Apollo (Paris)

L'Apollo est une ancienne salle de spectacle (aujourd'hui détruite) située au 20 rue de Clichy à Paris.

Ne pas confondre avec l'Apollo Théâtre, rue du Faubourg-du-Temple.

Pour les articles homonymes, voir Apollo.

Apollo
Type opérettes, théâtre, music-hall
Lieu 20 rue de Clichy, Paris
Coordonnées 48° 52′ 48″ nord, 2° 19′ 45″ est
Anciens noms Théâtre Apollo

Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris

C'est là que furent créés entre autres La Veuve joyeuse (Franz Lehár) et Rêve de Valse (Oscar Straus). En outre, Carlos Gardel, chanteur de tango argentin, fit son début à Paris dans cette salle[1].

Il y avait aussi un théâtre Apollo à Bordeaux (ex Théâtre des Arts) et un à Nantes, detruit par deux incendies en 1921 et 1931[2]

Historique

En 1907, Le théâtre de l'Apollo organise un concours pour le championnat du monde de lutte et engage Paul Pons[3].

Le théâtre Apollo, sous la direction d'Alphonse Franck, est reconstruit en 1909 avec une scène amovible dénommée le "basculo" conçu par l'ingénieur Félix Léon Edoux. Loué par Franz Lehár, il est inauguré le avec la première représentation de La Veuve joyeuse[4]. Le chef d'orchestre et compositeur tchèque, Louis-Victor Célansky, est le directeur artistique et chef de l'orchestre symphonique du théâtre.

En 1913, on inaugure les thé-tango de 17 heures qui ont inspiré Harry Fragson pour sa chanson éponyme.

En 1925, la Société Lombart et Cie s'adresse à Raoul Audier pour prendre la direction de l’Apollo. La nouvelle salle est inauguré en avril avec la reprise de La Veuve joyeuse. La conception de la salle de spectacle et de l'atrium du Nouvel Apollo, est l'œuvre de Lombart et du jeune architecte M Piollenc[5].

Passé sous la direction de Jane Marnac, en , l'Apollo connait le succès avec Le procès de Mary Dugan, pièce américaine adaptée par Henry Torrès et Horace de Carbuccia, qui atteint plus de trois cents représentations[6]; La comédienne Jane Marnac, son mari Keith Trevor, et Camille Wyn ont dirigé le théâtre de l'Apollo en 1929 et 1930.

Le , M. Abel Tarride fonde la Société anonyme théâtrale Abel Tarride et assume la direction du théâtre Apollo auquel il imprime un essor. Après les débuts brillants de la curieuse pièce L'As, d'Yvan Noé, Blanche Alix et Charles Poidloué, Matricule 33, pièce en 10 tableaux d'Alex Madis et Robert Boucard, qui obtient du succès, il fait appel tour à tour, aux auteurs les plus caractéristiques de la nouvelle école ou à ceux qui détiennent depuis longtemps le flambeau de l'esprit français, tels Tristan Bernard, Léopold Marchand, Armand Salacrou, Alex Madis, Francis de Croisset, Pierre Soulaine, Henri Duvernois, Michel Carré et à toute la pléiade des jeunes auteurs qui peuvent apporter au théâtre des idées nouvelles[6].

Représentations notables

Opérettes

Félix Galipaux dans Le Comte de Luxembourg (1912)

Théâtre

Notes et références

  1. Cadicamo, Enrique, Historia del tango en Paris, Buenos Aires, Corregidor, 1975
  2. L'Apollo, c'était plus qu'un cinéma pour les Nantais article sur www.ouest-france.fr
  3. « Gazette des tribunaux », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Avant-Premières », Le Figaro, 25 aaril 1909 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Comoedia, 19 avril 1925 sur Gallica
  6. Annuaire général des lettres, 1931 sur Gallica
  7. « Ohé! Phryné! - Spectacle - 1908 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  8. Comœdia, no 1864 du 8 novembre 1912
  9. Comoedia 7 juillet 1923
  10. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Les Ailes », sur Gallica, (consulté le )
  12. « Ric et Rac », sur Gallica, (consulté le )
  13. Anonyme, L'autre aventure : coupures de presse, représentation du 2 juillet 1945 au Théâtre Apollo, , 18 p. (lire en ligne).
  • Portail de la musique
  • Portail du théâtre
  • Portail de Paris
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.