Allanche
Allanche est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est commune adhérente du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne.
Pour les articles homonymes, voir Allanche (rivière).
Allanche | |||||
![]() Le village et les vestiges des remparts. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté | ||||
Maire Mandat |
Philippe Rosseel 2020-2026 |
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Code postal | 15160 | ||||
Code commune | 15001 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Allanchois, Allanchoises | ||||
Population municipale |
805 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 13′ 48″ nord, 2° 56′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 784 m Max. 1 295 m |
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Superficie | 49,89 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Murat | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.allanche.fr | ||||
Géographie
Localisation
Allanche est située dans le sud du Cézallier, dans le nord du département du Cantal. La commune fait partie du parc naturel régional des volcans d'Auvergne. À vol d'oiseau, Massiac se trouve 20 km à l'est, Aurillac à 54 km au sud-ouest et Clermont-Ferrand à 62 km au nord.
Climat
Le , une tornade a été observée dans les environs de la commune[1].
Transports
- Réseau routier :
- Allanche est traversée par la D 679 qui conduit à Marcenat, Condat en direction du nord-ouest et vers Sainte-Anastasie et Neussargues en direction du sud et de Saint-Flour ;
- la D 9 part vers l'ouest en direction de Vernols, Ségur-les-Villas et vers l'est pour mener à Vèze ou rejoindre la D 21 qui conduit à Massiac ;
- la D 39, en direction du nord, conduit à Pradiers puis vers le Cézallier Puy-de-Dôme.
- Réseau ferroviaire : la ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues passait par la gare d'Allanche mais la SNCF a fermé le trafic voyageur en 1990 et le trafic fret en 1991 (la voie ferrée est utilisée en été par le vélo-rail jusqu'à Landeyrat).
Quartiers du bourg et lieux-dits
- Quartiers du bourg : la place du Cézallier, la Grand'Rue de l'Abbé de Prat, la place du Marché, l'avenue du Puy-Mary, le Pont Romain, la place Saint-Jean, la rue des Forgerons, la rue du 19-Mars-1962, la rue du 11-Novembre-1918, le Faubourg Terre Vermeille, le Pont Valat, la rue Saint-Eloi, place Mercoeurs, place de l'Église, rue de la Pierre Grosse…
- Lieux-dits et hameaux : le Baladour, Maillargues, Coudour, Lapeyrot, Romaniargues, Chastre, les Clauzels, Chavanon, Béteil, Feydit, Roche, le Bac, Lorillou Fourche, Fromageade, Donnenuit, Combalut, Gouay, les Planes, Rouchy, Lampres, Chameille.
Urbanisme
Typologie
Allanche est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,5 %), prairies (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), forêts (17 %), zones urbanisées (1,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 673, alors qu'il était de 677 en 2013 et de 691 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 59,4 % étaient des résidences principales, 19,5 % des résidences secondaires et 21,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Allanche en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (19,5 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,8 % en 2013), contre 70,4 % pour du Cantal et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Allanche[I 1] | Cantal[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 59,4 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 19,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 21,1 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté en 1332 sous la forme latine Alancha[9].
En occitan auvergnat, le nom de la commune est Alancha en graphie classique de l'occitan[10],[11] ; l'altération de -l- intervocalique, typique de la Haute-Auvergne et d'une partie de la Basse, n'est pas notée en graphie classique[12],[13].
Histoire
À l'est du bourg d'Allanche, au Puy de Mathonière, se trouve une agglomération antique d'au moins vingt hectares dotée d'un fanum[14].
Créée en 1790, elle intègre l'ancienne commune de Chanet le [15] dans le cadre d'une fusion simple. Elle est le chef-lieu du canton d'Allanche jusqu'en 2015.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2018, la commune comptait 805 habitants[Note 2], en augmentation de 2,68 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Cascade des Veyrines, en limite avec Landeyrat.
- Ancien hôtel Modern Hotel, de style art déco.

- L'église Saint-Jean-Baptiste[24]
- L'église Saint-Julien-de-Chanet[25]
- Ancien hôtel Modern Hotel, de style Art déco
- Ancien château de Mercoeur, à Maillargues[26]
- La gare d'Allanche, accueille le vélo-rail du Cézallier, une activité touristique, en mai, juin, juillet, août et septembre.
- À proximité, se trouve le massif de la pinatelle d'Allanche et le Lac du Pêcher
Personnalités liées à la commune
- Dominique Dufour de Pradt (1759-1837), dit l'abbé de Pradt, né à Allanche ;
- Charles Ganilh (1758-1836), économiste, né à Allanche ;
- Armand Bory (1844-1931), député du Cantal (1891-1898) et (1910-1914), né à Allanche ;
- Sœur Marie-Étienne (née Philomène Rolland) et sœur Marie-Angèle (née Jeanne Dessaigne), directrice et enseignante, pendant la Seconde Guerre mondiale, de l'école Saint-Joseph, y ont caché, de 1942 à 1945, des enfants juifs. Elles ont été reconnues Justes parmi les Nations par le comité français pour Yad Vachem en 2002 ;
- Jean-Paul Belmondo (1933-2021), comédien, séjourna à Allanche dans sa jeunesse[27].
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Nos ancêtres auvergnats, L'immigration auvergnate en Bretagne, Serge Duigou, Éditions Ressac, Quimper, 2004. [le mouvement migratoire qui partit du Cézallier vers la Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles - et notamment d'Allanche avec les Albaret, Chabrier, Laymet, Mainhes, etc.]
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Allanche » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Allanche - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Allanche - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Tornade dans le Cantal le 24 juin.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 423.
- Cristian Omelhièr, Petit Dictionnaire français-occitan d'Auvergne, Éd. L'Ostal del Libre, Aurillac, 2003, p. 291
- (oc) Josiane Guillot, Tiène Codert, Daniel Brugès, Parlem ! Vai-i qu'as paur ! : Revista trimestrala auvernhata, t. 18 : Los iganauds en Auvèrnha, Clermont-Ferrand / Thiers, Institut d'études occitanes, (lire en ligne)
- Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7).
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane (Périgord, Limousin, Auvergne, Vivarais, Dauphiné), Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud-Ouest université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-507-1, présentation en ligne)
- Maxime Calbris, « L’évolution du lieu de culte de l’agglomération antique de Mathonière à Allanche (Cantal) : apports des prospections pédestres, aériennes et géophysique », Siècles, no 48, (ISSN 2275-2129, lire en ligne, consulté le ).
- Modifications de communes : suppressions/fusions pour le Cantal de 1943 à 2019
- « Christian Léoty démissionne de son poste de maire. », sur La Montagne,
- « Annuaire des maires du Cantal. », sur le site de l'AMF15
- « Les nouveaux conseillers se sont réunis. », sur La Montagne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Fête de l'Estive à Allanche.
- « Église Saint-Jean-Baptiste d'Allanche », notice no PA00093429, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église Saint-Julien-de-Chanet », notice no PA00093430, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ancien château de Mercoeur, à Maillargues », notice no PA00093428, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Belmondo a le souvenir de "journées formidables" dans le Cantal. », sur La Montagne,
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