Benjamin-François Dufougerais la Douespe

Benjamin François de La Douëpe du Fougerais ( - Bordeaux - Paris), est un homme politique français du XIXe siècle.

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Biographie

Benjamin François de La Douëpe du Fougerais était fils du chevalier Daniel François de La Douespe du Fougerais, fusillé à Angers pour avoir favorisé les entreprises des chouans, et de Julie Nairac

Il exerça sous le Premier Empire les fonctions de directeur général adjoint de la caisse d'amortissement.

Ladouespe Dufougerais avait hérité de son père les terres de Sainte-Florence et du Fougerais en Vendée. Le 4 mai 1811, il devint député de ce département au Corps législatif. Il entra également au conseil du ministre des manufactures et du commerce.

Rallié sans effort à la Restauration, il fut élu député à la Chambre par le collège du département de la Vendée le 22 août 1815[1] (1815-1818) il fit partie de la majorité royaliste. Réélu encore le 4 octobre 1816[2], il ne cessa d'opinier avec le côté droit.

Il fut rapporteur de la loi transitoire du budget (session de 1816 à 1817), et fit à propos des finances un pompeux éloge de la Chambre de 1815. Il fut aussi rapporteur du projet de loi sur la traite des noirs.

Chevalier de l'Empire le 3 juillet 1813, il reçut le 16 juin 1818, du gouvernement royal, le titre de baron.

Vie familiale

Fils aîné du chevalier de La Douëpe du Fougerais et de Julie Nairac (née le 10 mai 1741 - Bordeaux), Benjamin François épousa Louise Jeanne Veytard (13 août 1773 - Lille13 mars 1851 - Paris) ; fille de François Joseph Veytard (26 novembre 1727 - Gannat2 août 1815 - Paris), Gouverneur et greffier en chef de l'Hôtel de ville de Paris. Une des sœurs de Louise épousa le plus jeune des frères de Benjamin François. Ensemble, ils eurent :

Fonctions

Titres

Distinctions

Règlement d'armoiries

« Armes des La Douëpe du Fougerais sous l'Ancien Régime : De gueules, à quatre clous d'argent, appointés en sautoir.[3] »


« Armes de Chevalier de l'Empire : D'azur, au croissant d'argent, surmonté d'une étoile du même, et soutenu de cinq besants, 3 et 2 d'or, à l'orle du même ; bordure d'azur du tiers de l'écu chargée du signe des chevaliers de l'Ordre impérial de la Réunion, au deuxième point en chef.[4] »

Annexes

Bibliographie

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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