Beaujeu (Alpes-de-Haute-Provence)

Beaujeu est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Beaujeu.

Beaujeu

Le village ; l'église et le cimetière sont un site classé.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Patrick Bernardini
2020-2026
Code postal 04420
Code commune 04024
Démographie
Gentilé Beaujolais
Population
municipale
128 hab. (2018 )
Densité 2,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 12′ 15″ nord, 6° 22′ 20″ est
Altitude Min. 821 m
Max. 2 153 m
Superficie 45,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Seyne
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Beaujeu
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Beaujeu
Géolocalisation sur la carte : France
Beaujeu
Géolocalisation sur la carte : France
Beaujeu

    Le nom de ses habitants est Beaujolais[1],[2].

    Géographie

    Beaujeu et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Le village est situé à 880 m d’altitude[3]. La commune est traversée par l’Arigeol.

    Les communes limitrophes de Beaujeu sont Le Vernet, Prads-Haute-Bléone, La Javie et Verdaches

    Géologie

    Les montagnes autour de Beaujeu sont composées de schistes noirs.

    Relief

    • Sommet du Blayeul (2 189 m), relais hertzien
    • Sommet de Chappe (1 667 m)
    • Col du Labouret (1 240 m) sur la route départementale 900

    Environnement

    La commune compte 2 793 ha de bois et forêts, soit 61 % de sa superficie[1].

    Hameaux

    • Boullard
    • le Clucheret
    • l'Escale
    • Fonfrède
    • le Labouret
    • Saint-Pierre
    • les Traverses-Hautes
    • le Villard

    Transports

    La commune est desservie par la départementale RD 900, ancienne route nationale 100. Le pont de la Gipière, construit en pierre à la fin du XVIIIe siècle, a été remplacé par un pont de béton en 2013[4]. La ligne 28 du réseau des lignes express régionales Provence-Alpes-Côte d'Azur, de Marseille à Barcelonnette, dessert tous les jours le village[5].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Javie auquel appartient Beaujeu est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Beaujeu est également exposée à trois autres risques naturels[7] :

    • avalanche,
    • feu de forêt,
    • inondation (dans la vallée de l’Arigeol),
    • mouvement de terrain.

    La commune de Beaujeu est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[9].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[8] et le Dicrim n’existe pas non plus[10].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour inondation, coulées de boue, et glissement de terrain en 1986, 1994 et 1996[7]. Le dernier glissement de terrain en date, le 18 mai, emporte deux pylones de la ligne électrique à 20 000 volts[11]

    Toponymie

    Le terme désignant la localité en 1147 vient du latin bellom jugum, signifiant Beau Mont[12],[13]. Devenu Bèl jog, une confusion de sens s’insinue avec l’occitan bèl joc, qui signifie beau jeu en français[12].

    Le nom du hameau du Clucheret semble venir de son statut de paroisse, qui lui aurait valu le nom de Clocher[14].

    Le nom du sommet de Chappe (1667 m), limitrophe de Prads-Haute-Bléone, garde le souvenir de l’existence d’un relais de télégraphe optique, dit télégraphe Chappe[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Beaujeu est une commune rurale[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), prairies (2,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Histoire

    Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de Beaujeu. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[23].

    D’après un inventaire des biens de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, l’abbaye y possédait plusieurs tenures et bergeries, parmi lesquelles on peut identifier la Bouisse, Champ Premier, la Sébière, Auche[14]. Plus tard, on identifie trois communautés distinctes, chacune disposant de son église : Beaujeu, Le Clucheret, et Saint-Pierre-des-Auches[14].

    Saint-Pierre était à l’origine construit plus en hauteur, et le prieuré dépendait de l’abbaye des Augustins de Valence[14].

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1147 (Beljog)[3], mais une motte castrale avait été construite dès le XIe siècle au lieu-dit la Tour[24].

    La baronnie de Beaujeu s’étendait sur les communautés de Mariaud et du Clucheiret[25]. Un péage était établi sur la route du col de Labouret à la fin du Moyen Âge[26].

    En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d’Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon[27]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Beaujeu et de Mariaud, Gui de Saint-Marcial, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[28].

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[29].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Beaujeu[30].

    Comme de nombreuses communes du département, Beaujeu se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry. En 1775, elle a déjà une école qui fonctionne l’hiver[14]. En 1863, elle en possède quatre, installées au chef-lieu et dans les hameaux éloignés (Saint-Pierre[31], Boulard[32] et Fontfrède[33]), qui dispensent une instruction primaire aux garçons[34]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[35], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Beaujeu[36]. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve et en rénover une autre[37], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Beaujeu sont régulièrement scolarisées.

    Héraldique

    Blasonnement :
    « Echiqueté d'or et d'azur. »[38].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945   Daniel Fabre[39]    
             
    mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Broveli[40],[41]    
    mars 2008 2020 Brigitte Bonnet[42],[43] PS Fonctionnaire
    Suppléante du sénateur Claude Domeizel
    2020 En cours Patrick Bernardini DVG Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Beaujeu fait partie :

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s'élevait à 76 personnes, dont 9 chômeurs[44] (14 fin 2011[45]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (80 %)[46] et travaillent majoritairement hors de la commune (74 %)[46]. L'essentiel des emplois de la commune se trouvent dans l’agriculture, qui compte 8 établissements[47].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 8 établissements actifs au sens de l’Insee et 1 emploi salarié[47].

    Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en augmentation dans les années 2000, passant de 6 à 8, des élevages ovins et hors-sol[48]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a plus que doublé, de 226 ha à 468, alors que le nombre d'exploitations baissait (de 9 à 6)[49]. L’accroissement de la SAU s’est poursuivi lors de la dernière décennie, atteignant le niveau de 561 ha[48].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait un seul établissement, n’employant aucun salarié[47].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait deux établissements auxquels s'ajoutent les trois établissements du secteur administratif (salariant trois personnes)[47].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[50]. En l’absence totale de structures d'hébergement, ce sont les résidences secondaires qui permettent d’accueillir des touristes[51] (les 41 résidences secondaires représentent plus d’un tiers des logements de l commune[52],[53]).

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

    En 2018, la commune comptait 128 habitants[Note 3], en diminution de 12,33 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    220372265334418450408444440
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    415349360340329321302303265
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    261271233252190165143136145
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010
    13112192110109129152154150
    2015 2018 - - - - - - -
    137128-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    103 feux18 feux

    L’histoire démographique de Beaujeu, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831[58]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population a repris sa croissance.

    Lieux et monuments

    Chapelle Sainte-Anne du Labouret, sur la route du col. En arrière-plan, le Blayeul (2 189 m).

    Il y avait deux relais de poste sur la route du Labouret, un au village et un au pied du col, dont l’ascension était très ardue (un dicton affirmait De passa lou Labouret libera me, domine ![59]).

    Anciennes paroisses :

    • église Saint-Pierre-des-Auches, à Saint-Pierre ;
    • église de la Transfiguration à Boullard (1824), qui desservait les hameaux de Boullard, Piogier, Bouse et Sausée[14] ;
    • église Notre-Dame-de-l’Assomption à Beaujeu (XVIe-XIXe siècles) date de 1840 sur structures anciennes[60], qui possède une châsse en cuivre et émail champlevé du XIIIe siècle, classée au titre objet[61] et un tableau représentant saint Roch et saint Sébastien, classé[62].

    Deux chapelles se trouvent sur la commune, la chapelle Sainte-Anne et la chapelle Saint-Blaise (le Clucheret) qui possède une croix d’autel et de procession en fer, datée de 1683, classée[63]. La chapelle du Labouret possède un calice et une patène en argent, du XVIIIe, eux aussi classés[64].

    Le cimetière, sa chapelle et ses abords sont un site classé depuis 1943[65].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de La Javie », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. Annuaire des Mairies et Villes de France.
    3. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    4. D. Ch., « RD 900 : inauguration du pont de la Gipière », La Provence, 8 avril 2013, p. 4
    5. Fiche horaire de la ligne 28
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    7. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 2 juillet 2012
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    10. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 2 juillet 2011
    11. Philippe Dubernard, « Pluie, coupures de courant, secours et moral en berne », La Provence, 19 mai 2013, p. 5
    12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 5254, p 318, corrigé par l’errata p 1857
    13. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 84.
    14. Daniel Thiery, « Beaujeu », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 13 décembre 2010, mis à jour le 19 décembre 2010, consulté le 2 juillet 2012
    15. Fénié & Fénié, op. cit., p. 83
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
    24. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p. 31.
    25. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), p. 164
    26. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècles », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    27. Isnard, Etat documentaire, p.446
    28. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 42).
    29. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
    30. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
    31. Labadie, op. cit., p. 59.
    32. Labadie, op. cit., p. 56.
    33. Labadie, op. cit., p. 58.
    34. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    35. Labadie, op. cit., p. 16.
    36. Labadie, op. cit., p. 18.
    37. Labadie, op. cit., p. 11.
    38. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
    39. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    40. Jean-Pierre Broveli est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature d’Olivier Besancenot à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010
    41. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
    42. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, D’Aiglun à Braux (liste 1), consulté le 6 mars 2013
    43. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
    44. Insee, Dossier local - Commune : Beaujeu (04024), p. 5
    45. Insee, Dossier local, p. 8
    46. Insee, Dossier local, p. 7
    47. Insee, Dossier local, p. 16
    48. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
    49. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
    50. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    51. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
    52. Insee, Dossier local, p. 17
    53. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    58. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
    59. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 424
    60. Raymond Collier, op. cit., p 379
    61. Arrêté du 2 mars 1934 « Châsse », notice no PM04000037, base Palissy, ministère français de la Culture consultée le 28 octobre 2008
    62. Arrêté du 7 septembre 1988 « tableau : saint Roch et saint Sébastien », notice no PM04000038, base Palissy, ministère français de la Culture consultée le 28 octobre 2008
    63. Arrêté du 7 décembre 1989, « croix de procession », notice no PM04000589, base Palissy, ministère français de la Cultureconsultée le 28 octobre 2008
    64. Arrêté du 13 juin 1988, « calice, patène », notice no PM04000760, base Palissy, ministère français de la Culture consultée le 28 octobre 2008
    65. Direction régionale de l'environnement, « L'ancien cimetière, la chapelle et leurs abords », Inventaire départemental des sites classés, DIREN, publié en octobre 2003, consulté le 4 août 2012
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