Bazac
Bazac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Bazac | |||||
![]() Puits près de l'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Philippe Pellissier 2020-2026 |
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Code postal | 16210 | ||||
Code commune | 16034 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
144 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 13′ 55″ nord, 0° 03′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 121 m |
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Superficie | 4,92 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation et accès
Bazac est une commune située à l'extrémité sud du département de la Charente. Elle est limitrophe avec le département de la Dordogne et à 3,5 km de la Charente-Maritime.
Elle est située à 4,7 km au sud de Chalais, le chef-lieu de son canton, et à 48 km d'Angoulême. Elle est aussi à 9 km de La Roche-Chalais, 7 km de Saint-Aulaye, 10 km d'Aubeterre-sur-Dronne, 23 km de Ribérac, 65 km de Bordeaux[1].
La route la plus importante est la D 674, route d'Angoulême à Libourne, qui traverse la commune du nord au sud et passe à l'ouest du bourg à 1 km. Le bourg est aussi desservi par la D 78 qui longe la rive droite de la Dronne en direction d'Aubeterre au nord et Saint-Aigulin au sud[2].
La gare la plus proche est celle de Chalais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
Le bourg de Bazac, assez petit, touche le hameau du Rouchard. Plus à l'ouest, sur la route d'Angoulême à Libourne, on trouve la Chebrolerie jouxtant le hameau du Grélis (commune de Saint-Avit).
Le hameau de Matignon est situé au sud de la commune, qui compte aussi de nombreux lieux-dits et fermes : Caillaud, la Sicaudrie, le Logis de Chamberlane où est situé le cimetière, le Moulin de Chamberlane sur la Dronne, la Font de Bazac, Périchon, Baudin, Cybard, Rebet, Château-Guyon, etc., ainsi que le château de Bellevue au nord[2].
Communes limitrophes
Bazac est limitrophe de quatre autres communes, dont une dans en Dordogne. Au nord-ouest, le territoire communal n'est distant que d'environ 200 mètres de la commune de Rioux-Martin.
Géologie et relief
La partie nord de la commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente. Cette formation est toutefois recouverte par des alluvions anciennes, sable et galets parfois enrobés d'argile comme au bourg, datant du Quaternaire. Les vallées (Tude et Dronne) sont occupées par des alluvions plus récentes (partie inondable, et basses terrasses)[3],[4],[5].
Le relief de la commune est celui d'un plateau parfois pentu compris entre les vallées de la Tude et de la Dronne, qui se termine en vallée commune et allongée jusqu'à leur confluent. Le point culminant est à une altitude de 121 m, situé à l'extrémité nord de la commune en haut du bourg de Saint-Avit. Le point le plus bas est à 25 m, situé au confluent. Le bourg de Bazac, dominant la vallée de la Dronne, est à 75 m d'altitude[2].
Hydrographie
La commune est bordée à l'est par la Dronne, affluent de l'Isle et sous-affluent de la Dordogne, et qui fait la limite départementale avec le département de la Dordogne, et à l'ouest par la Tude, affluent de la Dronne, qui la sépare de la commune de Médillac. Le confluent marque l'extrémité sud de la commune.
Un petit ruisseau intermittent, affluent de la Dronne, limite la commune à l'est[2].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Limite dialectale
La commune est dans la langue d'oïl, et marque la limite avec le domaine occitan (à l'est)[6].
Natura 2000
Bordé à l'ouest par la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[7],[8].
Seize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[7].
- un amphibien : le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) ;
- un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
- six insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), le Cerf-volant (mâle) ou la Grande biche (femelle) (Lucanus cervus), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- cinq mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et trois chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
- deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.
ZNIEFF
À Bazac, les vallées de la Dronne et de son affluent la Tude font partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[9],[10].
Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[9] :
- un amphibien : la Rainette verte (Hyla arborea) ;
- un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
- cinq insectes dont trois lépidoptères : l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et deux odonates : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) ;
- sept mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq chauves-souris : le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- quatre oiseaux : l'Alouette lulu (Lullula arborea), le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le Milan noir (Milvus migrans) et le Tarier des prés (Saxicola rubetra) ;
- trois poissons : le Chabot commun (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[9].
Urbanisme
Typologie
Bazac est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38 %), prairies (27,8 %), terres arables (11,6 %), forêts (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,1 %), zones urbanisées (5,7 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Une forme ancienne du lieu est attestée est au Moyen Âge sous la forme Bezaco[17],[18].
Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine basée sur *Batius (anthroponyme qui n'est pas attesté, variante hypothétique de Battius), nom de personne latin, suivi du suffixe -acum d'origine gauloise indiquant la propriété, d'où le sens global de « domaine de Batius »[19],[18].
Remarque : il existe un élément gaulois -bata / bat- que l'on rencontre dans le nom d'un type de gladiateur Andabata et dans batoro- « combattant » ?, c'est-à-dire *batoros « combattant », littéralement « batteur » que l'on rattache à la racine du latin battuō, -ere « battre » qui serait lui-même un emprunt au gaulois[20].
Histoire
Le château de Bellevue (Saint-Avit), en limite de commune, était la demeure de la famille des comtes de Poncharail (ou Poncharal) de Pouillac dont plusieurs eurent leur part dans l'histoire de France. Sa châtellenie englobait une partie de Bazac et toute l'actuelle commune de Saint-Avit, et avait droit de haute, moyenne et basse justice[21].
Le fief de Chamberlane (alors orthographié Chamberlanne) fut concédé en 1479 par les princes de Chalais en faveur de Jean Dorciagne, et passa ensuite aux descendants de ce dernier, les de Jaubert, qui le possédèrent très longtemps. Aux élections de mars 1789, pour les États généraux à Saintes, l'un des descendants qui avaient émigré représentait le prince de Chalais, qui habitait Paris[22].
Administration

Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2018, la commune comptait 144 habitants[Note 2], en diminution de 7,69 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[29].
Industrie
Après l'incendie de l'ancien moulin à blé de Chamberlanne, une minoterie a été construite en 1848 d'époque inconnue. Après son arrêt vers 1970 elle a été transformée en atelier de fabrication de produits pour l'alimentation animale.
La minoterie située au moulin de Parcoul date, elle, du début du XXe siècle et a été transformée en logements[30].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments

- L'église paroissiale Saint-Martin est romane et date du XIIe siècle. Initialement en forme de croix latine, elle fut équipée par la suite de deux bas-côtés par suite d'une forte fréquentation. L'ensemble a été restauré au XIXe siècle, en particulier un rehaussement de la nef, du clocher et des bas-côtés. Un fronton triangulaire coiffe la façade[31].
- Le château de Bellevue.
Héraldique
[[Image:|Blason à dessiner|100px]] | Blason | |
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Détails | Sous l'Ancien Régime, le territoire de la commune actuelle était composé de deux fiefs : celui de Bazac sous l'autorité de la famille des comtes de Poncharail et le fief de Chamberlane en faveur des de Jaubert (ces deux familles ont un croissant sur leurs armes). Au pied du village de Bazac il y a quatre sources et deux moulins sur les bords de la rivière la Dronne. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- [PDF] - FR5400419 - Vallée de la Tude, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site « Vallée de la Tude », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 393
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 60.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Errance, , 2e éd., 440 p. (ISBN 2-87772-237-6, ISSN 0982-2720), p. 68 - 69
- Jean-Marie Ouvrard, « Poncharal », Blasons de la Charente, (consulté le )
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 76
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Bazac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- « Moulin de Parcoul », notice no IA00066141, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 66
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Catillus Carol, « Bazac », (consulté le )
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