Benest

Benest est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Benet (homonymie).

Benest

La mairie de Benest.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
Olivier Chériot
2020-2026
Code postal 16350
Code commune 16038
Démographie
Gentilé Benestois
Population
municipale
311 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 21″ nord, 0° 27′ 10″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 192 m
Superficie 21,10 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charente-Bonnieure
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Benest
Géolocalisation sur la carte : Charente
Benest
Géolocalisation sur la carte : France
Benest
Géolocalisation sur la carte : France
Benest

    Ses habitants sont appelés les Benestois et Benestoises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Située à l'extrémité nord du canton de Champagne-Mouton, la commune de Benest, traversée par la Charente, est située au nord-ouest du département de la Charente et est limitrophe avec le département de la Vienne.

    Le bourg de Benest, à sept kilomètres au nord de Champagne-Mouton et vingt kilomètres de Confolens, est une très ancienne localité, construite au sommet des hautes collines qui dominent la vallée de la Charente.

    Hameaux et lieux-dits

    Les principaux hameaux de la commune sont: Sainte-Terre, où se trouve le logis du même nom ; Loume, sur la route d'Alloue ; les Uzières, près du bourg ; Pailler et Couderle, dans le sud de la commune ; Chez Père Thomas, le Peu sur la route du Bouchage ; Chez Vaslet, au-dessus de la Charente ; le Courteil ; Chez Ribourgeoux, sur la route de Pleuville ; le Thiollet ; l'Âge Clanchaud, dans l'est, etc.[2].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Le Bajocien (Dogger) apparaît sur les flancs de la vallée de la Charente. Le plateau est toutefois recouvert sur une petite partie centrale par des altérites sous forme d'argile à silex (appelée aussi argile rouge à châtaigniers), et sur une majeure partie par de l'argile sableuse, dépôts du Tertiaire en provenance du Massif central[3],[4],[5].

    Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 170 m traversé en son centre par la vallée de la Charente. Les points culminants sont à une altitude de 192 m, situés au sud-ouest et au sud-est (bornes IGN). Le point le plus bas est à 132 m, situé le long de la Charente sur la limite départementale au nord. Le bourg, dominant la vallée, est à 160 m d'altitude[2].

    Hydrographie

    La Charente, sur sa section entre Roumazières et Civray, traverse la commune du sud-est au nord-ouest avant de quitter le département, pour y entrer à nouveau à Taizé-Aizie.

    Le ruisseau de la Forêt limite la commune au sud-est et se jette dans la Charente sur sa rive gauche. Sur la rive droite, un autre ruisseau intermittent descendant de la fontaine de Fontbeau limite la commune à l'est. Un autre descend du château d'Ordières.

    Au pied du bourg, un ruisseau naissant à Chez Jean-Dubois alimente un lavoir avant de se jeter dans la Charente sur la rive gauche, ainsi qu'un autre au pied de Chez Maigret.

    Malgré le sol de nature karstique et quelques gouffres, on trouve de nombreuses sources, fontaines et puits.

    Au sud de la commune, la Fosse Malibet est occupée par un petit étang[2].

    Climat

    Le climat est océanique aquitain dégradé. C'est celui de la Charente limousine toute proche, plus humide et plus frais que celui du reste du département.

    Limite dialectale

    La commune est située dans le domaine poitevin (langue d'oïl) à la limite du domaine marchois (occitan) au sud (Alloue)[6],[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Benest est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,6 %), terres arables (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), forêts (13 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Benaiae en 1113, Benaio, Benaiaco au Moyen Âge[14], Benays en 1597[15]. La carte de Cassini écrit déjà Benest au XVIIIe siècle[2].

    D'après Dauzat, le nom serait issu de *Benatius ou *Benacius, nom d'homme gallo-romain, lui-même dérivant du gaulois Benos, avec suffixe -acum[16]. Cette interprétation se rapproche de celle de Dottin, supposant le nom issu de *Benaiascum signifiant « domaine de Benaius ». Le suffixe -ascus est ligure; le premier élément est commun au ligure et au gaulois[17].

    Histoire

    À l'époque romaine, Benest appartenait à la cité des Pictons. Le pont traversant la Charente en direction de Pleuville aurait une assise antique supposée romaine[18], mais aucune voie romaine n'est signalée à proximité[19].

    En 1153, Benest, paroisse du sud du Poitou, était le siège d'un prieuré fondé par les moines de Charroux. Le prieur était seigneur temporel de la paroisse, et sa justice relevait par appel de celle de l'abbé de Charroux. Au début du XXe siècle, il ne restait plus de la maison prieurale que de vieux bâtiments aux tourelles décapitées qui enserraient l'église à l'ouest et au sud[18],[20].

    Les pierres tombales anciennes présentes dans le cimetière au nord du village seraient le témoignage des quelques batailles à Benest. On y a trouvé beaucoup de sarcophages qui ont de particulier, qu'ils sont en calcaire tendre étranger au pays, et connu sous le nom de pierre d'Angoulême, calcaire dont les gisements les plus proches sont distants d'une cinquantaine de kilomètres.

    Suivant la tradition populaire, la terre de Benest fut le théâtre d'une bataille sanglante que Charlemagne livra aux Sarrasins (ils occupaient alors une partie de l'Aquitaine). Charlemagne, satisfait de la conduite des habitants de Benest, leur accorda l'exemption de toutes contributions aux charges publiques, tailles et impôts locaux, leur bâtit une église, et y fonda deux services annuels, l'un en l'honneur des guerriers morts en le défendant, et l'autre, que l'on appelait Trentaine, parce qu'il durait trente jours consécutifs, devait être célébré à la mort de chaque roi de France (aux frais de la paroisse, comprenant l’aumône aux pauvres et la rétribution des nombreux prêtres, curés et chapelains qui y participent)[21].

    Les lettres patentes qui établissaient cette franchise, déposées à l'abbaye de Charroux, ont hélas disparu pendant la guerre de Cent Ans, et Benest dut solliciter à l'avènement de chaque roi (parfois avec difficultés, comme sous les règnes de Henri III, Louis XIV et Louis XVI)[22] le renouvellement de ces lettres de franchises jusqu'à la Révolution[18]. Les habitants restaient cependant soumis aux impositions militaires (logement des troupes, fourrage et autres taxes militaires)[22].

    Ce privilège accordé aux habitants de Benest leur fut confirmé par François Ier. On lit sur un des murs de l'église cette inscription, en lettres gothiques : « L'année 1517, franchise de Benays fut mise au net par François, roi de France, qui leur bailla cette allégeance en conservant leur privilège donné par Charlemagne »[23],[18].

    La pierre qui contient ces mots est encore assez bien conservée ; mais les titres, abolis par l'Assemblée nationale, furent brûlés pendant la Révolution[réf. nécessaire].

    Les communes de Montembœuf et de Vitrac jouissaient des mêmes privilèges, et les ont perdus de même[réf. nécessaire].

    Au XVIIe siècle, des Benestois adhèrent au protestantisme. La petite église protestante de Courteil est évoquée en 1623 dans l'histoire des protestants du Poitou du pasteur Lièvre, comme rattachée au Poitou protestant. En 1633, le pasteur Clemenceau y habite et y exerce. Vers 1666, Maillot y est pasteur. De 1673 à 1683, Jacques Huet occupe cette charge. En 1681, des dragonnades se déroulent dans la région de Champagne-Mouton : huit abjurations à Benest[24].

    Lors de la formation du nouveau département de la Charente (1790), Benest ne souhaitait pas en faire partie et préférait être rattaché à la Vienne[25].

    Le 24 juin 1790, les citoyens actifs payant au moins trois livres d'impositions directes élisent le premier maire de Benest, Pierre Girard. En 1794, Charles Montjeau est maire (Pierre Girard est juge de paix du canton). En 1800, Pierre Girard redevient maire de Benest[25].

    Entre 1913 et 1946, la commune était aussi desservie par une gare des Chemins de fer économiques des Charentes, petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique d'Angoulême à Confolens par Saint-Angeau, Champagne-Mouton, Benest et Alloue, et appelée Petit Mairat en l'honneur de son initiateur Paul Mairat, né dans la commune[18].

    La ponne

    Depuis des temps très anciens, on fabriquait à Benest la ponne, grande cuve en terre noire (m de haut et 80 cm de diamètre environ) utilisé jusqu'au début du XXe siècle pour faire la lessive. L'utilisation de fagots de bois vert en fin de cuisson, dégage du carbone qui se dépose sur les ponnes, dans les pores de la poterie, assure leur étanchéité en leur donnant la couleur noire qui avec les décorations traditionnelles en font leur caractéristique. Benest était renommé pour la fabrication des ponnes et le four où elles étaient cuites existe toujours dans le bourg. On peut visiter ce bâtiment en s'adressant à la mairie. Quelques modèles de ponnes, souvent fêlés, peuvent encore être aperçus dans les jardins où elles servent de bacs à fleurs.

    Il se faisait principalement deux tailles de ponnes, et ces deux grandeurs se différenciaient par leur décor en relief, immuables pour chacune d'elles[18].

    Administration

    Benest adhère à la communauté de communes de Charente Limousine et au SIVOS « Autour d'Alloue ».

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Jean Faure    
    avant 1995  ? Bernadette Moreau DVD  
    depuis 2001 En cours Jean-Jacques Meyer SE Retraité cadre EDF
    Les données manquantes sont à compléter.

    La fiscalité est d'un taux de 7 % pour la taxe d'habitation, 14,49 % sur le foncier bâti, 56 % sur le non bâti et 13,91 % de taxe professionnelle, et comme la communauté de communes prélève sur l'ensemble des quatre taxes, respectivement 1,01 %, 2,45 %, 8,25 % et 1,62 % cela donne au total et avant que s'y ajoutent le département et la région, 8,01 % pour la taxe d'habitation, 16,94 % sur le foncier bâti, 64,25 % sur le non bâti et 15,53 % de taxe professionnelle (chiffres 2007).

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

    En 2018, la commune comptait 311 habitants[Note 2], en diminution de 5,76 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 4001 2621 3781 3951 4801 4851 5241 4661 578
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 4191 4431 4261 3301 3221 3271 3111 2671 282
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 2961 266920995972947909867739
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    663547470425382366364361330
    2018 - - - - - - - -
    311--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Benest en 2007 en pourcentage[30].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    1,6 
    11,8 
    75 à 89 ans
    16,2 
    30,6 
    60 à 74 ans
    24,1 
    24,1 
    45 à 59 ans
    20,4 
    11,2 
    30 à 44 ans
    16,2 
    10,0 
    15 à 29 ans
    7,9 
    12,4 
    0 à 14 ans
    13,6 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[31].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    L'école est un RPI entre Alloue, Ambernac et Benest. Alloue accueille l'école primaire (maternelle et élémentaire), Ambernac et Benest une école élémentaire[32].

    Vie associative

    La salle des fêtes.

    Elle est le fait de nombreuses associations : Comité des fêtes et de loisirs de Benest, l'Amitié du voisinage, l'Atelier du musicien de Charente-Limousine, société de chasse, société de pêche, club de pétanque, la Trace (association pour le tourisme, les randonnées, l'aménagement des chemins et de l'environnement), Élan charentais de Benest, les Picatos, club du 3e âge, anciens combattants, ABC Conseil (activités informatiques et éducatives), Cancer Support France.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Justinien.

    L'église paroissiale Saint-Justinien, fut construite au XIIe siècle dépendait de l'abbaye de Charroux. Elle fut fondée par celle-ci et en même temps que celle-ci pour être un Prieuré-cure[33]. Elle est de petite taille, mais son abside hémicirculaire et sa tour romane sont d'un style très pur. La surélévation du chœur pourrait laisser supposer l'existence d'une crypte[18]. Une chapelle latérale lui fut ajoutée au sud au XVe siècle par un Pastoureau, seigneur d'Ordières, qui inscrivit son blason. En 1720 le clocher et le mur nord qui s'écroulèrent furent reconstruits. La façade ouest est hélas masquée par des servitudes construites au XVIIIe siècle. L'ancien logis prieural situé au sud, appelé localement « château Saint-Justinien », a été restauré dans les années 2000 par la municipalité et il est ouvert occasionnellement à la visite[33].

    L'église est inscrite monument historique depuis 1984[34].

    Elle contient une statue en bois peint de Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle, inscrite monument historique à titre objet depuis 1976[35].

    La commune possède aussi cinq croix de chemins[36].

    À Courteil, un petit emplacement appelé "Le Temple" rappelle le passage du protestantisme à Benest (il n'y reste pas de vestige de bâtiment religieux)[24].

    Patrimoine civil

    Le château d'Ordières dont une partie a été inscrite monument historique le 13 avril 1989 : la tour sud-est qui est un ancien donjon, la façade nord et sa toiture.

    Le premier sieur d'Ordières est Geoffroy Pastoureau, lieutenant-général du duché de Chatellerault (décédé avant 1555). En 1628, Pierre de Moneÿs épouse Esther Pastoureau et devient baron d'Ordière après 1660. Le dernier seigneur est Jean-Romuald de Moneÿs (1767-1848), qui émigra en 1791[21],[37].

    Le château de la Borderie construit au XVIe siècle qui appartenait à la famille Boiceau de la Borderie et dont il ne reste que des ruines, alors qu'un logis a été construit à côté au XIXe siècle[38].

    Les très nombreuses fermes datent pour la plupart du XIXe siècle mais quelques-unes sont du XVIIIe siècle[36].

    Le lavoir et la fontaine de Pailler.

    Le hameau de Loume est le lieu de l'ancienne gare.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Boiceau de La Borderie (1513-1591), avocat et poète français, né à Benest.
    • Adrien Paul Mairat (1865-1924), journaliste, né à Benest. Conseiller général de Champagne-Mouton à partir de 1894, puis élu député en 1906, il fut un initiateur des lignes de chemin de fer à voie étroite Angoulême-Roumazières et Saint-Angeau, les Chemins de fer économiques des Charentes. Il a résidé dans la commune voisine d'Alloue et est mort en 1924 à Angoulême.
    • Jean-Robert Charraud (1924-2007), historien local [39]
    • Michel Bosc (1963-), compositeur dont le roman Marie-Louise, l'Or et la Ressource[40] se déroule en partie à Benest et dont la 5e symphonie s'intitule Loume (le second mouvement évoque notamment l'église de Benest).

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à trois boisseaux d'or [41].

    L'écu, timbré d'une couronne murale d'or, est soutenu par deux sirènes. Le tout repose sur une ornementation végétale de sinople.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Jean-Robert Charraud, Histoire de Benest, enclave poitevine de Charente, t. 1, Ruffec, éditions La Péruse, Ruffec, , 228 p. (ISBN 2-907588-13-3)
    • Jean-Robert Charraud, Histoire de Benest, enclave poitevine de Charente, t. 2, Ruffec, éditions La Péruse, Ruffec, , 228 p. (ISBN 2-907588-21-4, lire en ligne)
    • Dujardin V., Moinot É., Ourry Y. - Le Confolentais, entre Poitou, Charente et Limousin, Images du patrimoine, no 243, Geste éditions, 2007.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Carte du BRGM sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Confolens », sur Infoterre, (consulté le )
    6. Charles de Tourtoulon et Olivier Bringuier, Limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oil, Paris, Imprimerie nationale (réimprimé en 2007 par Massert-Meuzac, IEO), , 63 p. [[ Carte de la limite oc-oil en France, partie ouest, visualisation en ligne]]
    7. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. Henri Beauchet-Filleau, Pouillé historique du diocèse de Poitiers, t. III, Niort, Clouzot, , 574 p. (lire en ligne), p. 179.
    15. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 40
    16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 71.
    17. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    18. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 78
    19. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 105
    20. « Prieuré Saint-Justinien », notice no IA16000346, base Mérimée, ministère français de la Culture
    21. Histoire de Benest, p. 28-29
    22. Histoire de Benest, p. 24-29
    23. « Inscription sur l'église », notice no PM16000085, base Palissy, ministère français de la Culture
    24. Histoire de Benest, p. 87-94
    25. Histoire de Benest, p. 125-127
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. « Evolution et structure de la population à Benest en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    31. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    32. Site de l'inspection académique de la Charente
    33. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 68
    34. « Église Saint-Justinien », notice no PA00104246, base Mérimée, ministère français de la Culture
    35. « Statue de la Vierge », notice no PM16000490, base Palissy, ministère français de la Culture
    36. « Benest », base Mérimée, ministère français de la Culture
    37. Histoire de Benest, p. 52-53
    38. « Château de la Borderie », notice no IA16000574, base Mérimée, ministère français de la Culture
    39. Histoire de Benest
    40. Michel Bosc, Marie-Louise, l'Or et la Ressource, Paris, L'Harmattan, , 279 p. (ISBN 978-2-343-03669-4)
    41. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=2587
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