Allianz Riviera

L’Allianz Riviera[3] (aussi appelé stade de Nice et stade Riviera[N 1]) est un stade multifonction, situé dans le quartier Saint-Isidore à Nice, dans les Alpes-Maritimes. Il compte 35 624 places pour le football[4]. Son club résident est l'OGC Nice qui y a livré son premier match le . Démarré officiellement le [5], le chantier s’est achevé en . L'Allianz Riviera est l'un des stades hôtes de l'Euro 2016.

Ne pas confondre avec l'Allianz Arena, un autre stade situé à Munich.

Historique

Premier projet annulé

Après l'échec en 2002 d'un premier projet visant à la reconstruction du stade du Ray, la municipalité de Jacques Peyrat annonce en , la construction d'un nouveau stade de 32 600 places dans la plaine du Var. Bien que fortement critiqué par un certain nombre d'acteurs politiques quant à son utilité et son format, le nouveau stade a pour objectif de remplacer le vétuste et octogénaire stade du Ray et de doter le club de football de l'OGC Nice d'une enceinte digne de ce nom et des moyens de développer un projet sportif ambitieux au sein de l'élite du football français et européen. Ce stade doit être construit dans la plaine du Var, dans le quartier Saint-Isidore. Les travaux de terrassement commencent en .

Cependant, un recours en justice suspend le chantier : le préfet des Alpes-Maritimes, considérant que le marché public entre la mairie de Nice et le consortium CARI-Spada devant construire et exploiter le stade, n'est pas conforme au code des marchés publics, car il n'indique pas le tarif à la charge des spectateurs (ce qui fut également le cas pour le projet du stade de France, irrégularité qui n'a pas été relevée), demande en référé l'arrêt du chantier. Le tribunal administratif de Nice et la cour administrative d'appel de Marseille font droit à cette requête en août puis et prononcent la suspension du chantier dans l'attente du jugement sur le fond. L'examen du dossier sur le fond, en , amène ensuite le tribunal administratif de Nice à prononcer l'annulation du marché public concerné. En marge de cette affaire, le procureur de la République Éric de Montgolfier ouvre le une enquête préliminaire pour délit de favoritisme. Par la suite, un autre projet de stade, à financement exclusif de l'OGC Nice a, semble-t-il, été abandonné pour cause d'impossibilité de délivrer un permis de construire, en raison d'un plan d'aménagement de la plaine du Var ne permettant pas la construction d'un équipement dépourvu d'intérêt public.

Mise en place

Le , le nouveau député-maire de Nice Christian Estrosi relance le projet et annonce que le futur grand stade où évoluera l'OGC Nice sera livré « au plus tard en juin 2013 ». Le nouveau projet prévoit une enceinte de 35 000 à 40 000 places sur le terrain de Saint-Isidore, dans la plaine du Var[6]. Le projet est confirmé par Christian Estrosi le lors de la désignation de l'entreprise chargée de l'assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO)[7]. Celle-ci est confiée par la commission d'appels d'offres de la ville au cabinet de conseil Pricewaterhousecoopers, aidé par un cabinet d'avocats et deux bureaux d'études[7]. En , la ville suit les conclusions de l'assistant à maîtrise d’ouvrage en choisissant un partenariat public-privé pour financer la construction du stade, ce qui est, d'après le maire de Nice, la solution la plus avantageuse financièrement[8]. Elle permettrait d'obliger l'opérateur privé partenaire à payer des pénalités en cas de retard de construction ainsi que de financer les éventuels surcoûts[9]. Cette décision est entérinée quelques jours plus tard par le conseil municipal[10] et l'appel d'offre est lancé[11].

En , le projet est publié par la Commission nationale du débat public[12]. Il prévoit un coût de construction de 166 millions d'euros[12] hors taxes, soit environ 200 millions d'euros toutes taxes comprises[13]. Cependant, en , le coût est revu à la hausse et atteint désormais 245 millions d'euros toutes taxes comprises[14]. Le magazine Capital indique qu'avec 634 euros par foyer fiscal, le nouveau stade niçois est celui qui a le coût le plus élevé parmi tous les stades en construction ou en rénovation retenus pour l'Euro 2016[15]. L'État français devrait apporter dix-huit millions d'euros et le département des Alpes-Maritimes vingt millions d'euros[9]. Dès la livraison du stade, son exploitation sera concédée durant vingt-sept ans à l'opérateur choisi, lequel assurera la maintenance et l'entretien en échange d'une redevance annuelle de la ville de Nice[9]. Celle-ci devrait s'élever à 8,3 millions d'euros[9].

Le , au palais Masséna[16], le maire de Nice annonce que le projet « pressenti » est celui de l'entreprise Vinci Concessions du groupe Vinci, associée à la Caisse des dépôts et consignations et à South Europe Infrastructure Equity Finance (SEIEF), une filiale du groupe financier Dexia et de la Banque européenne d'investissement[14]. Ce projet fait appel à l'agence d'architecture Wilmotte & Associés de Jean-Michel Wilmotte[17]. Les deux autres projets en lice, celui de l'entreprise Bouygues associée aux Ateliers Jean Nouvel et celui de CARI, ne sont donc pas retenus[14]. Le choix du projet Vinci Wilmotte est confirmé lors du conseil municipal de la ville le [18], après la phase de concertation publique du mois de novembre[16]. Le permis de construire est déposé début 2011 et accordé fin . La construction du stade est assurée par Vinci Construction France en partenariat avec des entreprises niçoises[19]. L'exploitation du stade et son entretien sont confiés à la société Nice Eco Stadium (NES)[19]. Celle-ci est détenue à 50 % par Vinci Concessions, à 25 % par la Caisse des dépôts et consignations, et à 25 % par SEIEF[20]. Le développement et la commercialisation des espaces commerciaux et de bureaux qui entoureront le stade seront confiés à une société détenue par Vinci Immobilier et Vinci Construction France[19].

Construction

Les travaux démarrent début [5] et se terminent en . À la fin du mois de , la hauteur des murs de béton avait atteint la moitié de la hauteur totale du stade, soit une vingtaine de mètres sur 42[20]. Au , la moitié du béton avait été coulée[20]. Le gros œuvre a été terminé au début du mois de [21]. Par ailleurs, l'installation de la charpente sur la poutre Atlas, qui fait le tour de l'enceinte et qui est mise en place de mi-septembre à mi-, débute en pour se terminer à la mi-[22],[23].

Caractéristiques

Le stade est de catégorie 3 dans le classement UEFA des stades[4]. Son orientation est nord-sud et son terrain mesure 131 mètres sur 73[24].

Nom

Le , Christian Estrosi annonce que le projet de nouveau stade porte désormais le nom d'« Olympic Nice Stadium »[25]. Toutefois, il ne s'agit pas du nom donné au stade car celui-ci sera soumis à un contrat de parrainage[14] négocié par Vinci[26]. Au mois de , l'assureur Allianz est pressenti[20]. Le nom est finalement dévoilé le  : le stade s'appellera Allianz Riviera, du nom de l'assureur allemand Allianz[3]. Celui-ci versera en échange 1,8 million d'euros par an durant neuf ans à la société Nice Eco Stadium[3],[27]. En janvier 2021, ce contrat est renouvelé pour une période de neuf ans à compter du , dans des conditions financières similaires[28].

Lors des compétitions européennes et internationales, le stade est désigné en tant que stade de Nice[29] ou stade Riviera[30]. En effet, les règles de plusieurs instances interdisent d'utiliser les noms de stade issus du naming, entre autres la FIFA, l'UEFA[31] et World Rugby.

Caractéristiques architecturales

La charpente en bois du stade sous la membrane en ETFE.

La charpente mixte bois/métal couvrant les gradins avec son porte-à-faux de 46 m a été réalisée par le groupement FARGEOT Lamellé Collé (Vinci) et SMB. 4 000 m3 de bois, 6 000 pièces de lamellé collé et 3 500 tonnes de métal la composent. Elle est surmontée d'un tirant en acier sur lequel est posée une membrane précontrainte[32]. Celle-ci est en éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE) transparent pour la partie qui recouvre l'arrière des tribunes (la structure en bois est donc visible depuis l'extérieur du stade) ainsi que pour l'extrémité du toit des tribunes[32]. Toutefois, la plus grande partie de ce toit est constitué d'une membrane précontrainte en PVDF (polyfluorure de vinylidène ou polychlorure de vinylidène) translucide ce qui assure la filtration de la lumière naturelle[32]. L'entreprise Serge Ferrari a fourni en couverture la membrane composite translucide Précontraint® 1202 S2. Celle-ci assure le confort des spectateurs grâce à une lumière naturelle diffuse ainsi que leur protection en cas d’intempéries. Complément d’absorption acoustique dans les très hautes fréquences, elle participe également au contrôle de la réverbération sonore au cœur de l’enceinte sportive. 100 % recyclables, les 13 600 m2 de membrane s’inscrivent dans la démarche de respect environnemental souhaitée par la maîtrise d’ouvrage et par l’architecte Jean-Michel Wilmotte[33].

Tribunes

La tribune Populaire Sud.

La capacité du stade est de 35 624 places en configuration football et 34 615 places en configuration rugby[34]. Il comporte trois niveaux : les premier et second niveaux contiennent chacun entre 13 000 et 14 000 places, et le dernier niveau, plus petit, offre environ 8 000 places. Le « grand public » bénéficie d'environ 30 000 places réparties sur tous les niveaux ; la tribune présidentielle, au centre du second niveau côté ouest, contient quant à elle 400 places, et la tribune « affaires et prestige » un peu plus de 3 000 places[34]. La tribune accueillant les supporters de l'équipe visiteur (lors des matchs de football) se trouve dans le coin nord-est du stade et dispose de 1 760 places[34], la tribune de presse, au troisième niveau côté ouest, peut accueillir près de 200 personnes, et 240 places sont réservées aux personnes à mobilité réduite[34]. Le stade dispose en outre de loges d'une capacité totale de 600 places situées sur les côtés est et ouest en haut du deuxième niveau[34]. Il y a en tout 4 000 sièges VIP : 600 en loges/box, 400 en salon présidentiel, et 3 000 places pour les six autres salons (salons « baie des Anges », « Saleya », « brasserie des aiglons », « fan club rouge & noir », « pub 1904 » et « Azur »). Par ailleurs, les tribunes au nord et au sud sont rétractables, permettant ainsi de passer d'une configuration football à une configuration rugby et inversement.

Au cours de la phase de construction, la couleur des sièges du stade est l'objet d'une polémique suscitée par les protestations d'une partie des supporteurs de l'OGC Nice[35],[36]. Ces derniers pensent savoir que l'architecte Jean-Michel Wilmotte souhaite utiliser le jaune ou le gris, ce qui n'est pas conforme aux couleurs du club[35]. Une pétition est lancée fin avril 2012 dans le but d'opter pour le rouge et le noir[35]. Peu après, Christian Estrosi dément la rumeur et déclare qu'il « n'imagine pas que [les sièges] soient autrement que rouge et noir[36]. » Dans le même temps, Jean-Michel Wilmotte assure que même si aucune décision n'a encore été prise, il imagine des sièges dont la partie sur laquelle s'assoient les spectateurs est grise, et le reste est rouge ou noir[35]. Ceci permettrait de distinguer de loin « des rayures rouges et noires ; ou bien un logo rouge sur fond noir ou l'inverse[35]. » Il promet d'en discuter avec les supporteurs[36]. Finalement, les sièges installés sont gris clair, leurs fixations noires, et un autocollant rouge leur est apposé sous l'assise.

Le choix des noms des quatre tribunes est soumis à une procédure de sélection en deux phases. La première réduit l'ensemble des propositions reçues par la mairie de Nice à partir du aux dix noms les plus cités[37]. La seconde consiste à faire choisir par un jury les quatre noms finaux[37]. Le jury est composé de Christian Estrosi, Gilles Veissière (son adjoint délégué aux sports), Jean-Pierre Rivère (président de l'OGC Nice), Xavier Lortat-Jacob (directeur général de Nice Eco Stadium)[38], et cinq représentants de clubs de supporters[37]. Le sont dévoilés les dix noms présélectionnés[39]. Il s'agit d'anciens footballeurs de l'OGC Nice (Adams, Bjeković, Gonzales et Nurenberg), de personnages historiques et d'hommes politiques niçois (Garibaldi, Masséna, Médecin - pour Jean et Jacques Médecin - et Ségurane), ainsi que du terme « Sud » et du toponyme « Ray » (en référence au stade du Ray)[39]. Les quatre noms retenus sont annoncés le . Il s'agit de « Garibaldi » pour la tribune est, « Ségurane » pour la tribune ouest, « Ray » pour la tribune nord et « Populaire sud » pour la tribune sud[40],[38].

Concerts et spectacles

En dehors des rencontres sportives, le stade peut accueillir d'autres événements tels que des concerts[4]. Lors de ces derniers, si la scène est placée latéralement (devant l'un des deux virages), la capacité du stade est de 34 834 spectateurs dont 10 000 sur la pelouse. Si elle est placée au centre, le stade peut accueillir 44 624 personnes dont 9 000 sur la pelouse[34]. Ce nombre reste inférieur à la capacité maximale du stade Charles-Ehrmann (56 500 spectateurs pour les concerts) situé non loin.

Autour de l'enceinte

Le musée national du Sport.

Le stade est multifonctionnel, il intègre des espaces de restauration, des commerces, des bureaux, des services ainsi que le musée national du Sport (depuis 2014). Son socle ainsi que ses alentours doivent à terme abriter environ 29 000 mètres carrés d'espaces commerciaux et de bureaux. Le musée national du Sport, au nord du stade[41], dispose de 5 000 mètres carrés. Le parking, enterré, a une capacité de 1 450 places situées sous les tribunes ainsi qu'à l'est du stade[41]. La ligne 3 du tramway de Nice dessert le stade avec deux arrêts[32] depuis novembre 2019[42].

Écologie

Le projet se veut écologique. Le choix d'une structure en bois plutôt qu'en métal est ainsi censé permettre une réduction des émissions de CO2. Des panneaux photovoltaïques d'une surface totale de 7 500 mètres carrés seront aussi posés sur le toit, et seront complétés par 6 000 mètres carrés sur le toit du parking enterré des bus et 2 500 mètres carrés sur le toit d'un des bâtiments situés à côté du stade et le long d'une « allée solaire »[32]. Le stade devrait ainsi produire trois fois plus d'énergie qu'il n'en consomme[32]. De plus, la ventilation des locaux est présentée comme étant naturelle et devrait utiliser les vents de la plaine du Var pour rafraîchir l'air par le biais d'un système de mur soufflant. La membrane Précontraint Serge Ferrari utilisée en toiture est 100 % recyclable et éco-conçue.

Partenaires

Le stade compte 3 partenaires officiels : Carrefour, Wurth et GSF[réf. nécessaire].

Club résident

Le coup d'envoi du premier match à l'Allianz Riviera le 22 septembre 2013

Le stade a comme club résident, l'OGC Nice. L'Allianz Riviera prend ainsi la suite du stade du Ray. Le , le cœur de la pelouse du stade du Ray est symboliquement transplanté au centre de la pelouse de l'Allianz Riviera[43]. Le nom des tribunes Ray et Populaire Sud rappelle également l'ancien stade.

L'OGC Nice joue son premier match à l'Allianz Riviera le face au Valenciennes Football Club (victoire de l'OGC Nice 4-0).

Évènements au stade

Rencontre inaugurale

La rencontre inaugurale de l'Allianz Riviera se déroule le  : l'OGC Nice affronte le Valenciennes Football Club (4 buts à 0), à l'occasion de la 6e journée de la saison 2013-2014 de Ligue 1[44]. Le match se joue à guichets fermés et le vieux record d'affluence pour un match à domicile de l'OGC Nice qui remontait à 1952 est largement battu[44]. Darío Cvitanich est le premier buteur de l'histoire du nouveau stade en ouvrant la marque sur penalty avant qu'Éric Bauthéac n'augmente la marque sur action de jeu, puis Christian Brüls de la tête, et enfin le niçois Alexy Bosetti[45]. La présence de Patrick Bruel, supporter notoire du PSG, venu interpréter trois chansons, déclenche la bronca du public[46],[47]. Un feu d'artifice clôture la journée[48].

RC Toulon : saison 2013-2014 à présent

L'enceinte niçoise accueille trois matchs du Rugby club toulonnais au cours de la saison 2013-2014[49] : le à l'occasion de la réception de l'ASM Clermont Auvergne (9e journée du Top 14), le contre les Cardiff Blues (match de poule de la H Cup) et enfin le contre le Stade français (26e journée de Top 14). Après les deux premières rencontres, la cohabitation entre footballeurs et rugbymens est discutée compte tenu des dégradations de la pelouse constatée à l'issue des matchs de rugby[50].

Date Compétition Équipe 1 Équipe 2 Score Affluence
Top 14 RC Toulon ASM Clermont Auvergne25-1933 996
H Cup RC Toulon Cardiff Blues43-2031 170
Top 14 RC Toulon Stade français17-1530 153
Top 14 RC Toulon ASM Clermont Auvergne27-1930 448
Top 14 RC Toulon Stade français23-1629 414
Top 14 RC Toulon Stade toulousain10-1227 549

Euro 2016

Le , l'UEFA annonce que la France organisera le Championnat d'Europe de football 2016.

Le , le conseil fédéral de la Fédération française de football a officiellement désigné, à l'unanimité moins une voix, le Grand Stade de Nice comme l'un des stades français qui accueilleront les matchs de l'Euro 2016[51],[52].

Le , le calendrier de la compétition est dévoilé ainsi que l'attribution des différents matchs aux onze stades retenus, l'Allianz Riviera devant accueillir trois matchs de poules, les 12, 17 et , et un huitième de finale, le [53].

Date Équipe 1 Équipe 2 Score Tour Affluence
Pologne Irlande du Nord1 - 01er tour, groupe C33 742
Espagne Turquie3 - 01er tour, groupe D33 409
Suède Belgique0 - 11er tour, groupe E34 011
Angleterre Islande1 - 2 1/8e de finale33 901

Coupe du monde de rugby à XV 2023

Date Équipe 1 Équipe 2 Score Tour Affluence
Pays de Galles1er tour, poule C
Angleterre Japon1er tour, poule D
Italie1er tour, poule A
Écosse 1er tour, poule B

Autres rencontres internationales

Le , l'OGC Nice affronte le FC Barcelone en match amical (match nul 1-1).

Le stade devait accueillir les demi-finales du Top 14 2019-2020 mais la saison est interrompue en raison de la pandémie de Covid-19.

Le stade a été présélectionné par le comité de candidature de Paris pour les Jeux olympiques d'été de 2024. Celui-ci accueillerait des rencontres de football[54].

Équipe de France de football

Le , l'équipe de France de football affronte le Paraguay en match amical de préparation avant la Coupe du monde de football 2014 au Brésil devant 35 200 spectateurs, établissant ainsi un nouveau record d'affluence pour le stade[55]. La rencontre, qui se termine par un score nul de 1-1 (Griezmann 82e, Caceres 87e), est suivie par 7,431 millions de téléspectateurs sur TF1. L'équipe de France n'avait plus joué à Nice depuis 44 ans.

Le , l'équipe de France de football affronte l'Arménie en match amical. La France s'impose 4-0 (Griezmann 35e, Cabaye 55e, Benzema 78e et 79e).

La France affronte l'Italie le , en match de préparation pour le Mondial 2018 pour une victoire des Bleus 3-1.

Le , pour son premier match de préparation (disputé à huis clos en raison de la pandémie de Covid-19) au Championnat d'Europe de football 2020, l’équipe de France s’impose 3-0 face au Pays de Galles, rapidement réduit à dix après l'expulsion de Williams. Trois buts signés Kylian Mbappé, Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé. Antoine Griezmann marque son quatrième but en quatre matchs joués à l'Allianz Riviera. Karim Benzema fait son retour en sélection nationale à l'issue de cette rencontre, cinq ans et demi après son dernier match à Nice face à l'Arménie[56].

Coupe du monde féminine 2019

Le , la France obtient la Coupe du monde féminine de football 2019 et Nice fait partie des onze villes pré-sélectionnées pour recevoir des matchs[57].

Concerts

La chanteuse Rihanna aurait dû se produire à l'Allianz Riviera dans le cadre de son Anti World Tour le , mais le concert a été annulé à la suite de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice[58].

Mylène Farmer se produira dans le stade le dans le cadre de sa tournée des stades « Nevermore 2023 »[59].

Incidents

Lors de Nice - Saint-Étienne (24/11/2013)

De sérieux incidents se produisent le lors de la rencontre entre l'OGCN et l'AS Saint-Étienne (0-1)[60],[61]. Une partie des supporters stéphanois, déchaînés, brisent des dizaines de sièges et les jettent vers le public niçois[62],[63],[64],[65]. Une quinzaine d'entre eux escaladent la barrière séparative. Dans le même temps quelques supporters niçois font le tour du stade pour en découdre. Les individus ayant franchi la barrière sont refoulés par les CRS vers leur tribune. Dans la précipitation, l'un tombe et se retrouve suspendu par les bras au-dessus du vide[66]. Huit personnes, dont deux stadiers, sont légèrement blessées. Les 450 supporters stéphanois présents sont finalement évacués du stade avant le coup d'envoi et ne peuvent assister à la rencontre. Ils repartent aussitôt vers Saint-Étienne.

Jean-Pierre Rivère, président de l'OGC Nice et Roland Romeyer, président de l'ASSE, se renvoient la responsabilité des incidents[66],[67]. Le directeur de la sécurité publique des Alpes-Maritimes dément le caillassage du bus des stéphanois, évoqué comme une cause possible des violences[68],[69]. Néanmoins une des sociétés de transport des supporters stéphanois dépose plainte, une vitre latérale extérieure d'un de ses bus ayant été brisée par un projectile avant l'entrée dans le stade[70]. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls en appelle aux présidents de clubs et dénonce des pseudo-supporters[71]. La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, condamne également les échauffourées[72]. Frédéric Thiriez, président de la L.F.P. évoque une interdiction des déplacements de supporters[68],[73]. La sécurité de l'OGCN annonce un dépôt de plainte pour dégradations volontaires, environ 200 sièges ayant été brisés[74].

Devant l'ampleur des dégradations, la police procède dans les jours qui suivent à plusieurs interpellations[75] et deux supporters sont incarcérés, l'un stéphanois, l'autre niçois[76],[77],[78]. Les avocats des supporters interpellés dénoncent un excès de précipitation, un avion ayant été affrété pour emmener les six stéphanois à Nice à une première audience[77]. Une audience de jugement se déroule au tribunal correctionnel de Nice le . Des peines d'emprisonnement avec sursis et des interdictions de stade sont prononcées[79]. La Fédération française de football, la Ligue professionnelle de football et la ville de Nice sont accueillies en leur constitution de partie civile. L'AS Saint-Étienne et l'OGC Nice sont en revanche déboutés[79]. L'audience civile destinée à fixer le montant des réparations à verser aux parties civiles est fixée au [80].

Des observateurs pointent la sécurité du stade et la fragilité des sièges. Ils relèvent également un parcage visiteur non étanche[65], la tribune visiteuse n'étant pas cloisonnée par des grillages ou des filets évitant les jets de projectiles comme au Parc des Princes où des incidents similaires avaient opposé en 1993 les supporters du PSG à ceux d'Anderlecht en coupe d'Europe.

La Commission de discipline inflige à l'AS Saint-Étienne un match à huis clos ferme plus un match à huis clos avec sursis sur la tribune Jean-Snella du stade Geoffroy-Guichard. L'OGC Nice écope d'une amende de 15 000 euros en sa qualité de club organisateur[81]. Les sanctions sont globalement confirmées en appel, le second huis-clos, avec sursis, pour la tribune Snella, se transformant toutefois en huis-clos ferme.

Lors de Nice - Bordeaux (23/8/2014)

La tribune Populaire Sud de l'OGC Nice écope d'un match de suspension avec sursis pour jets de sièges et objets divers sur la pelouse et usages d'engins pyrotechniques lors du match Nice-Bordeaux (1-3) du .

Lors de Nice - Bastia (18/10/2014)

À la fin du match Nice-Bastia du (0-1), une centaine de supporters débordent les stadiers et font irruption sur la pelouse après que des échauffourées aient éclaté entre joueurs de Nice et de Bastia, et entre des joueurs de Bastia et des stadiers à la suite du déploiement par le portier insulaire réserviste, Jean-Louis Leca, d'un drapeau corse. Quatre supporters niçois sont placés en garde à vue et convoqués devant le tribunal correctionnel de Nice le pour envahissement de la pelouse et état d'ivresse dans une enceinte sportive.

Lors de Nice - Marseille (22/08/2021)

Affaires

En , le parquet national financier ouvre une enquête préliminaire concernant le PPP du stade, l'enquête est confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales[82]. Dans le cadre de cette affaire, le , des perquisitions sont effectuées à la mairie de Nice, à la métropole Nice-Côte d'Azur ainsi qu'en région parisienne[83]. L'association Anticor se constitue partie civile en mai 2016[84]. L'enquête est classée sans suite en septembre 2020 pour « absence d'infraction »[84].

Notes et références

Notes

  1. Les noms stade de Nice et stade Riviera sont utilisés lors des compétitions internationales majeures lorsque ces compétitions interdisent l'usage du naming.

Références

  1. Anticor se constitue partie civile dans l’affaire du Grand Stade
  2. « Affluence : record historique battu à l'Allianz Riviera ! », sur ogcnice.com, (consulté le ).
  3. « OGC Nice : Le nouveau stade s'appellera L'Allianz Riviera », sur 20 minutes (consulté le ).
  4. « Nice - Le stade » [PDF], sur Fédération française de football (consulté le ).
  5. Jean-Michel Chevalier et Yann Delanoë, « Nice Stadium : le coup d'envoi du chantier est donné », Nice-Matin, . Consulté le 6 août 2011.
  6. Un nouveau stade à Nice, enfin ! sur myfoot.fr, . Consulté le 10 octobre 2010.
  7. « Nice : livraison du grand stade pour 2013, confirme Estrosi », Agence France-Presse, . Consulté le 10 octobre 2010.
  8. « Un partenariat public-privé pour le grand stade de Nice », Le Moniteur avec AFP, . Consulté le 10 octobre 2010.
  9. Jean Christophe Magnenet, « La ville a présenté le projet pressenti pour doter la plaine du Var d'un stade flambant neuf… », 20 minutes, .
  10. Nice Stadium, site officiel de la mairie de Nice. Consulté le 30 décembre 2010.
  11. Détail de l'appel d'offre - contrat de partenariat pour le Grand Stade à Nice, sur klekoon.com, le portail des marchés publics et privés. Consulté le 10 octobre 2010.
  12. Projet de construction du Nice Olympic Stadium, site officiel de la Commission nationale du débat public. Consulté le 10 octobre 2010.
  13. « L’Euro 2016 à Nice, c'est gagné », Nice-Matin, .
  14. Philippe Givelet, « Le stade de Nice a un visage », Le Figaro, .
  15. Capital, no 237, juin 2011.
  16. Philippe Fiammetti, « Wilmotte et Vinci remportent le marché de l'Olympic Stadium », Nice-Matin, .
  17. Adrien Pouthier et Rémy Mario, « Le groupement Vinci Wilmotte retenu pour réaliser l'Olympic Nice Stadium », Le Moniteur, . Consulté le 11 octobre 2010.
  18. Philippe Fiammetti, « Grand stade de Nice: c'est voté », Nice-Matin, . Consulté le 30 décembre 2010.
  19. Stades et autres équipements publics : Stade de Nice, sur vinci-concessions.fr, le site officiel de Vinci Concessions. Consulté le 27 mai 2012.
  20. Pierre Brouard, « Les supporters déjà au cœur du Nice Stadium », Nice-Matin, no 23430, , p. 8
  21. Philippe Fiammetti, « Le gros œuvre du grand stade de Nice est terminé », sur www.nicematin.com, Nice-Matin, (consulté le ).
  22. Jean-Christophe Magnenet, « L'Allianz Riviera sort de terre », 20 minutes, (lire en ligne).
  23. « Le « Zap du mois » d'octobre, la poutre Atlas », sur www.allianz-riviera.fr, site officiel de l'Allianz Riviera, (consulté le ).
  24. « Allianz Riviera » (consulté le ).
  25. « Le grand stade s'appellera l'Olympic Nice Stadium », sur http://www.nicematin.com/, Nice-Matin, .
  26. « OGC Nice - Rivère : "Des contacts avec des clubs de Ligue 1 pour Ospina" », sur www.le10sport.com, Le 10 Sport, (consulté le ).
  27. « Allianz donnera son nom au futur stade de l'OGC Nice », sur https://lexpansion.lexpress.fr/, (consulté le ).
  28. Alexandre Bailleul, « OGC Nice – Allianz prolonge son contrat de Naming du stade "Allianz Riviera" jusqu'en 2030 », sur https://www.sportbuzzbusiness.fr/, (consulté le ).
  29. « Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™ - Stades - Stade de Nice - FIFA.com », sur www.fifa.com (consulté le )
  30. « Rugby World Cup 2023 Dossier de presse » [PDF], sur www.rugbyworldcup.com, World Rugby, (consulté le ).
  31. (en) Sam Street, « Why is the Millennium Stadium called the National Stadium of Wales for the Champions League final? And will its retractable roof be open or closed? », sur www.thesun.co.uk, The Sun, (consulté le ).
  32. [PDF] Panneau 6 de l'exposition publique, site officiel de la mairie de Nice. Consulté le 30 décembre 2010.
  33. "Serge Ferrari s’expose en couverture du stade Allianz Riviera à Nice" Site de la Société Serge Ferrari, consulté le 1er août 2014.
  34. [PDF] Panneau 8 de l'exposition publique, site officiel de la mairie de Nice. Consulté le 30 décembre 2010.
  35. Philippe Fiammetti, « Nice Stadium : les supporters s’inquiètent de la couleur des sièges », Nice-Matin, .
  36. « Les sièges du Nice Eco Stadium seront bien rouges et noirs », Nice-Matin, .
  37. « Les propositions des Niçois pour le nom des tribunes de l'Allianz Riviera dévoilés ce samedi », sur www.nicematin.com, Nice-Matin, (consulté le ).
  38. « Les tribunes de l'Allianz Riviera baptisées », sur www.francefootball.fr, France Football, (consulté le ).
  39. « Le choix des Niçois pour le nom des tribunes de l'Allianz Riviera », sur www.nicematin.com, Nice-Matin, (consulté le ).
  40. « Les tribunes de l'Allianz Riviera : "Garibaldi", "Ségurane", "Ray" et "Sud"», sur www.nicematin.com, Nice-Matin, (consulté le ).
  41. [PDF] Panneau 4 de l'exposition publique, site officiel de la mairie de Nice. Consulté le 30 décembre 2010.
  42. « La ligne 3 du tramway à Saint-Isidore dès 2018? », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  43. « Le cœur du Ray bat encore... », Nice-Matin du 4 septembre 2013, p. 5.
  44. « Revivez en direct l'inauguration de l'Allianz Riviera de Nice », sur http://www.nicematin.com/, Nice-Matin, (consulté le ).
  45. Ugo Bocchi, « Nice est déjà chez lui », sur http://www.sofoot.com/, So Foot, (consulté le ).
  46. « Patrick Bruel tue le suspense et chante pour l'Allianz Riviera », sur http://www.nicematin.com/, Nice-Matin, (consulté le ).
  47. « Patrick Bruel hué à l'inauguration du stade de Nice », sur http://www.lexpress.fr/, L'Express, (consulté le ).
  48. « Le programme d'inauguration de l'Allianz Riviera dévoilé », sur http://www.nicematin.com/, Nice-Matin, (consulté le ).
  49. Michel Bernouin, « Le RCT débarque dans le nouveau stade de Nice », Metronews, .
  50. Guillaume Bertolino, « La pelouse de l'Allianz Riviera va être totalement changée après le passage du RCT », sur Nice-Matin (consulté le ).
  51. Guillaume Errard, « Euro 2016 : 1,7 milliard pour les stades de foot français », Le Figaro, .
  52. « Euro 2016 à Nice : c'est gagné ! », Nice-Matin, .
  53. « Euro 2016: quatre matches dont un huitième à Nice, les Bleus à Marseille », Nice-Matin, .
  54. Paris 2024: 9 stades de football pré-sélectionnés, pas le SDF.
  55. Nouveau record d'affluence pour le stade, http://www.lepoint.fr/sport/football/mondial-2014-amical-france-paraguay-a-suivre-en-direct-des-21-heures-sur-le-point-fr-01-06-2014-1829935_1858.php.
  56. « France 3-0 Pays de Galles », fff.fr, 26 juin 2021.
  57. La France organisera la Coupe du monde 2019!
  58. Judith Korber, « Attentat à Nice : son concert annulé, Rihanna adresse un message aux familles des victimes », sur https://www.lci.fr/, (consulté le ).
  59. Ludovic Mercier, « Mylène Farmer sera en concert au stade Allianz Riviera à Nice en 2023, nos infos », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
  60. « Replay », sur CNEWS (consulté le ).
  61. J.-F.R., A.D. et B.G., « VIDEOS. Incidents à l'Allianz Riviera : 8 blessés, 250 Stéphanois évacués », sur Nice-Matin (consulté le ).
  62. http://www.nicematin.com/diaporama/les-incidents-avant-ogc-nice-saint-etienne.1523069.html.
  63. Le Parisien, « EN IMAGES. Nice - Saint-Etienne : échauffourées entre supporteurs », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  64. « - YouTube », sur YouTube (consulté le ).
  65. Christine Laemmel, « Incidents de Nice-Saint-Etienne: «Les sièges partaient comme des frisbees», témoigne un supporter niçois », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
  66. « Nice-Saint-Etienne : incidents entre supporteurs, les autorités prônent la fermeté (VIDEO) », sur La Voix du Nord (consulté le ).
  67. La rédaction, « VIDEO. Passe d'armes entre présidents après les incidents à l'Allianz Riviera », sur Nice-Matin (consulté le ).
  68. « lci.tf1.fr/sport/incidents-lor… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  69. « Les incidents de Nice-Saint-Etienne en images », sur Sport24, (consulté le ).
  70. http://www.butfootballclub.fr/964689-asse-voici-la-preuve-que-le-bus-des-verts-a-bien-ete-caillasse/.
  71. Le "football est encore malade de ces pseudo-supporteurs" En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sport/incidents-nice-saint-etienne-l-interieur-s-en-prend-aux-dirigeants-de-clubs_1302633.html#g3q7wbJu6AeOfsbr.99.
  72. La rédaction, « Manuel Valls et Valérie Fourneyron condamnent les incidents à l'Allianz Riviera », sur Nice-Matin (consulté le ).
  73. La rédaction, « Incidents avant OGC Nice - Saint-Etienne : Frédéric Thiriez enrage contre les "crétins" et prévient », sur Nice-Matin (consulté le ).
  74. « Incidents Nice-Saint-Etienne: l'Intérieur s'en prend aux dirigeants de clubs », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
  75. « Incidents Nice -St Etienne : 8 supporters placés en garde à vue », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  76. C. C. avec AFP, « Heurts à l'Allianz Riviera : deux supporters écroués, procès renvoyé au 26 décembre », sur Nice-Matin (consulté le ).
  77. « Incidents Nice-Saint-Etienne : Un «excès de précipitation» selon la défense - Foot - L1 - Justice », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  78. David Blanchard, « Bagarre lors de Nice-Saint-Etienne: Prison ferme requise contre les supporters impliqués », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
  79. « Violences Nice-Saint-Etienne: du sursis pour sept supporters », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
  80. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sport/football/incidents-nice-saint-etienne-du-sursis-pour-les-supporters-violents_1310201.html#OCFQCMjF4ssS2XBi.99.
  81. La Commission de discipline a rendu son verdict après les incidents entre supporters qui avaient émaillé la rencontre Nice - Saint-Étienne, le 24 novembre.
  82. Michel Deléan, Ellen Salvi, « Le parquet national financier ouvre une enquête sur le Stade de Nice », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  83. « Allianz Riviera : perquisitions à la mairie de Nice », sur LeMonde.fr, (consulté le ).
  84. AFP, « Nice : L’enquête financière sur le stade Allianz Riviera classée sans suite », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail du football
  • Portail du rugby à XV
  • Portail de Nice
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.