Anthologie grecque
L'Anthologie grecque (en grec ancien : Ἀνθολογία Ἑλληνική / Anthología Hellēnikḗ ; en latin : Anthologia Graeca), aussi nommée Anthologie palatine, est un recueil de poèmes, essentiellement des épigrammes, qui vont de la période classique à la période byzantine de la littérature grecque.
L'Anthologie grecque et l'Anthologie palatine
Les noms Anthologie grecque et Anthologie palatine sont utilisés pour se référer à ce recueil, mais avec deux sens différents. Le terme Anthologie palatine fait référence au recueil tel qu'il nous est transmis par le manuscrit Codex Palatinus 23, conservé à la Bibliothèque palatine de Heidelberg et, pour les dernier feuillets, à la Bibliothèque nationale de France.
Le nom Anthologie grecque (en latin Anthologia Graeca) est utilisé pour faire référence de façon plus générale aux textes, au-delà de leur transmission à travers un manuscrit particulier. Ainsi, dans l'histoire, on a utilisé l'expression Anthologia Graeca pour faire référence à l'Anthologie de Planude et aujourd'hui pour désigner l'Anthologie palatine augmentée d'un appendice reportant les épigrammes présentes dans l'Anthologie de Planude qui ne se trouvent pas dans la Palatine[1].
Histoire
La Couronne de Méléagre
Le noyau originaire qui constitue celle qu'on appelle aujourd'hui Anthologie grecque est la Couronne de Méléagre, un recueil compilé par Méléagre de Gadara au Ier siècle av. J.C., où l'auteur dit avoir sélectionné des fleurs (les épigrammes) pour en faire une couronne[2]. Cet ouvrage est le prototype de l'« anthologie », terme dont l'étymologie signifie justement « choix de fleurs »[3], même si Méléagre n'a pas utilisé le mot « anthologie » dans sa Couronne[4] Elle contenait, outre les poèmes du compilateur lui-même, les pièces de quarante-six autres auteurs, dont Archiloque, Alcée de Mytilène, Événos de Paros, Anacréon, et Simonide de Céos. Dans sa préface au recueil, Méléagre compare avec beaucoup de finesse l'ordre des poèmes aux fleurs d'une couronne liées par leurs tiges. Il s'agit là d'une image qui a fait passer à la postérité le mot « Anthologie » comme synonyme de recueil de pièces littéraires destiné aux générations futures. Dans le poème de sa « couronne », qui se retrouve au début du livre IV du Codex Palatinus 23, Méléagre liste les poètes choisis dans la constitution du recueil et les associe chacun à une fleur.
La Couronne de Méléagre eut un tel succès qu'on l'augmenta de nouveaux poèmes dès l'Antiquité. Les préfaces aux éditions de Philippe de Thessalonique et d’Agathias, qui nous sont parvenues avec l’Anthologie grecque, témoignent qu'ils lui ont adjoint des poèmes postérieurs. L’édition définitive est celle de Constantin Céphalas[5] qui, au Xe siècle, y a adjoint d'autres recueils : des vers homoérotiques rassemblés par Straton de Sardes au IIe siècle, un recueil d’épigrammes chrétiennes trouvé dans des églises, un recueil d’épigrammes satiriques et de banquets écrits par Diogenianus, la description par Christodore des statues du gymnase byzantin de Zeuxippe et, enfin, un recueil d’inscriptions recopiées dans un temple à Cyzique.
Le Codex Palatinus 23
Le manuscrit sur lequel se basent les éditions de l'Anthologie est le Codex Palatinus 23[6]. La quasi-totalité en est conservée à la bibliothèque de l'université de Heidelberg[7], à l'exception de quelques feuillets qui se trouvent à la Bibliothèque nationale de France sous la cote Suppl. Gr. 384. Ce manuscrit byzantin, daté de 940 après J.-C., a été découvert en 1606 par Claude Saumaise dans la Bibliothèque palatine de Heidelberg, qui a cessé d'exister après la conquête du Palatinat au début de la guerre de Trente Ans. Ce recueil s'appuie sur une anthologie précédente, composée au début du Xe siècle par Constantin Céphalas. Selon des recherches effectuées sur ce sujet[8], la plupart des épigrammes que l’on trouve dans le Codex Palatinus 23 dériveraient du travail de Constantin Céphalas. Le manuscrit de Constantin a été composé à partir de trois sources principales :
- la Couronne de Méléagre, recueil daté de 100 avant J.-C. ;
- la Couronne de Philippe de Thessalonique, recueil daté du Ier siècle av. J.-C. ;
- le recueil d'Agathias, daté de 553 après J.-C.
L'Anthologie de Planude
L’érudit Maxime Planude réalisa lui-même une édition de l’Anthologie grecque qui, outre l'ajout de quelques pièces, élimine ou bowdlérise plusieurs poèmes qui ne lui ont pas paru authentiques ou convenables. Cette version fut la seule connue de l'Occident chrétien[9] jusqu’à ce que Claude Saumaise découvre à Heidelberg, en 1606, un recueil plus complet et fondé sur l'édition antérieure de Constantin Céphalas, le manuscrit Codex Palatinus 23[10]. La copie qu'en fit Saumaise ne devait pourtant pas paraître avant 1776, lorsque Richard François Philippe Brunck l'annexa à ses Analecta. La première édition critique est due à F. Jacobs (13 volumes, 1794-1803 ; revue en 1813-1817).
Avec sa diffusion dans toute l’Europe, l’Anthologie grecque a laissé une empreinte profonde sur ses lecteurs. Un critique du Times Literary Supplement, commentant en 1971 la traduction partielle de Robin Skelton de l’Anthologie, a pu écrire : « Le temps est suspendu s’il n'est plus possible d’y découvrir un chef-d’œuvre qu’on n’avait pas encore lu. » On peut déceler l'influence de ce recueil sur des auteurs aussi différents que Properce, Ezra Pound ou Edgar Lee Masters. Avec la publication de traductions non censurées au XXe siècle, son influence s'est encore accrue.
Composition
L'édition courante de l'Anthologie grecque, soit la plus répandue dans les bibliothèques et les librairies modernes, est basée sur celle de Friedrich Jacobs, philologue allemand spécialiste de lettres classiques, qu'il publie en 1813 sous le nom d'Anthologia græca ad fidem codici olim palatini, nunc parisini, ex apographo gothano edita (grossièrement « Anthologie grecque fidèle aux codes palatins, maintenant parisiens, publiée d'un apographe de Gotha ») en trois volumes, après que le traité de Tolentino a astreint la cour de Rome à céder le Codex Vaticanus (le Codex Palatinus 23 rebaptisé après la prise de Heidelberg par le comte de Tilly en 1622[11]) à la France, entre autres manuscrits et objets d'art. Aidé des documents obtenus par la France ainsi que d'une copie de l'Anthologie de Planude réalisée par l'abbé Joseph Spaletti, et fort de son expérience de réédition savante des Analecta de Richard François Philippe Brunck, Jacobs publie un travail d'une grande conformité au manuscrit d'Heidelberg[12].
Les éditions modernes divisent communément l'Anthologie en seize livres distincts, correspondant parfaitement, à quelques différences près, à la division opérée par Jacobs dans son édition.
Livre I
Le livre I contient les épigrammes chrétiennes, soit 123 « pieuses et divines » épigrammes[13].
Livre II
Le livre II contient la description poétique que fait Christodore de Coptos, au Ve siècle, des statues décorant le gymnase et complexe de bains publics le Zeuxippos, qui se trouve à Constantinople[14]. Cette description prend la forme d’un seul poème de 416 hexamètres.
Livre III
Le livre III contient dix-neuf épigrammes anonymes décrivant les bas-reliefs qui ornaient les colonnes du temple d'Apollonis à Cyzique vers 295 av. J.-C. Ces bas-reliefs représentaient des scènes historiques et mythologiques relatives à l'amour filial.
Livre IV
Le livre IV rassemble les préfaces de la Couronne de Méléagre, de la Couronne de Philippe de Thessalonique et du recueil d'Agathias.
Livre V
Le livre V contient 309 épigrammes amoureuses et érotiques rédigées par une grande variété d'auteurs, dont les compilateurs de l'Anthologie eux-mêmes, comme Méléagre et Agathias. La variété des sources ainsi que la longueur de la période de temps durant laquelle les épigrammes ont été rédigées et compilées rendent difficile la datation; il est toutefois peu probable qu'elles soient postérieures au règne d'Hadrien, qui eut lieu de 117 à 138.
Livre VI
Le livre VI contient 358 épigrammes votives consacrées à différentes divinités grecques et romaines. Elles sont rédigées en distiques élégiaques, en hexamètres dactyliques, en trimètres iambiques ou en hendécasyllabes phaléciens[15].
Livre VII
Le livre VII contient 754 épigrammes funéraires. Dans les éditions françaises des Belles Lettres, ce livre, contenant beaucoup plus d'épigrammes que les autres, est séparé en deux volumes[16].
Livre VIII
Le livre VIII rassemble 254 épigrammes écrites par Saint-Grégoire Le Théologien au IVe siècle.
Livre IX
Composé de 827 épigrammes épidictiques ou démonstratives, le livre IX constitue une partie importante de l’Anthologie. Les épigrammes de ce livre comportent souvent une part d’éloge, en plus d’exprimer certaines idées philosophiques[17] .
Livre X
Le livre X est constitué de 126 épigrammes dites « exhortatives et morales »[18], ou προτρεπτικα en grec, soit « protreptiques ». La protreptique, dont le nom vient de l'ouvrage homonyme d'Aristote, était un genre littéraire destiné principalement à l'exhortation à la philosophie.
Livre XI
Le livre XI de l'Anthologie rassemble 442 épigrammes sympotiques, bachiques et satiriques. Ce livre sur les plaisirs de table terminerait supposément le recueil de Céphalas[19].
Livre XII
Communément appelé « La Muse garçonnière de Straton de Sardes[20] » ou, plus simplement, « La Muse de Straton », le livre XII de l’Anthologie est constitué de 258 épigrammes ayant pour sujet les amours homosexuels, majoritairement pédérastiques. On y trouve de nombreuses épigrammes de Straton de Sardes lui-même, qui datent donc du IIe siècle, mais également des plus anciennes, provenant de la Couronne de Méléagre, ainsi que de la Couronne de Philippe de Thessalonique. L’organisation d’apparence désordonnée du livre proviendrait alors de ces différentes tentatives de compilations antérieures, parvenue jusqu’à Constantin Céphalas au Xe siècle. Dans sa compilation, Planude ne conserve que 16 des 258 épigrammes de ce livre[21].
Livre XIII
Le livre XIII rassemble 31 épigrammes de mètres divers. D’après Paul Wolters, ces poèmes sont probablement publiés dans l’Anthologie parce qu’ils servaient d’abord d’exemples dans un traité de métrique[22].
Livre XIV
Le livre XIV, sur les problèmes, oracles et énigmes, réunit 150 épigrammes qui ressemblent à des devinettes ou des problèmes arithmétiques. Ces textes sont majoritairement anonymes, mais une grande partie d’entre eux sont attribués au mathématicien Métrodore. Jusqu’à aujourd’hui, les philologues ne savent pas si ces poèmes étaient inclus ou non dans l’architecture originale du projet de Constantin Céphalas[23].
Livre XV
Les 51 épigrammes dites « mêlées » du livre XV se rangent sous trois sections. La première est consacrée aux épigrammes chrétiennes; la seconde, aux poèmes figurés et la troisième, aux inscriptions traitant des courses de chars. Compte tenu de son hétérogénéité, le livre XV semble appartenir à une phase relativement tardive de l’Anthologie[24].
Livre XVI
Le dernier livre de l’Anthologie est consacré aux 396 épigrammes descriptives de Planude.
Style
Les poèmes de cette anthologie proviennent de diverses époques. On peut y distinguer quatre périodes :
- La période grecque à proprement parler, dont Simonide de Céos (556 av. J.-C.-467 av. J.-C.) est le parfait représentant, avec un bon nombre d'inscriptions funéraires pour les soldats tombés durant les guerres médiques. Presque toutes les pièces de cette époque sont des inscriptions réelles ou des vers adressés à des personnes réelles, vivantes ou décédées ;
- L'épigramme se développe beaucoup à la période hellénistique. À cette époque, son sens s'élargit pour inclure anecdotes, satires et poèmes amoureux. Callimaque est un bon représentant de cette période ;
- À une période plus tardive de l'empire, un autre genre s'est développé : la satire. Lucilius, qui écrivait sous Néron, ainsi que Lucien, montrent un grand talent pour des épigrammes habiles et caustiques. Palladas, un grammairien d'Alexandrie du IVe siècle, est le dernier représentant de l'épigramme classique. Dans ses vers, il se présente comme désespérément opposé au christianisme ;
- La quatrième période consiste en épigrammes écrites sous le règne de Justinien. Le style en est précieux, comme en témoigne celui d'Agathias.
Liste des poètes de l'Anthologie grecque
Cette liste des noms des poètes, ainsi que les hypothèses concernant leur identification et leur datation, proviennent de l'édition en un seul volume de l’Anthologie grecque parue aux Belles Lettres en 2019 avec une préface et des notes de Pierre Laurens[25].
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Notes et références
- Laurent Capron, « De quoi l’« Anthologie grecque » est-elle le nom ? Histoire éditoriale d’un corpus », sur https://iphi.hypotheses.org/ (consulté le )
- Pierre Waltz, Anthologie grecque. Première partie, Anthologie palatine. Tome I. Livre I-IV, I, 1960, p. vii et ss.
- « ANTHOLOGIE : Définition de ANTHOLOGIE », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
- Pierre Waltz, Anthologie grecque. Première partie, Anthologie palatine. Tome I. Livre I-IV, I, 1960, p. iv.
- Paul Tannery, « Sur les épigrammes arithmétiques de l'Anthologie palatine », Revue des Études Grecques, vol. 7, no 25, , p. 59–62 (ISSN 0035-2039, lire en ligne, consulté le ).
- (la) « Cod. Pal. Graec. 23 Anthologia Palatina », sur digi.ub.uni-heidelberg.de, Universitätsbibliothek Heidelberg (consulté le ).
- (de) « Anthologia Palatina », sur Universitäts-Bibliothek Heidelberg (DOI 10.11588/DIGLIT.3449, consulté le ).
- Robert Aubreton, « La tradition manuscrite des épigrammes de l’Anthologie palatine », Revue des études anciennes, vol. 70, nos 1-2, , p. 32–82 (DOI 10.3406/rea.1968.3808, lire en ligne).
- La version autographe, datée de 1301, est parvenue jusqu'à nous ; la première édition imprimée fondée sur le texte de Planude date de 1494.
- Dirk van Miert, « JOSEPH SCALIGER, CLAUDE SAUMAISE, ISAAC CASAUBON AND THE DISCOVERY OF THE "PALATINE ANTHOLOGY" (1606) », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, vol. 74, , p. 241–261 (ISSN 0075-4390, lire en ligne, consulté le )
- Pierre Waltz, « L'Anthologie grecque », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, no 20, , p. 3-23 (DOI https://doi.org/10.3406/bude.1928.6495, www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1928_num_20_1_6495)
- Félix-Désiré Dehèque, Anthologie grecque traduite sur le texte publié d'après le manuscrit palatin par Fr. Jacobs, t. I, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, , 458 p. (lire en ligne), Introduction, v-vii
- Pierre Waltz, Anthologie grecque : Anthologie palatine. Livres I-IV, t. 1, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Budé » (no 51), , 208 p. (EAN 9782251000060)
- Félix-Désiré Dehèque, Anthologie grecque traduite sur le texte publié d'après le manuscrit palatin par Fr. Jacobs, t. I, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, , 458 p. (lire en ligne), Description des statues du gymnase public le Zeuxippe, p. 1-11
- Pierre Waltz, Anthologie grecque. Première partie, Anthologie palatine. Tome III. Livre V, [Épigrammes votives]I, (ISBN 2-251-00008-9 et 978-2-251-00008-4, OCLC 489583350, lire en ligne)
- Pierre Waltz, Alphonse Dain, Pierre-Thomas Camelot et Édouard Des Places, Anthologie grecque. Première partie, Anthologie palatine. Tome IV, Livre VII, Épigr. I-363, (ISBN 2-251-00009-7 et 978-2-251-00009-1, OCLC 490012602, lire en ligne)
- « Les anthologies. », sur www.cosmovisions.com (consulté le )
- Félix-Désiré Dehèque, Anthologie grecque traduite sur le texte publié d'après le manuscrit palatin par Fr. Jacobs, t. I, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, , 458 p. (lire en ligne), Épigrammes exhortatives et morales, p. 372-390
- Robert Aubreton, « La tradition manuscrite des épigrammes de l'Anthologie palatine », Revue des Études Anciennes, vol. 70, no 1, , p. 32–82 (DOI 10.3406/rea.1968.3808, lire en ligne, consulté le )
- Anthologie grecque. Tome XI: Anthologie palatine, Livre XII, La Muse garçonnière de Straton de Sardes, (ISBN 978-2-251-00016-9, lire en ligne)
- R. Aubreton, « LE LIVRE XII DE L'ANTHOLOGIE PALATINE : LA MUSE DE STRATON », Byzantion, vol. 39, , p. 35–52 (ISSN 0378-2506, lire en ligne, consulté le )
- Simone Follet, « 32. Anthologie grecque, Première partie : Anthologie Palatine, tome XII (livres XIII-XV), texte établi et traduit par F. Buffière », Revue des Études Grecques, vol. 89, no 426, , p. 647–650 (lire en ligne, consulté le )
- Simone Beta, « Exercices amusants pour entraîner l’esprit : les énigmes byzantines en Italie (xiiie-xve siècles) », Cahiers d’études italiennes, no 21, , p. 149–167 (ISSN 1770-9571, DOI 10.4000/cei.2724, lire en ligne, consulté le )
- Aurélien Berra, « Théorie et pratique de l’énigme en Grèce ancienne », Archive ouverte HAL, , p. 632 (lire en ligne)
- Anthologie grecque, préface et notes de Pierre Laurens, poèmes traduits par R. Aubreton, F. Buffière, P. Camelot, A. Dain, A.-M. Desrousseaux, M. Dumitrescu, J. Guillon, J. Irigoin, P. Laurens, H. Le Maître, E. des Places, G. Soury et P. Waltz Paris, Les Belles Lettres, collection "100 ans", 2019 (traduction française seule). (ISBN 978-2-251-44927-2)
Voir aussi
Bibliographie
- Anthologie grecque
- Première partie : Anthologie palatine, éd. et trad. Pierre Waltz, Paris, Les Belles Lettres. T. I : Livres I-IV, 1929, XC-209 p. ; t. II : Livre V, 1929, 265 p. ; t. III : Livre VI, 1931, 338 p. ; t. IV : Livre VII, Epigrammes 1-363, 1938, 362 p. ; t. V : Livre VII, Epigrammes 364-748, 1941, 357 p. ; t. VI : livre VIII, Epigrammes de Saint Grégoire le Théologien, 1945, 194 p. ; t. VII : Livre IX. Epigrammes 1-358, 1957, LXIII-289 p. ; t. VIII : Livre IX. Epigrammes 359-827, 1974, X-477 p. ; t. IX: Livre X, 2011,72 p. ; t. X : Livre XI, 1972, X-302 p. ; t. XI : Livre XII, 1994, LXV-232 p. ; t. XII : Livres XIII-XV, 1970, VII-318 p.
- Deuxième partie : Anthologie de Planude, éd. et trad. Robert Aubreton, Paris, Les Belles Lettres. T. XIII : Anthologie de Planude, 1980, VII-480 p.
- Robert Auberton, « La Tradition Manuscrite Des épigrammes de L’Anthologie Palatine », Revue Des Études Anciennes, vol. 70, no 1, , p. 32-82.
- Simone Beta, Moi, un manuscrit. Autobiographie de l'Anthologie palatine, Les Belles Lettres, 2019.
- Robert Brasillach, Anthologie de la poésie grecque, Paris, Éd. Stock, (réimpr. rééd. 1995, Le Livre de Poche), 507 p. (ISBN 978-2-253-01517-8, OCLC 33113958).
- Marguerite Yourcenar, La Couronne et la Lyre : poèmes, Éd. Gallimard, (réimpr. 1984), 502 p. (ISBN 978-2-07-032256-5).
- Anthologie grecque, préface et notes de Pierre Laurens, poèmes traduits par R. Aubreton, F. Buffière, P. Camelot, A. Dain, A.-M. Desrousseaux, M. Dumitrescu, J. Guillon, J. Irigoin, P. Laurens, H. Le Maître, E. des Places, G. Soury et P. Waltz Paris, Les Belles Lettres, collection "100 ans", 2019 (traduction française seule). (ISBN 978-2-251-44927-2)
- Éditions numériques anciennes
- (grc) (en) The Greek anthology, [éd. par Hugo Stadtmüller, Jean-Frédéric Dübner et al.], trad. par William Roger Paton, Londres et New York, William Heinemann et G. P. Putnam's sons, 1916-1918 (nombr. repr.), 5 vol. (The Loeb classical library, 67-68 et 84-86).Vol. 1, Christian epigrams. Christodorus of Thebes in Egypt. The Cyzicene epigrams The proems of the different anthologies. The amatory epigrams. The dedicatory epigrams ;
Vol. 2, Sepulchral epigrams. The epigrams of Saint Gregory the theologian ;
Vol. 3, The declamatory epigrams ;
Vol. 4, The hortatory and admonitory epigrams. The convivial and satirical epigrams. Strato's Musa puerilis ;
Vol. 5, Epigrams in various metres. Arithmetical problems, riddles, oracles. Miscellanea. Epigrams of the planudean anthology not in the Palatine manuscript.
Articles connexes
Liens externes
- Philippe Renault, Anthologie Palatine. Deux mille ans d'Anthologie grecque mais un chantier toujours ouvert, dans Folia Electronica Classica, 8, Louvain-la-Neuve, juillet-décembre 2004 (avec bibliogr.).
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