Andabate

L’andabate est un gladiateur qui combattait à cheval ou plus souvent à pieds[1] aveuglé par un casque fermé, ce qui le rendait totalement aveugle, et armé d’une épée (le gladius). Il portait une armure de métal articulée sur un bras (à droite s'il était droitier et inversement) et sur une jambe. On doute de la présence d'une armure thoracique.[réf. souhaitée]

Il se battait lorsque trois combats avaient lieu au même moment, dans un des trois foyers de l'Ellipse. Il pouvait se battre de deux manières ; la première, très aléatoire, consistait à faire des moulinets sur soi-même tout en fonçant sur l'ennemi en espérant transpercer avant de se faire toucher (cette méthode, qui reposait sur le hasard, était pourtant la plus utilisée des deux car la plupart des gladiateurs refusaient de porter le casque durant les entraînements et s'entraînait donc à la seule force de leurs bras contre un poteau de bois), la seconde, reposait sur un entraînement casqué mais moins autorisé car les spectateurs pensaient que certains des adeptes de cette méthode voyaient à travers le casque. Cette méthode consistait donc à s'entraîner hors du regard du laniste (qui ne cherchait pas à s'attirer des ennuis avec le public) en portant le casque et cherchant à isoler un bruit pour le situer dans l'espace. S'ils s'entraînaient à deux, les andabates pouvaient chercher à récupérer le glaive adverse en le situant grâce au simple souffle de la respiration ennemie. Les adeptes de cette méthode étaient cependant en très grande minorité.[réf. souhaitée]

Contrairement aux autres types de gladiateurs, les andabates ne se battaient qu'entre eux (comme les gladiatrices), par soucis d'un combat inégal d'un voyant contre un aveugle. Aussi, c'est pour cette raison que les gladiateurs qui perdaient la vue au cours d'un combat pouvaient devenir andabates pour éviter de se faire forcément tuer.[réf. souhaitée]

Les andabates étaient d'ailleurs en minorité car le public ne les aimait pas vraiment en raison de l'issue trop aléatoire du combat (car la première méthode était pratiquement toujours choisie). C'est pour cela qu'ils n'étaient pratiquement jamais graciés.[source insuffisante]

Notes et références

Voir aussi

  • Portail de la Rome antique
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