Bras-d'Asse

Bras-d'Asse est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Bras-d'Asse

Église Saint-Nicolas de Bras-d'Asse.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Gilles Paul
2020-2026
Code postal 04270
Code commune 04031
Démographie
Gentilé Bras-d’Assiens
Population
municipale
562 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 35″ nord, 6° 07′ 35″ est
Altitude Min. 455 m
Max. 812 m
Superficie 26,1 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Bras-d'Asse
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Bras-d'Asse
Géolocalisation sur la carte : France
Bras-d'Asse
Géolocalisation sur la carte : France
Bras-d'Asse
Liens
Site web mairie-brasdasse-labegude.fr
    Église de Bras-d'Asse.

    Le nom de ses habitants est Bras-d'Assiens[1].

    Géographie

    Le village est situé à 475 m d’altitude[1], sur les rives de l’Asse.

    Bras-d’Asse et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes de Bras-d’Asse sont Saint-Jeannet, Estoublon, Saint-Julien-d'Asse, Estoublon, Saint-Jurs et Puimoisson.

    Lieux-dits et hameaux

    La commune comporte trois hameaux, en plus du village chef-lieu : les Orésonnis, la Bégude Blanche et les Courtiers.

    Hydrographie

    Bras-d'Asse est traversée par l'Asse[2], ainsi que par son affluent, le vallon des cardaires [3].

    Environnement

    La commune compte 1 330 ha de bois et forêts, soit 51 % de sa superficie[1].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Mézel auquel appartient Bras-d’Asse est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[4], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune de Bras-d’Asse est également exposée à trois autres risques naturels[5] :

    • feu de forêt ;
    • inondation (dans la vallée de l’Asse) ;
    • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[6].

    La commune de Bras-d’Asse est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[7]. La route départementale RD907 (ancienne route nationale 207) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[8].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[7] et le Dicrim n’existe pas non plus[9].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 1996[5]. Le tremblement de terre ressenti de la manière la plus sensible dans la commune est celui du , avec une intensité macro-sismique de IV sur l’échelle MSK et Chasteuil pour épicentre[10].

    Voies routières

    La commune se situe le long de la route départementale RD907 (ancienne route nationale 207), entre Manosque et Châteauredon.

    Lignes départementales

    Le village est aussi relié par une ligne départementale[11] :

    Ligne Tracé
    D2Riez ↔ Bras-d'Asse ↔ Digne-les-Bains

    Transports en commun

    La ville de Bras-d'Asse est desservie par la ligne de bus qui relie Riez à Digne-les-Bains[12]. Une connexion est faite à Digne-les-Bains avec la gare routière.

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 739 (selon Rostaing) ou 789 (selon Nègre et l’Atlas historique de la Provence), sous la forme Braccio ou Bractio, devenu Braz au XIIe siècle. Selon le premier, ce nom est formé sur une racine *BRAC, pouvant avoir le sens de "sol humide, boueux", mais désignant plutôt une hauteur si l’on tient compte du fait que le Vieux-Bras est construit sur une montagne[13]. Ce toponyme serait peut-être antérieur aux Gaulois[14].

    Pour Damien Quivron, auteur de la monographie du village, son nom viendrait de Bracchium, nom d'un vétéran des légions ayant pris sa retraite en ce lieu (!) et, comme le voulait la tradition, ayant hérité de cette terre.

    Le nom du hameau de La Bégude désigne l’endroit où l’on abreuve les chevaux avant la montée d’une côte importante (dans ce cas, celle qui mène au sommet du plateau de Valensole)[15], ou tout simplement, l’endroit où l’on s’arrête boire[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Bras-d'Asse est une commune rurale[Note 1],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), terres arables (25,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %), zones urbanisées (1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 203 personnes, dont 17 chômeurs[24] (35 fin 2011[25]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (74 %)[26] et travaillent majoritairement hors de la commune (66 %)[26]. Si l’agriculture représente encore une part appréciable des établissements actifs de la commune (22 sur 76 en 2010)[27], les services et l’administration en totalisent 41[27].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 22 établissements actifs au sens de l’Insee et sept emplois salariés[27].

    Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en forte baisse dans les années 2000, passant de 32 à 24, essentiellement des exploitations pratiquant les grandes cultures (13 en 2010, soit plus de la moitié). Les établissements exploitant des cultures permanentes représentent une part importante des exploitations (plus d'une sur cinq)[28]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 747 ha à 1 171 ha, alors que le nombre d’exploitations était quasi stable (de 33 à 32)[29]. La SAU a légèrement diminué lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau élevé, à 1 077 ha, essentiellement consacrée aux grandes cultures (932 ha), les cultures permanentes n’occupant que 7 ha[28].

    La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. L’oliveraie de Bras-d’Asse occupait moins de 10 hectares au début du XIXe siècle[30], et progressa à 65 hectares en 1913[31]. Elle compte actuellement plus d’un millier de pieds exploités[30].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait treize établissements, employant dix-huit salariés[27].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 33 établissements (avec seize emplois salariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (salariant quatorze personnes)[27].

    Le café de La Toupinelle, qui porte le label bistrot de pays[32], adhère à une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village[33] ».

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[34], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[35]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Ce sont néanmoins les résidences secondaires qui pèsent le plus lourd dans la capacité d’accueil[40], avec 125 logements, soit un sur trois, qui dans la commune sont des résidences secondaires[41],[38].

    Histoire

    Un habitat gallo-romain, avec quelques mosaïques, a été découvert au lieu-dit la Vache-d’Or (rive gauche de l’Asse)[42].

    Le Vieux-Bras en hauteur.

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au VIIIe siècle (voir section Toponymie). Il en fait donation à l’abbaye de Novalaise. La seigneurie, qui devient une baronnie au XIIIe siècle, dépendait des évêques de Senez[43]. Le village était alors situé en hauteur (site actuel de Vieux-Bras) et sa communauté relevait de la viguerie de Digne[44]. Le , Pierre Miracle et son frère Bérenger possédérent des parts de seigneurie à Saint-Jeannet et à Bras-d'Asse (Baillie de Digne) pour lesquels ils prêtèrent hommage au comte de Provence[45]. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédejun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon[46]. Cette même année Rostaing de Roumoules (autres Roumoules) fut signalé comme seigneur d'Entrages, de Bédéjun et de Bras d'Asse et procureur de son père Guigues[47][réf. non conforme].

    Au XVIe siècle, le baron se convertit au protestantisme. Le duc de Lesdiguières prend la place et abat ses murailles.

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[48].

    C’est au milieu du XIXe siècle que le village commence d’abandonner son site perché pour s’installer dans la vallée de l’Asse[44].

    En 1840, le hameau de la Bégude (face à Bras-d’Asse, rive gauche de l’Asse) est érigé en paroisse ; ce hameau a d’ailleurs une certaine autonomie par rapport à la commune : il possède ainsi son propre monument aux morts de la guerre de 1914-1918.

    Comme de nombreuses communes du département, Bras-d’Asse se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu et au hameau de La Bégude, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[49]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[50], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Bras-d’Asse[51]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[52], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

    Le déperchement du village s’achève en 1913 par la mort de la dernière habitante du vieux village : Euphrasine Bec[réf. nécessaire] : la vallée est désormais un axe de communications, avec le pont sur l’Asse, achevé en 1881[53], et la route nationale 207.

    En , un centre d’internement pour indésirables étrangers ouvre à Bras-d’Asse, rive gauche de l’Asse, au hameau de la Bégude[54]. Le un camp pour étrangers « en surnombre dans l’économie nationale », et obligés d’y travailler, ouvre pour 455 internés. Il ferme le , ses prisonniers sont transférés aux camps voisins du Chaffaut et d’Oraison[55].

    La libération de Bras-d’Asse est marquée par le passage, à la Bégude-Blanche, d’une colonne de la 36e division d’infanterie (US), le matin du , venant de Riez et se dirigeant sur Digne[56].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Bras-d’Asse. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[57].

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules à un bras dextre, armé d'argent, mouvant du flanc senestre, et tenant une épée du même posée en barre.[58].

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944   Sylvain Poitevin[59] Front national
    PCF
    Président du comité local de libération
    mai 1945   Louis Pons[60]    
      mars 1971 Louis Laurens PCF Conseiller général du Canton de Mézel (1959-1976)
    mars 1971 mars 2001 Francis Arnaud[61] PCF Conseiller général du Canton de Mézel (1976-1998)
    mars 2001 juillet 2016 Jean Arnaud[62],[63],[64],[65] PCF puis DVG Agriculteur
    8 juillet 2016 En cours
    (au 11 novembre 2016)
    Gilles Paul[66]    

    Intercommunalité

    Bras-d'Asse a fait partie, de 2005 à 2012, de la communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents, puis de 2013 à 2016 de la communauté de communes Asse Bléone Verdon. Cette dernière a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le .

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Bras-d'Asse en 2009[67]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation (TH) 4,28 %1,78 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 9,46 %4,5 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 28,19 %31,69 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP) 9,78 %3,83 %10,80 %3,84 %

    Enseignement

    La commune est dotée d’une école primaire[68].

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

    En 2018, la commune comptait 562 habitants[Note 3], en diminution de 2,09 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    428437458458421436459482491
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    493465438425444467460462425
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    428444463458382388384376332
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    316324352331318378395475487
    2008 2013 2018 - - - - - -
    498574562------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    76 feux48 feux

    L’histoire démographique de Bras-d’Asse, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure pratiquement tout le siècle, de 1800 à 1886. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. À Bras-d’Asse, ce mouvement est plus tardif que dans le reste du département, et la commune ne perd jamais plus de la moitié de sa population du maximum historique de 1851[73]. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’aux années 1980, avant un mouvement de reprise vigoureux des 1982 à nos jours, la commune dépassant même son niveau de 1851.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Un pont de Bras-d’Asse est particulièrement intéressant, celui sur l'Asse, entre la Bégude et Bras-d’Asse. Lorsqu’il est commencé (en 1869), il est prévu qu’il soit emprunté par la route impériale 207, qui conduit d’Avignon à Nice. La guerre de 1870 interrompt les travaux, qui ne reprennent qu’en 1877 (après un procès), et sont achevés en 1881. Il mesure 123 m de long supporté par 5 arches elliptiques de portées inégales (environ 20 m chacune). Le tablier, de m de large, est une parabole tangente à l’extrados des arcs, ce qui procure un certain effet esthétique. Les avant et arrière-becs sont semi-cylindriques. Il n’a jamais subi de modification, et est actuellement emprunté par la RD 907[53].

    Le pont d'Henrious était lui aussi signalé comme exceptionnel, mais il a été démoli en 2014[74]. Il était signalé dans un état médiocre depuis plus d'une décennie, le béton ayant servi à la construction était de mauvaise qualité, peu compact, et l’acier insuffisamment enrobé[75]. Ce pont livrait passage à la route nationale 207 qui, après avoir franchi l’Asse, continue sur sa rive gauche vers Mézel, en franchissant un cassis fréquemment engravé, d’où des enquêtes en 1912 et 1914, qui ne débouchent pas sur une construction, le coût étant trop élevé. En 1920, le choix du béton, économique, et la technique du bow-string (le pont est suspendu à deux poutres cintrées en béton armé), qui donne l’avantage d’un meilleur dégagement cours d’eau, rendent le chantier envisageable. La construction a lieu de 1926 à 1927. Le pont fait 25 m de long pour m de large. Le tablier prenait appui sur des galets et rotules pour absorber les déformations dues à la chaleur. La chaussée était pavée à l’origine[75].

    Aujourd'hui le pont d'Henrious a donc été remplacé par un pont moderne, là où se trouvé le gué immémorial du « grand chemin ».

    • Ancien village, église et château en ruines, partiellement restaurés, à Vieux-Bras
    • L'ancienne église Saint-Nicolas-de-Myre (vieux village) : elle date de 1657, et a subi des travaux de remise en état et d’agrandissement en 1836[76] ;
    • L'église Saint-Nicolas-de-Myre du nouveau village : construite de 1903 à 1905, a repris les traditions de l'ancienne église abandonnée[77] ;
    • Église Notre-Dame, à la Bégude[44] ;
    • Chapelle Saint-Jean-Baptiste à la Bégude, propriété privée depuis 1908[44] ;

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Livres

    • Maria Borrely, qui retrace dans son roman Le Dernier Feu, l’histoire de l’abandon de Vieux-Bras.
    • Damien Quivron, Monographie d'un village de Alpes-de-Haute-Provence (Serre), 632 p.

    Sources

    Bibliographie

    • Damien Quivron, Bras-d'Asse, un village des Alpes-de-Haute-Provence, Édition Serre, Nice, 2007. 632 p, histoire de la commune des origines à 1913 (abandon du village perché)
    • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
    • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017)

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Mézel », Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Asse (X14-0400) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau (X1430500) » (consulté le ).
    4. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    5. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 3 juillet 2012
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    9. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 3 juillet 2011
    10. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Bras-d’Asse », Sisfrance, consulté le 3 juillet 2012
    11. Réseau départemental des lignes de transport des A.H.P
    12. horaires de bs Riez-Dignes les Bains
    13. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950)
    14. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
    15. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, (ISBN 2-7089-9503-0), p 83
    16. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 71.
    17. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Insee, Dossier local - Commune : Bras-d’Asse (04031), p. 5
    25. Insee, Dossier local, p. 8
    26. Insee, Dossier local, p. 7
    27. Insee, Dossier local, p. 16
    28. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
    29. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
    30. Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe-XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 58
    31. Réparaz, op. cit., p. 59
    32. La charte Bistrot de Pays
    33. L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
    34. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    35. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
    36. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11
    37. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 14
    38. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    39. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
    40. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
    41. Insee, Dossier local, p. 17
    42. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 19
    43. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), p. 166
    44. Daniel Thiery, « Bras d’Asse », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 13 décembre 2010, mis à jour le 19 décembre 2010, consulté le 3 juillet 2012
    45. Guichard, Digne, t. II, p. 116.
    46. Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 446.
    47. Guichard, Digne, t. II, p. 111.
    48. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
    49. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    50. Labadie, op. cit., p. 16.
    51. Labadie, op. cit., p. 18.
    52. Labadie, op. cit., p. 11.
    53. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 60-61
    54. Association Basses-Alpes 39-45, « L’internement, repères », Basses-Alpes 39-45, consulté le 19 juillet 2012
    55. Jacqueline Ribot-Sarfati, « Camps d'internement et de déportation des juifs dans les Basses-Alpes, de la guerre aux occupations italienne et allemande (1939-1944) », in Robert Mencherini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007. (ISBN 978-2-85399-693-8), p. 237
    56. Henri Julien (directeur de publication), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-68-7), p. 126
    57. André de Réparaz, op. cit., p. 56 et 59
    58. Banque du Blason
    59. Jean Garcin, De l'Armistice à la Libération dans les Alpes de Haute-Provence 17 juin 1940 - 20 août 1944. Chronique : essai sur l'histoire de la Résistance avec un prologue 1935-1940 et un épilogue 1944-1945, Digne : Imprimerie B. Vial, 1990. p. 83, note 67.
    60. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    61. Francis Arnaud est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Robert Hue (PCF) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
    62. Jean Arnaud est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Robert Hue à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
    63. Jean Arnaud est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Gérard Schivardi (PT) à l’élection présidentielle de 2007, cf Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
    64. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, D’Aiglun à Braux (liste 1), consulté le 6 mars 2013
    65. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
    66. Site de la commune de Bras-d'Asse, rubrique municipalité
    67. « Impôts locaux à Bras d'Asse », sur taxe.com.
    68. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Manosque, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
    69. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    70. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    71. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    72. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    73. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du XIXe siècle », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 289.
    74. « La sécurité progresse », Conseil général Alpes-de-Haute-Provence, septembre 2014, no 127, p. 12.
    75. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Barruol, Autran et Ursch, op. cit., p 62-63
    76. Raymond Collier, op. cit., p 380
    77. Damien Quivron, histoire de Bras-d'Asse, p 126
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