Apparition mariale de Notre-Dame de l'Osier
L'apparition mariale de Notre-Dame de l'Osier désigne l'apparition mariale qui se serait produite le dans le village de Notre-Dame-de-l'Osier, en France, à Pierre Port-Combet. Cet événement, rapporté par une déclaration de son épouse 29 ans après les faits n'a pas fait l'objet d'une étude canonique de l’Église catholique. Le sanctuaire Notre-Dame de l'Osier intègre néanmoins une chapelle dédiée à cette apparition, et fait largement part au récit de l'apparition mariale.
Date | |
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Lieu | Notre-Dame-de-l'Osier, Auvergne-Rhône-Alpes (France) |
Résultat | Apparitions non reconnues officiellement, mais culte encouragé par l’Église. Miracle de l'Osier reconnu par l’Église. |
Cette apparition a été précédée par le « miracle de l'Osier » le , qui a fait l'objet d'une enquête et d'un procès civil, ainsi que d'une enquête canonique de la part de l’Église. L’Église a reconnu comme un « miracle » cet événement. La particularité de ces événements (apparition et miracle de l'Osier) est que le voyant est un protestant convaincu, ce qui est un cas très rare d'apparition mariale à un « non-catholique ». Le voyant se convertira au catholicisme plusieurs mois après l'apparition mariale, et sur son lit de mort (sept jours avant sa mort).
Dans un contexte politico-religieux faiblement tendu (avant la révocation de l'Édit de Nantes et les guerres de Religion), l'événement miraculeux de l'Osier a fait l'objet de publications par certaines autorités religieuses. Une dévotion locale s'est mise en place rapidement, par les habitants locaux, avant d'être organisée par l'évêché du lieu, et d'être prise en main par des communautés monastiques. Le pèlerinage local, très important jusqu'au XIXe siècle, existe toujours et rassemble chaque années plusieurs dizaines de milliers de pèlerins.
Récit des événements
Le contexte historique
Le hameau « des Plantés », est un petit hameau de la petite ville de Vinay, sur le plateau de Chambaran, dans le Dauphiné, à 30 km à l'Est de Grenoble. En 1649, la région est partagée entre catholiques et protestants. Pierre Port-Combet est huguenot[N 1], alors que son épouse Jeanne Pélion, est une fervente catholique. Leurs enfants[N 2] sont élevés dans la foi protestante[1].
Malgré les destructions des archives lors de la Révolution française, les événements survenus en 1649 sont abondement documentés car ils ont fait l'objet de procès juridiques contre Pierre Port-Combet, ainsi que d'une enquête ecclésiastique, et les dépositions et enquêtes nous sont parvenues[1].
Par contre, l'apparition mariale proprement dite en 1657 n'est connue que par un récit tardif (rédigé en 1686) et n'a fait l'objet d'aucune enquête particulière. Le récit a été rédigé le , 29 ans après les faits, sur la déclaration de Jeanne Pélion (l'épouse du voyant), âgée de 72 ans, devant quatre notaires royaux et en présence de deux prêtres et ayant personnellement connu le voyant : Jaques Jullin, recteur de la chapelle de Notre-Dame de l'osier, et le père Nicolas, prêtre augustin[N 3]. Ce document est cité dans une publication réalisée en 1749, à l'occasion du centenaire du premier miracle[2]. Une publication[3] faite en 1670 (trois ans après l'apparition) par un père augustin, évoque sommairement cette apparition mariale. Le auteurs[N 4] et les historiens s'accordent pour dire que cette déposition tardive est « la transcription d'un récit de tradition, transmis jusqu'à cette date par voie purement orale dans l'entourage du défunt [le voyant], mais n'ayant pas fait l'objet de déclaration publique du voyant, ni a fortiori donné lieu à enquête ni de la part des autorités civiles, ni de la part des autorités ecclésiastiques »[2],[4]. Cette conversion du voyant est également évoquée dans un opuscule publié par Pierre de Blossat en 1659, bien qu'il ne cite pas ouvertement l'apparition mariale[2].
Le miracle de l'Osier
Le , l'agriculteur Pierre Port-Combet décide d'aller couper des branches d'osier[N 5]. Sa femme le met en garde, car ce jour du 25 mars est la fête de l'Annonciation, fête très importante pour les catholiques, et un jour chômé où tout travail est interdit[N 6]. Comme il est protestant, il n'en tient pas compte (même si la loi s'applique également aux protestants)[1],[5]. Sa femme lui prédit même « quelques malheurs » s'il va travailler un jour de fête de la Vierge Marie, cela ne le convainc pas, car il déclare « qu'il n'y a pas plus de mal d'aller couper des branches, que d'aller à la foire, comme le font d'autres »[6].
Arrivé devant l'arbre, il utilise sa serpe pour couper des branches sur le tronc, mais du sang se met à couler des différentes entailles, du tronc, comme des branches qu'il a coupées. L'homme se trouve éclaboussé et ses vêtements et chaussures maculées de sang. Effrayé, il vérifie qu'il n'est nullement blessé, et ne souffre d'aucune blessure ou coupures. Il rentre alors effrayé à son domicile, demande à ses enfants de se mettre en prière, et amène son épouse « voir le prodige ». Il explique l'aventure à sa femme, qui fait un test avec la serpe, coupe plusieurs branches, sans faire sortir la moindre goutte de sang. Le mari reprend la serpe et à la première branche coupée, le sang coule à nouveau. Il fait alors appeler son « meilleur ami » Louis Caillat et lui montre le phénomène[6],[5]. Un autre proche voisin, Jean Francillon-Croze est également témoin du phénomène[1].
Le , Pierre Port-Combert fait une première déposition (sur les instances de sa femme et de ses voisins) au juge civil de la châtellenie de Vinay. En conséquence de quoi, il est assigné en justice devant le juge Gaspard Brenier, sur réquisition du procureur de la ville pour avoir contrevenu aux textes de loi interdisant le travail le jour de la fête religieuse. Il tente néanmoins de se soustraire au juge en allant se cacher chez des amis protestants dans le village de L'Albenc, sans succès. Il doit faire une nouvelle déposition le 9 mai. Le procureur réclame une amende de 40 livres. Mais le juge Brenier, qui s'est adjoint pour l'occasion un juge protestant[N 7] (comme l'accusé) réduit le montant de l'amende à 3 livres[1],[5].
Le , l'évêque de Grenoble demande à ouvrir une enquête ecclésiastique. Celle-ci est ouverte en janvier de l'année suivante par les curés des paroisses voisines. Des procès-verbaux de l'enquête sont établis[N 8]. Cette enquête fait l'objet d'une publication nationale dans la Gazette de France, dès le mois d'août[7], sous le titre « Le sang sorti d'un arbre coupé le jour de l'Annonciation de la Vierge »[1]. En 1659, Pierre de Blossat publie à Lyon une petite brochure « Relation des miracles de Nostres-Dame de l'Ozier »[8] de 48 pages, relatant le miracle[6],[N 9].
L'apparition mariale
En mars 1657, Pierre Port-Combet est en train de labourer son champ à 400 m du lieu du « miracle de l'osier ». Il est toujours protestant et n'a pas encore renié sa foi. Alors qu'il dirige ses bœufs pour le labour, il voit « une belle dame, vêtue de blanc et de bleu, ayant sur sa tête un crêpe noir abattu ». L'homme est très surpris de voir dans ce lieu une femme « d'une beauté si éclatante et d'un port si majestueux » qu'il ne sait que penser[4],[9].
La « dame » ouvre alors la discussion avec le paysan, lui demandant s'il venait beaucoup de monde prier en ce lieu (du miracle de l'osier). Le voyant répond que oui. La dame reprend lui demandant s'il « s'y fait beaucoup de miracles ». Pierre élude la question et remet en marche ses bêtes. La femme lui demande d'arrêter ses bœufs et l'interroge pour savoir si « l'huguenot qui a coupé l'osier habite bien la région, et s'il ne s'est pas encore converti ». Le voyant esquive la question en répondant « qu'il ne sait pas ». Sur ce la femme lui lance « ha! misérable, tu crois que je ne sais pas que tu es l'huguenot ? » et elle lui intime à nouveau l'ordre de stopper son travail, mais lui refuse et passe outre. Alors elle lui lance que s'il ne les arrête pas, c'est elle même qui arrêtera les bêtes. Pierre déclare alors qu'il les arrêtera lui-même[4],[9],[10].
La Vierge lui annonce alors que sa vie touche à sa fin et que s'il ne se convertit pas (au catholicisme), il finira en enfer, mais que s'il se convertit, elle-même interviendra en sa faveur devant Dieu. Enfin, elle lui donne pour mission d'aller porter un message aux pèlerins et responsables du sanctuaire, disant que « les prières n'étaient pas assez ferventes, et que s'ils priaient avec plus de ferveur, alors ils recevraient beaucoup de grâces et de faveurs de Dieu »[4],[10].
L'homme tourne alors le dos à l'apparition, et reprend son labeur. La dame s'éloigne en direction de l'Épinousa, mais lui, « pris de remords » abandonne son attelage et court à sa suite jusqu'à un bois où celle-ci s'arrête pour lui laisser le temps de le rejoindre. Il s'approche à douze pas, et déclame « ses remords et son repentir ». L'apparition, qui lui tourne le dos, disparaît ensuite, sans s'être retournée vers le voyant. La scène a été vue par de jeunes bergères qui ont vu le laboureur parler et courir, mais sans voir d'autre personne[10],[11].
Suite et conséquences
Répercussions locales
Le hameau dénommé « Les Plantés » va, à la suite de ces événements, changer de nom pour prendre le nom de « Notre-Dame de l’Osier », en référence au premier « miracle » déclaré par Pierre Port-Combet en 1649. Le premier usage de ce nouveau nom (« Nostre Dame de l'Ozier » avec l'orthographe de l'époque), date de 1657, soit moins de 10 ans après le miracle[2]. La forte affluence de pèlerins va entraîner le développement d'une activité économique d'accueil importante puisque l'on comptera jusqu'à onze « pensions » accueillant et hébergeant les pèlerins. Au XXIe siècle, la dernière maison encore en fonction ferme[N 10] en 2011[12]. Un hospice[N 11] et un couvent sont construits dans le hameau qui, voyant sa population augmenter fortement (au milieu du XVIIe siècle il ne compte qu'une vingtaine de maisons) deviendra une commune en 1869 et comptera jusqu'à 600 habitants vers la fin du XIXe siècle[13].
Conversion du voyant et des enfants
Après le miracle de l'osier, le voyant, Pierre Port-Combert, protestant, ne se convertit pas immédiatement au catholicisme. Il va rester fidèle à sa foi protestante durant des années. D'après les dires de son épouse, c'est « aussi bien par crainte de ses coreligionnaires[N 12] que par des intérêts [économiques] qu'il avait avec d'autres protestants du lieu appelé l'Albe ». Si le fils aîné de la famille décide de quitter le protestantisme en janvier 1657, son père est toujours fidèle au protestantisme lors de « l'apparition mariale » en mars de cette même année[5].
Après l'apparition, Pierre déclare à son épouse qu'il veut se convertir immédiatement, mais il ne résiste pas « aux pressions qu'il aurait subies »[N 13], et reste protestant. Le 14 août, veille de l'Assomption de Marie, il est pris d'une forte fièvre, et sentant sa fin prochaine, il fait appeler des religieux du couvent proche de son domicile. Devant un prêtre et des témoins, il se convertit au catholicisme[N 14]. Il décède 7 jours plus tard, le 21 août[9],[10]. À sa mort, son corps est enterré auprès de « l'osier miraculeux »[14],[11]. Sa tombe est redécouverte en 1966, à l'occasion de fouilles dans la sacristie de l'église, à 1,8 m sous le dallage[15].
Les cinq filles du voyant se convertiront à leur tour au catholicisme, ainsi que d'autres voisins protestants. Après la révocation de l'édit de Nantes, toute la région reviendra au catholicisme[16].
Position de l’Église
L'Église catholique a fait effectuer plusieurs enquêtes canoniques concernant le « miracle de l'Osier » : la première en 1650[1], la seconde en février 1657[2]. Si la première enquête demandée par l'évêque est menée par les curés des villages voisin (Tullins et Poliénas)[1], la seconde, toujours réalisée sous l'autorité de l'évêque de Grenoble, est menée par le chanoine Bernard du chapitre de la cathédrale[2]. Avant même la seconde enquête, l'évêque de Grenoble autorise l'érection d'une croix sur le lieu du « miracle », et la construction d'une chapelle. La croix est mise en place le [5].
La seconde enquête conclut à la reconnaissance du « miracle » et à la mise en place d'un sanctuaire placé sous le vocable de « Notre-Dame de Bon Encontre ». En juillet 1657, un recteur est affecté à demeure à ce nouveau sanctuaire. Ce sanctuaire connait une affluence rapide et importante. Les papes Alexandre VII, Clément IX, Clément X et Innocent XI accordent au sanctuaire de nombreuses indulgences[2]. On compte pas moins de huit lettres pontificales autorisant le culte sur ce lieu[11]. L'osier « miraculeux » sèche et meurt quelques années plus tard, des reliques de l'arbre sont récupérées et installées dans la chapelle (dès décembre 1656)[11].
En 1664, l'évêque de Grenoble établit une communauté de prêtres Augustins pour desservir le sanctuaire. Ceux-ci resteront en service jusqu'à la Révolution française[2].
Concernant l'apparition mariale de 1657, l’Église n'a pas fait établir d'enquête contrairement au « miracle de l'Osier », car au XVIIe siècle, et pendant longtemps[N 15], l’Église catholique « tenait pour secondaire le récit de l'apparition par rapport au développement du culte local »[4],[N 16], or celui-ci était déjà établi lors de cette « apparition », et le pouvoir civil, pour sa part, n'avait pas autorité pour juger d'une apparition mariale ou non[4].
Le , l’église Notre-Dame-de-l'Osier est érigée en basilique mineure par le pape Pie XI, reconnaissant Notre-Dame-de-l’Osier comme « le sanctuaire de la conversion des cœurs par la présence bienfaitrice et salvatrice de la Vierge Marie »[15].
Le lieu de pèlerinage
Après le « miracle de l'Osier » en 1649, un pèlerinage local se met en place, très timidement dans un premier temps. L'absence de la conversion (immédiate) du voyant aurait été un frein à la mise en place de cette dévotion. Il faut attendre 1656 pour qu'une « dévote du sanctuaire », Mme Jeanne de la Croix de Chevrières, achète le terrain sur lequel pousse l'arbre miraculeux[N 17]. Une croix est érigée sur ce lieu le , le jour de la fête de l'Exaltation de la Sainte-Croix. Un oratoire en bois est construit à coté de l'Osier miraculeux par le marquis de Lestang en décembre de la même année[2],[5].
En juillet 1657, un recteur est affecté à demeure dans ce nouveau sanctuaire pour gérer l'afflux des pèlerins[17], et en 1664 l'évêque de Grenoble établit une communauté de prêtres Augustins pour desservir le sanctuaire. Ceux-ci construisent un couvent pour accueillir leurs membres[12],[18]. Les Oblats de Marie-Immaculée qui remplacent les Augustins en 1834 installent un noviciat dans le couvent et forment plus de 1 300 novices (jusqu'à la fermeture du noviciat) qui partent dans le monde entier[13],[N 18].
Le , le bailli Claude de Moreton de Chabrian, ancien général des galères de Malte, vient en pèlerinage avec de 300 vétérans remettre son étendard à la Vierge, et le dépose dans l'église[17].
Le , à l'occasion de l'anniversaire des 200 ans du « miracle de l’osier sanglant », 30 000 pèlerins viennent se recueillir au sanctuaire[15].
Aujourd'hui, le sanctuaire fait l'objet de pèlerinages particuliers les 15 août, 8 septembre et 8 décembre (qui sont des dates de fêtes mariales)[17],[19] et attire chaque année entre 30 et 40 000 pèlerins (et touristes)[16].
- La chapelle de Bon-Rencontre
- La Basilique vue depuis la chapelle.
- Relique de l'Osier conservée dans la basilique.
Notes et références
Notes
- À noter que cette apparition mariale est l'un des rares cas d'une « apparition » reconnue par l'Église catholique (même s'il n'y a pas eu de reconnaissance canonique au sens propre), à un voyant « non catholique ». Comme autre cas, nous pouvons citer celui de Notre-Dame de Šiluva.
- Le couple a un garçon prénommé Reymond et cinq filles.
- Le père Jullin a été témoin de l'abjuration par Pierre Port-Combet de sa foi protestante (et de son retour au catholicisme), et le père Nicolas lui a porté la communion sur son lit de mort. Voir Bouflet et Boutry 1997, p. 74.
- Les auteurs de l'ouvrage Bouflet et Boutry 1997.
- L'osier désigne plusieurs arbres ou arbustes. Voir l'article « osier ». La variété n'est pas précisée dans les récits.
- Cette interdiction de travailler le 25 mars dans tout le Royaume de France a été répété de multiples fois par le législateur : Charles IX en 1563, 1570, 1573, Henri III en 1577, et Henri IV en 1598 dans l'édit de Nantes. Voir Bouflet et Boutry 1997, p. 69.
- À l'époque, les relations entre catholiques et protestants étaient encore assez détendues, l'édit de Nantes n'ayant pas été révoqué. Le but de l'autorité royale étant « la conversion des protestants ». Voir Yves Chiron 2007, p. 136.
- Ces procès-verbaux sont aujourd'hui perdus, mais leur existence est attestée par des sources sures. Voir Bouflet et Boutry 1997, p. 70.
- A noter que le « miracle » est immédiatement attribué à la Vierge Marie, bien qu'il n'y ait pas eu d'apparition en tant que telle.
- Fermeture en raison d'un changement de propriétaire.
- L'hospice sera détruit par un incendie le soir de Noël 1948.
- Les autres protestants du lieu auraient vu d'un mauvais œil la conversion de l'un des leurs à la foi catholique, à la suite du « miracle », et auraient fait pression sur le voyant, d'après son épouse. Voir Yves Chiron 2007, p. 136, 138.
- D'après les dires de son épouse, et ses déclarations rédigées dans son acte civil d'abjuration. Voir Yves Chiron 2007, p. 138.
- Suivant les sources, sa conversion a lieu dans la nuit du 14 au 15, ou le 15 août même. Les sources s'accordent pour dire qu'il signe une abjuration du protestantisme, qu'il se confesse à un prêtre et communie.
- Il faut attendre 1854 et l'apparition mariale de La Salette pour que de l’Église fasse une enquête canonique sur une apparition en France.
- Les auteurs indiquent que : le fait que le voyant soit protestant (donc hérétique) et qu'il ait tardé longtemps à se convertir ont peut-être était des freins à la mise en avant de ce récit. Voir Bouflet et Boutry 1997, p. 75.
- Achat du terrain pour la somme de 30 livres, avec le soutien de la Congrégation de la Propagande de la Foi, et du curé de Poliénas.
- Les religieux formés dans ce couvent partiront dans le monde entier, principalement au Canada, à Ceylan et en Afrique du Sud.
Références
- Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel : Les apparitions de la Vierge, Paris, Grasset, , 475 p. (ISBN 978-2-246-52051-1), p. 69-70.
- Bouflet et Boutry 1997, p. 73-74.
- Hiérosme de Sainte-Paule, Les justes plaintes et les tristes gémissements des éléments et des arbres, .
- Bouflet et Boutry 1997, p. 75-76.
- Yves Chiron, Enquete sur les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 978-2-262-02832-9), p. 136.
- Bouflet et Boutry 1997, p. 71-72.
- Théophraste Renaudot, « Le sang sorti d'un arbre coupé le jour de l'Annonciation de la Vierge », Gazette de France, Paris, no 120, , p. 1075-1076.
- Pierre de Blossat, Relation des miracles de Nostres-Dame de l'Ozier : escrite en deux langues en faveur des relations étrangères, avec des vers à la louanges de la sainte vierge, en cinq langues, Lyon, Barbier, , 48 p..
- Yves Chiron 2007, p. 137.
- Yves Chiron 2007, p. 138.
- Commune de Notre-Dame-de-l'Osier, « Diagnostic général de l'état structurel, sanitaire et patrimonial de la basilique Notre-Dame de l'osier » [PDF], sur notre-dame-losier.fr, (consulté le ), p. 4-6.
- « Notre-Dame de l’Osier », sur Balades en Isère, (consulté le ).
- « Basilique Notre-Dame de l'Osier », sur Fondation du Patrimoine (consulté le ).
- « Notre-Dame de l’Osier », sur Pèlerinages de France (consulté le ).
- Basilique Notre-Dame-de-l'osier, p. 7.
- Yves Chiron 2007, p. 139.
- « L'église de Notre-Dame-de-l'Osier », sur Isère Annuaire (consulté le ).
- « Un village pas tout à fait comme les autres », sur Notre Dame de l'Osier (consulté le ).
- « Notre-Dame de l’Osier », sur Pèlerinages de France (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Commune de Notre-Dame-de-l'Osier, « Diagnostic général de l'état structurel, sanitaire et patrimonial de la basilique Notre-Dame de l'osier » [PDF], sur notre-dame-losier.fr, (consulté le ), p. 4-6.
Bibliographie
- Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 978-2-262-02832-9), p. 136-139.
- Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel : Les apparitions de la Vierge, Paris, Grasset, , 475 p. (ISBN 978-2-246-52051-1), p. 69-76.
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