Équipe du pays de Galles de rugby à XV

L'équipe du pays de Galles de rugby à XV est l'équipe nationale qui représente le pays de Galles dans les compétitions internationales majeures de rugby à XV, la Coupe du monde de rugby à XV et le Tournoi des Six Nations (appelé Tournoi dans la suite de l'article).

Surnom Le XV du Poireau, les Dragons rouges, les Diables rouges
Stade Millennium Stadium (73 500 places)
Entrée au Board 1886
Sélectionneur Wayne Pivac
Capitaine Alun Wyn Jones
Record de sélections Alun Wyn Jones (148)
Record de points Neil Jenkins (1049)
Record d’essais Shane Williams (58)
Premier match officiel

Angleterre 30 - 0 Galles

Plus large victoire

Galles 98 - 0 Japon

Plus large défaite

Afrique du Sud 96 - 13 Galles

Coupe du monde  
· Participations 9/9
· Meilleur résultat 3e place en 1987
Tournoi des Six Nations 39 fois vainqueur,
dont 12 Grands Chelems

Elle est considérée comme l’une des meilleures sélections nationales au monde en raison de son palmarès et, au , cinquième au classement des équipes nationales de rugby à XV[1]. En particulier, plusieurs joueurs gallois des années 1970, les Barry John, Gareth Edwards, JPR Williams, Phil Bennett, John Taylor et Gerald Davies, sont reconnus parmi les plus grands joueurs de l'histoire du rugby à XV. Les années 1980 et 1990 ont entamé le crédit des Gallois. Cependant, l'année 2005 voit le retour en grâce d'un jeu gallois dynamique et offensif.

La Welsh Rugby Union (WRU) a la charge de gérer l'équipe du pays de Galles de rugby à XV, qui dispute ses matches à domicile au Millennium Stadium de Cardiff. Le rugby à XV est un sport populaire qui fait partie de la culture nationale du pays de Galles. L'équipe du pays de Galles, surnommée le « XV du Poireau » (emblème du pays de Galles), ou « les Dragons », dispute chaque année le Tournoi des Six Nations contre les meilleures équipes européennes ; elle possède d'ailleurs le deuxième plus beau palmarès de la compétition, après l'équipe d'Angleterre. La sélection effectue aussi régulièrement des tournées afin de se confronter aux meilleures équipes de l'hémisphère Sud, l'Afrique du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Elle a également participé à toutes les éditions de la Coupe du monde de rugby depuis sa création. Elle l'organise d'ailleurs en 1999, et y termine demi-finaliste en 1987, en 2011 et en 2019.

Historique

Rencontres et brouilles britanniques (1880-1899)

Charles Newman au 1er match international du pays de Galles.

L'histoire du XV gallois débute en 1880 par une série de rencontres face à des clubs et comtés anglais, Gloucestershire et Somerset, notamment[2]. Après avoir affronté Écossais et Irlandais, les Anglais acceptent de rencontrer les Gallois en début d'année 1881. La partie qui se dispute à Blackheath (banlieue de Londres) le tourne au désastre pour les visiteurs qui concèdent la plus large défaite jamais enregistrée alors en match international. Les Gallois ne marquent rien face à des Anglais qui inscrivent treize essais, sept transformations et un drop. L'addition aurait d'ailleurs pu être plus lourde, mais l'arbitre, A.G. Guillemard, refuse notamment un essai tout à fait valable aux Anglais. Robert Hunt marque un essai en traversant une bonne partie du terrain sans qu'aucun joueur gallois ne parvienne seulement à le toucher. L'arbitre statue que ce type d'action n'est pas du rugby, et il annule l'essai[2]. James Bevan (cap.), George Harding, Charles Newman, Edward Peake, Frank Purdon, Richard Williams participent à cette rencontre côté gallois...

À la suite de cette débâcle, le rugby gallois tente de s'organiser pour rattraper son retard. La Welsh Rugby Union est ainsi créée le dans le Castle Hotel de Neath tandis que la sélection nationale dispute une série de trois matches en 1881-1882 face aux comtés anglais du Nord de l'Angleterre (North of England), à la sélection des Midlands (English Midlands), et à l'équipe d'Irlande[3]. Ce dernier match se joue en Irlande le à Lansdowne Road à Dublin avec la première victoire galloise 8 points à 0 (quatre essais et deux transformations)[Note 1] en match international.

Le , les Gallois reçoivent à St Helens (Swansea) le « XV de la Rose » pour une défaite 0 à 10 dans le cadre du premier match du tournoi britannique devant 3 000 spectateurs. Le à Raeburn Place (Édimbourg) c'est l'Écosse qui reçoit et bat le pays de Galles par 9 points à 3.

Ce n'est qu'en 1884 que les quatre équipes se rencontrent toutes pendant la même saison ; en effet il manque un match à l'édition de 1883 pour que le Tournoi soit disputé complètement[4]. Les éditions de 1885, 1887 et 1889 ne sont pas terminées, à la suite de disputes entre fédérations[5]. Lors des quatre premières éditions, l'Angleterre et l'Écosse terminent aux deux premières places.

Les Anglais sont boycottés lors des éditions de 1888 et 1889 en raison de leur refus de reconnaître l'International Rugby Board[6],[7] nouvellement créée par les trois autres nations.

Le pays de Galles conduit par Tom Clapp remporte la première victoire contre l'équipe d'Écosse à Rodney Parade le sur le score de 1 à 0.

Après avoir accroché un score nul et sans point le à Llanelli, le pays de Galles bat pour la première fois l'équipe d'Angleterre 1 à 0 le . Ce succès est arraché par les trois-quarts gallois et un jeu de passes efficace malgré des conditions difficiles avec vent et chute de neige à Dewsbury.

En 1893, le pays de Galles remporte son premier tournoi britannique avec en plus une Triple couronne, c'est-à-dire une victoire sur chacune des autres nations britanniques et irlandaise. Il met fin à la double hégémonie anglo-écossaise. Les Gallois ont une équipe impressionnante et un nouveau système de jeu qui change la face de ce jeu. Le système à « quatre trois quarts »[8] mis en place depuis 1890[9] porte ses fruits. Le système à « six arrières/neuf avants » n'est plus de taille contre le système gallois et avoir quatre trois quarts devient une norme au niveau des équipes nationales comme des clubs. Arthur Gould est l'âme et le génie de cette équipe.

L'Irlande est à son tour compétitive et remporte des tournois. Le pays de Galles ne connaît que le succès de 1893. Arthur Gould est même au cœur d'un scandale, ce qui conduit au boycott du pays de Galles.

Âge d'or et nouveaux adversaires (1900-1911)

De 1900 à 1911, les Gallois restent invaincus à domicile. Pendant cette période connue comme le premier « Âge d'or », ils perdent seulement sept matches. Le pays de Galles est alors inaccessible pour les Anglais qui de 1900 à 1909, perdent neuf matches pour un nul et aucune victoire contre les Gallois (voir Angleterre-Galles en rugby à XV) [10].

Le pays de Galles commence le tournoi britannique 1900 par une victoire contre l'Angleterre, elle bat ensuite l'Écosse à Swansea et elle gagne en Irlande : la Triple couronne est remportée. Billy Bancroft, Jehoida Hodges, Willie Llewellyn, Gwyn Nicholls, Billy Trew sont quelques joueurs remarquables de cette équipe... Une défaite contre l'Écosse en 1901 les prive de victoire dans le tournoi. Ce n'est que partie remise puisqu'en 1902 victoire et Triple couronne sont au rendez-vous.

L'Écosse remporte les tournois 1903 et 1904, le pays de Galles perd contre les Écossais en 1903, ils perdent contre les Irlandais en 1904 et concèdent le match nul aux Anglais.

Le XV du Dragon commence le tournoi 1905 par une victoire contre l’Angleterre (25-0), elle bat l'Écosse (6-3) et reçoit l'Irlande pour le dernier match (10-3) : la Triple couronne est de nouveau remportée. Rhys Gabe, Dick Jones, Dicky Owen, Charlie Pritchard, Twyber Travers ont rejoint les Jehoida Hodges, Billy Trew, Gwyn Nicholls...

Les Gallois invaincus en 1905 affrontent une autre équipe invincible, les All Blacks. Le pays de Galles est la seule équipe qui batte les Originals à Cardiff, par 3 à 0[11]. Cette victoire[12] est contestée en Nouvelle-Zélande, un essai néo-zélandais qui a été refusé aurait conduit à un match nul (3-3). C'est leur premier adversaire non britannique et non irlandais.

Les vainqueurs des Originals, les premiers All Blacks.

En 1906, le pays de Galles remporte les deux premiers matches, les Gallois perdent contre l'Irlande et ils partagent avec leurs vainqueurs la victoire finale dans le tournoi. Le 1906, les Gallois rencontrent une nouvelle équipe, les Springboks. Ceux-ci font une tournée remarquable[13]. Ils battent les Gallois 11 points à rien.

Galles - Nouvelle-Zélande en 1905.

En 1907, après avoir largement battu les Anglais 22 à 0, les Gallois perdent le contre les Écossais. Le XV du Dragon enchaîne par la suite onze victoires, remportant au passage deux Triples couronnes doublées de victoires sur les Français (36-4, 47-5). Le , ce sont les Wallabies qui affrontent les Gallois qui leur font mordre la poussière (9-6).

Le premier Tournoi des Cinq Nations 1910 est remporté par l'Angleterre ; la France étant admise dans le Tournoi.

Le pays de Galles réussit le premier Grand chelem officiel en 1911 (battant donc les quatre autres nations), ils doivent attendre près de quarante ans pour connaître le bonheur d'en obtenir un nouveau. C'est le premier âge d'or du pays de Galles qui gagne sept fois le Tournoi en douze éditions. L'équipe galloise des années 1900 est entrée dans l'histoire. Elle domine l'hémisphère Nord, elle bat l'équipe des All Blacks en tournée, les chiffres sont éloquents. Pendant la période 1900 à 1911, le pays de Galles dispute 43 matches contre sept nations : il en remporte 35, subit sept défaites et concède un match nul, soit 81 % de réussite. Dix des douze matches contre le XV de la Rose sont gagnés, dix sur douze également contre les Irlandais. Contre les Français, les Gallois remportent quatre larges victoires, marquant au total 147 points contre 23. L'Écosse remporte quatre tournois britanniques (1901, 1903, 1904, 1907) et pourtant les Gallois comptent neuf victoires pour trois défaites pour douze rencontres disputées (voir Écosse-Galles en rugby à XV)[14]. Enfin, une défaite sanctionne la seule rencontre contre les Springboks ; les Australiens sont battus en 1908 et les All Blacks en 1905.

Des temps plus difficiles (1912-1939)

Illustration d'époque du match Irlande - pays de Galles.

Le stade de Twickenham a accueilli le XV de Galles en 1910. En 1912 et les années paires suivantes, il voit toujours les Gallois trébucher (voir Angleterre-Galles en rugby à XV) [15]. L'équipe d'Angleterre enchaîne les succès de prestige. Le XV de la Rose réussit le Grand chelem en 1913, il défend son titre avec brio en 1914 avec un autre Grand chelem.

La première Guerre mondiale met fin aux rencontres internationales de 1915 à 1919, pour un retour du Tournoi en 1920.

Le pays de Galles gagne contre l'Angleterre mais perd en Écosse. Les Anglais l'emportent contre les Écossais lors du dernier match et les trois pays terminent premiers ex æquo.

En 1921, le pays de Galles perd deux matches. L'année suivante, trois victoires et un match nul permettent aux Gallois de gagner seuls le Tournoi 1922.

Angleterre - Galles en 1931.

En 1923, 1924 et 1925, seule une victoire contre la France sauve les apparences... Si le Tournoi 1926 est meilleur, celui ce 1927 est mauvais. En 1928, les Gallois perdent contre la France (voir France-Galles en rugby à XV) [16] mais s'imposent contre les Écossais.

En 1929 et en 1930 les Gallois remportent deux matches seulement.L'année suivante, trois victoires et un nul leur permettent de gagner seuls le Tournoi des Cinq Nations 1931.

La France ne participe plus au Tournoi à partir de 1932. Les Gallois débutent par deux victoires en 1932, les Irlandais les battent lors du dernier match et c'est une victoire partagée à trois…

Carte du pays de Galles (en vert foncé) dans le Royaume-Uni contemporain (en vert).

Le , les Gallois conduits par Watcyn Thomas emportent leur première victoire à Twickenham. Le reste de la compétition est cependant difficile. Une grave crise mondiale se propage dans les pays industrialisés et le pays de Galles est sévèrement touché par le chômage. 500 000 Gallois vont chercher du travail à l'étranger. Le pays de Galles est dévasté, les industries de la construction navale, des charbonnages et de l'acier sont particulièrement touchées.

En 1934, le pays de Galles gagne deux rencontres dans le Tournoi, en 1935, il présente un bilan équilibré. Le , Haydn Tanner connaît sa première sélection contre les All Blacks pour un succès de prestige 13 à 12[17],[18]. Claud Davey, Harry Payne, Idwal Rees et Don Tarr évoluent également à Swansea et participent à cette victoire.

En 1936, deux victoires et un match nul permettent de remporter seul le tournoi. Mais en 1937, trois défaites condamnent les Gallois à la cuillère de bois.

L'année 1938 voit les Gallois gagner deux matches du tournoi, ils font aussi bien en 1939, ce qui suffit alors à partager la victoire finale à trois.

En 23 éditions, le pays de Galles a remporté seul trois tournois et en a partagé trois autres. Après la victoire de 1922, il a fallu attendre 1931 pour connaître un nouveau succès.

Six victoires dans le Tournoi en dix éditions (1947-1956)

Après une interruption due à la Seconde Guerre mondiale, le Tournoi reprend en 1947 avec la participation de la France qui est réadmise après le Tournoi de 1939. Les Gallois perdent le premier match contre le XV de la rose, c'est leur seule défaite lors du Tournoi de reprise et ils partagent la victoire avec les Anglais. Le , ils battent l'Australie 6 à 0.

1948 et 1949 ne comptent qu'une victoire galloise dans un match de chaque édition du Tournoi.

Le pays de Galles se reprend en 1950, réussissant le Grand chelem, il ne concède que huit points pour 50 marqués. Il compte des joueurs brillants comme Bob Evans, Ken Jones, Malcolm Thomas

Cette victoire est la première d’une série de cinq victoires en sept ans dans le Tournoi, de 1950 à 1956. 1951 se solde par trois défaites, un nul et une victoire.

Le pays de Galles réussit sur des scores serrés à remporter le Tournoi des Cinq Nations 1952 avec le Grand chelem à la clé. L'Angleterre bat les Gallois en 1953 et les prive d'un second Grand chelem consécutif.

Bleddyn Williams, le « prince des centres » est à la fois le capitaine de son club Cardiff et du pays de Galles dans leurs victoires respectives sur les All Blacks en 1953[19].

Les Gallois perdent le premier match du Tournoi des Cinq Nations 1954 contre le XV de la rose, c'est leur seule défaite lors de la compétition et ils partagent la victoire avec les Anglais et les Français qui battent l'Angleterre 11 à 3 lors de la dernière journée.

Le samedi au stade de Colombes de Paris, la dernière journée du Tournoi des Cinq Nations 1955 oppose l'équipe de France de rugby à XV à l'équipe du pays de Galles (voir match de rugby à XV France - Galles (1955)). Les Gallois arrivent au Stade de Colombes pour tenter de partager la victoire dans le Tournoi. Les Français comptent trois victoires pour trois matchs et ils veulent remporter le Tournoi et le Grand chelem, le premier de leur histoire. Mais la France doit attendre 1968 car le pays de Galles qui compte deux victoires et une défaite réussit à remporter le match et ainsi à partager la victoire dans le Tournoi avec leurs vaincus du jour.

En 1956, le pays de Galles compte trois victoires et une défaite contre l'Irlande et gagne seul le Tournoi.

Le pays de Galles de cette décennie a vu des joueurs de talent comme Bleddyn Williams, Jack Matthews, Cliff Morgan, Ken Jones, Lewis Jones, John Gwilliam, Bryn Meredith, Courtenay Meredith, Clem Thomas et Rhys Haydn Williams[20]. Les Gallois ont fourni de nombreux joueurs aux Lions en 1950 en Australie et Nouvelle-Zélande, en 1955 pour une tournée en Afrique du Sud.

C'est la troisième meilleure décennie du pays de Galles qui gagne cinq fois le Tournoi en sept éditions. Pendant la période 1947 à 1956, l'équipe du pays de Galles a disputé 43 matches pour 28 victoires, 13 défaites et deux matches nuls, soit 65 % de réussite. Six des dix matches contre le XV de la Rose sont gagnés pour un nul et trois défaites, sept sur dix contre les Écossais, sept sur dix contre la France, les Irlandais comptent trois victoires, un nul pour six défaites sur dix rencontres. Une défaite a sanctionné le seul match contre les Springboks, mais les Australiens ont été battus. Et les All Blacks ont également perdu en 1953.

Une transition (1957-1968)

En 1957, 1958 et 1959, avec seulement deux victoires lors de chaque édition, le pays de Galles ne remporte pas le Tournoi. Mais le cependant, les Gallois battent les Australiens par 9 points à 3.

En 1960 et en 1961, le pays de Galles perd deux matches. En 1962, les Gallois gagnent un match et réalisent deux matches nuls. En 1963, une seule victoire tombe dans l'escarcelle des Dragons. L'année suivante, deux victoires et deux nuls permettent de partager la victoire dans le Tournoi 1964.

En 1965 et en 1966, trois victoires et une défaite permettent de gagner seul les Tournois 1965 et 1966.

En 1967 et en 1968, le pays de Galles ne remporte qu'une victoire par Tournoi.

Domination rouge outrageuse (1969-1979)

Les Gallois dominent sans partage le rugby européen durant les années 1970[21] avec huit Tournois gagnés : 1969, 1970, 1971, 1973, 1975, 1976, 1978, et 1979 dont trois Grand chelems en 1971, 1976 et 1978.

L'Irlande gagne en 1973 et 1974, la France en 1970 (victoire partagée avec les Gallois), 1973 et en 1977[22], avec un Grand Chelem.

Le pays de Galles a terminé premier du Tournoi des Cinq Nations 1969 en remportant trois victoires et en faisant match nul contre la France.

Le pays de Galles réalise le Grand chelem en 1971 avec pratiquement la même équipe.

Cette victoire est la première d'une longue série de huit victoires en onze ans dans le Tournoi, de 1969 à 1979.

Dix-huit joueurs ont contribué à ce succès. L'équipe est surtout connue pour son quatuor des lignes arrières : Gareth Edwards, Barry John, Gerald Davies et JPR Williams. Barry John est fils de mineur. Son partenaire à Cardiff et pour l’équipe nationale, Gareth Edwards, demi de mêlée, est lui aussi issu d’un village minier. Le paquet d’avants est aussi d’excellente qualité, avec cinq joueurs qui ont évolué avec les Lions. Clive Rowlands est l’entraîneur pendant 29 matches de 1968 à 1974. John Dawes lui succède de 1974 jusqu’à 1979.

Les Gallois font une tournée d'été en Nouvelle-Zélande et en Australie avec trois tests à la clé : les All Blacks l'emportent 19-0[23] et 33-12[24]. Les Gallois battent les Wallabies 19-16.

Le , les Gallois réalisent pour la première fois un résultat non négatif contre les Springboks, un nul (6-6) à Cardiff.

Le Tournoi des Cinq Nations 1972 n’est pas achevé à cause des troubles en Irlande du Nord. Après le Bloody Sunday, un mouvement de foule met le feu à l’ambassade britannique de Dublin et des lettres de menace, prétendument de IRA, sont adressées aux joueurs. Les Écossais et les Gallois refusent de se déplacer en Irlande. En début de la saison suivante, le , les Gallois rivalisent avec les All Blacks et perdent 19 à 16 à Cardiff.

Le Tournoi des Cinq Nations 1973 voit toutes les équipes gagner à domicile, soit deux victoires et deux défaites : c’est un résultat unique dans les annales, et par conséquent, elles gagnent toutes le Tournoi (à l'époque, la différence entre points marqués et encaissés n'est pas prise en compte).

Le Tournoi des Cinq Nations 1974 est très serré et les Gallois auteurs de deux nuls et d'une victoire lors de leurs trois premières sorties, laissent échapper le Tournoi en perdant 16 à 12 face aux Anglais à Twickenham lors de la dernière journée.

En 1975, les Gallois sont encore impressionnants : ils battent nettement les Français à Paris, les Irlandais et les Anglais à domicile. Une défaite 12 à 10 à Édimbourg les prive du Grand chelem, ils gagnent cependant le Tournoi.

Le pays de Galles et la France, tous les deux invaincus, se disputent la victoire dans le Tournoi des Cinq Nations 1976 (avec un Grand chelem à la clé) à l'Arms Park de Cardiff, le match est très disputé et se termine par une victoire des Gallois par 19 à 13.

La France remporte le Tournoi des Cinq Nations 1977, réalisant un Grand chelem : le duel contre les Gallois a été une nouvelle fois décisif.

Les deux équipes se disputent aussi la victoire dans le Tournoi et le Grand chelem en 1978 lors d'un autre match Galles - France dont les Gallois sortent cette fois-ci vainqueurs. Lors d’une tournée en Australie en , les Gallois s'inclinent à deux reprises. Le , les Gallois sont encore malheureux face aux All Blacks (13-12) à Cardiff.

En 1979, la France l'emporte à Paris contre les Gallois, cependant les Gallois gagnent le Tournoi.

C'est la décennie du pays de Galles qui gagne huit fois le Tournoi en dix éditions achevées. L'équipe galloise des années 1970 est entrée dans l'histoire comme peut-être la plus grande de toutes les équipes. Dominatrice sur l'hémisphère Nord, elle est capable de battre les équipes en tournée de l'hémisphère sud. Pendant la période 1969 à 1979, l'équipe du pays de Galles a disputé 53 matches et remporté 36 victoires pour treize défaites et quatre matches nuls), soit 68 % de réussite. Dix des onze matches contre le XV de la Rose sont gagnés, neuf sur onze contre les Écossais, et les Irlandais comptent une victoire, un nul pour huit défaites pour dix rencontres disputées. Contre la France les Gallois remportent six victoires, pour trois défaites et deux matches nuls. Un match nul a sanctionné la seule rencontre contre les Springboks, et les Australiens ont été battus à trois reprises pour deux défaites galloises. Par contre la bête noire des Gallois est l'équipe des All Blacks qui l'a emporté quatre fois sur quatre[25],[26].

Le long déclin (1980-1989)

La décennie n’est pas fameuse pour l'équipe du pays de Galles.

Le Tournoi 1980 est moyen pour les Gallois, avec deux victoires sur quatre rencontres. Cette même année, ils jouent contre les All Blacks et ils perdent nettement 23-3 à Cardiff[27]. En 1981 le scénario est le même qu’en 1980, deux défaites à l’extérieur pour deux victoires à domicile. L’Australie en tournée est battue 18-13.

Le XV gallois perd en 1982 son invincibilité à domicile en tournoi, un record qui tient toujours de 27 rencontres consécutives sans défaite et ce sont les Écossais qui s’imposent à l'Arms Park 34-18. Le pays de Galles termine dernier du tournoi, John Lloyd dont le contrat se termine après 14 matchs (6 V, 8 D)[28], est remplacé par l’ancien demi d’ouverture John Bevan.

La Roumanie gagne contre le pays de Galles en 1983 après un tournoi moyen. Le Japon dans une rencontre qui n’a pas valeur de test match est proche de l’emporter (défaite 24-29 à Cardiff en 1983). En 1984, l’Écosse et la France gagnent à Cardiff et le pays de Galles l’emporte en Irlande et en Angleterre.

Alors que Gareth Edwards ou Phil Bennett étaient partis en 1978, les derniers dragons ont disparu : Allan Martin et JPR Williams en 1981, Graham Price en 1983… La période 1984-1987 n'est pas bonne pour le XV gallois, la crise économique fait rage, les matchs contre les Français se suivent et se ressemblent (succession de défaites[29]) et les Gallois peinent contre les autres nations britanniques.

Le pays de Galles participe à la première coupe du monde en 1987, il joue dans le groupe B avec l'Irlande, les Tonga et le Canada. Le premier match est le sommet entre les Verts et les Rouges, il voit la victoire des coéquipiers de Paul Thorburn[30] et Jonathan Davies[31] 13-6. Les Gallois battent par la suite les Tonga 29-16 et le Canada 40-9 pour finir premier de la poule. L'Angleterre doit ensuite affronter le pays de Galles, elle est défaite sur le score de 16-3. En demi-finale, ils jouent contre les All Blacks et ils perdent nettement 49-6[32] et ce scénario est le même à chaque confrontation tant un fossé sépare les deux nations. Le pays de Galles termine 3e en battant les Wallabies[33].

Le pays de Galles commence le Tournoi 1988 par trois victoires contres les autres nations britanniques, la Triple couronne est remportée. Une courte défaite contre la France 10-9 prive les Gallois de Grand Chelem, cependant ils remportent le tournoi avec leurs vainqueurs. Le XV gallois perd ses deux test-matchs contre les All Blacks.

Le Tournoi 1989 est triste. Les entraîneurs se succèdent, les ressources financières du rugby à XIII du Nord de l’Angleterre attire un nombre record de joueurs de haut niveau qui changent de code : Allan Bateman, Jonathan Davies, John Devereux[34], David Young, ou Scott Gibbs, Scott Quinnell plus tard… Le pays de Galles a besoin d'une structure professionnelle pour survivre, c'est encore trop tôt.

Pendant la période 1980 à 1989, l'équipe du pays de Galles a disputé 60 matchs et remporté 30 victoires (29 défaites, 1 nul), soit 50 % de réussite. Les Bleus (2 défaites, 8 victoires) et les All Blacks (0 défaite, 5 victoires) sont impitoyables. Par contre, le XV de la rose est largement dominé par les Gallois (7 défaites, 1 nul, 3 victoires), les Wallabies ont été battus 2 fois contre 1, et les Gallois font jeu égal avec l'Irlande et les Écossais.

Les années noires (1990-1999)

La décennie commence mal pour l'équipe du pays de Galles.

Le Tournoi 1990 est catastrophique pour les Gallois, avec quatre défaites en quatre rencontres. Cette même année, ils jouent contre les Namibiens en tournée pour enregistrer leurs deux seules victoires et ce, sur le score de 18-9, 34-30. En 1991 le scénario est le même qu'en 1990, aucune victoire dans le Tournoi n’est à mettre au crédit des Rouges, un match nul 21-21 contre les Irlandais permet d’éviter un naufrage total.

Le pays de Galles participe à la coupe du monde en 1991, il joue dans le groupe C avec l'Australie, l'Argentine et les Samoa. Le premier match voit la victoire des Samoa contre les Gallois 16-13[35]. Les Gallois battent par la suite l'Argentine 16-7 et ils perdent lourdement contre les Australiens. Le pays de Galles termine 3e et est éliminé.

Avec deux victoires en 1992 et une en 1993, les résultats dans le Tournoi sont moins mauvais. En 1994, les Gallois gagnent leurs 3 premiers matchs. Ils perdent 15-8 la rencontre contre les Anglais mais ils gagnent le Tournoi. Le pays de Galles doit passer par les qualifications pour accéder à la coupe du monde en 1995, ils ne sont donc pas tête de série.

Le pays de Galles joue dans le groupe C avec la Nouvelle-Zélande, l'Irlande et le Japon. Le premier match voit la victoire des Gallois contre le Japon 57-10. Les Gallois perdent nettement contre les All Blacks 34-9. Le match décisif voit la victoire des Irlandais 24-23. Le pays de Galles termine 3e et il est de nouveau éliminé au premier tour. Le tournoi 1995 avait été décevant pour les Gallois tenants du titre, avec quatre défaites en quatre rencontres.

Avec deux victoires en 1996 et une en 1997, les résultats dans le Tournoi s'améliorent.

Le rugby se professionnalise en 1995[36]. Kevin Bowring devient le premier entraîneur professionnel du pays de Galles en 1995[37], les Gallois voient le retour de joueurs partis du XV au XIII. Cependant, c'est peut-être la signature de Graham Henry comme entraîneur en 1998 qui permet au pays de Galles de renaître[38].

En 1998, le pays de Galles remporte deux victoires dans le tournoi. Mais il connaît des défaites cuisantes : 60-26 contre l’Angleterre, 7 essais et 51-0 contre la France à domicile à Wembley[39], 96-13 contre l'Afrique du Sud le .

Une série de dix victoires consécutives en 1999[40] permet au pays de Galles d'emmagasiner de la confiance avant d’aborder sa coupe du monde en 1999. Shane Howarth, Scott Gibbs, Dafydd James, Rob Howley, Scott Quinnell, Colin Charvis, Craig Quinnell, Garin Jenkins et surtout Neil Jenkins (humilié en 1998) participent à la revanche sur la France en s'imposant 34-33 à Saint-Denis pour leur premier match au Stade de France. Le Parc des Princes ne leur a jamais réussi avec pour 13 rencontres, une seule victoire en 1975 et 12 défaites.

Pour leur coupe du monde, le pays de Galles joue dans le groupe D avec le Japon, l'Argentine et les Samoa. Les Gallois battent l'Argentine 23-18 puis le Japon 64-15 avant de s'incliner contre les Samoa 38-31. Les Gallois terminent premiers de poule, ils affrontent les Australiens. Le pays de Galles perd 24-9.

Nouveau millénaire : renaissance (2000-2010)

Avec trois matches gagnés en 2000 et deux en 2001, les résultats dans le Tournoi sont moyens, même si les Gallois s'imposent une deuxième fois sur la pelouse du Stade de France. En 2002, le pays de Galles l'emporte seulement sur l'Italie et en 2003, c'est la Cuillère de bois. Les Gallois subissent dix défaites consécutives juste avant la Coupe du monde.

Le pays de Galles joue dans le groupe D avec la Nouvelle-Zélande, l'Italie, le Canada et les Tonga. Le premier match voit la victoire des Gallois contre le Canada 41-10. Avec deux autres victoires contre les Tonga et l'Italie, la qualification est acquise. Les Gallois perdent contre les All Blacks 53-37. Le pays de Galles termine deuxième et rencontre l'Angleterre en quart de finale. Une défaite 28-17 les élimine.

Angleterre-Galles dans le tournoi 2004.

Le Tournoi 2004 voit deux victoires galloises. En 2005, l'Irlande et la France sont favorites. Et c'est le Grand chelem gallois (voir : Équipe du pays de Galles de rugby à XV au Tournoi des Six Nations 2005)[41]. L'équipe joue, elle propose un jeu dynamique, un souffle nouveau... Martyn Williams, Dwayne Peel, Stephen Jones, Shane Williams sont les tauliers et Gavin Henson est la vedette... C'est la victoire également de Mike Ruddock[42], héritier de Graham Henry... Mais les éditions 2006 et 2007 ne confirment pas cette impression et le pays de Galles n'emporte qu'un match à chaque édition. Gareth Jenkins est l'actuel sélectionneur national du pays de Galles ayant succédé à Mike Ruddock en .

En 2007, à l'occasion du centième anniversaire de leurs confrontations, les équipes de rugby d'Australie et du pays de Galles ont créé un trophée James Bevan qui récompense le vainqueur de leurs rencontres... James Bevan est né le en Australie. C'était le premier capitaine de l'équipe du pays de Galles qui a disputé son premier test match le , contre l'équipe d'Angleterre. La première rencontre est équilibrée ; les Gallois mènent dans les arrêts de jeu avant de perdre finalement 29 à 23. Le deuxième test match est perdu 31 à 0[43].

Le pays de Galles dispute la Coupe du monde 2007, organisée par la France. L'équipe est éliminée dès la phase de qualification après avoir perdu contre l'Australie[44] et les Fidji[45]. Gareth Jenkins est rapidement écarté et le , le Néo-Zélandais Warren Gatland est nommé à la tête de l'équipe[46].

Le pays de Galles lors du Tournoi 2008.

Après une Coupe de monde difficile, puis une nouvelle défaite contre l'Afrique du Sud à l'automne, l'équipe du pays de Galles dispute le Tournoi des Six Nations 2008. Warren Gatland est le nouvel entraîneur. Alors que le match d'ouverture contre les Anglais est mal engagé (6-16 à la pause)[47], les Gallois profitent de la fébrilité de Jonny Wilkinson et d'Andy Gomarsall pour marquer et remporter le match. C'est la première victoire à Twickenham depuis vingt ans et le calendrier donne des espoirs aux Gallois. Le pays de Galles reçoit l'Écosse et l'Italie, deux adversaires en difficulté qui s'inclinent 30-15[48] et 47-8[49] respectivement. Le match en Irlande est difficile et serré, les Gallois l'emportent finalement 16 à 12[50]. La Triple couronne est remportée, le Grand chelem est encore possible. Shane Williams marque encore un essai contre la France et dépasse Gareth Thomas, devenant le meilleur marqueur d'essais gallois. Il permet surtout aux Gallois de se détacher et de gagner largement la rencontre 29 à 12[51], de remporter un nouveau Grand chelem après celui de 2005.

Après leur Grand chelem les Gallois partent favoris du Tournoi des Six Nations 2009, ils entament le Tournoi avec une première victoire face à l’Écosse 26 à 13 et répètent leur performance en battant l'Angleterre 23 à 15 mais s'inclinent face au XV de France 21 à 16. Abattu par cette défaite, le pays de Galles remporte son match suivant face à l'Italie 20 à 15. Ils doivent impérativement battre l'équipe d'Irlande avec 19 points d'avance pour remporter à nouveau le Tournoi mais ils s’inclinent de nouveau (17-15). Les Gallois terminent quatrième lors du Tournoi des Six Nations 2010 et lors de l'édition 2011.

De bons résultats (2011- )

Lors de la Coupe du monde 2011, les Gallois tombent dans une poule difficile, avec l'Afrique du Sud tenante du titre, les Samoa, les Fidji, puis la Namibie. Après courte défaite face aux Springboks (17-16)[52], les Gallois battent difficilement les Samoans (17-10)[53]. Le XV du poireau gagne ensuite largement contre la Namibie (81-7)[54], et les Fidji (66-0)[55]. Qualifié pour les 1/4 de finale, le pays de Galles défait l'Irlande sur le score de (22-10)[56]. En 1/2 de finale, face à la France, les Gallois sont rapidement réduits à 14 à la suite de l'expulsion de Sam Warburton et perdent la rencontre (9-8)[57].

En 2012, lors Tournoi, le pays de Galles entame la compétition par une victoire à l'Aviva Stadium contre l'Irlande (21-23)[58], puis bat à domicile l'Écosse (27-13)[59]. Le pays de Galles s'impose ensuite à nouveau à l'extérieur, à Twickenham contre l'Angleterre (12-19)[60]. Elle domine ensuite l'Italie (24-3)[61]. Pour la dernière rencontre, elle gagne au Millenium Stadium contre la France (16-9)[62], et remporte le Tournoi. C'est le onzième Grand Chelem du XV du poireau[63]. En juin, Les Gallois affrontent l'Australie pour leur tournée d'été, où ils perdent les 3 matches (27-19)[64], (25-23)[65], et (20-19)[66]. Lors des test-matches d'automne chez eux ils trébuchent successivement contre l'Argentine (12-26)[67], les Samoa (19-26)[68], la Nouvelle-Zélande (10-33)[69], puis l'Australie (12-14)[70].

Le pays de Galles rate son entrée dans le Tournoi 2013 en s'inclinant à domicile face à l'Irlande (22-30)[71]. Mais après trois victoires de rang, les Gallois s'offrent une finale victorieuse face aux Anglais (30-3)[72], et conservent ainsi leur titre. Lors tests d'automne, le pays de Galles perd contre l'Afrique du Sud (15-24), puis bat l'Argentine (40-6) et les Tonga (17-7), mais s'incline face à l'Australie (26-30)[73].

Le Tournoi des Six Nations 2014 marque la fin de la domination européenne des Gallois, qui terminent troisièmes, derrière l'Irlande et l'Angleterre. En juin, ils s'inclinent à deux reprises en Afrique du Sud face aux Springboks (38-16)[74], et (31-30)[75]. En automne, les Gallois reçoivent à trois reprises, ils débutent par une défaite face à l'Australie (28-33)[76], puis ils l'emportent sans convaincre face aux Fidji (17-13)[77], avant de s'incliner face à la Nouvelle-Zélande (16-34)[78]. Ils clôturent la tournée par une victoire face à l'Afrique du Sud (12-6)[79].

Durant la Coupe du monde 2015, le XV du poireau parvient à se qualifier pour les phases finales dans un groupe peu évident. Ils battent l'Angleterre, pays organisateur (25-28), ce qui leur permet de se placer deuxième du groupe A, derrière l'Australie. Ils s'inclineront de justesse en quart de finale face à l'Afrique du Sud (23-19).

Les deux années qui vont suivre seront mitigées pour l'équipe galloise. Il faudra attendre 2018 pour de nouveau apprécier un rugby de haute volée. Bien que terminant deuxième du Tournoi 2018, derrière l'Irlande, ils seront invaincus de fin à . Cette série de victoires leur permettra de réaliser un nouveau Grand Chelem au Tournoi 2019.

Le XV gallois parvient à décrocher la première place du classement World Rugby, le , après avoir battu l'Angleterre à Cardiff dans un match de préparation pour la Coupe du monde (13-6)[80]. Le pays de Galles devient ainsi la première équipe n'ayant jamais remporté la Coupe du monde à se hisser au sommet du rugby mondial.

Palmarès

Coupe du monde

Ce tableau récapitule les performances des Gallois en Coupe du monde. Les Gallois n'y ont pas souvent brillé, sauf en 1987 lorsqu'ils terminent à la troisième place et en 2011 et 2019 à la quatrième.

Galles - Samoa lors de la Coupe du monde 2011.
Performances du pays de Galles en Coupe du monde[81].
Édition Organisateur Place Commentaire
1987 Nouvelle-Zélande &
Australie
3e cf Galles 1987
1991 Angleterre[Note 2] 3e de poule cf Galles 1991
1995 Afrique du Sud 3e de poule cf Galles 1995
1999 Pays de Galles[Note 3] 1/4 finaliste cf Galles 1999
2003 Australie 1/4 finaliste cf Galles 2003
2007 France[Note 4] 3e de poule cf Galles 2007
2011 Nouvelle-Zélande 4e cf Galles 2011
2015 Angleterre[Note 5] 1/4 finaliste cf Galles 2015
2019 Japon 4e cf Galles 2019

Tournoi des Six Nations

Trophée de la Triple couronne.
Galles - Italie en 2008.

(Dernière mise à jour après le Tournoi 2020)

Nation Rang Tournois disputés Victoires dont victoires[82]
non partagées
dont Grands chelems
Angleterre 10124[83]392913
Pays de Galles 21263827012[84]
France 3091251709
Écosse 4126221403
Irlande 4126221403
Italie 6021000000

Le pays de Galles a remporté 27 victoires seul et douze Grands chelems réussis en 1908, 1909, 1911, 1950, 1952, 1971, 1976, 1978, 2005, 2008, 2012[85] et 2019. Cette liste montre qu'il a particulièrement brillé pendant les années 1900-1911 et 1969-1979[86].

Tenue, emblèmes, symboles du XV du pays de Galles

Insigne (badge) des Princes de Galles.

Le pays de Galles joue, à domicile, en maillot rouge orné des plumes du prince de Galles, avec un short blanc et des chaussettes rouges.

En 2007 c'est l'équipementier Reebok qui habille le pays de Galles et la brasserie de Cardiff S A Brain qui apparaît comme sponsor maillot. Comme la Loi Évin limite fortement le droit de faire de la publicité aux boissons alcoolisées sur les maillots de rugby, quand l'équipe joue en France en 2005 le mot « Brains » est remplacé par « Brawn », en 2007 cela a été « Brawn Again ».

Leur emblème représente trois plumes d'autruche stylisées - reprenant ainsi le symbole du Prince de Galles dans une version « modernisée » qui a vu disparaître notamment la devise "ich dien", qui signifie « Je sers » en allemand. Ces insignes étaient ceux du prince Édouard, le Prince Noir, à la suite de la victoire de Crécy, le . Ils appartenaient à Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg, tué au cours de la bataille du côté français. Édouard est une figure de l'histoire galloise[87].

L'origine du poireau comme symbole remonterait à une bataille qui se déroula dans un champ de poireaux, où Saint David, évangélisateur du pays de Galles, conseilla aux combattants gallois de s'en munir pour se distinguer de leurs assaillants. Ce fut une grande victoire galloise. Une raison plus probable de ce choix du poireau vient du fait que c'est un légume très courant au pays de Galles, à la base de nombreuses recettes culinaires[88].

Le poireau (cenhinem en gallois) est porté le 1er mars en l'honneur du saint patron, il est parfois remplacé par la jonquille (qui porte presque le même nom en gallois cenhinem pedr), un peu plus esthétique.

Le dragon rouge (Y ddraig goch en gallois) est un symbole national, celui de la lutte entre les Saxons et les Celtes. Une légende raconte que le roi Uther Pendragon (père du roi Arthur) voulait construire un château mais la terre tremblait et en détruisait sans arrêt les fondations. Merlin, appelé Myrddin en gallois, qui avait le don de voyance, comprit que ce tumulte était causé par deux dragons l'un, le dragon blanc, avait pris la place de l'autre, le dragon rouge, dans sa caverne. Le dragon rouge, qui représente métaphoriquement les Bretons, finirait par l'emporter sur l'envahisseur saxon. Il est l'insigne royal du pays de Galles depuis 1901 et, depuis 1959, sur ordre de la reine, le drapeau le représentant sur un fond vert et blanc (qui sont les couleurs de la famille Tudor, originaire du pays de Galles) est le drapeau gallois officiel.

Lors des matchs faisant intervenir l'équipe, des hymnes en gallois sont généralement chantés, comme Calon lân ou Hen Wlad fy Nhadau.

Composition du XV du poireau

Équipe en 2019

Les joueurs ci-dessous ont été appelés par Warren Gatland en vue de la Coupe du monde de rugby à XV 2019[89].

Les avants

Nom Poste Naissance Sélections
(points marqués)
Club Année 1re
sélection
Elliot DeeTalonneur 23 (0) Dragons2017
Ryan EliasTalonneur 8 (5) Scarlets2017
Ken OwensTalonneur 68 (15) Scarlets2011
Rhys CarréPilier 1 (0) Saracens2019
Tomas FrancisPilier 44 (5) Exeter Chiefs2015
Wyn JonesPilier 16 (5) Scarlets2017
Dillon LewisPilier 16 (0) Cardiff Blues2017
Nicky SmithPilier 32 (0) Ospreys2014
Jake Ball2e ligne 37 (0) Scarlets2014
Adam Beard2e ligne 16 (0) Ospreys2017
Bradley Davies2e ligne 65 (0) Ospreys2009
Alun Wyn Jones 2e ligne 129 (45) Ospreys2006
James Davies3e ligne aile 5 (5) Scarlets2017
Josh Navidi3e ligne aile 20 (0) Cardiff Blues2013
Aaron Shingler3e ligne aile 21 (5) Scarlets2012
Justin Tipuric3e ligne aile 67 (30) Ospreys2011
Aaron Wainwright3e ligne aile 13 (0) Dragons2018
Ross Moriarty3e ligne centre 35 (10) Dragons2015

Les arrières

Nom Poste Naissance Sélections
(points marqués)
Club Année 1re
sélection
Aled DaviesDemi de mêlée 19 (5) Ospreys2017
Gareth DaviesDemi de mêlée 45 (60) Scarlets2014
Tomos WilliamsDemi de mêlée 10 (20) Cardiff Blues2018
Dan BiggarDemi d’ouverture 74 (362) Northampton Saints2008
Rhys PatchellDemi d'ouverture 14 (58) Scarlets2013
Jonathan Davies3/4 centre 77 (80) Scarlets2009
Hadleigh Parkes3/4 centre 19 (25) Scarlets2017
Owen Watkin3/4 centre 16 (5) Ospreys2017
Josh Adams3/4 aile 15 (25) Cardiff Blues 2018
Hallam Amos3/4 aile 20 (25) Dragons2013
George North3/4 aile 87 (195) Ospreys2011
Leigh HalfpennyArrière 83 (723) Scarlets2008
Liam WilliamsArrière 59 (65) Scarlets2012

Joueurs emblématiques

Tout au long de son histoire, l’équipe du pays de Galles a compté un grand nombre de joueurs d’exception. Il n’est pas possible de tous les citer ici, on se reportera à Catégorie: Joueur gallois de rugby à XV pour en avoir une liste plus complète.

Les Gallois ont dominé le Tournoi des Cinq Nations pendant les années 1970, comme en témoignent leurs huit victoires acquises de 1969 à 1979. Un seul joueur gallois a remporté ces huit titres, le fameux arrière JPR Williams.

Parmi ces joueurs emblématiques, le tableau suivant distingue quelques joueurs qui possèdent le meilleur palmarès pour ce qui est du nombre de sélections et de titres remportés avec l’équipe du pays de Galles. Par leur activité, ils couvrent la période 1896-2007.

Joueurs emblématiques du pays de Galles ()
Joueur Période Poste Capes Tournois Distinctions
Phil Bennett[90] 1969-1978 Demi d'ouverture 29 GC[Note 6] 1976, 1978
T5[Note 7] 1970, 1973, 1975
Temple international de la renommée

Record mondial de sélections de l'époque : 210 points (166 Galles + 44 Lions)
8 sélections avec les Lions

Gerald Davies[91] 1966-1978 Ailier 46 GC 1971, 1976, 1978
T5 1969, 1970, 1973, 1975
Temple international de la renommée
20 essais
Mervyn Davies[92] 1969-1976 Numéro 8 38 GC 1971, 1976
T5 1969, 1970, 1973, 1975
Temple international de la renommée
8 sélections avec les Lions
38 sélections consécutives avec les Gallois
Gareth Edwards[93] 1967-1978 Demi de mêlée 53 GC 1971, 1976, 1978
T5 1969, 1970, 1973, 1975
Temple international de la renommée
20 essais
10 sélections avec les Lions
Ieuan Evans[94],[95] 1987-1998 Ailier 72 3e de la Coupe du monde 1987
Champion d'Europe 1998
Temple international de la renommée
28 fois capitaine
7 sélections avec les Lions
Record gallois de sélections de l'époque (72)[Note 8]
record gallois d'essais de l'époque (33)[Note 9]
Neil Jenkins[96] 1991-2002 Demi d'ouverture 87 T5 1994 Record gallois de sélections de l'époque (87)[Note 10]
Record mondial de points de l'époque : 1 090 (1 049 Galles + 41 Lions)[Note 11]
Barry John[97] 1966-1972 Demi d'ouverture 25 GC 1971
T5 1970
Temple international de la renommée
Gareth Llewellyn[98] 1989-2004 Deuxième ligne 92 T5 1994 Record gallois de sélections de l'époque (92)[Note 12]
Cliff Morgan[99],[100] 1951-1958 Demi d'ouverture 29 GC 1952
T5 1954, 1955, 1956
Temple international de la renommée
Gwyn Nicholls[101],[102] 1896-1906 Centre 24 TC[Note 13] 1900, 1902, 1905
T4[Note 14] 1906
Temple international de la renommée
10 fois capitaine
Gareth Thomas[103] 1995-2007 Arrière 100 GC 2005 Record gallois de sélections (100)
Record gallois d'essais (40)[Note 15]
JPR Williams[104] 1969-1981 Arrière 55 GC 1971, 1976, 1978
T5 1969, 1970, 1973, 1975, 1979
Temple international de la renommée

Entraîneurs notables

Warren Gatland avec le pays de Galles en 2012.

Parmi les entraîneurs de la sélection nationale[37], la liste suivante distingue ceux qui ont le meilleur palmarès ou la plus longue longévité avec l'équipe du pays de Galles. Elle présente également l'actuel entraîneur. Les entraîneurs ci-dessous comptent le plus fort ratio victoires/matches disputés.

Clive Rowlands est entraîneur de l'équipe du pays de Galles pour 29 matchs entre 1968 et 1974[105]. Sous sa conduite, l'équipe du pays de Galles remporte le Grand Chelem en 1971. Il est ensuite le manager de la tournée des Lions britanniques en Australie en 1989 et responsable des Lions lors de leur match contre l'équipe du reste du monde en 1986. En 1987, Rowlands est manager de la coupe du monde de rugby 1987, puis président de la fédération de rugby du pays de Galles en 1989[106].

John Dawes devient l'entraîneur de l'équipe du pays de Galles en 1974 et ce jusqu'en 1979. C'est l'une des périodes les plus fastes de l'histoire du rugby gallois[107], l'équipe remporte quatre Tournois 1975, 1976, 1978, et 1979 dont deux Grand Chelems en 1976 et 1978. Il est aussi l'entraîneur des Lions britanniques en tournée en Nouvelle-Zélande en 1977, mais il n'est pas capable de renouveler le succès de 1971. Aujourd'hui, il est le président des London Welsh et il a écrit plusieurs livres sur le rugby à XV. Il est désigné meilleur entraîneur gallois en 2002[108].

Graham Henry, après avoir été entraîneur des Auckland Blues avec qui il remporte les deux premiers Super 12 en 1996 et 1997, devient entraîneur du pays de Galles. Il met en place les fondations qui permettent plus tard aux Gallois de renouer avec leur glorieux passé en remportant le Grand Chelem 2005[109].

Warren Gatland est l'actuel sélectionneur national du pays de Galles succédant à Gareth Jenkins après la Coupe du monde 2007. Il est nommé en 1998 entraîneur de l'Équipe d'Irlande de rugby à XV qu'il quitte en 2001. Il entraîne ensuite les London Wasps en 2002. Il est trois fois consécutivement Champion d'Angleterre et en 2004, il remporte le titre anglais et le titre européen[110]. Avec le pays de Galles, il remporte 2 Grands chelems en 2008 et 2012[110] et il figure bien lors de la Coupe du monde 2011 (quatrième)[111],[112].

Entraîneurs de l'équipe du pays de Galles[113]
Nom Début Fin Tests Victoires Nuls Défaites % de victoires
 David Nash 1967 - 511320
 Clive Rowlands 1968 1974 29184762
 John Dawes 1974 1979 24180675
 John Lloyd 1980 1982 1460843
 John Bevan 1982 1985 1571747
 Tony Gray 1985 1988 1890950
 John Ryan 1988 1990 920722
 Ron Waldron 1990 1991 1021720
 Alan Davies 1991 1995 351801751
 Alex Evans (intérim) 1995 - 410325
 Kevin Bowring 1995 1998 291501452
 Dennis John (intérim) 1998 - 210150
 Graham Henry 1995 2002 342011359
 Lynn Howells (intérim) 2001 - 2200100
 Steve Hansen 2002 2004 291001935
 Mike Ruddock 2004 2006 20130765
 Scott Johnson (intérim) 2006 - 30120
 Gareth Jenkins 2006 2007 20611330
 Nigel Davies 2007 - 10010
 Warren Gatland 2007 - 1025224851
 Robin McBryde (intérim) 2009 et 2013 - 430175
 Rob Howley (intérim) 2012 2013 1150646
 Rob Howley (intérim) 2016 2017 950456

Les stades du pays de Galles

Le Millennium Stadium en mai 2006.

Les premières rencontres à domicile

En 1876 le Cardiff Rugby Club est créé. Un peu plus tard en 1885, le stade Grand Stand ou Arms Park de Cardiff est inauguré. Le pays de Galles y joue comme il joue également à Swansea au Saint Helen's Ground, au Stradey Park de Llanelli et au Rodney Parade de Newport[114].

Ce sont là les quatre grands clubs et les quatre grandes villes qui ont dès les années 1890 forgé de nombreux internationaux au jeu révolutionnaire pour l'époque.

Le nouvel Arms Park

L' Arms Park a la forme d'un bateau tourné vers la ville, placé en plein centre-ville amarré au bord de la minuscule rivière Taff. C'est un vaisseau qui est la fierté de tous les Gallois, le chœur de tout le rugby gallois. « Nous avons trois choses importantes à Cardiff », raconte un vieux rouquin à la face de travers. « Les pubs, le château du prince de Galles et, surtout, l' Arms Park. »

Car le National Stadium a abrité dans les années 1970 les grandes heures du rugby gallois où les chants gallois rythmaient les parties de grandes stars du rugby[115],[116]

Il a été construit en 1967-69 et détruit en 1997, il avait alors une capacité de 52 000 places.

Millennium Stadium

Le Millennium Stadium (Stadiwm y Mileniwm en gallois) est un stade de 74 500 places situé à Cardiff au Pays de Galles. C'est le stade national du pays de Galles. Propriété de la Welsh Rugby Union (entité organisatrice des compétitions de rugby à XV au pays de Galles), il a été construit à l'occasion de la Coupe du monde de rugby 1999 à l'emplacement du nouveau Cardiff Arms Park, appelé National Stadium.

Le premier match y ayant eu lieu était lors de la tournée d'été de l'Afrique du Sud, le (Victoire des Gallois par 29 à 19).

Répartition des seize matchs de Coupe du monde de rugby qui se sont joués au Millenium / Principality Stadium de Cardiff

Sept matchs de la Coupe du monde 1999 organisée par la fédération galloise y ont eu lieu : quatre de la poule D (celle du pays de Galles), le quart de finale entre l' Australie et Galles, la petite finale ainsi que la finale.

Le Millennium Stadium a été utilisé pendant la Coupe du monde de rugby à XV 2007 organisée par la France pour le match de quart de finale opposant la Nouvelle-Zélande à la France (victoire de celle-ci 20 à 18).

La Coupe du monde 2015 organisée par l'Angleterre a délocalisé huit matchs au Principality Stadium, six répartis sur trois des quatre poules et deux quarts de finale.

Le Millennium Stadium.

Statistiques

Bilan des matches

Le tableau suivant dresse le bilan des matches contre tous les adversaires de l'équipe du pays de Galles[117].

L'équipe du pays de Galles est largement dominée par trois équipes majeures du rugby à XV (Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande). Elle a un bilan équilibré face à l'Angleterre. Elle dépasse cependant les autres nations européennes qui disputent le Tournoi des Six Nations, la France, l'Écosse, l'Irlande et l'Italie.

Bilan du pays de Galles face aux autres sélections (à jour au ).
Adversaires Nombre de
rencontres
Victoires
galloises
Nuls Défaites
galloises
Victoires
galloises (%)
Afrique de l’Est 1100100,0
Afrique du Sud 36612916,68
Angleterre 13559126443,7
Argentine 21141666,66
Australie 431213027,96
Barbarians 930633,33
Canada 12110191,67
Écosse 1257334958,4
Espagne 1100100,0
États-Unis 7700100,0
Fidji 12101183,3
France 1005134651
Irlande 1306975441,53
Italie 28251289,3
Japon 1090190
Namibie 4400100,0
Nouvelle-Zélande 3530328,57
Māori néo-zélandais 1100100,0
Pacific Islanders 1100100,0
Portugal 1100100,0
Roumanie 860275,0
Samoa 1060460
Tonga 9900100,0
Zimbabwe 3300100,0
Total pour 24 adversaires 6763462930151,18

Plus large victoire

La plus large victoire du pays de Galles est acquise sur le score de 98-0 contre le Japon en 2004[118].

Son record d'essai est réalisé contre l'équipe du Portugal le , avec un score final de 102-11.

Plus large défaite

La plus large défaite du pays de Galles est concédée sur le score de 13 à 96 contre l'Afrique du Sud le .

Statistiques concernant les joueurs

Les noms en gras indiquent les joueurs qui sont encore en activité.

Record de sélections

Il faut noter qu'un classement par nombre de sélections ne dépend pas que de la qualité du joueur mais aussi du nombre de rencontres internationales. La naissance de la coupe du monde en 1987, la périodicité désormais biannuelle des tournées et le passage du tournoi de cinq à six nations influent sur ce classement et doivent donc être rappelés.

Rang Joueur Parcours en équipe nationale Nombre de sélections
1Alun Wyn Jones2006-148
2Gethin Jenkins2002-2016129
3Stephen Jones1998-2011104
4George North2010-102
5Gareth Thomas1995-2007100
Martyn Williams1996-2012
7Adam Jones2003-201495
Leigh Halfpenny2008-
9Colin Charvis1996-200794
Mike Phillips2003-2015
Jamie Roberts2008-2017

Record de points

Rang Joueur Parcours en équipe nationale Points
1Neil Jenkins1991-20021049 [119]
2Stephen Jones1998-2011917
3Leigh Halfpenny2008-778
4Dan Biggar2008-494
5James Hook2006-2015352
6Paul Thorburn1985-1991304
7Shane Williams2000-2011290
8George North2010-220
9Arwel Thomas1996-2000211
10Gareth Thomas1995-2007200

Record d'essais

Shane Williams est le joueur qui a marqué le plus grand nombre d'essais avec le XV gallois[120]. Après un début impressionnant (24 essais en 29 tests entre 2000 et 2005), il a confirmé tout en étant tributaire du rendement de l'équipe nationale (40 essais en 55 tests entre 2000 et 2008).

Rang Joueur Parcours en équipe nationale Essais
1Shane Williams2000-201158
2George North2010-44
3Gareth Thomas1995-200740
4Ieuan Evans1987-199833
5Colin Charvis1996-200722
6Gerald Davies1966-197820
Gareth Edwards1967-1978
Tom Shanklin2001-2010
9Rhys Williams2000-200518
10Reggie Gibbs1906-191117
Johnny Williams1906-1911
Ken Jones1947-1957
Josh Adams2018-

Aspects socio-économiques

Popularité du rugby à XV au pays de Galles et ses conséquences

Supporters gallois pendant la Coupe du monde 2007.

Le pays de Galles avait deux identités, les mines et le rugby : gueules noires et rugbymen. Les mines ont disparu, le rugby est moins écarlate aujourd'hui. Aujourd'hui, seul le second résiste encore. Et l'équipe nationale est toujours aussi populaire. Le rugby à XV est une véritable religion qui fait partie de la culture nationale du pays de Galles et qui est pratiqué par environ 17 500 joueurs licenciés[121].

La tradition des chœurs du pays de Galles se traduit par des chansons interprétées lors des matches de rugby à XV. Des chansons populaires parmi les supporters sont Delilah de Tom Jones, Cwm Rhondda et Calon Lan. Par rapport à sa taille réduite, le pays de Galles a un impact hors de proportions sur le jeu, il fournit de grands noms au rugby à XV, de nombreux joueurs aux Barbarians et aux Lions britanniques, et il a obtenu de très bons résultats en Coupe du monde et dans le Tournoi des Six Nations.

Couverture audiovisuelle

Les droits de retransmission au Royaume-Uni des matchs du XV gallois sont détenus par la BBC qui possède l'exclusivité pour les matchs du tournoi des six nations et les autres rencontres[122],[123]. Au pays de Galles, les matchs sont retransmis par les chaînes de la BBC Sport Wales[124].

Aspects économiques

Les droits de télévision, le sponsoring et la vente de billets d'entrée aux matchs du Tournoi sont des sources de revenus importantes pour les fédérations de rugby[125].

Les profits générés par le Tournoi sont partagés entre les fédérations nationales de rugby en plusieurs parts selon différents critères[126] :

  • une part répartie également entre les pays membres ;
  • une part qui est fonction du nombre de clubs de chaque pays ;
  • une part qui est fonction du classement des sélections.

Plusieurs grands groupes industriels sponsorisent le rugby à XV et, en particulier, le Tournoi des six nations. Pour ces groupes, le rugby représente l'esprit d'équipe, la convivialité, la puissance. Autant de valeurs auxquels ils souscrivent et souhaitent être associés. Les sponsors bénéficient d'une excellente visibilité pendant la retransmission des matchs du Tournoi des six nations, la présence d'une marque sur les panneaux publicitaires qui entourent le terrain représente environ 1,6 million d'euros d'équivalent publicitaire.

La Welsh Rugby Union a fait des profits en 2005, l’année du dernier Grand Chelem du pays de Galles, et aussi en 2006 grâce notamment à la fidélité de leurs supporters (500 000 spectateurs lors des 7 matchs disputés à domicile) car la vente de billets représente près de 60 % des recettes[127],[128].

Le Grand chelem a permis aussi à la fédération d’augmenter les recettes par les sponsors et la vente de maillots (650 000 £). Une autre source de revenus est venue par l’organisation d’événements extra-sportifs au Millenium stadium.

Le public se déplace de loin et en masse. Aussi, les hôtels, les transports, les commerces profitent directement de l'organisation des matchs[129].

« Diables Rouges » ?

Les joueurs du XV de Galles sont fréquemment appelés Diables Rouges par les commentateurs lors de retransmissions audiovisuelles en France. Son origine est incertaine mais l'appellation est maintenant entrée dans les habitudes et elle est largement reprise hors des médias audiovisuels. La coutume fait désormais loi. Il s'agit pourtant d'un abus de langage car le terme Diables Rouges désigne plusieurs équipes (principalement l'équipe de football de Manchester United et l'équipe nationale de football belge). Ce terme est peu utilisé dans les médias britanniques, même si on peut parfois le rencontrer[130]. Ces médias utilisent l'expression Red Dragons.

Annexes

Notes et références

Notes

    1. Voir par ailleurs le décompte des points au rugby à XV.
    2. avec assistance du pays de Galles, de l'Écosse, de l'Irlande et de la France
    3. avec assistance de l'Écosse, de l'Angleterre, de l'Irlande et de la France
    4. avec assistance du pays de Galles et de l'Écosse
    5. avec assistance du pays de Galles
    6. Signifie que le joueur a participé au(x) Grand(s) chelem(s).
    7. Signifie que le joueur a remporté le(s) Tournoi(s) des Cinq Nations
    8. Dépassé par Neil Jenkins
    9. dépassé par Gareth Thomas
    10. dépassé par Gareth Llewellyn
    11. dépassé par Jonny Wilkinson
    12. dépassé par Gareth Thomas
    13. Signifie que le joueur a remporté le(s) tournoi(s) britannique(s) invaincu et a réalisé la Triple couronne
    14. Signifie que le joueur a remporté le(s) tournoi(s) britannique(s)
    15. dépassé par Shane Williams

    Références

    1. « World Rankings, sur worldrugby.org »
    2. John Griffiths, The Book of English International Rugby, 1871-1982, Londres, Willow Books, 1982, p. 30.
    3. John Griffiths, The Book of English International Rugby, 1871-1982, Londres, Willow Books, 1982, p. 34.
    4. (fr) «Le Tournoi international», sur rbs6nations.com
    5. (en) Six nations history, sur bbc.co.uk
    6. (en) Sports history, sur hickoksports.com
    7. (en) World Rugby 1871 - 1888, sur rfu.com
    8. (en) Six Nations Championship History, sur aitken-niven.co.uk
    9. John Griffiths, The Book of English International Rugby, 1871-1982, Londres, Willow Books, 1982, p. 52.
    10. (en) Angleterre-Galles de 1900 à 1909, sur rugbydata.com
    11. (en) Tournée des Originals en 1905-1906, sur stats.allblacks.com
    12. (en) Galles - Nouvelle-Zélande 3-0, sur le site de la wru
    13. (en) The 1906-07 Springbok tour, sur rugbyrelics.com
    14. (en) et http://www.rugbydata.com/scotland/wales/gamesplayed/7 Écosse-Galles de 1900 à 1909, sur rugbydata.com
    15. (en) Angleterre-Galles de 1900 à 1909, sur rugbydata.com
    16. (en) France-Galles de 1908 à 1928, sur rugbydata.com
    17. (en) Tournée de 1935-36 au Royaume-Uni et au Canada, sur stats.allblacks.com
    18. (en) All Blacks magic: New Zealand rugby , sur bbc.co.uk
    19. (en) Le 19 décembre 1953, pays de Galles-All Blacks 13-8, sur stats.allblacks.com
    20. (en) Les 10 belles années des années 1950, sur newportgwentdragons.com
    21. (fr) Les dix belles années de l’« Orchestre Rouge », sur rugby-nomades.qc.ca
    22. «Vidéo de France-Galles du Tournoi 1977», sur ina.fr
    23. (en) Nouvelle-Zélande - Galles 19-0, sur stats.allblacks.com
    24. (en) Nouvelle-Zélande - Galles 33-12, sur stats.allblacks.com
    25. (en) Galles - Nouvelle-Zélande, sur stats.allblacks.com
    26. (en) Galles - Nouvelle-Zélande, sur news.bbc.co.uk
    27. (en) Galles - Nouvelle-Zélande 3-23, sur stats allblacks.com
    28. (en) La légitimité de Ruddock, sur bbc.co.uk
    29. (en) France-Galles, sur rugbydata.com
    30. (en) Carrière et statistiques de Paul Thorburn, sur sporting-heroes.net
    31. (en) Carrière et statistiques de Jonathan Davies, sur sporting-heroes.net
    32. (en) Nouvelle-Zélande - Galles 49-6, sur stats allblacks.com
    33. (en) 1987: Wales 22-21 Australia, sur news.bbc.co.uk
    34. (en) John Devereux du XV au XIII, sur news.bbc.co.uk
    35. (en) 1991: W Samoa 16-13 Wales There have been darker days in Welsh rugby since, but at the time 6 October, 1991, was by far the darkest, sur news.bbc.co.uk
    36. Moles (1998).
    37. (en) « Wales' rugby coaches », sur news.bbc.co.uk, BBC (consulté le ).
    38. (en) Henry walks away from Wales, sur news.bbc.co.uk
    39. (fr) «Vidéo de Galles-France du Tournoi 1998 », sur ina.fr
    40. (fr) Mine de rien, le rugby gallois est toujours là, sur humanite.fr
    41. (en) Wales coach Mike Ruddock paid tribute to his players for their stylish charge to Grand Slam glory., sur news.bbc.co.uk
    42. (en) Ruddock shapes Welsh revolution, sur news.bbc.co.uk
    43. (en) Tournée de juin 2007, sur scrum.com
    44. (en) Wales 20-32 Australia Australia seized control of Pool B as they put Wales to the sword with a physical and dynamic show in Cardiff., sur news.bbc.co.uk
    45. (en) Wales 34-38 Fiji A late try from Graham Dewes saw Fiji dump Wales out of the World Cup and get a quarter-final against South Africa., sur news.bbc.co.uk
    46. Gatland confirmé ; le 9 novembre 2007 sur Rugbyrama.fr
    47. (en) England 19-26 Wales Wales claimed their first win at Twickenham for 20 years with a superb second-half comeback to defeat England., sur news.bbc.co.uk
    48. (en) Wales 30-15 Scotland A spectacular brace of Shane Williams tries saw Wales maintain their 100% start to the RBS Six Nations., sur news.bbc.co.uk
    49. (en) Unbeaten Wales cranked up their Grand Slam charge as they romped to a record Six Nations victory over Italy., sur news.bbc.co.uk
    50. (en) Wales sealed the Triple Crown and kept their Grand Slam dreams alive with a hard-fought win over Ireland in Dublin., sur news.bbc.co.uk
    51. (en) Wales completed their transformation from World Cup flops to secure their second Grand Slam in four years and send the nation into raptures., sur news.bbc.co.uk
    52. (en) Gareth Roberts, « Rugby World Cup 2011: South Africa 17-16 Wales », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    53. (en) Gareth Roberts, « Rugby World Cup 2011: Wales 17-10 Samoa », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    54. (en) « Rugby World Cup 2011: Wales 81-7 Namibia », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    55. (en) Gareth Roberts, « Rugby World Cup 2011: Fiji 0-66 Wales », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    56. (en) Gareth Roberts, « Rugby World Cup 2011: Wales 22-10 Ireland », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    57. (en) Tom Fordyce, « Rugby World Cup 2011 semi-final: Wales 8-9 France », sur www.bbc.co.uk, (consulté le ).
    58. (en) Bryn Palmer, « Six Nations: Ireland 21-23 Wales », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    59. (en) Bryn Palmer, « Six Nations: Wales 27-13 Scotland », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    60. (en) Tom Fordyce, « Six Nations: England 12-19 Wales », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    61. (en) Bruce Pope, « Six Nations: Wales 24-3 Italy », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    62. (en) Gareth Roberts, « Six Nations: Wales 16-9 France », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    63. (en) « Grand Slam 2012 », sur www.wru.co.uk (consulté le ).
    64. (en) Peter Shuttleworth, « Australia 27-19 Wales », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    65. (en) Peter Shuttleworth, « Australia 25-23 Wales », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    66. (en) Peter Shuttleworth, « Australia 20-19 Wales », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    67. (en) Gareth Roberts, « Wales 12-26 Argentina », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    68. (en) Gareth Roberts, « Wales 19-26 Samoa », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    69. (en) Bryn Palmer, « Wales 10-33 New Zealand », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    70. (en) Bryn Palmer, « Wales 12-14 Australia », sur www.bbc.com, (consulté le )
    71. (en) Bryn Palmer, « Six Nations: Wales 22-30 Ireland », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    72. (en) Tom Fordyce, « Six Nations 2013: Wales 30-3 England », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    73. (en) Steve James, « Wales 26 Australia 30 », sur www.telegraph.co.uk, (consulté le ).
    74. (en) Gareth Roberts, « South Africa beat Wales 38-16 in first Test in Durban », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    75. (en) « Wales beaten 31-30 by South Africa after late penalty try », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    76. (en) Gareth Roberts, « Wales 28-33 Australia », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    77. (en) Gareth Roberts, « Wales 17-13 Fiji », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    78. (en) Tom Fordyce, « Wales 16-34 New Zealand: All Black hoodoo continues in Cardiff », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    79. (en) Bruce Pope, « Wales 12-6 South Africa », sur www.bbc.com, (consulté le ).
    80. (en) Katie Sands, « The new World Rugby rankings table as Wales become number one but bookies don't fancy them for World Cup », sur www.walesonline.co.uk, (consulté le ).
    81. (en) Fixtures & Results — RWC Finals sur le site de l’IRB.
    82. Victoires dans le Tournoi auxquelles on a retranché les victoires partagées, une victoire partagée indique que deux ou plusieurs équipes se partagent la victoire du Tournoi. La dernière victoire partagée fut celle du pays de Galles et de la France en 1988. En 1994, la victoire fut accordée pour la première fois au bénéfice de la différence de points marqués et encaissés dans la compétition avec un nouveau règlement en application depuis 1993. Le pays de Galles a alors été la première à bénéficier du changement de règlement aux dépens de l’Angleterre.
    83. L’Angleterre compte deux participations de moins (1888 et 1889) : elle ne fut pas officiellement exclue mais boycottée par les trois autres nations.
    84. Par convention, le pays de Galles est crédité des Grands chelems de 1908 et 1909 car, si la France est admise seulement en 1910, le pays de Galles la rencontre déjà ces années-là en marge du Tournoi et complète ses Triples Couronnes par une victoire face aux Bleus.
    85. (en) « History », sur www.rbs6nations.com, site officiel du Tournoi des Six Nations (consulté le ).
    86. (en) Photos et articles sur les Grands Chelems gallois, sur rugbyrelics.com
    87. Trois plumes et deux doigts, sur www.thereddragonhood.com
    88. Un poireau et des plumes, sur rugby-nomades.qc.ca
    89. (en-GB) « Wales reveal RWC 2019 squad », sur Welsh Rugby Union | Wales & Regions, (consulté le )
    90. (en) « Phil Bennett », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    91. (en) « Gerald Davies », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    92. (en) « Mervyn Davies », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    93. (en) « Gareth Edwards », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    94. (en) « Ieuan Evans », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    95. (en) Biographie sur Ieuan Evans, sur rbs6nations.com
    96. (en) « Neil Jenkins », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    97. (en) « Barry John », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    98. (en) « Gareth Llewellyn », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    99. (en) « Cliff Morgan », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    100. (en) South Africa 22-23 Lions First Test 1955, sur bbc.co.uk
    101. (en) Photo et biographie de Gwyn Nicholls, sur historyofnewport.co.uk
    102. (en) « Gwyn Nicholls », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    103. (en) « Gareth Thomas », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    104. (en) « JPR Williams », sur stats.espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
    105. (en)« Clive Rowlands », sur www.wru.co.uk, site officiel de la fédération galloise de rugby à XV (consulté le ).
    106. (en)« Clive Rowlands », sur www.espnscrum.com, ESPN (consulté le )
    107. (en)« John Dawes », sur www.espnscrum.com, ESPN (consulté le )
    108. (en)« Welsh Rugby Legends Name The Greatest Of The Welsh Greats », sur www.wru.co.uk, site officiel de la fédération galloise de rugby à XV, (consulté le ).
    109. (en)« Graham Henry », sur www.wru.co.uk, site officiel de la fédération galloise de rugby à XV (consulté le ).
    110. (en)« Warren Gatland », sur www.wru.co.uk, site officiel de la fédération galloise de rugby à XV (consulté le ).
    111. « France-Galles (9-8): les Bleus en finale », sur www.lexpress.fr, L'Express (consulté le ).
    112. (en)« Wales fall two places in rankings despite Rugby World Cup heroics », sur www.theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
    113. (en) « Wales' rugby coaches », sur news.bbc.co.uk (consulté le )
    114. Smith et Williams 1980, p. 474–480.
    115. humanité.fr L'adieu à l'Arms Park 1999, sur www.humanite.fr
    116. (fr) humanité.fr L’Arms Park, maison du rugby, sur www.humanite.fr
    117. (en) « Teams played by Wales », sur www.rugbydata.com (consulté le )
    118. (en + cy) « Team Statistics », sur www.wru.wales (consulté le ).
    119. (en) « Statsguru / Test matches / Player records », sur stats.espnscrum.com, (consulté le )
    120. (en) « Wales / Test matches / Player records / Tries », sur espnscrum.com (consulté le )
    121. Présentation de données sur le Tournoi des VI Nations, sur sportquick.com
    122. (en) Accord entre BBC pays de Galles, S4C et la Welsh Rugby Union, sur www.bbc.co.uk
    123. (en) The growing popularity of Rugby Union has led to increased TV coverage, sur www.which.co.uk
    124. (en) BBC Sport Wales, sur news.bbc.co.uk
    125. (en) Completed acquisition by Welsh Rugby Union of Ever 2033 Ltd, sur www.oft.gov.uk
    126. (en) How rugby's finances stack up, sur sport.guardian.co.uk
    127. (en) The rugby might be poor but the profits are good, sur icwales.icnetwork.co.uk
    128. (en) Record profit for WRU group, sur www.wru.co.uk
    129. (en) Proposition pour Italie-Galles, sur wrutravel.co.uk
    130. « WALES TOUR of SOUTH AFRICA 1964 », sur rugbyrelics.com.

    Articles

    Bibliographie

    • (en) David Parry-Jones Prince Gwyn: Gwyn Nicholls and the first golden age of Welsh rugby, Ed. Seren, 1999
    • (en) David Smith et Gareth Williams, Fields of praise : the official history of the Welsh Rugby Union 1881-1981, University of Wales Press, , 505 p. (ISBN 0-7083-0766-3)
    • (en) Steve Lewis The Priceless Gift: 125 Years of Welsh Rugby Captains, Ed. Mainstream Publishing, 2005 (ISBN 1-8401-8954-1)
    • (en) Peter Jackson Lions of Wales: A Celebration of Welsh Rugby Legends, Ed. Mainstream Publishing, 2005 (ISBN 1-8459-6072-6)
    • (en) Howard Evans Welsh International Matches, 1881-2000, Ed. Mainstream Publishing, 1999 (ISBN 1-8401-8215-6)
    • (en) Andy Howell The Little Book of Welsh Rugby, Ed. Green Umbrella Sport & Leisure, 2006 (ISBN 1-9050-0944-5)
    • (en) Paul Rees Grand Slam!: Year of the Dragon, Ed. Mainstream Publishing, 2005 (ISBN 1-8459-6061-0)
    • (en) JPR Williams JPR: Given the Breaks - My Life in Rugby, Ed. Hodder & Stoughton Ltd, 2006 (ISBN 0-3409-2307-5)
    • (en) Phil Bennett Everywhere For Wales, Ed. Arrow, 1982 (ISBN 0-0992-9430-3)
    • Richard Escot, Jacques Rivière, Un siècle de rugby, Ed. Calmann-Lévy, 1997 (ISBN 2-7021-2784-3)
    • Henri Garcia, La légende du tournoi, Minerva, 2005, 254 p (ISBN 2-8307-0793-1)
    • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Minerva, 2004, 1055 p (ISBN 2-8307-0782-6)
    • François Duboisset, RugbyGuide : Guide français et international, De Vecchi, 2006, 655 p (ISBN 2-7328-6843-4)
    • Richard Escot, Le tournoi des cinq nations, 1910-1999, Calmann-Lévy, 1999, (ISBN 2-7021-2972-2)
    • Jean Denis, Histoire Du Tournoi Des Cinq Nations Ou Sans Médailles Ni Couronnes, Farnot, 1979, Ref 1596-184
    • Loys Van Lee, Le Rugby, histoire et petites histoires hu Tournoi des cinq Nations, Dargaud, 1969, ref. 16148-731
    • Daniel Herrero, Dictionnaire amoureux du rugby, Plon, 2003, (ISBN 2-259-19877-5)

    Pour aller plus loin

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du rugby à XV
    • Portail du pays de Galles
    La version du 11 août 2007 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.