Caracalla

Caracalla (de son nom romain latin, parfois francisé en Caracalle), né Lucius Septimius Bassianus le à Lugdunum (en Gaule lyonnaise) et mort assassiné le près de Carrhae (dans la province romaine de Syrie), est un empereur romain, qui régna de 211 jusqu'à sa mort en 217 sous le nom de Marcus Aurelius Severus Antoninus Augustus.

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Caracalla
Empereur romain

Buste de Caracalla au musée du Louvre.
Règne
-
(6 ans, 2 mois et 3 jours)
Période Sévères
Précédé par Septime Sévère
Co-empereur Geta (en 211)
Suivi de Macrin
Biographie
Nom de naissance Lucius Septimius Bassianus
Naissance
Lugdunum (aujourd'hui Lyon, en France)
Décès (à 29 ans)
Près de Carrhae (aujourd'hui Harran, en Turquie)
Père Septime Sévère
Mère Julia Domna
Fratrie Geta
Épouse Fulvia Plautilla (202-205)
Empereur romain

Vilipendé par les historiens antiques, Caracalla succède à son père Septime Sévère et règne dans la violence. Son premier acte est d'assassiner Geta, son jeune frère et cohéritier. Admirateur d'Alexandre le Grand et apprécié des soldats dont il augmente les soldes, il mène campagne contre les Germains et contre les Parthes et exerce une répression sanglante contre les habitants d'Alexandrie. Sans que l'on connaisse la motivation de cette décision, il promulgue l'édit de Caracalla qui étend le droit de cité à tous les hommes libres de l'Empire romain.

Il meurt assassiné en 217 lors d'un attentat improvisé par son préfet du prétoire Macrin, qui ne règne qu'un an avant d'être éliminé à son tour.

Enfance

Caracalla enfant (musée Saint-Raymond, Toulouse).

D'origine punique et berbère[1],[2],[3],[4] par son père Septime Sévère et syrienne[5] par sa mère Julia Domna, il naquit en 188 à Lugdunum (aujourd'hui Lyon), dans le secteur de l'actuel palais Saint-Pierre, son père étant alors gouverneur des Gaules. Baptisé Lucius Septimius Bassianus, il fut par la suite renommé Marcus Aurelius Antoninus, afin d'être rapproché de la dynastie des Antonins. Son sobriquet de Caracalla vient d'un type de vêtement gaulois à capuchon et manches longues[6] qu'il avait coutume de porter dès l'âge de douze ans.

La conquête du pouvoir

Buste de Geta enfant découvert sur le site de la villa romaine de Chiragan, conservé au musée Saint-Raymond de Toulouse.

L'empereur Septime Sévère a associé au trône ses fils, Caracalla en 198 et Géta en 209, en les nommant Augustus. À la mort de Septime Sévère en 211, ses soldats tiennent à respecter son testament, obligeant Caracalla à partager le pouvoir avec son frère Publius Septimius Geta. Une fois la paix revenue, l'armée démobilisée, et la famille impériale de retour à Rome, d'un coup de glaive dans la gorge il fait assassiner son frère Géta réfugié dans les bras de leur propre mère, Julia Domna, qui tentait probablement de les réconcilier. Devant les prétoriens puis devant le Sénat, il justifie sa conduite en prétextant un complot qu'aurait fomenté son frère[7].

Caracalla ordonne ensuite au Sénat de prononcer la damnatio memoriæ de Géta : il fait effacer le nom de son frère des monuments de Rome et interdit même, sous peine des pires supplices, que celui-ci soit prononcé en sa présence. Plus rien ne doit évoquer son existence. Il se livre ensuite à une série de meurtres systématiques (20 000 selon Dion Cassius) ayant pour cible les amis, les relations et les partisans de Géta ou de possibles compétiteurs (dont un petit-fils de Marc Aurèle, Pompeianus, dernier enfant de Lucilla). De nombreux assassinats visent de hauts membres d'une élite, déjà restreinte, dont des fonctionnaires et des administrateurs de talent, ainsi que des juristes, et des économistes. Ainsi, les impôts et autres ressources fiscales sont moins contrôlés, ce qui favorise la corruption et les fraudes, et qui a pour conséquence d'affaiblir encore plus le pouvoir impérial.

Le règne

Ce portait officiel, diffusé dans tout l'Empire, semble refléter pour la première fois une émotion (agressivité, colère). Détail d'un buste (musée du Louvre, Ma1106).
Intaille figurant Caracalla.

La politique intérieure

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Sa politique intérieure, inspirée par sa mère et les juristes de son père, ne diffère guère de celle de Septime Sévère avec des aspects plus égalitaires. Il est difficile de préciser quel est son rôle personnel et l'on a tendance, comme aux temps de Néron ou de Commode, à attribuer le meilleur à ses conseillers et le pire à lui-même. D'une manière générale, Julia Domna dirige les affaires intérieures et administratives et laisse à son fils la conduite de la guerre.

Identification à Alexandre le Grand

Caracalla est réputé pour la grande admiration qu'il voue à Alexandre le Grand au point de s'identifier au conquérant macédonien, se déclarant le « nouvel Alexandre »[8]. À Alexandrie, il rend hommage au tombeau d'Alexandre — qu'il avait probablement déjà visité en accompagnant son père Septime Sévère — où se trouve le corps momifié qu'il recouvre de son manteau impérial[9] avant de le faire fermer définitivement après son passage[10]. Lors de son passage à Alexandrie, aucune allusion ne sera faite concernant une éventuelle visite à la bibliothèque d'Alexandrie.

Il constitue une armée de plus de 16 000 hommes équipés comme les anciens phalangistes macédoniens baptisée « phalange d'Alexandre »[8], ainsi qu'un « bataillon laconien de Pitana » constitué de jeunes Spartiates[11]. Il remporte plusieurs victoires contre les Parthes, les « nouveaux Perses »[8], permettant l'annexion de l'Osrhoène[12]. Lors de cette campagne en Orient, lui-même s'habille en vêtements macédoniens et demande à ses généraux de prendre le nom des généraux d'Alexandre[11].

Les massacres d'Alexandrie

Le déplacement de Caracalla à Alexandrie de à est, malgré un accueil somptueux réservé par les Alexandrins, l'occasion de plusieurs massacres au sein de la population locale[10]. Les raisons n'en sont pas claires : ils sont peut-être motivés par la préférence affichée de la population locale pour son frère Géta ou encore par les émeutes ayant précédé sa venue[8]. Mais l'empereur, d'une susceptibilité maladive, semble également avoir été l'objet d'une satire et de moqueries de la population pour son identification à Alexandre ou encore pour sa petite taille[8].

Un premier massacre concerne une délégation religieuse venue à sa rencontre, que l'empereur a peut-être considérée comme une ambassade alexandrine alors qu'il avait interdit toute ambassade depuis 213[10]. Selon Hérodien, l'empereur lâche ensuite ses troupes sur la ville, qui la mettent à sac, se livrant à un massacre si épouvantable « que les flots de sang, traversant l'esplanade, allèrent rougir l'embouchure, pourtant très vaste, du Nil »[13]. Un second massacre concerne les petits entrepreneurs de la ville qui n'avaient pas livré à temps des statues de l'empereur[10]. Enfin, un troisième massacre qui prend place au printemps 216 concerne la jeunesse alexandrine, qui s'était moquée des prétentions de Caracalla à s'identifier à Alexandre et à se travestir à l'effigie de l'illustre conquérant[10]. Ces massacres sont en outre accompagnés d'un édit de 215 qui ordonne l'expulsion massive des autochtones de la ville[14].

Le bilan du massacre est difficile à évaluer et varie d'un historien à un autre ; peut-être 15 000 morts. Le chiffre peu vraisemblable de 100 000 morts fut avancé. Les massacres ne touchaient pas que la ville d'Alexandrie, mais aussi sa banlieue, les villages alentour et l'ensemble du delta du Nil. Ce sont surtout l'élite et les intellectuels d'Alexandrie, de culture grecque, qui sont décimés. Caracalla, qui s'identifiait à Alexandre, en détruit ainsi l'héritage : de nombreux monuments ou édifices furent démolis, l'histoire de la ville fut oubliée sans transmission au reste de la population, de telle sorte que, par exemple, vers 300 on n'arrive plus à situer où est le tombeau d'Alexandre le Grand. Alexandrie perd son rôle culturel d'autrefois et devient un modeste port qui transporte les céréales du pays vers le reste de l'empire. Autre conséquence : le démotique (ou copte) s'impose comme la langue majoritaire d'Alexandrie et de toute l'Égypte, le grec déclinant fortement au profit du latin. Il faut attendre les débuts du IVe siècle pour voir un ultime sursaut du grec savant à Alexandrie, et seule la langue démotique est encore parlée (jusqu'au milieu du XXe siècle) par une minorité[15].

Autre conséquence majeure, le port d'Alexandrie, qui était l'un des poumons économiques de l'empire, décline car une grande partie des affréteurs sont décimés lors des massacres de Caracalla. Les contacts commerciaux avec des contrées lointaines disparaissent ou diminuent et le trafic de marchandises s'effondre. Ainsi, par exemple, les échanges avec l'Inde, qui étaient fructueux depuis des siècles, soit depuis la période d'Alexandre le Grand, s'étiolent. Des escales d'échanges commerciaux, établies aux bords de la mer Rouge, sont même abandonnées (par exemple l'ile de Socotra).

La défense des frontières

Caracalla passe la plupart de son temps auprès de ses troupes et à la guerre.

Aureus à l'effigie de Caracalla. Daté 204. Au revers : Victoria (la Victoire) debout à gauche drapée, marchant à gauche, tenant une couronne de la main droite tendue et une palme de la main gauche ; texte : « Victoria Parthica Maxima », (La grande victoire parthique). Sur l'avers : buste lauré, drapé et cuirassé à droite, vu de trois quarts en arrière ; texte : « Antoninus Pius Augustus Pontifex Tribunicia Potestate septimum », (Antonin pieux auguste pontife revêtu de la septième puissance tribunitienne).

À partir de 213, Caracalla mène plusieurs campagnes contre les Alamans à la fois sur le Rhin et sur le Danube. Victorieux sur le Main, il prend le surnom de Germanicus Maximus et assure une vingtaine d'années de paix au front occidental, jusqu'au règne de Sévère Alexandre.

En 216, il entre en guerre contre le royaume parthe et envoie une armée en Arménie. Lors de sa campagne, Caracalla demande en mariage la fille d'Artaban, le roi des Parthes. Il l'obtient et, accompagné de toute son armée, se rend en Mésopotamie pour célébrer les noces impériales. Quand la foule, civils et militaires confondus, est rassemblée pour la fête, près de Ctésiphon, leur capitale, Caracalla donne un signal et le scénario du massacre d'Alexandrie se reproduit : les soldats romains se ruent sur les Parthes et les égorgent en masse. Le roi parthe s'échappe de justesse et ne songe plus qu'à se venger de la duplicité romaine.

La guerre contre les Parthes en Asie, et celle contre les Germains, vers le Rhin, vident les caisses de l'état. Aucune victoire décisive ne se déroule sous le règne de Caracalla. Durant le règne, de nombreux militaires provinciaux s'imposent et discutent des ordres, ou projets de guerres de l'empereur.

La constitution antonine

Caracalla accorde en 212 la citoyenneté romaine (constitutio antoniniana) à tous les habitants libres de l'Empire. Les nouveaux citoyens peuvent conserver leur droit et leurs coutumes aussi longtemps qu'ils le souhaitent : cette mesure n'impose en aucun cas le droit privé romain, ce que prouvent divers exemples :

  • l'Égypte a livré après 212 de nombreux documents où les nouveaux Romains ont maintenu leurs traditions locales, égyptiennes et grecques ;
  • une inscription datée du règne de Gordien III (238-244) donne expressément aux coutumes locales la valeur de lois ;
  • Justinien dénonce en 535-536 la survivance en Mésopotamie du mariage consanguin, tenu pour incestueux par les lois romaines, bien qu'en 295 Dioclétien et Maximien l'aient prohibé en termes très énergiques.

Les motifs de cet édit ont été très discutés avec d'autant plus d'acharnement que les auteurs anciens en ont très peu parlé. Quatre siècles plus tard, le principe de la citoyenneté universelle est à ce point considéré comme allant de soi que le Code Justinien n'a pas jugé utile d'en reprendre le texte. Nous en possédons une unique copie dans le Papyrus Giessen 40[n 1] qui commence ainsi : « J'accorde la citoyenneté romaine à tous les étrangers domiciliés sur le territoire de l'Empire… ». Plusieurs raisons semblent devoir être prises en compte :

  • le papyrus Giessen 40 laisse penser qu'en unifiant les sujets de l'Empire devant l'empereur et les dieux de Rome, Caracalla a voulu renforcer le pouvoir central impérial par l'abandon de la mention de la tribu dans l'état-civil et l'attribution à tous les nouveaux citoyens des tria nomina ;
  • le juriste Ulpien estime qu'un Empire où le statut des personnes est plus uniforme allège la tâche des bureaux et des tribunaux. D'ailleurs, le besoin de juristes et de notaires se fait sentir au point que, pour satisfaire aux nouveaux besoins, s'organise l'école de droit de Beyrouth ;
  • Dion Cassius, opposant de l'empereur, affirme que les pérégrins devenus citoyens romains doivent payer l'impôt sur les successions qui ne pesait que sur les citoyens romains, et dont Caracalla vient de porter le taux de 5 à 10 %.

Mort

Caracalla devint au cours de son règne un véritable tyran militaire particulièrement impopulaire (sauf auprès des soldats). Alors qu'il se rendait d'Édesse vers l'empire parthe pour y faire la guerre, il fut assassiné près de Harran le , d'un coup de glaive, par Martialis. Le préfet du prétoire Macrin, souvent soupçonné (à raison) d'avoir commandité l'assassinat, lui succéda.

Le corps de Caracalla fut incinéré (ou peut-être tout simplement inhumé, car ses obsèques furent célébrées en toute discrétion, et rapidement), et ses cendres furent placées dans le mausolée d'Hadrien[16].

Noms successifs

  • 188, naît Lucius Septimius Bassianus
  • 196, fait César par son père : Marcus Aurelius Antoninus Cæsar
  • 198, fait Auguste par son père : Imperator Cæsar Marcus Aurelius Antoninus Augustus
  • 198, à la suite de la victoire de son père sur les Parthes : Imperator Caesar Marcus Aurelius Antoninus Pius Augustus Parthicus Maximus
  • 200, prend le surnom de Felix : Imperator Cæsar Marcus Aurelius Antoninus Pius Felix Augustus Parthicus Maximus
  • 209, à la suite de la victoire de son père sur les Calédoniens : Imperator Cæsar Marcus Aurelius Antoninus Pius Felix Augustus Parthicus Maximus Britannicus Maximus
  • 211, accède à l'Empire : Imperator Cæsar Marcus Aurelius Severus Antoninus Pius Felix Augustus Parthicus Maximus Britannicus Maximus Germanicus Maximus
  • 217, titulature à sa mort : Imperator Cæsar Marcus Aurelius Severus Antoninus Pius Felix Augustus Parthicus Maximus Britannicus Maximus Germanicus Maximus, Pontifex Maximus, Tribuniciæ Potestatis XX, Imperator III, Consul IV, Pater Patriæ.

Arbre généalogique des Sévères

Notes et références

Notes

  1. Nommé ainsi car conservé au musée de Giessen (Allemagne).

Références

  1. Henri Irénée Marrou, Crise de notre temps et réflexion chrétienne de 1930 à 1975, Beauchesne, , p. 124
    « Si l'Empire romain est tombé en décadence, la faute en est à Caracalla ; ce dégénéré, fils d'un Berbère et d'une Syrienne a commis la dernière sottise : il est né à Lyon ; c'est un Français ; comment s'étonner que la constitutio antonina s'inspire des plus abjects principes de 89 ! »
    Marrou ironise en 1938 sur les fascistes qui considèrent l'édit de Caracalla accordant la citoyenneté à tous les hommes libres de l'Empire comme la cause de sa chute.
  2. Marcel Le Glay, Rome : t. 2 : Grandeur et chute de l'Empire, p. 336, Librairie Académique Perrin, 2005 (ISBN 978-2-262-01898-6).
  3. Gilbert Meynier, L'Algérie des origines : De la préhistoire à l'avènement de l'islam, La Découverte, 2007 (ISBN 978-2-7071-5088-2), p. 74.
  4. Thomas Tanase, Histoire de la papauté en Occident, Editions Gallimard, , 592 p. (ISBN 978-2-07-274180-7, lire en ligne)
  5. « Septime Sévère épousa une Arabe d'Emèse, Julia Domna, dont les fils et petits-neveux gouvernèrent Rome », Maxime Rodinson, Les Arabes (1979), Puf, 2002, p. 58.
  6. « caracalla - Dictionnaire Gaffiot français-latin - Page 264 », sur www.lexilogos.com (consulté le )
  7. Petit Paul, Histoire générale de l'Empire romain, t. II : La crise de l'empire (des derniers Antonins à Dioclétiens 161-284), Paris, Editions du Seuil, , 307 p. (ISBN 2-02-004969-4)
  8. Bernard Legras, Néotês : Recherches sur les jeunes Grecs dans l'Égypte ptolémaïque et romaine, Librairie Droz, , p. 264-266.
  9. (en) Nicholas J. Saunders, Alexander's Tomb : The Two-Thousand Year Obsession to Find the Lost Conquerer, Basic Books, , p. 88.
  10. Bernard Legras, L'Égypte grecque et romaine, Armand Colin, , p. 31.
  11. Christine Hoët-Van Cauwenberghe (dir.), Stéphane Benoist et Anne Daguet-Gagey, Rome et la liberté des Grecs : Pouvoirs et identités dans le monde romain impérial, IIe s. av. n. è.-VIe s. de n. è (Figures d'empire, fragments de mémoire), Presses universitaires du Septentrion, , p. 299-300.
  12. « La dynastie des Sévères (193-235) », dans Haut-Empire romain, Encyclopædia Universalis, , p. 58.
  13. Hérodien, IV, 9 : 3-8.
  14. Cf. Papyrus Giessen 40, col. 2, 215.
  15. Hanaa Al-Mekkawi, Grecs d'Alexandrie : mémoire d'une communauté, dans Al Ahram du 19 Avril 2017: .
  16. (en) « Mausoleum of Hadrian », Ancient Library Sources (dans Peter Aicher, Rome Alive: A Source Guide to the Ancient City, vol. 1, Bolchazy-Carducci, 2004).

Bibliographie

  • Pierre Forni, Caracalla, père de la citoyenneté universelle ?, Ellipses, 2021.

Liens externes

  • Portail de la Rome antique
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