Castelnou

Castelnou est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ce village a été classé le septième Village préféré des Français en 2015 parmi les 21 autres villages présents dans la compétition.

Pour les articles homonymes, voir Castelnou (homonymie).

Castelnou

Le village et le château.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Aspres
Maire
Mandat
Michel Huge
2020-2026
Code postal 66300
Code commune 66044
Démographie
Gentilé Castelnouvois(e)
Population
municipale
304 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 37′ 14″ nord, 2° 42′ 11″ est
Altitude Min. 111 m
Max. 444 m
Superficie 19,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Les Aspres
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Castelnou
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Castelnou
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Castelnou
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Castelnou
Liens
Site web Site web de Castelnou

    Géographie

    Localisation

    La commune de Castelnou se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[2].

    Elle se situe à 18 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 15 km de Céret[4], sous-préfecture, et à km de Thuir[5], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Thuir[2].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Camélas (3,5 km), Sainte-Colombe-de-la-Commanderie (3,7 km), Caixas (4,4 km), Thuir (4,6 km), Corbère-les-Cabanes (4,8 km), Corbère (5,1 km), Montauriol (5,2 km), Llupia (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Castelnou fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minusule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[7].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    Localisation des Aspres sur une carte géologique simplifiée des Pyrénées.
    Castelnou château et Roc de Majorca.

    Commune des Aspres, Castelnou est en grande partie située dans une région de roches paléozoïques à l'extrémité orientale de la chaîne pyrénéenne.[Carte 1]

    Toutefois, une petite section de la commune, essentiellement au nord-est de la route D615, entre Thuir et Corbère les-Cabanes, fait partie, en termes de géologie et de relief, de la plaine du Roussillon.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    La majeure partie de la commune est constituée de petites collines et de vallées de taille modeste, avec des ruisseaux drainant vers le nord et vers l'est. Le terrain s'élève d'une altitude d'environ 110 mètres dans la partie nord-est de la commune, à près de 450 mètres au sommet du roc de Majorca, au centre de la commune[Carte 2].

    Le château de Castelnou est situé sur un piton dominé par le roc de Majorca[10], tous les deux situés dans une zone de calcaire dévonien, bordée immédiatement au sud-ouest par la faille de Castelnou[11],[12].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 797 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[18] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[19],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 576,3 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 18 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[22], à 15,7 °C pour 1981-2010[23], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[24].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26]. Dans ce cadre, la commune fait partie [27]. Un espace protégé est présent sur la commune : le « Masquerell », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 88,8 ha[28].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[29] : les « garrigues de Castelnou » (1 559 ha), couvrant 3 communes du département[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[29] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Castelnou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[32],[33],[34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[35],[36].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (74,5 %), cultures permanentes (16 %), forêts (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Toponymie

    Le château de Castelnou est cité dès 994. Son nom désigne un château neuf, construit vers 988-990, peut-être par rapport au château voisin de Camélas, déjà cité en 941 et donc plus ancien[38].

    En catalan, le nom de la commune est Castellnou[38] ou Castellnou dels Aspres[39].

    Histoire

    L'agglomération de Castelnou se développa autour du château de Castelnou, mentionné dès la fin du Xe siècle. Ce castrum novum ou castellum novum (qui devint en catalan Castell Nou, le « château neuf ») est le siège du pouvoir des vicomtes de Castelnou. Le château est pris d'assaut par les troupes de Jacques II de Majorque en 1286, puis à nouveau en 1473 par celles du gouverneur du Roussillon.

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le château est laissé à l'abandon et le village périclite, jusqu'à être quasi déserté au XIXe siècle. À la fin du XIXe siècle, le château est racheté et une restauration, qu'on peut presque qualifier de reconstruction, est menée. Le développement du tourisme au XXe siècle suscite l'engouement pour le site de Castelnou et le village est relevé de ses ruines. Aujourd'hui, il vit principalement du tourisme et est classé parmi les plus beaux villages de France.

    Vers l'an mil émerge la vicomté de Castelnou qui rayonne jusqu'en 1321 sur un immense territoire allant du Col d'Ares (frontière espagnole) jusqu'aux Fenouillèdes et Corbières (frontière française de l’époque). Cette période est marquée par des événements militaires et religieux qui défrayent la chronique depuis Perpignan, capitale du royaume de Majorque, jusqu'à Barcelone, qui prend plus tard un ascendant définitif en Catalogne.

    La vicomté est suivie d'une baronnie, dont le poids politique est moindre, mais qui dure, au-delà du traité des Pyrénées signé en 1659, jusqu'à la Révolution française (1789).

    Le château subit plusieurs attaques et sièges :

    • en 1286, le roi Jacques II de Majorque assiégea, occupa et démantela le château ;
    • en 1473, dans le conflit qui opposa l’Aragon à la France, les troupes françaises imposèrent un siège au château qui capitula rapidement ;
    • et en 1559, Perot de Llupià seigneur et brigand, dont les abus de pouvoir défrayaient la chronique, fut assailli par le gouverneur du Roussillon et le château fut occupé.

    À la suite de la Révolution de 1789 le château est décrété bien national.[réf. nécessaire]

    La restauration de la forteresse est réalisée à partir de 1875 par le vicomte de Satgé[40].

    La renaissance du village, et son ouverture à la modernité, a lieu dans les années 1950 avec l'installation d'estivants artistes, cohabitant avec les anciens du village, et qui furent à l’origine de nombreuses initiatives culturelles telles que le « Son et lumière » de 1956, puis le développement touristique du château et du village depuis les années 1970 à travers l’apparition de boutiques, de restaurants, et d’un marché hebdomadaire de produits naturels.[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Canton

    Dès 1790, la commune de Castelnou est incluse dans le canton de Thuir, qu'elle ne quitte plus par la suite[41].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Joseph Modat Bousquet    
    1792 1795 Dominique Modat    
    1795 1797 Joseph Modat Bousquet    
    1817 1819 Abdon Bordes    
    1819 1824 Joseph Modat Bousquet    
    1824 1826 Jean Pastor    
    1826 1827 Raymond de Jaubert    
    1828 1830 Joseph Galbe    
    1830 1832 Joseph Modat Trilles    
    1832 1833 Joseph Modat Bousquet    
    1833 1840 Joseph Galbe    
    1840 1843 François Esteve    
    1843 1846 Joseph Galbe Doutres    
    1846 1848 Joseph Doutres Payré    
    1848 1848 François Brial Arago    
    1848 1851 François Modat Laclare    
    1851 1863 Joseph Doutres Payré    
    1863 1870 Jean Pomarède    
    1870 1871 Joseph Laborde    
    1871 1872 Simon Pastor    
    1872 1874 Clément de Raymond    
    1874 1878 Jean Pomarède    
    1878 1883 Joseph Galbe    
    1883 1900 Hyacinthe Foulquier    
    1900 1909 Jean Vidal    
    1909 1919 Jacques Pastor    
    1919 1921 Joseph Faliu    
    1921 1922 Pierre Faliu    
    1922 1925 Joseph Ausseil    
    1925 1928 Jacques Pastor    
    1928 1929 Jean Vidal    
    1929 1940 Antoine Doutres    
    1940 1947 Jean Bordes    
    1947 1971 Joseph Faliu    
    1971 1995 René Mayneris    
    1995 2006 Jean-Louis Mayneris    
    2006 en cours Jean Cherez[43]    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1359 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1730
    85 f54 f38 f24 f11 f10 f34 f34 f52 f
    1767 1774 1789 - - - - - -
    381 H52 f71 f------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    Démographie contemporaine

    Les habitants de Castelnou s'appellent des Castelnouvois[44].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

    En 2018, la commune comptait 304 habitants[Note 8], en diminution de 10,85 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    386384422395417475460459467
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    478395366334340326316346350
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    323309315271273240205183183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    186173159152277331373365331
    2018 - - - - - - - -
    304--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 155 135 137 121 117 119 119 123
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes patronales : 5 février et 15 août[53].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 663 [54].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Le château vicomtal
    Le village, dominé par le château vicomtal.

    L'origine du château de Castelnou remonte à la fin du Xe siècle, date à laquelle furent sans doute construites les premières fortifications. Pendant tout le XIe siècle, les vicomtes de Castelnou ont été des personnages influents dans la région. Au XIVe siècle le château passe sous le giron des rois de Majorque. La seigneurie passe alors entre les mains de plusieurs familles au cours des siècles qui suivent.

    Le château, déserté au XVIIIe siècle, tombe en ruine. Ses pierres servent aux habitants des environs pour construire leurs maisons. Racheté à la fin du XIXe siècle, il est alors intégralement restauré (rétablissement du crénelage de l'enceinte, reconstruction des bâtiments ruinés) et peu à peu modernisé. Ravagé par un incendie en 1981, qui causa alors de gros dégâts aux bâtiments, il est de nouveau restauré pour être ouvert au public en 1990. Le château possédait une chapelle patronnée par Saint-Pierre, qui a servi d'église paroissiale au village jusqu'à la fin du XIIe siècle, quand l'église Sainte-Marie du Mercadal fut construite extra-muros. La chapelle castrale est dotée à partir de 1091 d’un collège de chanoines augustins. L'édifice a disparu au XIVe siècle lors de l'établissement de la grande salle du château. L'édifice présente une particularité remarquable (repérable sur la photo figurant en tête d'article) : ses murailles renferment une couronne de bâtiments qui entoure non pas une cour intérieure, mais le sommet du mamelon sur lequel il est édifié, petit morceau de montagne resté à l'état brut.

    [réf. nécessaire]

    Le village

    Labellisé plus beaux villages de France, le village de Castelnou, construit à flanc de colline au creux des Aspres est dominé par son château. Le village est organisé autour de deux rues parallèles : la carrer d'avall et la carrer del mig, plusieurs rues en escalier permettant de passer de l'une à l'autre. On remarque également la présence des fours à pains, de forme semi-circulaire, et greffés sur les façades de plusieurs maisons. Au niveau du débord de certains toits, on pourra voir des génoises peintes sur le revers des tuiles. Plusieurs maisons possèdent également de belles pierres bien taillées, provenant vraisemblablement du château. Les fortifications subsistent en grande partie, la partie la plus notable étant la Porte de Millars au nord du village, flanqué de deux tours.[réf. nécessaire]

    L'église Sainte-Marie du Mercadal ( Inscrit MH (1972)[55].
    La Tour de Castelnou

    Située sur un sommet de colline au nord-ouest du village et du château de Castelnou, cette tour faisait partie du système de défense du lieu. Il s'agit d'une petite tour cylindrique qui est restée en assez bon état et dont le plan est semblable à d'autres tours de guet du Roussillon, notamment la Torre del Far (Tautavel) ou la Torre del Mir de Prats-de-Mollo.

    Héraldique

    Les armes de Castelnou sont celles des vicomtes de Castelnou, ce sont d'ailleurs des armes parlantes, et elles se blasonnent ainsi :

    « De gueules au château d'argent, maçonné de sable, ouvert et ajouré du champ. »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Mahé de Boislandelle, Le Templier de Castelnou, TDO Editions, "Collection Histoire du Sud", janvier 2019, 340 p. (ISBN 978-2-36652-249-5)
    • Henri Mahé de Boislandelle, Castelnou et les Aspres, Canet, Éditions Trabucaire, coll. « Mémoire de pierres, souvenirs d'hommes », , 203 p. (ISBN 978-2-84974-192-4, notice BnF no FRBNF43847073)
    • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003. (ISBN 2-85998-244-2).
    • Roger Justafré-Parent, Castellnou : Sempre i encara !, Mairie de Castelnou, 2003, 40 p.
    • Abbé Albert Cazes, Le Roussillon Sacré, Conflent, 1990.
    • Stéphane Bern, Le village préféré des Français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
      Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des Français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Castelnou , pages 186 à 191** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l'Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte géologique » sur Géoportail., avec notice explicative de la feuille Céret (1096) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 13 août 2021.
    2. « Carte topographique » sur Géoportail.
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
    2. « Métadonnées de la commune de Castelnou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Castelnou et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Castelnou et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Castelnou et Thuir », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Castelnou », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
    8. Carte IGN sous Géoportail.
    9. « Plan séisme » (consulté le ).
    10. jeantosti.com (consulté le 13 août 2021).
    11. Notice explicative de la feuille Céret (1096) à 1/50 000, page 88, consulté le 13 août 2021.
    12. B. Colas, A. Roullé, M. Terrier, E. Le Goff avec la collaboration de S. Auclair, E. Vanoudheusden (2013). Macrozonage sismique des Pyrénées-Orientales. Rapport final. BRGM/RP-62994-FR, Annexes, Annexe 2 pages 51-52 (Faille de Castelnou). Consulté le 14 août 2021.
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