques des XIVe et XVe siècles, qui ornent les parois. Enfin, de chaque côté des chapelles situées au nord, se trouvent deux figurines grimaçantes sculptées en relief qui se font face et qui semblent nouer un dialogue muet. L’un a oublié la messe qu’il n’entend plus (il a les mains sur les oreilles) et il ne suit plus (il a le coude sur son livre ouvert), les yeux dans le vague, il appuie son autre coude sur un tonnelet vide. L’autre, moqueur, le regarde, semblant prendre l’assistance à témoin.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Chevrières
    Blason
    Parti: au 1er d'azur au lion contourné d'argent, au 2e de gueules au dauphin d'or; au chef d'argent chargé d'un sautoir de gueules et à l'écusson de sinople à la tête de chèvre d'argent brochant.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Résultats des élections municipales de 2014
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

    Bibliographie

    • Abbé Charle Signerin, « Le Roi de Chevrières, Curieux épisode du règne de la Terreur », Librairie Générale Catholique et Classique, Lyon, 1893.
    • Bulletins de la Diana, Montbrison.
    • J.-E. Dufour, « Dictionnaire topographique du département de la Loire », réimpression de l'édition de 1946, Publications de l'Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2006.
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