Camille Laurens (écrivaine)

Camille Laurens, de son vrai nom Laurence Ruel[1], est une écrivaine française, née le [2] à Dijon (Côte-d'Or). De 2007 à 2019, elle a fait partie du jury du prix Femina. Elle est membre de l'Académie Goncourt depuis le 11 février 2020[3].

Pour les articles homonymes, voir Camille Laurens et Ruel.

Agrégée de lettres modernes, Camille Laurens a enseigné à Rouen en Normandie, puis à partir de 1984 au Maroc, où elle a passé douze ans. Depuis septembre 2011, elle enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris [4].

Les premiers romans

Dès son entrée en littérature, Laurence Ruel choisit le pseudonyme de Camille Laurens :

« Pour une raison objective. La structure de mon premier roman, Index, est une mise en abyme. Un personnage achète un livre qui porte le même titre et le même nom d'auteur que celui que le lecteur a entre les mains. Si j'avais signé de mon vrai nom, Laurence Ruel, il n'y avait plus de mystère sur l'identité sexuelle de l'auteur. J'ai donc choisi Camille, prénom épicène. »

 Camille Laurens[5]

Après Index, publié chez P.O.L., paraissent successivement : Romance (1992), Les Travaux d'Hercule (1994) et L'Avenir (1998). Ces quatre romans, bien qu'ils puissent se lire séparément, forment une tétralogie : en effet, leurs chapitres suivent l'ordre alphabétique, depuis Abri, qui ouvre Index jusqu'à Zygote, qui clôt L'Avenir, et tissent des motifs récurrents autour de la figure borgésienne du labyrinthe. L'œuvre de Camille Laurens se distingue alors par sa fantaisie imaginative et « une réflexion constante autour du rapport entre la fiction et la réalité, l'illusion et la vérité[6] ».

L'autofiction

Entre le troisième et le quatrième volet, survient le drame personnel qu'elle a vécu en 1994 : la perte d'un enfant. Cette douleur sera à l'origine de Philippe (1995). Elle reviendra sur ce décès dans Cet absent-là.

Alors que Camille Laurens avait commencé son travail littéraire par la fiction, ce choc existentiel et l'écriture inhérente à son traitement littéraire l'ont conduite à un travail d'écriture dans lequel elle renonce, pour une part, à la fiction au sens classique, pour s'approcher de l'autofiction. Après 1996, elle entame donc une forme de travail introspectif sur le sujet humain, son rapport à lui-même et ses désirs. C'est ainsi qu'elle publie successivement : Dans ces bras-là, L'Amour, roman, Ni toi ni moi et Romance nerveuse.

En 2000, avec Dans ces bras-là, elle obtient le prix Femina et le prix Renaudot des lycéens.

En 2003, à la suite de la publication de L'Amour, roman, son mari l'assigne en justice pour atteinte à la vie privée[7]. Il est débouté : « Camille Laurens n'a pas porté atteinte à la vie privée de son mari », a déclaré la vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris le vendredi 4 avril 2003, mettant en avant que l'utilisation des vrais prénoms ne suffit pas « à ôter à cette œuvre le caractère fictif que confère à toute œuvre d’art sa dimension esthétique, certes nécessairement empruntée au vécu de l’auteur, mais également passée au prisme déformant de la mémoire et, en matière littéraire, de l’écriture » [8]. En 2009, il publie Mosaïque de seuil, livre dans lequel il revient sur cette affaire[9].

En septembre 2007, lors de la publication de Tom est mort de Marie Darrieussecq (elle aussi auteure de la maison P.O.L.), Camille Laurens, à travers un texte publié dans La Revue littéraire « Marie Darrieussecq ou le syndrome du coucou », accuse cette dernière de « plagiat psychique[10] ». Elle fait référence à Philippe qui raconte la mort de son bébé dont Marie Darrieussecq se serait plus qu'inspirée pour rédiger son roman. Camille Laurens lui reproche en outre d'avoir rédigé un « livre sur le deuil » et non un « livre de deuil », singeant ainsi une expérience qu'elle n'a pas personnellement éprouvée. Marie Darrieussecq estime que cette polémique est un « ignoble concours de douleurs, et que, quel qu'en soit le sujet, un roman n'a pas à se légitimer d'une expérience vécue ». Elle est soutenue par leur éditeur commun P.O.L, qui a choisi de ne plus publier Camille Laurens[11].

Camille Laurens est revenue, en partie, sur cette polémique dans Romance nerveuse (Gallimard, 2010), sur un mode autofictif. Elle souligne par ailleurs la sur-médiatisation et la déformation de ses propos qui ont accompagné cette polémique[12].

L'étude de la langue

Parallèlement à son entreprise romanesque, Camille Laurens poursuit un travail littéraire qui se veut avant tout textuel, s’intéressant à « la matière vivante des textes ». C'est ainsi qu'elle publie d'abord Quelques-uns (1999), dont le titre est emprunté à Beckett : « Les mots ont été mes seules amours - quelques-uns ». Puis elle rassemble dans Le Grain des mots (2003) les textes de la chronique qu'elle a tenue pendant deux ans dans le journal L'Humanité. Enfin, Tissé par mille (2008) reprend l'ensemble des émissions qu'elle a produites sur France Culture entre janvier 2005 et juillet 2006[13]. Dans ces trois ouvrages, l'auteure tente de déchiffrer, de manière souvent ludique, la part cachée des mots, ce qui se trame sous leurs sens. De sa chronique radiophonique naît aussi un CD, Tissé par mille, dans lequel le compositeur expérimental Philippe Mion mêle sa partition électro-acoustique à la voix de Camille Laurens, qui lit ses propres textes.

Les essais et chroniques

Camille Laurens est l'auteure de plusieurs essais. En 2011, dans Les Fiancées du Diable, elle s'intéresse à la représentation des femmes dans l'art, soulignant, au gré de chapitres aux titres parlants ("Sorcières et ensorceleuses", "La femme fatale", "La Méduse", "Le monstre"...) ce que le féminin peut avoir de tabou dans l'inconscient collectif et les œuvres artistiques[14]. En 2013, Encore et jamais explore le thème de la répétition sous toutes ses formes, que celle-ci soit positive (les séries en peinture, la rime en poésie, les reprises musicales...) ou négative (la répétition névrotique, notamment)[15]. En 2017, La petite danseuse de quatorze ans retrace l'histoire de Marie van Goethem, modèle de la célèbre sculpture d'Edgar Degas

Depuis 2002, Camille Laurens a également une activité de chroniqueuse dans différents quotidiens - L'Humanité en 2002 et 2003, Le Monde en 2014 et 2015[16]. De septembre 2015 à juin 2019, elle tient une chronique mensuelle, "Ecritures", dans Libération[17]. En août 2019 elle reprend « le feuilleton » hebdomadaire du Monde des livres.

Autres activités

Elle participe, de manière sporadique, à de nombreuses revues telles La Licorne, Théodore Balmoral, Quai Voltaire, La Revue littéraire, La Faute à Rousseau ou encore Les Moments littéraires[13].

Elle a prêté sa voix pour un documentaire autobiographique réalisé par Paul Otchakovsky-Laurens : Sablé-sur-Sarthe, Sarthe, sorti en 2009.

En novembre 2010, elle participe au huitième meeting « Franchir la frontière », organisé par la maison des écrivains étrangers et des traducteurs[18].

En juin 2011, Léo Scheer publie, dans la collection « Écrivains d'aujourd'hui », Camille Laurens, premier ouvrage entièrement consacré à l'auteur, constitué d'un long entretien, de notes de lectures et d'articles, ainsi que de textes inédits[19].

En janvier 2012, elle participe au « Paris des femmes. Festival d'auteures de théâtre » qui propose à plusieurs écrivaines de rédiger une pièce de théâtre originale d'une durée de 30 minutes, sur un thème imposé et commun. Camille Laurens écrit Eurydice ou l'homme de dos, jouée à cette occasion au théâtre des Mathurins[20].

En avril 2012, elle coorganise avec Tom Bishop le premier colloque franco-américain[21] sur l'autofiction à l'Université de New York (NYU), avec notamment Siri Hustvedt, Daniel Mendelsohn, Rick Moody, Serge Doubrovsky, Catherine Millet, Philippe Forest.

En mai 2012, elle participe aux Assises internationales du roman[22], organisées à Lyon et en région Rhône-Alpes.

En juin 2012, elle démissionne de la Maison des écrivains et de la littérature dont elle était l'une des vice-présidentes et, à ce titre, membre du conseil d'administration[23].

En septembre 2012, elle s'associe à une tribune publiée par Annie Ernaux dans Le Monde : « Le pamphlet fasciste de Richard Millet déshonore la littérature[24] ».

En novembre 2012, elle participe au Forum Philo organisé par Le Monde au Mans sur le thème de l'amour[25]

En septembre 2013, elle participe au colloque international "Re-thinking literature" ("Repenser la littérature") organisé par Tom Bishop et Donatien Grau à l'Université de New York (NYU)[26]

En juillet 2015, elle participe au colloque "Écritures de soi, écritures du corps" à Cerisy[27] et en septembre 2015 au colloque "Les enjeux de la chair dans les écritures autofictionnelles" à l'ENS[28]

En mars 2016, elle est l'invitée de la Villa Gillet pour un débat avec François Noudelmann autour du mensonge[29].

En 2018 et 2019, elle co-dirige avec Isabelle Galichon le séminaire "L'écriture de soi : une éthique de soi immoraliste?" au Collège international de Philosophie[30]

En mars 2019, elle crée avec Joanne Leighton une performance dont elle écrit les textes. Elle y danse en duo avec la chorégraphe lors du festival Concordan(s)e, à la Maison de la Poésie[31], à la Briqueterie CDCN de Vitry ou à la Maison de George Sand à Nohant[32]

Prix et distinctions

Œuvres

Romans et récits

  • Index, roman, P.O.L, 1991 ; rééd. Gallimard, 2014
  • Romance, roman, P.O.L, 1992 ; rééd. Gallimard, 2012
  • Les Travaux d'Hercule, roman, P.O.L, 1994 ; rééd. Gallimard, 2012
  • Philippe, récit, P.O.L, 1995 ; rééd. Stock, 2011
  • L'Avenir, roman, P.O.L, 1998
  • Dans ces bras-là, roman, P.O.L, 2000
  • L'Amour, roman, roman, P.O.L, 2003
  • Cet absent-là, récit, Léo Scheer, 2004
  • Ni toi ni moi, roman, P.O.L, 2006 ; rééd. Gallimard, 2011
  • Romance nerveuse, roman, éd. Gallimard, 2010
  • Celle que vous croyez, roman, éd. Gallimard, 2016
  • Fille, roman, éd. Gallimard, 2020

Essais

  • Quelques-uns, P.O.L , 1999, réed. Gallimard, 2012
  • Le Grain des mots, P.O.L, 2003 ; rééd. Gallimard, 2012
  • Tissé par mille, éd. Gallimard, 2008
  • Les Fiancées du diable – enquête sur les femmes terrifiantes, beau-livre, éditions du Toucan, 2011
  • Le Syndrome du coucou, essai, Stock, 2011
  • Encore et jamais, variations, éd. Gallimard, 2013
  • La Petite Danseuse de quatorze ans, éd. Stock, 2017

Théâtre

  • Le Pouce, dans Les Cinq Doigts de la main, théâtre, collectif, Actes Sud, 2006.
  • Euridyce ou l'Homme de dos, théâtre, dans Guerres et Paix, 8 pièces courtes, L'Avant-scène/Théâtre, 2012
  • La scène, dans Le courage, recueil collectif, L'Avant-scène/ théâtre, 2017

Participations

  • 1998 : Mourir avant de n'être ?, collectif, sous la direction de René Frydman et Muriel Flis-Trève, éditions Odile Jacob.
  • 1999 : (d'après photo) de Sandrine Jousseaume, Méréal.
  • 1999 : Une bibliothèque d'écrivains, collectif, éditions du Rocher.
  • 2002 : Les Femmes et l'Amour de Jérôme Clément, Stock.
  • 2002 : Bests Regards, éditions du Regard.
  • 2006 : Lettres à Marguerite Duras, collectif, sous la direction de Danielle Laurin, Québec, éditions Varia.
  • 2006 : Le Pouce, dans Les Cinq Doigts de la main, théâtre, collectif, Actes Sud.
  • 2007 : Genèse et Autofiction, sous la direction de Jean-Louis Jeannelle et Catherine Viollet, Academia-Bruylant.
  • 2008 : Familles, explosion ou évolution ?, sous la direction de Joyce Aïn, Érès.
  • 2008 : Le Premier Homme de ma vie, d'Olivia Benamou, Laffont
  • 2009 : Lettres à un adolescent. Les plus beaux messages des grands auteurs à leurs enfants, anthologie, Bayard.
  • 2010 : Petit pan de mur jaune. 22 écrivains du côté du Louvre, collectif, Skira.
  • 2010 : Autofiction(s), actes du colloque de Cerisy 2008, sous la direction de Claude Burgelin et Isabelle Grell, Presses universitaires de Lyon.
  • 2012 : Euridyce ou l'Homme de dos, théâtre, dans Guerres et Paix, 8 pièces courtes, L'Avant-scène/Théâtre.
  • 2015 : Louise Labé, dans L’Une et l’Autre, éditions de l'Iconoclaste
  • 2016 : Écritures de soi, écritures du corps, sous la direction de J.F Chiantaretto et C. Matha, Hermann
  • 2017 : L'ascenseur, dans Sur le divan, recueil collectif, éditions Stilus
  • 2017 : La scène, dans Le courage, recueil collectif, éditions L'Avant-scène théâtre
  • 2020 : La morsure, dans Les désirs comme désordre, recueil collectif, Pauvert

Articles, préfaces

  • 1996 : « À quoi bon ? Bon à quoi ? », La Licorne, Université de Poitiers.
  • 1997 : « Le sel de la littérature », La Licorne, Université de Poitiers.
  • 1997 : « Le livre auquel je pense... », Théodore Balmoral, printemps/été.
  • 2000 : « La ponctuation », La Licorne, Université de Poitiers.
  • 2004 : « L'Amour, cinéma », La Revue littéraire, no 8, novembre.
  • 2005 : « Jour de foire », La Revue littéraire, no 9, octobre.
  • 2005 : « Abandon-née », Naissances, collectif, L'Iconoclaste.
  • 2007 : « Marie Darrieussecq ou le syndrome du coucou », La Revue littéraire, no 32, automne.
  • 2010 : « Duras, "que cette inconnue entre et gêne" », Le Magazine littéraire, no 493, janvier.
  • 2010 : Préface à Nuit et Jour de Virginia Woolf.
  • 2010 : « Encore », Psychologies magazine.
  • 2012 : « Rousseau et l'autofiction », Le Nouvel Observateur, 25 juin.
  • 2013 : Préface à La Beauté de Dominique Paquet
  • 2015 : Chronique «Écritures», Sous les mots, il y a des gens[38]

Collaborations artistiques

Adaptations et œuvres théâtrales

Adaptation cinématographique

2019  : Celle que vous croyez, roman paru en 2016, est adapté à l'écran par Safy Nebbou avec Juliette Binoche dans le rôle principal. Nicole Garcia, François Civil, Charles Berling et Marie-Ange Casta font également partie de la distribution. Le film est présenté hors compétition au festival de Berlin en février 2019.

Critique

Oeuvre exigeante caractérisée par un mélange de gravité et d'humour[42],[43], il lui a été parfois reproché une certaine forme de conformisme littéraire à l'époque, notamment celle de l'autofiction, comme le note Pierre Jourde en 2002 dans La Littérature sans estomac. Camille Laurens lui a répondu dans un article parodique de La Revue littéraire en appliquant la méthode critique de Jourde à l'un de ses romans, Festins secrets[44].

Son œuvre suscite aujourd'hui un intérêt croissant dans les milieux universitaires, comme en témoigne le colloque international qui lui a été consacré en mars 2017[45]. Elle est traduite dans une trentaine de langues.

Notes et références

  1. "mon vrai nom, Laurence Ruel", Le Matricule des anges, no 43, p. 18.
  2. (notice BnF no FRBNF12198648), consultée le 6 septembre 2012.
  3. « Les écrivains Camille Laurens et Pascal Bruckner nommés à l’académie Goncourt », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  4. Formation Sciences Po
  5. Camille Laurens, « "La peau et le masque" », Le Matricule des anges, no 43,
  6. Philippe Savary, « Camille Laurens, un secret sous la langue », Le Matricule des anges no 43, mars 2003.
  7. Histoire d'ex : « ce livre est une revanche », Le Nouvel Observateur, 7 octobre 2011.
  8. Agnès Tricoire, La liberté de création littéraire et l'exception de fiction, 15 mars 2009
  9. Delphine Peras, « Ils se sont connus dans un roman », L'Express, 2 juin 2011.
  10. « À partir de là, j'ai lu Tom est mort dans un vertige de douleur, le sentiment d'une usurpation d'identité, la nausée d'assister par moment à une sorte de plagiat psychique », La Revue littéraire, no 32, septembre 2007, le texte en ligne
  11. « "Tom est mort", la polémique », cahier livre du Monde daté du vendredi , no 19465, page 2.
  12. Camille Laurens : Critique ou spectacle ?, Université Panthéon-Assas, 3 mai 2011.
  13. Fiche de l'auteur sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature
  14. Nathalie Crom, « Les Fiancées du diable », Télérama, (lire en ligne, consulté le )
  15. Claire Devarrieux, « Plutôt deux fois qu’une », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
  16. Camille Laurens, « On reprend. L’envers du paradis », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  17. « Camille Laurens », sur Libération.fr (consulté le )
  18. 2010/Franchir la frontière, maisonecrivainsetrangers.com, novembre 2010.
  19. Camille Laurens sur LéoScheer.com.
  20. Le Paris des femmes, theatredesmathurins.com, consulté le 16 décembre 2012.
  21. sur le site Autofiction.org
  22. Laurens Camille, air.villagillet.net, consulté le 16 septembre 2012.
  23. Fiche de l'auteur sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature.
  24. Annie Ernaux, « [ Le pamphlet fasciste de Richard Millet déshonore la littérature] », Le Monde, 10 septembre 2012.
  25. Programme du Forum
  26. http://french.as.nyu.edu/object/re-thinking.html
  27. « Écritures de soi, écritures du corps (2015) », sur www.ccic-cerisy.asso.fr (consulté le )
  28. « Les enjeux de la chair dans l’autofiction - École normale supérieure - Paris », sur www.ens.fr (consulté le )
  29. « Le génie du mensonge - VILLA-GILLET // LA VILLA TOUTE L'ANNÉE // », sur www.villagillet.net (consulté le )
  30. « Activités du CIPH | CIPh Paris », sur www.ciph.org (consulté le )
  31. « FESTIVAL CONCORDAN(S)E #13 – Amala Dianor & Denis Lachaud / Joanne Leighton & Camille Laurens », sur www.maisondelapoesieparis.com (consulté le )
  32. « En avril au domaine George Sand », sur Nohant-Vic, (consulté le )
  33. Nominations dans l'ordre des Arts et Lettres de janvier 2006, Culture.gouv.fr, janvier 2006.
  34. « Camille Laurens reçoit le Prix Roman-News 2016 », sur ActuaLitté.com (consulté le )
  35. « CEDEA - CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE DES EXPERTS D'ART », sur www.cedea-art-experts.com (consulté le )
  36. « Prix Ève Delacroix | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  37. « Les 100 livres de l'année 2020 selon "Lire Magazine Littéraire" », sur Livres Hebdo (consulté le )
  38. Libération 25 septembre 2015
  39. Dashiell Donello, « La SACD et «Les intrépides» mettent six autrices en scène sur le thème du «Courage» », mediapart.fr (consulté le )
  40. « Concordan(s)e | La rencontre inédite entre un chorégraphe et un écrivain », sur www.concordanse.com (consulté le )
  41. « Celle que vous croyez - (2020 - 2021) », sur Théâtre le Rideau de Bruxelles (consulté le )
  42. « Ce genre de «Fille» », sur Libération.fr, (consulté le )
  43. « Camille Laurens, Dans ces bras-là », sur culture.uliege.be (consulté le )
  44. Camille Laurens, « Jour de foire », texte repris dans l'ouvrage collectif Camille Laurens, coll. « Écrivains d'aujourd'hui », éditions Léo Scheer, 2011, p. 207.
  45. « Camille Laurens : le labyrinthe et le kaléidoscope », sur Université de Caen Normandie (consulté le )

Voir aussi

Sur Camille Laurens

Liens externes

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